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Joseph
Polixène
lol47
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Six Cinq songs
lol47 Mar 23 Nov 2010 - 15:48
La fourchette le dispute au couteau, cinq minutes suffiront avant que la nausée ne me reprenne.
A qui la faute ?
Midi des éloges, l’ingratitude frappe à ma fenêtre. Derrière le mur, deux jeunes amoureux s’embrassent sur un banc, dans le parc attenant à l’hôpital de la prison.
Une idée de départ fixe une idée d’arrivée et entre les deux le silence devient la plus effroyable de toutes les femmes.
Bruits de couloir. On va manger.
Je souris, comme l'idiot éternellement accroché à une échelle.
Et je ne respire plus. Même plus de l'intérieur.
Ne voyez -vous rien venir ? L’astre à la dérive, et nous habitants de cet astre, tels des enfants fourbus aux portes de la grille, momies par pendaison le long de la route.Je tiens dans ma main les vêtements de la lune et j’obéis.
Ecoute mon odeur les saisons factices, écoute mon amour et respire ma sueur !
Ma joie de t'aimer, de te prendre, se gonfle d'une respiration enfantine.
Loin, si près.
Si loin.
Ne m'en veux pas.
Je m'absente.
Et les graines de l'horloge guetteront ta présence.
Le grand péché de l'homme moderne est de croire que toutes les guerres lui appartiennent... Lol.
A qui la faute ?
Midi des éloges, l’ingratitude frappe à ma fenêtre. Derrière le mur, deux jeunes amoureux s’embrassent sur un banc, dans le parc attenant à l’hôpital de la prison.
Une idée de départ fixe une idée d’arrivée et entre les deux le silence devient la plus effroyable de toutes les femmes.
Bruits de couloir. On va manger.
Je souris, comme l'idiot éternellement accroché à une échelle.
Et je ne respire plus. Même plus de l'intérieur.
Ne voyez -vous rien venir ? L’astre à la dérive, et nous habitants de cet astre, tels des enfants fourbus aux portes de la grille, momies par pendaison le long de la route.Je tiens dans ma main les vêtements de la lune et j’obéis.
Ecoute mon odeur les saisons factices, écoute mon amour et respire ma sueur !
Ma joie de t'aimer, de te prendre, se gonfle d'une respiration enfantine.
Loin, si près.
Si loin.
Ne m'en veux pas.
Je m'absente.
Et les graines de l'horloge guetteront ta présence.
Le grand péché de l'homme moderne est de croire que toutes les guerres lui appartiennent... Lol.
lol47- Nombre de messages : 1047
Age : 61
Localisation : si tu n'aimes pas ton prochain aime au moins le suivant
Date d'inscription : 07/01/2008 -
Invité- Invité
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Six Cinq songs
Invité Lun 29 Nov 2010 - 18:53
J'aime ce texte, blessé. Désespéré même. Fort parce que sans recherche d'effets. Et les très beaux mots de la fin.
Invité- Invité
Re: Six Cinq songs
Invité Jeu 9 Déc 2010 - 18:53
un drôle de Pierrot avec un Arlequin dedans : Je tiens dans ma main les vêtements de la lune et j’obéis.
J'aime beaucoup.
J'aime beaucoup.
Invité- Invité
Re: Six Cinq songs
Joseph Jeu 9 Déc 2010 - 21:34
Je ne suis habituellement pas un grand fan de votre prose mais celle-ci est belle, et touchante, un beau texte, lapidaire et poignant.
Joseph- Nombre de messages : 19
Age : 41
Date d'inscription : 15/11/2010
Re: Six Cinq songs
Rebecca Jeu 9 Déc 2010 - 22:26
J'aime bien ça en dit long sur la douleur de vivre.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Six Cinq songs
mir0ir0bscur Ven 10 Déc 2010 - 10:51
Superbe et fort.
La prison, extérieure ou intérieure...
Ne m'en veux pas.
Je m'absente.
Et les graines de l'horloge guetteront ta présence.
La folie pour s'évader.
La prison, extérieure ou intérieure...
Ne m'en veux pas.
Je m'absente.
Et les graines de l'horloge guetteront ta présence.
La folie pour s'évader.
mir0ir0bscur- Nombre de messages : 91
Age : 58
Date d'inscription : 05/11/2010
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Six Cinq songs
Jean Lun 13 Déc 2010 - 4:43
Très poignant.
Comme les autres conquis par la fin qui adoucit la dureté de ce qui précède et donne une dimension mélancolique au tout.
Comme les autres conquis par la fin qui adoucit la dureté de ce qui précède et donne une dimension mélancolique au tout.
Jean- Nombre de messages : 162
Age : 35
Localisation : dans un pays qu'On ne gouverne pas.
Date d'inscription : 08/05/2010
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