La gueuse

[Jano]

Elle frappe à la porte

Je n'ouvrirai pas,
qu'elle attende,
il y en a d'autres avant moi.

Elle frappe à la porte

Oui j'ai fait une erreur,
senti son souffle puant,
mais le temps n'est pas venu.

Je n'ai pas fini le calice
de la vie chaque instant,
et la chair de mon sang,
il faut l'emmener vers demain.

Elle frappe à la porte

- Papa, il y a quelqu'un dehors !
- Laisse mon enfant,
ce n'est que le vent du soir qui ramasse les feuilles mortes.

Pourriture
frappe ! Frappe tant que tu veux !!
Quand viendra le moment,
que je ne pourrai plus toucher les neiges éternelles,
jouir des courbes féminines,
rire de l'inutile,
là,
seulement là je m'abandonnerai.

Maintenant fous le camp !
J'ai encore beaucoup à écrire.

[Invité]

Vraiment dommage que le titre ait déjà tout dit. J'ai eu l'impression de ne plus rien ou presque avoir à découvrir.

[zenobi]

Trop prévisible, en effet.

[Poussetontraino]

moi , j'aime bien , l'ambiance assez flippante surtout...

[la fille du pays du nord]

J'aime beaucoup votre texte !

je pensais lire un texte sur la bière ! jolie trouvaille, le titre est bon !



< Merci de ne pas CITER inutilement le texte de l'auteur chaque fois que vous déposez un commentaire.
La Modération >
.

[Loreena Ruin]

J'ai adoré ! Notamment la rupture entre ce qui ressemble à un conte (ou une histoire qui fait peur) et la fin (à partir de "Pourriture"). Le "elle frappe à la porte" pourrait se passer de gras. Mais la fin est vraiment géniale, même quand on a compris depuis le début.

[mitsouko]

ce n'est que le vent du soir.....

on pense à cette chanson de Brel, sur le retour hypothétique d'un frère

[Marvejols]

je pensais lire un texte sur la bière ! jolie trouvaille, le titre est bon !

Hey, la fille du plat pays, faudrait 'oir à pas s'tromper d' gueuse: la celle de gueuze qui flaire bon l'alambic c'est avec un Z...

[Jano]

Merci beaucoup La fille du pays du nord (ouf, quel pseudo !) d'avoir fait remonter ce poème. Je pensais avoir fait un flop et j'étais plutôt déçu.
Mes remerciements aussi aux autres commentateurs de ce poème qui évoquait un passage de mon existence critique, maintenant résolue.

[Maryse]

Des vers bien frappés.

[Yoni Wolf]

J'aime plutôt bien. Mais le mélange entre violence exposée (à grands coups de points d'exclamation) me fatigue un peu.

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