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Texte naïf

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Message  Calvin Lun 1 Nov 2010 - 19:39

Je veux singer l'unique
qui s'avance soudain
dans la
mèche
qui bat le vent
et dans le tonerre des yeux qui tressautent je
recoiffe
la mèche
à mon front et ce gout clair
sur ma langue humide et molle.
mais ma bouche reste close ;
quoi ? un éclair !
alors...
le temps

Et je voudrais dire douze milles mots uniques où chacun est un morceau de moi pour paver les routes que tu empreintes et peu
importe, peu importe ce qu'on peut dire sur la niaiserie du monde qui est ce trop-vu à regret quand il suffit de nier ce que je
peux dire quand il n'a jamais été dit quand je le dit trop vite mais (là pas assez)
alors...
le temps

Et je voudrais pleuvoir des gouttes de draps où s'allonger en souvenir humide sur l'étoffe pour s'apaiser du bleu qui part d'un oeil du ciel ce bleu, là, bleu-roi, bleu-gris, car les yeux bleus sont ce tendon qui me traverse
Comme Achille je l'avoue j'ai trop connu les flèches, et les aiguilles au fond des lits viennent s'abreuver aux plaies du corps pour se remettre des réminiscences de mon ancien festin :
Ce banquet, Platon, les mots que tu tiens en main, quand les ailes d'un cygne se rejoignent sur le bout de ma langue pour dire à rebours le bruit des fleuves (mais je ne m'y baignerai pas)
Car je suis si frileux de voir les mots mourir à demain jamais si l'on se retrouve tant de mains sale les ont (souillées) mais je suis la voile ou
Le navire que tu veux emprunter,
Et le silence se pose dans l'église d'un cerveau pour souffler à l'orgue d'une lèvre en fleur où éclate en évidence une pluie de cordes jouant les "mi" d'absence et les coques claires, d'un naufrage de notes lourde d'échos.

Mais je ne vais pas assez vite ;
je ne peux pas assez dire ;
Et des vision de dégout qui forgent ma vie soudain comment pourrais-je décrire la lassitude cette main molle aux doigts tenaces
il n'y a pas de pose mais des petits hoquettements, il n'y a pas de sincérité mais les soupirs qui trahissent dans leur instant la grande paresse du corps.
Et se dissipe
quand tu te glisses
par la fenêtre
avec deux bouts d'allures
figurant les ailes
pour faire dire
aux hommes
l'admiration ;
la beauté.
Mais c'est une goutte dont je me suis paré tout l'été,
Et que je ne veux plus voir orner mon front.
Il est si laid maintenant (de ses regrets)
Qu'il semble ancien fronton de palais ;
Des mouches mortes, aux ailes aiguës,
Chantent la mort d'avoir trop dit et vécu,
(mais assez, assez. Ce soir...)

Car quand le soleil déborde en moi je vois que la seconde découpe mon heure que j'ai tant choisie et forgée,
je voudrais aimer en bateau
mais j'ai l'âme
d'un forgeron.
On ne peut pas écrire si on aime trop la musique car c'est encore sous-estimer les mots.

Alors...
Le temps,
Dont peut-être la musique est le véritable sujet, comme d'un roi aux épines caressés par les flatteries de douze mille seigneurs venu de trop loin, là où les châteaux sont des cœurs qui vident un sang de gens pouilleux, ce sang sale qui grouille dans nos corps quand ils seront trop vieux (mais assez pour les poncifs du temps)
Je ne vois que, et que seulement, un orage de peau aiguisée et l'éclair dévoile la nudité des étoiles soudain quand le (mi-mi-la-sol-do) au hasard que dis-je, vient emprunter la main d'avance pour coiffer le vent sur l'impossible colère des mots.
Des regrets, des brises.
Des exhalaisons.
Alors ?
...le temps,

Calvin

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Message  Calvin Lun 8 Nov 2010 - 13:20


Je place toute mes envies dans des sacs
D’osier
Pour que le gout du désir
Couvre les narines
Comme des manteaux
Chargés de crêpes
De parfums
De rubis
De regards captieux
Et de vins
Capiteux
Qui coulent
Dans la gorge des nuits
Fleuves profonds
Qui bruissent comme
Les murmures
Des mères
Cherchant leur enfant.
« Appels »,
Je dis
Plus rien n’a ni ne renait
Au fond d’un fleuve d’église
Qui coule, coule,
Là où s’échoue
Mes peaux :
Ce sang, ces plaies,
Là où rien ni plus moi ne renait
Déliquesecence avouée
Des profondeurs
Revenue :
Le matin, enfin, est venu niveler
Les sons ;
Ma vue.
Et je suis cette obole à la bouche d’un prince
Je suis l’hostie brisée de milles dents
La chair du pain, le raison pour le sang
Quand se déposent à ma nuque ni éveil ni
Envie.
Mâche tes cendres,
Là où rien
Ni plus, ni moi
Enfin ne
Renaît.
Lésions matinales,
Sur les coudes d’une nuit
Marquant de deux ondes la rive
Comme des draps où respire
Un morceau de ciel
En ricochet.
Il y a,
Dans les forêt
Là où dansent
Les bras des hêtres
Les mousses
Qui s’enchevêtrent
Sur la jambe
De l’évadé :
Statue docile, tes mains tendues et courbées érigent les pyramides. Les eaux blondes ont cette peau qui t’assèche. J’ai des poudres pour me vêtir, des paroles pour mentir, et un sac de nœud en désordre dans l’alphabet ; je vois au matin la traîne d’une nuit lourde de regrets – d’ennui – parce qu’il n’y a plus que ça pour étrenner les sens. Une main m’organise. Caresse mes morceaux : mais toi tu n’es qu’une parcelle
Congrue.
Et si je parle en désordre
Tu réorganiseras l’alphabet.
Et des voyelles et consonnes
Tu en feras des tanières,
Pour que le vent respire
A la gorge d’un fleuve
Une phrase où bruisse
Des mots conciliants :
Profonds. Doux, apaisants, comme
Le murmure
Des mères
A l’enfant
Retrouvé.

Mais cela est ridicule ? Car cela n’a pas de sens. Puisque n’a pas de sens ce qui ne peut pas arriver. Alors je prend des lames d’alcool pour tailler les phrases, qui se courbent sous le gaz de mes dents. Des joies, des sourires ; elles sont feintes, comme le temps
Sur l’horloge.
Puisque ce qui bat (c’est mon cœur) est décalé d’une seconde.

Calvin

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Message  Calvin Lun 8 Nov 2010 - 13:41

Je place toutes mes envies dans des sacs
D’osier
Pour que le gout du désir
Couvre les narines
Comme des manteaux
Chargés de crêpes
De parfums
De rubis
De regards captieux
Et de vins
Capiteux
Qui coulent
Dans la gorge des nuits
Fleuves profonds
Qui bruissent comme
Les murmures
Des mères
Cherchant leur enfant.
« Appels »,
Je dis
Plus rien n’a ni ne renait
Au fond d’un fleuve d’église
Qui coule, coule,
Là où s’échoue
Mes peaux :
Ce sang, ces plaies,
Là où rien ni plus moi ne renait
Déliquescence avouée
Des profondeurs
Revenue :
Le matin, enfin, est venu niveler
Les sons ;
Ma vue.
Et je suis cette obole à la bouche d’un prince
Je suis l’hostie brisée de milles dents
La chair du pain, le raison pour le sang
Quand se déposent à ma nuque ni éveil ni
Envie.
Mâche tes cendres,
Là où rien
Ni plus, ni moi
Enfin ne
Renaît.
Lésions matinales,
Sur les coudes d’une nuit
Marquant de deux ondes la rive
Comme des draps où respire
Un morceau de ciel
En ricochet.
Il y a,
Dans les forêts
Là où dansent
Les bras des hêtres
Les mousses
Qui s’enchevêtrent
Sur la jambe
De l’évadé :
Statue docile, tes mains tendues et courbées érigent les pyramides.
Et si je parle en désordre
Tu réorganiseras l’alphabet,
Et des voyelles et consonnes
Tu en feras des tanières,
Pour que le vent respire
A la gorge d’un fleuve
Une phrase où bruisse
Des mots conciliants :
Profonds. Doux, apaisants, comme
Le murmure
Des mères
A l’enfant
Retrouvé.

Calvin

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Message  Polixène Mer 10 Nov 2010 - 22:17

Je préfère le dernier , car la dernière strophe "explicative" (à partir de "Mais cela est ridicule?")casse l'ambiance et me semble en totale rupture de ton .
La répétition de" fleuve" alourdit aussi un peu l'ensemble .
Mais une certaine atmosphère se dégage , les images sont vives.
Polixène
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Message  Invité Jeu 11 Nov 2010 - 12:06

Pas réussi à entrer dans l'ambiance des poèmes. Des images qui frappent ici et là mais dans l'ensemble, j'ai senti une écriture autistique qui ne tient pas compte du lecteur, et ça m'embête d'autant plus ton univers m'est généralement accessible, perméable.
Pour ce qui concerne le premier texte ne particulier, j'ai trouvé que les phrases trop longues, la redondance d'images nuisaient au sens, comme du pur effet de style.

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Message  Invité Jeu 11 Nov 2010 - 12:07

"en particulier".

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