Le cerveau droit
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Le cerveau droit
Un arbre pousse chacune de ses branches vers une étoile différente. Pour y puiser une sève lactée qui descend jusque sous la terre afin, qu'au matin apparaisse la rosée.
*
Tout ces chants convergent vers le silence.
Là o
ù toute harmonique résolue entre dans le delta apaisé.*
Tout ces chants convergent vers le silence.
Là o
*
Re: Le cerveau droit
C’est un instant poétique et pour moi plutôt intéressant.
Suite au titre et le cerveau j’ai directement (à tort ou raison ?) suivi le déroulement en raccord avec les mécanismes de pensée et « l'arborescence » ? ? référence à l'arbre
Sur la forme, je crois qu’il faudrait écrire « qui descende » ?
Je pense aussi que le report et la scission de « où » est une erreur ? si c’est voulu ? ? je n’en vois pas l’apport.
J’ai bien aimé l’image du delta apaisé, au combien visuelle et riche.
Suite au titre et le cerveau j’ai directement (à tort ou raison ?) suivi le déroulement en raccord avec les mécanismes de pensée et « l'arborescence » ? ? référence à l'arbre
Sur la forme, je crois qu’il faudrait écrire « qui descende » ?
Je pense aussi que le report et la scission de « où » est une erreur ? si c’est voulu ? ? je n’en vois pas l’apport.
J’ai bien aimé l’image du delta apaisé, au combien visuelle et riche.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Le cerveau droit
une espèce de déclamation à la saint John perse me disais-je (mais je n'ai pu m'empêcher de sourire à l'évocation d'une scène des bronzés où C Clavier déclame au bord de la mer)
le premier et dernier traits sont pleins de promesses
le premier et dernier traits sont pleins de promesses
Re: Le cerveau droit
Une voix singulière se laisse entendre qui (me)semble comme ... bridée. Une sensation personnelle, peut-être due à la distorsion que je ressens : le deuxième vers est plus poussif, plus lourd, mais la légèreté revient ,(bien que flétrie par l'hiatus delta apaisé").
En tout cas, l'ambiance et les images m'ont touchée.
En tout cas, l'ambiance et les images m'ont touchée.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
cerveau droit 2
(Je préfère le verbe au présent "descend".)
Oui cela se réfère à la pensée en arborescence (ça ne se commande pas...)
On attend un peu que la vie commence. On la prépare en pensant un peu " à tout".
Comme si au bout de cette longue pensée incessante devait se trouver une révélation ultime.
Nous sommes de passage. Nous avons un cœur souffre-douleur.
L'enfant est toujours là avec ses fleurs et ses papillons, toujours là placé devant le cosmos avec comme chapeau un point d'interrogation.
Nous avons le sentiment qu'un jour enfin nous allons nous réveiller. Que notre âme va sortir de nous par le souffle et rejoindre l'estuaire des âmes pour entrer dans la paix.
Nous traversons la vie sur la pointe des pieds. Nous fuyons les marteaux-piqueurs et les fumées en fer.
Nous voudrions feuilleter des grimoires colorés dans le jardin, et voir les étoiles en plein jour.
Caresser des faons. Nous ne comprenons pas que les animaux nous craignent alors que nous ne voulons que les admirer.
Nous aimons la lyre. Nous supposons qu'un arpège peut protéger de la brutalité du monde.
Nous voulons nous ébattre dans un bain de notes, nous voulons avoir des ailes de musique.
Nous grinçons des dents quand les relations humaines discordent.
Nous sommes marqués dans tout notre être par l'innocence et l'insouciance.
Ce sont elles, nos Himalaya.
Oui cela se réfère à la pensée en arborescence (ça ne se commande pas...)
On attend un peu que la vie commence. On la prépare en pensant un peu " à tout".
Comme si au bout de cette longue pensée incessante devait se trouver une révélation ultime.
Nous sommes de passage. Nous avons un cœur souffre-douleur.
L'enfant est toujours là avec ses fleurs et ses papillons, toujours là placé devant le cosmos avec comme chapeau un point d'interrogation.
Nous avons le sentiment qu'un jour enfin nous allons nous réveiller. Que notre âme va sortir de nous par le souffle et rejoindre l'estuaire des âmes pour entrer dans la paix.
Nous traversons la vie sur la pointe des pieds. Nous fuyons les marteaux-piqueurs et les fumées en fer.
Nous voudrions feuilleter des grimoires colorés dans le jardin, et voir les étoiles en plein jour.
Caresser des faons. Nous ne comprenons pas que les animaux nous craignent alors que nous ne voulons que les admirer.
Nous aimons la lyre. Nous supposons qu'un arpège peut protéger de la brutalité du monde.
Nous voulons nous ébattre dans un bain de notes, nous voulons avoir des ailes de musique.
Nous grinçons des dents quand les relations humaines discordent.
Nous sommes marqués dans tout notre être par l'innocence et l'insouciance.
Ce sont elles, nos Himalaya.
Re: Le cerveau droit
S’il d’agit bien d’arborescence, ma lecture en avait été complètement métaphorique (humaine). J’en garderai mes détails mais j’avais bien aimé ce voyage (en soi) selon ma lecture et interprétations.
« descend » / « descende » , j’avais un doute, je crois qu’on peut écrire les deux.
« descend » / « descende » , j’avais un doute, je crois qu’on peut écrire les deux.
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
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