1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
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1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Texte retiré sur demande de l'auteur, dans le cadre de la ligne éditoriale de VE.
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
clap clap clap clap clap !!!!!
ça me plait... l'ambiance, le décor, les personnages. Je n'y toucherais rien... et j'attends la suite.
juste un petit truc : vas-t-en => va-t-en (tout à la fin, dans le dialogue Tom / Marthe)
ça me plait... l'ambiance, le décor, les personnages. Je n'y toucherais rien... et j'attends la suite.
juste un petit truc : vas-t-en => va-t-en (tout à la fin, dans le dialogue Tom / Marthe)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Il est fini ?
Il sort quand ?
Je veux la suite !
Sinon, je ne te dirai que deux mots : bra-vo !
Il sort quand ?
Je veux la suite !
Sinon, je ne te dirai que deux mots : bra-vo !
Invité- Invité
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Juste une petite remarque de forme qui vient de me sauter aux yeux :
Chien collé aux talons neigeux.
Au loin, au travers de la danse neigeuse,
(la répétition)
Invité- Invité
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Oui, je modifie l'original.Easter(Island) a écrit:Juste une petite remarque de forme qui vient de me sauter aux yeux :
Chien collé aux talons neigeux.
Au loin, au travers de la danse neigeuse,
(la répétition)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
De la belle écriture. A déguster sans modération. Assis dans un fauteuil comme au cinéma. Mais pas trop confortable quand même. En sentant ce froid qui s'immisce et nous glace le sang.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
J'ai pris plaisir à lire ce début de roman.
Je ne sais pas à qui ou à quoi vous le destinez, et peut-être est-il déjà au point selon vos objectifs.
La critique qui suit propose des pistes de re-travail pour une dernière mise au point du tapuscrit avant finalisation pour soumission.
Autrement dit, selon mon point de vue, si le reste du texte est du même acabit que cet extrait, le roman est proche du niveau éditable. Ceci est un compliment, mais c'est aussi à ce stade d'un texte que je suis la moins tendre puisque pouvant être exigeante.
Au niveau du style
L'effet de style qui consiste à répéter les mots, tout ou partie de phrase, voire aligner des phrases différentes mais de même structure est beaucoup trop utilisé à mon goût. Selon moi, cet effet "répétition" est utile pour accentuer quelque chose, mettre une certaine tension. Si trop de choses sont ainsi soulignées, la tension, l'accentuation ne sont plus créées, la technique saute aux yeux, devient artificielle et fait sortir du texte.
C'est ce qui m'arrive.
Bien sûr, la notion de "trop" est subjective et individuelle. A l'auteur de doser pour que la majorité des lecteurs qu'il vise ne soit pas sujette à cette impression de "trop".
Hormis ce problème "technique", j'apprécie votre style, votre façon de conter.
Au niveau du contenu
Je ne visualise pas toujours très bien les scènes. Notamment tout ce qui a trait au bouledogue me semble très inconsistant + une idée de l'âge du narrateur et de l'endroit où cela se passe seraient les bienvenus. L'endroit fait penser à la campagne profonde etatsunienne et la référence à un grand amateur de Natsume Soseki (au point de donner à son fils un prénom japonais malgré ce qui s'est passé durant et après la 2nde guerre mondiale) en devient très intrigante.
Plus globalement, j'accroche très bien à l'histoire. J'ai l'impression qu'il va se passer plein de choses intéressantes.
Je ne sais pas à qui ou à quoi vous le destinez, et peut-être est-il déjà au point selon vos objectifs.
La critique qui suit propose des pistes de re-travail pour une dernière mise au point du tapuscrit avant finalisation pour soumission.
Autrement dit, selon mon point de vue, si le reste du texte est du même acabit que cet extrait, le roman est proche du niveau éditable. Ceci est un compliment, mais c'est aussi à ce stade d'un texte que je suis la moins tendre puisque pouvant être exigeante.
Au niveau du style
L'effet de style qui consiste à répéter les mots, tout ou partie de phrase, voire aligner des phrases différentes mais de même structure est beaucoup trop utilisé à mon goût. Selon moi, cet effet "répétition" est utile pour accentuer quelque chose, mettre une certaine tension. Si trop de choses sont ainsi soulignées, la tension, l'accentuation ne sont plus créées, la technique saute aux yeux, devient artificielle et fait sortir du texte.
C'est ce qui m'arrive.
Bien sûr, la notion de "trop" est subjective et individuelle. A l'auteur de doser pour que la majorité des lecteurs qu'il vise ne soit pas sujette à cette impression de "trop".
Hormis ce problème "technique", j'apprécie votre style, votre façon de conter.
Au niveau du contenu
Je ne visualise pas toujours très bien les scènes. Notamment tout ce qui a trait au bouledogue me semble très inconsistant + une idée de l'âge du narrateur et de l'endroit où cela se passe seraient les bienvenus. L'endroit fait penser à la campagne profonde etatsunienne et la référence à un grand amateur de Natsume Soseki (au point de donner à son fils un prénom japonais malgré ce qui s'est passé durant et après la 2nde guerre mondiale) en devient très intrigante.
Plus globalement, j'accroche très bien à l'histoire. J'ai l'impression qu'il va se passer plein de choses intéressantes.
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Merci pour vos lectures, vos commentaires, vos judicieuses remarques et, puisque le sujet est en haut, je vais te répondre Marie-Catherine.
La destination du texte : rejoindre son frangin dans les bacs des libraires et, non, il n’est pas encore au point. Il en est à son ultime correction après avoir sommeillé prés d’un an dans un tiroir. Temps quasi réglementaire que l’auteur s’impose sans y jeter un œil, afin d’être le plus objectif possible lors de ladite ultime relecture. Il souffrira donc encore de pas mal de modifications avant de finir, au mieux : d’un lecteur au suivant, au pire : entre deux bouquins dormant dans une bibliothèque.
Je ne reviens pas sur le style, je ne débat jamais des appréciations. Il m’arrive parfois d’en tenir compte, d’autre fois non.
À propos du contenu (je ne reviens pas non plus sur le «jugé» mais bien sur la technique d’écriture). Un roman ne s’écrit bien évidemment pas comme un texte court, — il faut tenir quelques pages, en l’occurrence ici, 360 pages : aussi l’auteur distille des informations qui en apparence semble neutres mais qui, de fait, s’inscrivent dans l’imaginaire du lecteur. C’est bien ce qui compose cette satanée architecture textuelle : la manière de déposer ci est là l’anodin qui sera le ou les points phares de l’histoire. Ainsi, si le lieu n’est pas mentionné de manière descriptive à l’intro, c’est qu’il est probablement l’un des personnages principal. Si ce qui a attrait à Mademoiselle (le Bouledogue) est inconsistant, c’est peut-être que l’histoire deviendra plus canine qu’il n’y paraît. Et enfin, si l’âge de Nats n’est pas précisé d’emblée, c’est sans doute que le reste du récit lui accorde une importance majeure, voire que ledit âge est possiblement le noyau central de l’intrigue. Mais rien de moins sûr, bien sûr :-)
La destination du texte : rejoindre son frangin dans les bacs des libraires et, non, il n’est pas encore au point. Il en est à son ultime correction après avoir sommeillé prés d’un an dans un tiroir. Temps quasi réglementaire que l’auteur s’impose sans y jeter un œil, afin d’être le plus objectif possible lors de ladite ultime relecture. Il souffrira donc encore de pas mal de modifications avant de finir, au mieux : d’un lecteur au suivant, au pire : entre deux bouquins dormant dans une bibliothèque.
Je ne reviens pas sur le style, je ne débat jamais des appréciations. Il m’arrive parfois d’en tenir compte, d’autre fois non.
À propos du contenu (je ne reviens pas non plus sur le «jugé» mais bien sur la technique d’écriture). Un roman ne s’écrit bien évidemment pas comme un texte court, — il faut tenir quelques pages, en l’occurrence ici, 360 pages : aussi l’auteur distille des informations qui en apparence semble neutres mais qui, de fait, s’inscrivent dans l’imaginaire du lecteur. C’est bien ce qui compose cette satanée architecture textuelle : la manière de déposer ci est là l’anodin qui sera le ou les points phares de l’histoire. Ainsi, si le lieu n’est pas mentionné de manière descriptive à l’intro, c’est qu’il est probablement l’un des personnages principal. Si ce qui a attrait à Mademoiselle (le Bouledogue) est inconsistant, c’est peut-être que l’histoire deviendra plus canine qu’il n’y paraît. Et enfin, si l’âge de Nats n’est pas précisé d’emblée, c’est sans doute que le reste du récit lui accorde une importance majeure, voire que ledit âge est possiblement le noyau central de l’intrigue. Mais rien de moins sûr, bien sûr :-)
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Yali, j'ai passé du temps sur votre texte parce qu'en tant qu'auteur j'apprécie qu'on "bêta-lise" mes productions et que je rends le service en bêta-lisant à mon tour. Mais, évidemment, c'est en tant que lectrice (et non auteur) que j'analyse les textes des autres et je ne comprends donc pas que vient faire là le fait que vous avez déjà été édité. A moins que vous estimiez qu'une fois édité(e), vous n'avez plus besoin de progresser ni rien à apprendre de vos lecteurs ?
Ce n'est pas ma vision ni d'auteur, ni de lectrice, mais bien évidemment je respecterai la vôtre.
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Et moi je ne comprends pas ta remarque à propos du fait d'être édité, ce qui, soit dit en passant, est plutôt commun. Tu me demandes la destination du texte, je vais pas te dire que je l'écris pour mes mômes vu que j'en ai pas, et je vais pas inventer d'autres fadaises pour changer les faits ? D'autre part, si je méprisais les lecteurs, je ne posterais pas ni n'œuvrerais pas jour après jour avec quelques autres, et ce, depuis un bail déjà, pour que ce lieu existe et qu'il avance. Non ?
C'est pas si souvent que je transgresse la règle qui consiste à ne pas répondre aux commentaires. J'étais d'humeur joyeuse, je m'étais dit comme ça, " Tiens, si on parlait mécanique globale ?" pas spécifiquement la mienne, surtout pas, non globale !
Voilà.
C'est pas si souvent que je transgresse la règle qui consiste à ne pas répondre aux commentaires. J'étais d'humeur joyeuse, je m'étais dit comme ça, " Tiens, si on parlait mécanique globale ?" pas spécifiquement la mienne, surtout pas, non globale !
Voilà.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Y aurait-il eu malentendu ? Ton ton m'a paru condescendant, tes remerciements adressés aux autres et moi mise à l'écart. Il semble que ce n'était pas là ton intention et si tel est bien le cas veux tu bien m'excuser d'avoir pris la mouche.
En réfléchissant à ma propre façon d'exprimer les choses quant à la visualisation des scènes, il semble que je n'ai pas été assez claire.
Mon ressenti est le suivant : le personnage principal m'apparaît tout d'abord comme un homme au moins entre deux âges, voire vieux, avec des préoccupations qui n'ont rien à voir avec les femmes. Puis il perd d'un coup 20 ans quand il mate la fille et semble oublier tout le reste (prendre le temps de profiter de la chaleur par exemple lui qui semble avoir souffert du froid). Certes, l'âge n'empêche pas le "matage", mais c'est l'effet que ça m'a fait.
Pour le chien, son "inconsistance" à mon endroit provient du fait qu'il apparaît et disparaît du décor sans que je m'y attende. Il est tout d'un coup là dans la première scène. Et comme je comprends qu'il ne supporte pas le froid, je me demande soudain pourquoi le type ne l'a pas pris dans ses bras plus tôt. Ensuite, je suis un peu perturbée par le fait que j'imagine le type faire des kilomètres dans la neige avec un bouledogue dans les bras (quelle drôle d'idée ! où est passé le sac ?). Puis le chien disparaît de nouveau à l'arrivée chez le vieux Tom (il était dans les bras ou non ? il a droit de rentrer dans la maison ou non ?). Plus tard il est dit que l'hiver est très long, je reviens à Mademoiselle et me pose de drôles de questions sur comment fait-il pour aller pisser dehors pendant tant de mois sans attraper la crève.
Autre exemple de problème de visualisation : rouler une cigarette sous la neige abondante avec des doigts engourdis et humides me semble très difficile sans rompre le papier (qui de plus colle aux doigts) et mettre du tabac partout. Un peu plus tard, Nats "écrase" sa cigarette, puis récupère le mégot. Ecraser une cigarette me donne en image résultat un mélange de petits morceaux de papier avec tabac et cendre mêlées. Pour récupérer un mégot, on frotte plutôt doucement l'extrémité incandescente pour la détacher de la cigarette, puis on tapote le mégot obtenu pour éteindre au besoin ce qu'il reste à éteindre. (Je suis fumeuse (de roulées en plus) et il m'est arrivée de ne pas être riche ;-))
Tout ces petits détails font que ma "suspension d'incrédulité" comme on dit ne s'établit pas, et remet en cause par effet boule de neige d'autres infos données. Mais mes besoins de précision relèvent de retouches, pas du tout d'une nécessité d'en savoir plus sur la suite tout de suite.
Tu parles avec justesse de la difficulté de distiller les infos dans un début de roman. Ici, j'ai justement une certaine envie de ne pas en savoir plus mais de m'attarder un peu sur les descriptions des décors et des personnages pour m'ancrer plus dans le récit et pour que les infos qui m'interrogent (où cela se passe-t-il ?) soient plus clairement perçues comme "attends et tu verras bien".
Ceci dit, tous les lecteurs ne sont pas aussi visuels que moi, ni aussi méfiants vis à vis de la confiance à accorder à la plausibilité d'un texte (j'ai vécu un vrai drame dans mon enfance : Kessel m'a abominablement trahi en plein milieu des Cavaliers. ;-))
En réfléchissant à ma propre façon d'exprimer les choses quant à la visualisation des scènes, il semble que je n'ai pas été assez claire.
Mon ressenti est le suivant : le personnage principal m'apparaît tout d'abord comme un homme au moins entre deux âges, voire vieux, avec des préoccupations qui n'ont rien à voir avec les femmes. Puis il perd d'un coup 20 ans quand il mate la fille et semble oublier tout le reste (prendre le temps de profiter de la chaleur par exemple lui qui semble avoir souffert du froid). Certes, l'âge n'empêche pas le "matage", mais c'est l'effet que ça m'a fait.
Pour le chien, son "inconsistance" à mon endroit provient du fait qu'il apparaît et disparaît du décor sans que je m'y attende. Il est tout d'un coup là dans la première scène. Et comme je comprends qu'il ne supporte pas le froid, je me demande soudain pourquoi le type ne l'a pas pris dans ses bras plus tôt. Ensuite, je suis un peu perturbée par le fait que j'imagine le type faire des kilomètres dans la neige avec un bouledogue dans les bras (quelle drôle d'idée ! où est passé le sac ?). Puis le chien disparaît de nouveau à l'arrivée chez le vieux Tom (il était dans les bras ou non ? il a droit de rentrer dans la maison ou non ?). Plus tard il est dit que l'hiver est très long, je reviens à Mademoiselle et me pose de drôles de questions sur comment fait-il pour aller pisser dehors pendant tant de mois sans attraper la crève.
Autre exemple de problème de visualisation : rouler une cigarette sous la neige abondante avec des doigts engourdis et humides me semble très difficile sans rompre le papier (qui de plus colle aux doigts) et mettre du tabac partout. Un peu plus tard, Nats "écrase" sa cigarette, puis récupère le mégot. Ecraser une cigarette me donne en image résultat un mélange de petits morceaux de papier avec tabac et cendre mêlées. Pour récupérer un mégot, on frotte plutôt doucement l'extrémité incandescente pour la détacher de la cigarette, puis on tapote le mégot obtenu pour éteindre au besoin ce qu'il reste à éteindre. (Je suis fumeuse (de roulées en plus) et il m'est arrivée de ne pas être riche ;-))
Tout ces petits détails font que ma "suspension d'incrédulité" comme on dit ne s'établit pas, et remet en cause par effet boule de neige d'autres infos données. Mais mes besoins de précision relèvent de retouches, pas du tout d'une nécessité d'en savoir plus sur la suite tout de suite.
Tu parles avec justesse de la difficulté de distiller les infos dans un début de roman. Ici, j'ai justement une certaine envie de ne pas en savoir plus mais de m'attarder un peu sur les descriptions des décors et des personnages pour m'ancrer plus dans le récit et pour que les infos qui m'interrogent (où cela se passe-t-il ?) soient plus clairement perçues comme "attends et tu verras bien".
Ceci dit, tous les lecteurs ne sont pas aussi visuels que moi, ni aussi méfiants vis à vis de la confiance à accorder à la plausibilité d'un texte (j'ai vécu un vrai drame dans mon enfance : Kessel m'a abominablement trahi en plein milieu des Cavaliers. ;-))
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Rien à dire et je le dis.
Concernant les corbeaux, j'espère que par la suite la situation géographique ne contredira pas la première image. Beaucoup de corneilles dans les campagnes, très peu de corbeaux.
A propos du bois de chauffe sous la remise, il est rare que sous un abri on utilise une bâche pour le protéger. Non seulement c'est cher, mais en plus ça l'empêche de bien sécher.
Sinon, j'attends la phrase de fin et la dédicace de l'auteur.
Concernant les corbeaux, j'espère que par la suite la situation géographique ne contredira pas la première image. Beaucoup de corneilles dans les campagnes, très peu de corbeaux.
A propos du bois de chauffe sous la remise, il est rare que sous un abri on utilise une bâche pour le protéger. Non seulement c'est cher, mais en plus ça l'empêche de bien sécher.
Sinon, j'attends la phrase de fin et la dédicace de l'auteur.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Prouesse d'écriture.
Le fait est que je suis jaloux.
D'écrire VRAIMENT.
Ecrire malgré tous ses défauts.
A l'envers et contre tous.
Dans un mois et demi, je m'enfermerai pour un mois. De mon plein gré.
Il en résultera quelque chose.
Un texte long.
Un regret, trop de dialogues tue le dialogue.
La narration est un casse-gueule, abrupt, mais il faut en passer par là. (cf-Balzac)
Maxime: " je veux savoir ce que ça coûte que devenir un écrivain "
Le fait est que je suis jaloux.
D'écrire VRAIMENT.
Ecrire malgré tous ses défauts.
A l'envers et contre tous.
Dans un mois et demi, je m'enfermerai pour un mois. De mon plein gré.
Il en résultera quelque chose.
Un texte long.
Un regret, trop de dialogues tue le dialogue.
La narration est un casse-gueule, abrupt, mais il faut en passer par là. (cf-Balzac)
Maxime: " je veux savoir ce que ça coûte que devenir un écrivain "
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Une écriture et un texte abouti. Dès les premières lignes : l'évidence. Cela est écrit par un écrivain.
eva1609- Nombre de messages : 89
Age : 53
Date d'inscription : 23/10/2010
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
J'ai honte.
J'ai le bébé depuis longtemps en mémoire - celle de l'ordi - et je ne l'ai pas lu.
Je ne sais pas pourquoi, je suis con, c'est tout.
Et là.
cinq heures du mat, j'ai des frissons.
Je suis absolument sur le cul...
D'abord parce que c'est le genre de lecture que j'aime.
Ensuite, parce que je mesure l'effort que tu as du faire pour parvenir à autant de sobriété. ça me tue. Des années que je travaille à ça et aucun résultat.
Enfin, parce que j'aime ce que tu écris d'habitude, cabotin ! et que putain, j'aime ce que tu écris là, simplement.
PS: fais-moi penser, la prochaine fois qu'on se voit, à te filer "par-dessus bord" de Kenneth Cook... Je pense que tu n'est pas loin d'être aussi bon que le mec... et ça, dans ma bouche, c'est un sacré compliment.
J'ai le bébé depuis longtemps en mémoire - celle de l'ordi - et je ne l'ai pas lu.
Je ne sais pas pourquoi, je suis con, c'est tout.
Et là.
cinq heures du mat, j'ai des frissons.
Je suis absolument sur le cul...
D'abord parce que c'est le genre de lecture que j'aime.
Ensuite, parce que je mesure l'effort que tu as du faire pour parvenir à autant de sobriété. ça me tue. Des années que je travaille à ça et aucun résultat.
Enfin, parce que j'aime ce que tu écris d'habitude, cabotin ! et que putain, j'aime ce que tu écris là, simplement.
PS: fais-moi penser, la prochaine fois qu'on se voit, à te filer "par-dessus bord" de Kenneth Cook... Je pense que tu n'est pas loin d'être aussi bon que le mec... et ça, dans ma bouche, c'est un sacré compliment.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
J’ai eu la chance de lire le roman complet il y a quelques temps déjà.
Et même je l’ai lu, relu, rerelu.
Et je peux dire qu’à chaque fois, la magie opère.
Je reprends ici un commentaire que je t’avais fait, mon ami, lors de ma première lecture :
C’est un vrai roman. Je veux dire qu’il s’inscrit dans la grande tradition romanesque et, en même temps, il garde de la légèreté.
Les images sont très cinéma. On entre dans le roman comme dans un film et on se laisse emporter.
Certains passages m’ont évoqué des références cinématographiques ou littéraires telles que
L’entrée dans le roman, m’a fait pensé à du Jim Harrison, à Sur la route de Madison de Clint Eastwood. Le personnage de Joé et ce qui se passe dans la bicoque à du Dickens
Le vieux Tom et son alambic à du Jules Verne. Ou mieux encore, au Monstre des Hawkline ;-) ;
Le personnage de Twigs à du Kusturica.
Bref.
Première fois que tu écris en « il » et au passé sur du long et c’est une belle réussite.
Tu as le souffle romanesque, mon ami.
Voilà, je m’en tiendrai là pour l’instant. J’ai d’autres commentaires plus détaillés que je m’abstiendrai de poster pour ne pas déflorer l’intrigue.
Et même je l’ai lu, relu, rerelu.
Et je peux dire qu’à chaque fois, la magie opère.
Je reprends ici un commentaire que je t’avais fait, mon ami, lors de ma première lecture :
C’est un vrai roman. Je veux dire qu’il s’inscrit dans la grande tradition romanesque et, en même temps, il garde de la légèreté.
Les images sont très cinéma. On entre dans le roman comme dans un film et on se laisse emporter.
Certains passages m’ont évoqué des références cinématographiques ou littéraires telles que
L’entrée dans le roman, m’a fait pensé à du Jim Harrison, à Sur la route de Madison de Clint Eastwood. Le personnage de Joé et ce qui se passe dans la bicoque à du Dickens
Le vieux Tom et son alambic à du Jules Verne. Ou mieux encore, au Monstre des Hawkline ;-) ;
Le personnage de Twigs à du Kusturica.
Bref.
Première fois que tu écris en « il » et au passé sur du long et c’est une belle réussite.
Tu as le souffle romanesque, mon ami.
Voilà, je m’en tiendrai là pour l’instant. J’ai d’autres commentaires plus détaillés que je m’abstiendrai de poster pour ne pas déflorer l’intrigue.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Je trouve aussi que ça débute bien, ça part doucement, puis à partir du moment où il entre chez le vieux Tom, on se laisse embarquer. La sobriété du ton (je veux dire en comparaison à ce que l'on peut lire de toi d'habitude!) m'a sautée aux yeux, mais je n'arrive pas à savoir si c'est une bonne chose. Sans doute que pour du long, c'est bien adapté, et à la fois... je ne sais pas.
Mais de très jolies formulations ça et là.
Mais de très jolies formulations ça et là.
Re: 1 - Dedans ce sont des loups (15287 sur 286 336)
Je crois que j'adore vraiment la parenthèse dans le titre.
Vraiment.
D'ailleurs, elle fait comprendre à elle toute seule que ce livre doit bien se lire.
Un truc que qui montre que l'auteur en a sous le pied.
Bon vent et bon courage avant d'affronter (une deuxième fois si j'ai bien compris) le plaisir et l'angoisse des rayons des librairies.
Vraiment.
D'ailleurs, elle fait comprendre à elle toute seule que ce livre doit bien se lire.
Un truc que qui montre que l'auteur en a sous le pied.
Bon vent et bon courage avant d'affronter (une deuxième fois si j'ai bien compris) le plaisir et l'angoisse des rayons des librairies.
Mano- Nombre de messages : 233
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