OUbli(s) et attentes(s)

[Loveur-addict]

Bonjour, voici le tout début du roman que je viens de commencer. Merci d'avance pour les commentaires et critiques. Bonne journée.

Le puzzle n'a pas été résolu .. Je ne me souvenais plus du mal que ca pouvait faire de perde quelqu'un qu'on aime .. J'avais oublié que j'étais incapable de protéger ceux qui m'entourent .. Il n'existe aucun autre sentiment plus grand que celui de l'impuissance .. J'ai beau tiré sur la corde pour tenter de me libérer de ce fardeau .. mais rien n'y fait .. elle est trop résistante .. Qu'est ce que je peux bien faire maintenant , vu que tu es partie ? Qu'est-ce que je vais pouvoir réaliser ? Arriverais-je à me réaliser moi-même ? .. Chaque matin le miroir me reflète quand je pénètre dans la salle de bain .. Et chaque matin, c'est toujours cette même sensation de dégoût, de haine, de colère qui est présente à mes côtés . J'aimerais, qu'en me regardant, la glace se brise .. Cela m'annoncerait qu'il est enfin temps de partir, de tout abandonner. Mais non je vis dans l'impétueuse attente d'un renouveau, dans cette peur constante et qui ne partira jamais .. Mes yeux sont remplis de désespoir .. et quand je pleure, ce sont des larmes de rasoirs .. La détente devient de plus en plus sensible .. Qu'est ce que je dois voir d'autre dans ce putain de miroir ? Qu'est-ce que je suis censé y voir ? .. La transpiration qui dégouline le long de mon visage .. Une transpiration causée par toutes ces erreurs du passé .. parce que j'ai cette angoisse omniprésente qui me tyrannise ... Tout se transforme .. Tout est transformable ... Tout peut ... Changer . Je ne connais plus rien . Tout ce que j'ai appris depuis mon enfance s'en est allé .. Je suis devenu un aliéné .. Un fou qui aime .. Non tu ne sais pas a quel point je l'aime . Non tu ne sais pas a quel point je l'aime toujours et encore . Les souvenirs m'assaillent et m'harcèlent sans relâche la nuit quand j'essaye de m'endormir . Il fait noir , mais ce noir n'est pas commode . Il est froid, ampli de toutes sortes de douleurs que j'arrive à ressentir .. Elle était ma seule et unique .. Je m'imagine le sang dégoulinant de mes artères parce qu'une voiture m'aurait fauché sur une voie rapide .. Je m'imagine en train de perdre la vie .. J'imagine quelqu'un me tenant la main et me suppliant de ne pas rejoindre la lumière au bout du tunnel ... Quelle belle irréalité ... Dois-je boire pour m'anesthésier ? Est-ce que je dois tituber ? Tomber ? .. Etais-je un simple divertissement ? .. J'arrive au bout de la route .. Je vois la lumière .. Je ne sais pas si je dois l'attraper .. J'en ai envie .. Et en même temps, cet éblouissement m'effraye. Ce matin .. le miroir m'a parlé .. Il ne s'est pas brisé .. oh non .. mais en ouvrant la porte de l'armoire .. une bouteille est tombé ... la bouteille d'un parfum ... Souviens-toi .. Ce parfum ... J'ai ramassé la bouteille et en me relevant j'ai vu dans la glace son nom. Tout était devenu clair . Je suis allé vers la commode de ma chambre, j'en ai ouvert le tiroir . J'ai pris ce à quoi je pensais . De son étui, je l'ai sorti ... Je suis retourné dans la salle de bain . Pendant 15 bonnes minutes j'ai contemplé mon reflet . Je me suis examiné sous toutes les coutures et je n'ai rien trouvé à sauver . Me mettre une balle et repeindre les murs avec ma cervelle, c'était l'idée que j'avais . Simple et complexe à la fois .. Je regardais l'arme qui pendait de ma main droite .. La lumière se reflétait sur le noir du canon .. La mire était faussé mais ce n'était pas grave . A bout portant, on ne voyait pas la différence. Lentement, je retournais le flingue de sorte que mon pouce se retrouve sur la gâchette. L'arme était maintenant posé vers l'intérieur de ma cuisse. Doucement je faisais remonter l'arme contre mon crâne. Le sentiment de colère montait en moi. Ame perdue. J'ouvrais la bouche et glissais l'arme contre mon palais. J'ai senti la froideur du canon contre ma chair. A une telle vitesse, si j'appuyais sur la détente, la balle aurait traversé mon cerveau, ma cervelle et je n'aurais même pas eu le temps de souffrir. Le courage était la seule chose dont j'avais besoin, et à ce moment précis la seule chose que je pouvais sentir, c'était l'odeur de la mort . Mais le doute s'était emparé de mon esprit, et du doute avait jaillit la peur .. Non, je ne rejoindrais pas Hadès aujourd'hui.

[Psychose]

Bien écrit , prude et macabre , un pur délice
Merci
A bon entendeur

[Invité]

Hum... Y a du boulot. Elle est partie, il veut se faire sauter la cervelle puis se ravise. Pas besoin d'en faire tout un plat indigeste.
Reprends le tout, élague au moins les trois quarts, jette pour ne garder que l'essentiel, ce qui est vraiment important et oriente le récit (au lieu du remplissage, du je je je, du moi moi moi, structure et colle à fil directeur (au lieu des bouts d'idées dans tous les sens qui ne disent rien au bout du compte), revois l'orthographe et la ponctuation. Une pincée d'originalité dans le traitement et sur le fond ne ferait pas de mal non plus...
Avec un peu de chance, tu pourrais te retrouver au bout de tout ça avec un paragraphe de 10 lignes qui tienne debout.

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