Epitrapol
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Epitrapol
Epitrapol
Mon titre faisait le pitre.
D’une main folle
Je versais à litre
Des mots qui caracolent
A courre sur le pupitre.
Mais ce titre faisait le pitre.
Me voulait ma parole
A coiffer la mitre
Chanter bémol
Et donner l’antienne.
Je regardai la vitre :
A peu me retienne
Que je devienne fol
Quand mon titre fait le pitre.
De ses cabrioles
Je sens qu’il m’invite
A vol et farandoles
A faire d’argent bon titre,
Couchant poète mol
Des vers hypocrites
Indignes de Marvejol.
Mon titre a fait le pitre
Et je dois laisser à Pol
Le dépit de mon épître.
Marvejols
Mon titre faisait le pitre.
D’une main folle
Je versais à litre
Des mots qui caracolent
A courre sur le pupitre.
Mais ce titre faisait le pitre.
Me voulait ma parole
A coiffer la mitre
Chanter bémol
Et donner l’antienne.
Je regardai la vitre :
A peu me retienne
Que je devienne fol
Quand mon titre fait le pitre.
De ses cabrioles
Je sens qu’il m’invite
A vol et farandoles
A faire d’argent bon titre,
Couchant poète mol
Des vers hypocrites
Indignes de Marvejol.
Mon titre a fait le pitre
Et je dois laisser à Pol
Le dépit de mon épître.
Marvejols
Re: Epitrapol
Je trouve le rythme enlevé... trop. Un peu échevelé, pour moi.
Procuste- Nombre de messages : 482
Age : 61
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – —
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Epitrapol
Amusant comme tout.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
poésie :: Epitrapol
"En écrivant cette parole
à peu que le coeur ne me fend"
Texte amusant, mais sonnant trop proche du Testament de Villon, il souffre de la comparaison!
"D’une main folle
Je versais à litre" ne me semble que trop exact.
Des jolies trouvailles pourtant:"Le dépit de mon épître.""A faire d’argent bon titre,"
Marvejol... manque pas un S?
à peu que le coeur ne me fend"
Texte amusant, mais sonnant trop proche du Testament de Villon, il souffre de la comparaison!
"D’une main folle
Je versais à litre" ne me semble que trop exact.
Des jolies trouvailles pourtant:"Le dépit de mon épître.""A faire d’argent bon titre,"
Marvejol... manque pas un S?
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Epitrapol
Bonsoir,
Merci de vos sentiments et appréciations.
Pour le S à Marvejols, bien sûr qu'il manque mais la rime Madame, la rime...
Je ne crois pas connaître le testament de Villon, je m'empresse d'aller voir. Il peut toutefois s'agir d'une réminiscence inconsciente (voilà pourquoi je me méfie de trop lire de poésie... Mais où est donc la bonne dose ?).
Marvejols
Merci de vos sentiments et appréciations.
Pour le S à Marvejols, bien sûr qu'il manque mais la rime Madame, la rime...
Je ne crois pas connaître le testament de Villon, je m'empresse d'aller voir. Il peut toutefois s'agir d'une réminiscence inconsciente (voilà pourquoi je me méfie de trop lire de poésie... Mais où est donc la bonne dose ?).
Marvejols
poésie :: Epitrapol
Je ne crois pas connaître le testament de Villon, je m'empresse d'aller voir. Il peut toutefois s'agir d'une réminiscence inconsciente (voilà pourquoi je me méfie de trop lire de poésie... Mais où est donc la bonne dose ?).
Pour ma part je considère qu'on n'en lit jamais trop. Que c'est le meilleur moyen d'apprendre à écrire.
Pour ma part je considère qu'on n'en lit jamais trop. Que c'est le meilleur moyen d'apprendre à écrire.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Epitrapol
Lecture enlevée qui me ravit en tant que lectrice.
Villon pardonnera bien un petit emprunt !
Villon pardonnera bien un petit emprunt !
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Epitrapol
Merci à tous de ces commentaires ou interrogations, et en premier lieu merci de ces lectures.
Je suis allé voir le grand testament de Villon : je ne connaissais pas, merci : ça vaut le coup (j'ai par exemple vraiment beaucoup apprécié les Envois récurrents, qui du coup me ramène au Cyrano de Depardieu / Rappeneau : "A la fin de l'envoi je touche." lors de la fameuse scène de duel dans la cour du théâtre). Je ne connaissais pas ce long Villon mais le passage "A peu que le coeur ne me fend" je l'avais étudié au collège (il y a de cela quelque décennie-s...) et l'avais bien sûr oublié. Réminiscence.Je ne crois pas au reste que cela porte dommage à mon petit texte qui très vite fait un clin d'oeil médiéval...
Bon w-end à tous les lecteurs,
Marvejols
Je suis allé voir le grand testament de Villon : je ne connaissais pas, merci : ça vaut le coup (j'ai par exemple vraiment beaucoup apprécié les Envois récurrents, qui du coup me ramène au Cyrano de Depardieu / Rappeneau : "A la fin de l'envoi je touche." lors de la fameuse scène de duel dans la cour du théâtre). Je ne connaissais pas ce long Villon mais le passage "A peu que le coeur ne me fend" je l'avais étudié au collège (il y a de cela quelque décennie-s...) et l'avais bien sûr oublié. Réminiscence.Je ne crois pas au reste que cela porte dommage à mon petit texte qui très vite fait un clin d'oeil médiéval...
Bon w-end à tous les lecteurs,
Marvejols
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