Edifice

[loic]

Vieil édifice d’existences, rouge au coucher, océan vert
Un dégel de certitudes, ruines sillages, sur mes banquises

Elles semblaient si roides pourtant, amples, éternelles pour longtemps

Mais, désormais je le sais bien
Déconstruire des rêves, à voyager les lendemains
Bâtir les murailles d’illusions comme lagunes sur nos mensonges.

Sous la toiture des humains

[Cythéria]

Un texte riche que j'ai eu envie de redisposer légèrement peut-être pour en faire éclore un peu plus le sens...:)



*

Vieil édifice d’existences
Rouge au coucher
Océan vert

Un dégel de certitudes
Ruines sillages sur mes banquises...
Elles semblaient si roides pourtant, amples, éternelles pour longtemps

Mais
désormais
je le sais bien

Déconstruire des rêves à voyager les lendemains

Bâtir les murailles d’illusions
comme lagunes sur nos mensonges
sous la toiture des humains

[Carmen P.]

Toujours un bon texte, qui pourrait certes être présenté autrement, mais la forme que loïc choisit de donner à sa poésie est bien reconnaissable.

[Invité]

Un texte amer, pas préhensible d'emblée. La version de Cythéria aide beaucoup mais il est vrai que Loïc à sa façon à lui.

Contente de trouver cet austère "roide "ici.

[loic]

merci cythéria, ta version éclaircit ce texte, je pense devoir m"améliorer de ce côté là

c'est vrai que moi même à la relecture je m'y perdais un peu, et qu'il ne soit pas commenté d'emblée allait dans ce sens

[Invité]

Eternelles pour longtemps me ravit !

Oui, drôles de constructions sous nos toitures... châteaux de sable !
J'aime.

[Polixène]

J'ai beau lire et relire je ne parviens pas à détecter ce qui fait que j'aime moins ce texte que les autres ; Pas de départ, pas de trains?
pas d'images au couteau? je ne sais . Je suis touchée par le propos mais moins cette fois-ci par l'emballage .

[Annie]

Celui que j'aime le moins des textes de Loïc que j'apprécie d'habitude.
Il me semble, Loïc, que vous êtes plus efficace (s'il est permis d'employer un si vilain mot à propos de poésie!) quand vous vous attachez à une image précise.

S'il y en a une sous ce poème, elle n'est pas perceptible, et il en reste un goût de vision poêêtique assez conformiste : rêves, illusions, mensonges et autres fadaises.

Telle que je la vois, la poésie ouvre des perspectives sur des domaines innacessibles au sens commun, mais ne se perd pas dans les brumes.

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