Un enfant

[Nathanaël Zenou]

Un enfant

Il a de grands projets, ils a ses doux secrets,
Il aime nos câlins, réclame nos mamours,
Dans ce temps hors du temps un adulte se crée,
Au fil des amitiés des émois, des amours.

Vous le verrez danser devant des inconnus,
Quand le bal est ouvert, il est devant la scène,
La spontanéité de ses mots ingénus,
Nous fait rire longtemps, rire d’une joie saine.

Ses yeux étant tout neufs, il sait où regarder,
Ses mains inexercées savent comment toucher,
Son cœur étant vierge, il aime sans compter,
Sa confiance en nous est un don rare et cher.

Peu importe le lieu, il arrive à dormir,
Il s’étonne toujours, interrogeant sans cesse,
Parents, ne trichez pas, il ne faut pas mentir
A ce cœur innocent quand vous faites promesse.

Son front jeune est encore emprunt de pureté ;
Frais comme la rosée, doux comme les sous-bois,
Votre enfant est la brise au cœur de votre été,
C’est une primevère, il croit sous votre toit.

Le chahut d’un enfant, serait-il ennuyant,
Est toujours plus plaisant que les discours d’adultes,
L’enfant est plus sincère, il est sans faux-fuyant,
Et sa foi en la vie vaut mieux que tous les cultes.

Septembre 2010

[Procuste]

Un poème trop naïf et angélique à mon goût, mais plutôt bien troussé, je trouve.

[Nathanaël Zenou]

désolé mais en général j'évite de faire dans la méfiance et le démoniaque merci pour le post


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La Modération >
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[Reginelle]

il(s) a ses doux secrets

il croît sous votre toit (accent pour le verbe croître)

Son front jeune est encore emprunt de pureté => je crois qu'il y a encore ici confusion entre "emprunt" et "empreint" (si je me trompe, merci de m'en informer.)

Sinon, j'ai bien aimé. C'est doux comme l'enfance

[Hellian]

Oui, c'est gentil, certes, et bien écrit, mais, comment dire...Tellement explicite et attendu que la poésie n'y trouve guère son compte. Votre précision sur la méfiance et autre,était-elle bien utile ?

[Invité]

Bonjour.
Ne pas confondre, cher Nathanael, le "démoniaque" comme vous dites et le mièvre, ce n'est pas pareil. Sinon, lisez Prévert, ses textes sur l'enfance.

Votre texte m'a fait penser à celui de Desproges, dans un sketch sur la fête des mères. La différence c'est que le contexte du sien, c'est du second degré

La Merveille

Ma vie est un enchantement
Quand je m'endors,
Quand je m'éveille,
Ou quand je joue,
A tout moment,
Une fée douce me surveille
Et m'entoure de soins charmants
Cette merveille :
C'est ma maman !

[Sahkti]

Il a de grands projets, ils a ses doux secrets,
Il aime nos câlins, réclame nos mamours,
Dans ce temps hors du temps un adulte se crée,
Au fil des amitiés des émois, des amours.

Dommage pour cette grosse facilité.
Dans l'ensemble d'ailleurs, je trouve la rime trop faiblarde et pas assez travaillée.

Vous le verrez danser devant des inconnus,
Quand le bal est ouvert, il est devant la scène,
La spontanéité de ses mots ingénus,
Nous fait rire longtemps, rire d’une joie saine.

Ici encore, un peu de recherche...

Désolée mais je suis passée à côté, je trouve ça trop guimauve pour moi mais c'est simple question de goût et donc parfaitement subjectif. De quoi toutefois m'empêcher d'apprécier le texte.

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