Des empreintes que tu laisses

[Reveuse de lune]

C’est une odeur de cigarette
Des empreintes que tu laisses
Dans mon air amoureux
Sur mon aire de détresse

C’est un sourire en coin
Un appel de la main
Une illusion que tu laisses
Sur le bas de mes reins

Ca ressemble à l’insolence
De tes yeux langoureux
Ca laisse de la peine
Sur mes veines pensées

C’est le goût du frisson
Qui parcours le dos
Un désir en suspens
Sur ma bouche assoiffée

Ca ressemble aux beaux jours
Ceux de l’été dernier
Peut-être celui d’avant
Je ne compte pas le temps

C’est juste toi et moi
Sur les bords de la seine
Un amour insensé
Un amour écourté

[Marvejols]

Ça commence fort
"C’est une odeur de cigarette
Des empreintes que tu laisses
Dans mon air amoureux
Sur mon aire de détresse "

et après on se laisse volontiers porter par cette atmosphère où le plaisir du souvenir du plaisir le dispute à une presque douce nostalgie.



"Ça ressemble aux beaux jours
Ceux de l’été dernier
Peut-être celui d’avant" : pourquoi ne pas s'arrêter là et laisser tomber l'inutile et trop démonstratif "
Je ne compte pas le temps "?

On regrettera quand même ces deux anti-poétiques expressions usées (et à mon avis inutiles) :
"Sur le bas de mes reins" & " bouche assoiffée ",

juste avant de vous relire.

Marvejols

[Celeron02]

je n'aime pas la cigarette (commence mal)

du mal avec les "veines pensées", sinon c'est beau, très beau et triste

[fantaisye]

Une faute d'inattention à mon avis: parcourT et non parcours. Juste pour éviter de la transposer dans un hypothétique copier/coller, rien d'offensant.

Le titre est accrocheur, il y a un bon rythme. Ca coule, puis ça change (les deux strophes centrales) avant de recouler. Un poème équilibré quoique changeant, pas mal.

Je suis d'accord pour le "en bas de mes reins" qui est souvent employé mais après tout pourquoi pas?

Puis pour moi le côté cigarette renforce le côté éphèmére voire destructif de la relation. J'aime!

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