Le mirador des miradingues

[lol47]

Vos pieds vous traîneront et vous livreront à une solitude infinie.
Dans le mercantilisme iconolâtre…

« Au premier cadavre j’ai souri, au deuxième cadavre j’ai souri, au troisième cadavre j’ai fait
semblant de m’évanouir. Puis, à la fin de la guerre, je m’en suis retourné sur le dernier pour le saluer et sourire, et j’ai fait semblant de mourir. J’étais seul. Ils étaient tous morts… Je n‘étais plus vivant. »

Dans chaque blessure vit un drame.
Et les hommes qui ne se transformeront pas vivront de terribles blessures.

La chiure des mers tristes.

Et ne venez pas me parler du balai-brosse de Baudelaire.
Je ne suis pas un artiste. Je suis un enfant. Tout simplement, un enfant triste.
Un autiste des Etats-Tristes Oecumeniques.

Un enfant et ses draps mouillés de pisse. Et pour la rime ou la littérature, qui fait ses derniers tours de piste.
Je swingue, je singe.
Je joue à la tour de Pise.
En tombant.
Je me noie dans le Lot.
I’m Lucky ! A Lucky-Lol.

Des grabataires qu’on abat à la petite cuillère.
L’homme nie impotent.

Fais-moi voir les gratte-dingues qui montent, qui montent…
Ah ! Nom de dieu, encore, encore, je monte, je monte, je viens, je vais venir !

Je ne parviens plus à m’arrêter dès que je vois un gratte-dingues.
Faut que je m’agglutine, que je m’engloutisse encore.
Que nenni ! Pas de trêve de cet absolu.
Encore un cul, encore un coup !

Le miradingue des miradors.
Je t’aime.
Au-dessus.
Et au-dessous, je n’entends plus rien. Tout ces ors qui dorment et ces orchidées qui ne poussent plus.
Dans le gratte-dingues, l’ascenseur monte. Je deviens dingue.
Je ne pense plus qu’à ton cul.

[elea]

Une impression d'écriture expérimentale qui donne le meilleur et le... non pas le pire mais le "bof". Je ne sais pas si c'est plus travaillé qu'il n'y paraît mais certaines phrases pour moi gâchent un peu l'ensemble et ressemblent à des provocations, du fait exprés pour ne pas aller au bout de la poésie et de la musicalité de certains passages.
Du coup, là où j'étais touchée, emballée, l'énervement pointe et je passe ma lecture par des hauts et des bas, si c'est le but : casser le rythme, amener une rupture des ressentis, c'est parfaitement réussi mais un poil trop pour la lectrice que je suis.
Je te souhaite de meilleurs lecteurs !

[Invité]

J'ai aimé celui-ci.

La symbiose Narrateur/auteur/signifié fonctionne toujours, non Lol n'est pas mort. Les gens viennent toujours perdre leur temps à relever les interlignes où il n'y en a pas et passer autour du message comme l'eau forte. Moi ça me fait marrer et plaisir.

Sous réserve de 2 choses :

1) les capitales accentuées sont disponibles à partir du profil de socque/procuste, pour moi c'est important que tu les places.
Ve n'est tout de même pas, j'espère, un sous-blog.

exemple : É

2)Tu as l'entière liberté de poster, une fois de temps en temps, une chouette nouvelle à plat (ou son épreuve), comme tu sais les faire, pour rappeler au tout à chacun que Lol est aussi un écrivain qui peut mettre des mots sur un poche. Pour peu qu'il en ai le désir de l'année.

[Procuste]

Pour moi, ce texte est un grand vide. Je n'y vois aucun intérêt, désolée, même pas celui de la provoc. Du cliché roublard... Typique, de ce point de vue, pour moi : "Dans chaque blessure vit un drame."

[Invité]

Vraiment l'impression d'un torchon, rafistolé avec des phrases en noir, d'autres en italique pour faire semblant que c'est réfléchi.

Pour moi c'est un brouillon, le genre de phrases que tu peux écrire dans un carnet pour t'en resservir à droite ou à gauche, mais ce n'est pas un texte

[Ba]

Sans doute un " écrit " de carnet noirci le long des " golfes noirs " et comme toute pensée piquée dans nos couronnes mortuaires, il y a celle que l'on enterrera et celle que l'on poncera.
Je garde tout de même la vision d'un monde lourd que transcrit fort bien le propos.
Et puis les petits carnets sont fort précieux à nos poches.

[Sahkti]

Pas grand-chose à dire Lol parce que j'ai aimé tel quel et je ne vois pas quel élément isoler sans risquer d'ébranler la construction. Il y a des aller-retours dangereusement plaisants dans tout ceci et beaucoup d'écorchures, avec quelques cris bien poussés.

[Lifewithwords]

Ouch je trouve les commentaires très inégaux, c'est le moins qu'on puisse dire !

Sur ce coup-là, je me retire un peu comme Sahkti, en disant simplement que j'ai aimé cette ambiance un peu dingue. Celle-ci renforcée je trouve par les effets de police qui ne font que remplacer, à mon sens, les effets de voix, et qui sont les bienvenus.

Je ne veux vous apporter plus...

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