Les mimosas
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Les mimosas
Voyage
Belle comme la fleur que l'on arrache
Et triste comme un jardin
Statue muette qui se détache En allongeant mon ombre
Femme-berceau au sein du monde
écho des corps
et poussière noire et cheveux des morts
comme une vie en toi tout est écho
Amante de l’aube
c’est sa tristesse
zéphyr qui passe et la caresse
de souffles de passage
Voyage
Comme une femme aux yeux bandés
Ce n’est pas la justice
Je ne lui offre qu'un pardon
comme on revient du cimetière
La corde au cou Aux lèvres un nom
Comme une amante jamais aimé
comme une amoureuse jamais touchée
Par la main
Gantée
De désespoir
Belle comme la fleur que l'on arrache
Et triste comme un jardin
Statue muette qui se détache En allongeant mon ombre
Femme-berceau au sein du monde
écho des corps
et poussière noire et cheveux des morts
comme une vie en toi tout est écho
Amante de l’aube
c’est sa tristesse
zéphyr qui passe et la caresse
de souffles de passage
Voyage
Comme une femme aux yeux bandés
Ce n’est pas la justice
Je ne lui offre qu'un pardon
comme on revient du cimetière
La corde au cou Aux lèvres un nom
Comme une amante jamais aimé
comme une amoureuse jamais touchée
Par la main
Gantée
De désespoir
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Les mimosas
Je pressens quelque chose de très fort dans cette dernière strophe mais je n'arrive pas à mettre vraiment le doigt dessus.
Ceci, je crois :
"Je ne lui offre qu'un pardon
comme on revient du cimetière
La corde au cou Aux lèvres un nom"
Sinon, un blâme pour "Amante de l’aube".
Ceci, je crois :
"Je ne lui offre qu'un pardon
comme on revient du cimetière
La corde au cou Aux lèvres un nom"
Sinon, un blâme pour "Amante de l’aube".
Invité- Invité
Re: Les mimosas
tellement de choses dans ce texte
j'ai du mal à définir et justifier mon attirance
je reviendrai
j'ai du mal à définir et justifier mon attirance
je reviendrai
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Les mimosas
Un parfum capiteux, qui ne tient pas ses promesses olfactives, les sens sont avivés mais ne donnent pas vie.
Comme les décos de Noêl dans un hopital...elles n'apportent pas la joie.
C'est ainsi que je lis ce poème.
Comme les décos de Noêl dans un hopital...elles n'apportent pas la joie.
C'est ainsi que je lis ce poème.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Les mimosas
ceci est pour moi très beau, mais un tout petit peu trop "compacte", j'aurais laissé des blancs, des respirations, sinon le lecteur "rapide" passe à côté des images (du moins est-ce mon sentiment). Le reste du texte m'a beaucoup moins touchée, et son sens au final, demeure mystérieux pour moi : comme si tu voulais en dire trop à certains moments, pas assez à d'autres : j'ai du mal à comprendre le rapport (mais là, mea culpa, j'ai peut-être l'esprit simpliste par moment) entre le texte et le "ce n'est pas la justice" avec ce grand espace qui le suit et qui ne fait qu'ajouter à mon incompréhension.Voyage
Belle comme la fleur que l'on arrache
Et triste comme un jardin
Statue muette qui se détache En allongeant mon ombre
Femme-berceau au sein du monde
écho des corps
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Les mimosas
O danseuse écrasée sous le pas
de l'hiver.
dis moi quel danse tes reins ont composé pour moi. quelles couleurs
en garda
le papier de ta main.
Froissé
comme toutes les lettres du monde
a l'encre de mots
comme l'oiseau
ou le
baiser
laissent un sceau
sur tes lèvres que nul n'entrouvre. froissé
stupide,
comme un homme que rien ne venge
ni couteaux d'Asie Ni corps Meurtris
dans la faïence
que taille ma langue de rasoir
comme la plus aiguisés des lames
des matins d'hiver.
silhouettes, aux vents menteurs
silhouettes comme une femme porte
sa cigarette.
recule encore. tes reins portent
ce message :
Voyage
Belle comme la fleur que l'on arrache
Et triste comme un jardin
Statue muette qui se détache En allongeant mon ombre
femme-berceau au sein du monde
écho des corps
et poussière noire et cheveux des morts
comme une vie en toi tout est écho
...
de l'hiver.
dis moi quel danse tes reins ont composé pour moi. quelles couleurs
en garda
le papier de ta main.
Froissé
comme toutes les lettres du monde
a l'encre de mots
comme l'oiseau
ou le
baiser
laissent un sceau
sur tes lèvres que nul n'entrouvre. froissé
stupide,
comme un homme que rien ne venge
ni couteaux d'Asie Ni corps Meurtris
dans la faïence
que taille ma langue de rasoir
comme la plus aiguisés des lames
des matins d'hiver.
silhouettes, aux vents menteurs
silhouettes comme une femme porte
sa cigarette.
recule encore. tes reins portent
ce message :
Voyage
Belle comme la fleur que l'on arrache
Et triste comme un jardin
Statue muette qui se détache En allongeant mon ombre
femme-berceau au sein du monde
écho des corps
et poussière noire et cheveux des morts
comme une vie en toi tout est écho
...
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Les mimosas
Oooh ! Très belle suite, ou réécriture, avec ce même souffle, et d'autres mots, une écriture plus fragmentée... J'ai beaucoup apprécié.
Le choix que tu as fait de mettre la strophe du début à la fin permet de lui donner toute son ampleur, c'est vraiment bien.
Une simple interrogation : pourquoi des majuscules ici "ni couteaux d'Asie Ni corps Meurtri" ?
Le choix que tu as fait de mettre la strophe du début à la fin permet de lui donner toute son ampleur, c'est vraiment bien.
Une simple interrogation : pourquoi des majuscules ici "ni couteaux d'Asie Ni corps Meurtri" ?
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
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