Ecrire sans inspiration
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Ecrire sans inspiration
L’aurore est venue Je suivais la cadence des types
Qui marchant seuls laissaient voir les titres
Noirs sur les journaux
Nuées de caractères annonçant le nouveau
L’aurore est venue Un soleil de grenade
Se dégoupille dans les écluses
La marée monte la marée morte l’eau
Qui coule et qui descend
Vois peutêtre alors, peutêtre Fleurir trop
Tout le temps
Et rouler et couler les goupilles qui on chu
L’aurore est venue Mes pieds dans les écluses
Se laissaient bercer par l’eau sans passion
L’eau molle au faite du ciel Se reflète
Et s’épanche aux coudes en se déminéralisant
Vision d‘aube le soir est un peu seul
Il amuse la lune jette des cailloux
Ricochets dans l’étang Et sur ses genoux
Les étoiles viennent pourrir comme des os
Et les moineaux rugissent
L’automne s’habille un peu il met sa robe de bure
Il met son tissu bistré et les feuilles mortes
Tombent
Et roulent
Tout vient couler sur septembre
L’aurore est venue elle avait de belles épaules
Elle avait les coudes reposés sur les haies d’aubépines
Elle avait une écharpe de nuages Un sourire mescaline
Elle avait des dents qui éclatent comme les grenades de l’aube
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Je ne me souviens plus ah de ce que je voulais dire je parlais d’un tableau et les pastels là coulent les pastels plaintifs respirent les fragrances de vers sur la toile la mains peut venir la main peut aller et extraire ex nihilo des visages dessiner petite toile petite toile de sel comme si du blanc allait naitre et de lui mourir les choses Comme on voit les choses naitre de la lumière Et mourir par elle Chimères, chimères L’aurore est venue je ne me souviens plus de ce que je voulais dire Décidément pas je ne me souviens plus enfin il y avait des paysages et une grande toile étendue Il y avait le ronronnement du moteur de la machine à cinéma Et les bandes passaient les bandes distendues La pluie tombe
La pluie aux manches lourdes est tombée sur le monde et la vie a suivi le mouvement tout s’accroche et disparaît et les poemes biscornus ne sont
Plus destinés a être prononcés sans plus de raison que
La raison m’est nécessaire pour utiliser des mots
Et ces mots et ces phrases je les confie aux hasards puisse-t-il au détour d’un jardin bordé de cyprès trouver les combinaisons qui feront éclore du sens j’arrose de vécu d’expérience je ressasse d’images enfin j’ai quoi des visages et leurs traits qui me coulent dans les mains
Tout viens couler sur septembre tout et il s’affaisse un genoux a terre voici le temps des nouvelles floraisons l’automne claque la porte les linéaments les sillons le nez la bouche se rappellent a la toile
Et la corne d’or a rendu sa clef
Le soleil de grenade prêt à être dégoupillé...
Je voudrais faire éclore / du sens / : des rubans rouges liserés d'or papillons papillons de voile vous volez quand la nuit se balance au cou des comètes les lianes de rouilles sont trop tendues et ça éclate / La lune est pendue / Les calèches d'orages grondent soudain
Une femme en rouge se poudre
Les lèvres aux yeux un instant
Et on lui dit l’amour aux lèvres
Sa main est pétale Pour un instant
Mais la colère ne me quitte pas décidément
Les lèvres aux yeux ont le regard lointain
Ils font pousser le sens
Sur les yeux tatoués
Haut
Plus haut
Toujours plus
Haut
Ça éclate.
Qui marchant seuls laissaient voir les titres
Noirs sur les journaux
Nuées de caractères annonçant le nouveau
L’aurore est venue Un soleil de grenade
Se dégoupille dans les écluses
La marée monte la marée morte l’eau
Qui coule et qui descend
Vois peutêtre alors, peutêtre Fleurir trop
Tout le temps
Et rouler et couler les goupilles qui on chu
L’aurore est venue Mes pieds dans les écluses
Se laissaient bercer par l’eau sans passion
L’eau molle au faite du ciel Se reflète
Et s’épanche aux coudes en se déminéralisant
Vision d‘aube le soir est un peu seul
Il amuse la lune jette des cailloux
Ricochets dans l’étang Et sur ses genoux
Les étoiles viennent pourrir comme des os
Et les moineaux rugissent
L’automne s’habille un peu il met sa robe de bure
Il met son tissu bistré et les feuilles mortes
Tombent
Et roulent
Tout vient couler sur septembre
L’aurore est venue elle avait de belles épaules
Elle avait les coudes reposés sur les haies d’aubépines
Elle avait une écharpe de nuages Un sourire mescaline
Elle avait des dents qui éclatent comme les grenades de l’aube
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Je ne me souviens plus ah de ce que je voulais dire je parlais d’un tableau et les pastels là coulent les pastels plaintifs respirent les fragrances de vers sur la toile la mains peut venir la main peut aller et extraire ex nihilo des visages dessiner petite toile petite toile de sel comme si du blanc allait naitre et de lui mourir les choses Comme on voit les choses naitre de la lumière Et mourir par elle Chimères, chimères L’aurore est venue je ne me souviens plus de ce que je voulais dire Décidément pas je ne me souviens plus enfin il y avait des paysages et une grande toile étendue Il y avait le ronronnement du moteur de la machine à cinéma Et les bandes passaient les bandes distendues La pluie tombe
La pluie aux manches lourdes est tombée sur le monde et la vie a suivi le mouvement tout s’accroche et disparaît et les poemes biscornus ne sont
Plus destinés a être prononcés sans plus de raison que
La raison m’est nécessaire pour utiliser des mots
Et ces mots et ces phrases je les confie aux hasards puisse-t-il au détour d’un jardin bordé de cyprès trouver les combinaisons qui feront éclore du sens j’arrose de vécu d’expérience je ressasse d’images enfin j’ai quoi des visages et leurs traits qui me coulent dans les mains
Tout viens couler sur septembre tout et il s’affaisse un genoux a terre voici le temps des nouvelles floraisons l’automne claque la porte les linéaments les sillons le nez la bouche se rappellent a la toile
Et la corne d’or a rendu sa clef
Le soleil de grenade prêt à être dégoupillé...
Je voudrais faire éclore / du sens / : des rubans rouges liserés d'or papillons papillons de voile vous volez quand la nuit se balance au cou des comètes les lianes de rouilles sont trop tendues et ça éclate / La lune est pendue / Les calèches d'orages grondent soudain
Une femme en rouge se poudre
Les lèvres aux yeux un instant
Et on lui dit l’amour aux lèvres
Sa main est pétale Pour un instant
Mais la colère ne me quitte pas décidément
Les lèvres aux yeux ont le regard lointain
Ils font pousser le sens
Sur les yeux tatoués
Haut
Plus haut
Toujours plus
Haut
Ça éclate.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Ecrire sans inspiration
Bonjour Louis,
J'apprécie énormément votre écriture.
Car elle contient cette part de hasard et de folie qui caractérise la vie.
Je trouve qu'il y a beaucoup de belles choses dans votre texte. J'en ai repris juste quelques-unes à ma façon:)
Et ces mots et ces phrases je les confie aux hasards
Puissent-t-ils au détour d’un jardin
trouver les combinaisons
J’arrose de vécu
d’expérience
je ressasse d’images
Enfin
j’ai quoi
Des visages et leurs traits
qui me coulent dans les mains
Tout vient rouler sur septembre
Tout
Et il s’affaisse
Un genoux à terre
Voici le temps des nouvelles floraisons
l’automne claque la porte
la lune est pendue
Je voudrais faire éclore
du sens
Des rubans rouges liserés d'or
Papillons
papillons de voile
vous volez quand la nuit se balance
au cou des comètes
Les lianes de rouilles sont trop tendues
Les calèches d'orages grondent
Et ça éclate
Soudain
*
J'apprécie énormément votre écriture.
Car elle contient cette part de hasard et de folie qui caractérise la vie.
Je trouve qu'il y a beaucoup de belles choses dans votre texte. J'en ai repris juste quelques-unes à ma façon:)
Et ces mots et ces phrases je les confie aux hasards
Puissent-t-ils au détour d’un jardin
trouver les combinaisons
J’arrose de vécu
d’expérience
je ressasse d’images
Enfin
j’ai quoi
Des visages et leurs traits
qui me coulent dans les mains
Tout vient rouler sur septembre
Tout
Et il s’affaisse
Un genoux à terre
Voici le temps des nouvelles floraisons
l’automne claque la porte
la lune est pendue
Je voudrais faire éclore
du sens
Des rubans rouges liserés d'or
Papillons
papillons de voile
vous volez quand la nuit se balance
au cou des comètes
Les lianes de rouilles sont trop tendues
Les calèches d'orages grondent
Et ça éclate
Soudain
*
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 45
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: Ecrire sans inspiration
L’aurore est venue Je suivais la cadence des types
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Petite curiosité... ce On désigne-t-il le Je du premier vers ? Et ce Je est-il généraliste dans le sens où Je représente l'Humanité ? La majuscule incarne-t-elle quelque chose de particulier ?
Je reviendrai plus tard sur le reste.
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Petite curiosité... ce On désigne-t-il le Je du premier vers ? Et ce Je est-il généraliste dans le sens où Je représente l'Humanité ? La majuscule incarne-t-elle quelque chose de particulier ?
Je reviendrai plus tard sur le reste.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ecrire sans inspiration
C'est très joli ce que vous avez fait, Cytheria, je suis flatté.
Sakhti, la majuscule est censé marquer le rythme : une pause très légère, ni avalée comme la virgule, ni planante comme le point : juste un peu de temps suspendu. Je pense que c'est comme ça qu'il faut le lire. Après, chacun peut lire, ou interpréter comme il veut.
Ce texte est pas terrible, je ne l'ai pas du tout retravaillé. C'est de l'écriture automatique pure : le titre se suffit a lui-même. Mais peut-être que j'en reprendrais des bouts pour en faire quelque chose de mieux, que je reposterais par la suite.
Sakhti, la majuscule est censé marquer le rythme : une pause très légère, ni avalée comme la virgule, ni planante comme le point : juste un peu de temps suspendu. Je pense que c'est comme ça qu'il faut le lire. Après, chacun peut lire, ou interpréter comme il veut.
Ce texte est pas terrible, je ne l'ai pas du tout retravaillé. C'est de l'écriture automatique pure : le titre se suffit a lui-même. Mais peut-être que j'en reprendrais des bouts pour en faire quelque chose de mieux, que je reposterais par la suite.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Ecrire sans inspiration
Sur un thème qui m'insupporte généralement, de belles formules, au début surtout.
L’aurore est venue Je suivais la cadence des types
Qui marchant seuls laissaient voir les titres
Noirs sur les journaux
Nuées de caractères annonçant le nouveau
L’aurore est venue Un soleil de grenade
Se dégoupille dans les écluses
Et encore ici :
L’aurore est venue elle avait de belles épaules
Elle avait les coudes reposés sur les haies d’aubépines
Elle avait une écharpe de nuages Un sourire mescaline
Elle avait des dents qui éclatent comme les grenades de l’aube
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Après, ça fait plutôt ce que je qualifie de rambling, une divagation, une errance de la pensée et des mots, non dénuée de charme, du moins jusqu'à ce que ça devienne carrément pénible ici : Je voudrais faire éclore / du sens / : des rubans rouges liserés d'or papillons papillons de voile vous volez.
Enfin voilà quoi. A revoir.
L’aurore est venue Je suivais la cadence des types
Qui marchant seuls laissaient voir les titres
Noirs sur les journaux
Nuées de caractères annonçant le nouveau
L’aurore est venue Un soleil de grenade
Se dégoupille dans les écluses
Et encore ici :
L’aurore est venue elle avait de belles épaules
Elle avait les coudes reposés sur les haies d’aubépines
Elle avait une écharpe de nuages Un sourire mescaline
Elle avait des dents qui éclatent comme les grenades de l’aube
L’aurore est venue On a plus rien entendu
Après, ça fait plutôt ce que je qualifie de rambling, une divagation, une errance de la pensée et des mots, non dénuée de charme, du moins jusqu'à ce que ça devienne carrément pénible ici : Je voudrais faire éclore / du sens / : des rubans rouges liserés d'or papillons papillons de voile vous volez.
Enfin voilà quoi. A revoir.
Invité- Invité
Re: Ecrire sans inspiration
Le mur s’est empressé de tout vêtir
De pierre roses et pales
De pierre rose fontaine
Pour laisser couler l’aube
D’un bout de ciel crevé
Et ça coule
J’ai
Deux bouts de nuits mortes
Au fond d’une poche
Somme
Il n’y a pas à rêver
J’ai
Deux bouts de grives
Aux ailes coupées
Pour laisser couler l’eau
J’ai
Une pierre fade
Ronde comme ma poche
Dure dans mon ventre
Et des parfums qui poussent
Au dos des arbres
J’ai des lierres et des mousses
Pour en changer le tronc
J’ai planté des chardons
Et des ronces vestales
J’ai deux trois beaux soleils
Crevés
Dont les cendres se rependent
Comme un feu d’empire
J’ai vu les formes que le paysage vient boire
J’ai vu les couleurs serpentines
Glisser, et glisser
Quitter
Dans l’attente
Et venir emplir
La matière des fantasmes
J’ai des sons et des sons a l’habit délétère
J’ai des airs qui ne me quittent plus
J’ai le son qui se balance
A une liane de mue
Où la nuit est venue pendre ses illusions
Il faut quitter, quitter ces yeux trop usés, utilisés, pour les ôter et les glisser au fond d’une poche. Les caresser. Imaginer un peu un contour de monde, en faisant semblant de croire que la poésie, après tout, dans ses mots nous donnera l’illusion de transcendance. Tant de rues à remonter, de marches à gravir, de femmes et d’hommes à baiser, trop de livres à lire, de soleils d’oxyde à faire imploser dans la brume d’une pièce d’angoisse, et des espoirs fixés sur les courbes de chaque femme, à la chevelure de mots communs, aux yeux naïfs, pour s’y refléter. Trop de couleurs à décrire, de musique à faire mots et les voir éclabousser le sol de pièces imaginaires et larges et grande comme notre cerveau. Trop de choses dans cette chambre, d’une pâleur de caveau, de pétales qui font figurer les fauteuils dans la tournante du sable, la caresse de l’érable, le long d’une gorge chaude et dur de fer forgé. Trop d’émission télégraphiques perdues, oubliées, que personne ne viendra plus quêter, condamnées à glisser sur les corps d’étoiles sans pointes, dans le galbe dur et large et si froid du ciel… Le long d’une glèbe, trop de jouissances à comptabiliser, de bonheur à spéculer, pour voir se cristalliser l’humeur dans la transhumance prochaine.
Les écluses ont comptés mes pas
Les champs furent labourés
J’écobue le glas
Des paroles
Imprononcés
De tous les mots pour un poème à ne plus écrire
Les obus de la guerre roulent dans les écluses
Pour se laisser bercer
Par mes épaules
Les obus de lilas explosent comme des aveux
Les obus de l’aube
Font l’esprit langoureux
Il y a
Deux cerfs
Et un étang
Là
Il y a
Moi
Dans ma chambre qui pense qui pense
De pierre roses et pales
De pierre rose fontaine
Pour laisser couler l’aube
D’un bout de ciel crevé
Et ça coule
J’ai
Deux bouts de nuits mortes
Au fond d’une poche
Somme
Il n’y a pas à rêver
J’ai
Deux bouts de grives
Aux ailes coupées
Pour laisser couler l’eau
J’ai
Une pierre fade
Ronde comme ma poche
Dure dans mon ventre
Et des parfums qui poussent
Au dos des arbres
J’ai des lierres et des mousses
Pour en changer le tronc
J’ai planté des chardons
Et des ronces vestales
J’ai deux trois beaux soleils
Crevés
Dont les cendres se rependent
Comme un feu d’empire
J’ai vu les formes que le paysage vient boire
J’ai vu les couleurs serpentines
Glisser, et glisser
Quitter
Dans l’attente
Et venir emplir
La matière des fantasmes
J’ai des sons et des sons a l’habit délétère
J’ai des airs qui ne me quittent plus
J’ai le son qui se balance
A une liane de mue
Où la nuit est venue pendre ses illusions
Il faut quitter, quitter ces yeux trop usés, utilisés, pour les ôter et les glisser au fond d’une poche. Les caresser. Imaginer un peu un contour de monde, en faisant semblant de croire que la poésie, après tout, dans ses mots nous donnera l’illusion de transcendance. Tant de rues à remonter, de marches à gravir, de femmes et d’hommes à baiser, trop de livres à lire, de soleils d’oxyde à faire imploser dans la brume d’une pièce d’angoisse, et des espoirs fixés sur les courbes de chaque femme, à la chevelure de mots communs, aux yeux naïfs, pour s’y refléter. Trop de couleurs à décrire, de musique à faire mots et les voir éclabousser le sol de pièces imaginaires et larges et grande comme notre cerveau. Trop de choses dans cette chambre, d’une pâleur de caveau, de pétales qui font figurer les fauteuils dans la tournante du sable, la caresse de l’érable, le long d’une gorge chaude et dur de fer forgé. Trop d’émission télégraphiques perdues, oubliées, que personne ne viendra plus quêter, condamnées à glisser sur les corps d’étoiles sans pointes, dans le galbe dur et large et si froid du ciel… Le long d’une glèbe, trop de jouissances à comptabiliser, de bonheur à spéculer, pour voir se cristalliser l’humeur dans la transhumance prochaine.
Les écluses ont comptés mes pas
Les champs furent labourés
J’écobue le glas
Des paroles
Imprononcés
De tous les mots pour un poème à ne plus écrire
Les obus de la guerre roulent dans les écluses
Pour se laisser bercer
Par mes épaules
Les obus de lilas explosent comme des aveux
Les obus de l’aube
Font l’esprit langoureux
Il y a
Deux cerfs
Et un étang
Là
Il y a
Moi
Dans ma chambre qui pense qui pense
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Ecrire sans inspiration
Il y a une fluidité dans ton écriture, quelque chose de presque vertigineux. Je ne peux pas commenter, me mettre à dire "j'ai aimé tel ou tel vers, telle ou telle image", ce serait comme s'arrêter sur chaque pierre dans un torrent, ce serait idiot. La seule question à mon avis que tu devrais te poser maintenant, à mon avis, c'est "mes textes, j'en fais quoi?". Attention à ce qu'a cause de tout ce débit, le lecteur ne puisse pas te suivre... Je ne sais pas si je me fais comprendre. Tu as l'air d'aimer le jazz, à cause de ton avatar, je trouve que ton écriture est comme l'impro jazz.
Peut-être devrais tu chercher à t'associer avec des musiciens pour du slam jazzy d'une vraie qualité. Ou peut-être je viens de dire une immmense connerie, c'est possible aussi. ^^
Peut-être devrais tu chercher à t'associer avec des musiciens pour du slam jazzy d'une vraie qualité. Ou peut-être je viens de dire une immmense connerie, c'est possible aussi. ^^
Invité- Invité
Re: Ecrire sans inspiration
après lecture du com de vincent m
je rejoins ton analyse, on dirai du coltrane jouant du Bach...
je rejoins ton analyse, on dirai du coltrane jouant du Bach...
Re: Ecrire sans inspiration
Déjà, c'est très flatteur, parce que j'adore Coltrane comme Bach. Ensuite, Vincent M., ta remarque me semble judicieuse. Ces textes, peut retravaillés, sortent généralement d'un seul coup : il y a donc un côté impro musicale dedans. Après, il faut l'élever à la maitrise, et en faire de vrais morceaux, je sais bien... mais bon, j'attends que ça vienne tout seul, je suppose qu'en écrivant, et en lisant, je donnerais plus de cohérence, plus de solidité à mes écrits. Quant au slam, c'est quelque chose que je connais mal, mais si un jour je rencontre quelqu'un qui le pratique (je ne me vois pas sur scène), alors je pourrais essayer de lui écrire des textes, pourquoi pas. Dans tous les cas, merci à vous deux.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Ecrire sans inspiration
Le problème c'est quand tu te laisses prendre au piège de l'écriture automatique, justement. J'ai vraiment l'impression d'une demi-mesure ici. Très agaçant.
Je t'indique juste cette faute parce qu'elle m'a gênée dans ma lecture :
J’ai deux trois beaux soleils
Crevés
Dont les cendres se rependent ("répandent" je pense)
Je t'indique juste cette faute parce qu'elle m'a gênée dans ma lecture :
J’ai deux trois beaux soleils
Crevés
Dont les cendres se rependent ("répandent" je pense)
Invité- Invité
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