Stéréo
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Stéréo
Je rêve de bonnes grosses excentricités, bien grasses
Un poumon quelque part se développe
Des passagers de sang courent sur les échanges
Les femmes se vêtissent de perruques fabuleuses
SI aucune son ne me déchire frappez moi avec un poignard
Je regarde. Le poumon de la terre respire au pas des passants
Plus loin
Un feu indien
éclaire les silhouettes des pirogues et noue ensemble des mains
de couleurs
Je porte une corde au cou comme comme un cœur
pendu au plafond comme
coucou qui pond
sur l’équateur Comme une comète
dérive de son orbite
et vient s’écraser sur la Terre le visage
Je me sens tout fragmenté
Mon oreille est ouverte aux seuls sons du cristal
Je sais que tous les yeux peuvent heurter mon visage
Dans les rues
les clameurs ont gonflé jusqu'a remplacer les villes
Mon âme s'ouvre se ferme s'ouvre comme un cancer
Une voix d'inquiétude soudain tressaute tressaute et fuit
Les cavaliers de l'aube repartent à encolure débridée
Tous les tableaux portent un regard de songe
Dans les galeries
Il ne faut pas perdre Blanche, il ne faut pas perdre Blanche, ou je m’enfonce, ou je me tue
Le soleil est une lèvre chargée de poudres luxuriantes
Je vois partout de trop longues chevelures
Partout le soir taquine mes doigts où se ramène le corps désiré
Mais tes pas Ô ma Blanche font un bruit de baisers
« Il est de ces objets qui ressemblent tant a ce que j’ai désiré qu’ils me sautent au visage. Je marche dans la nuit et mes pas se perdent dans des flaques de sommeil. Ici la nuit est douce. Il est charmant, ce village. Blanche y habite. Je me souviens. Il fait jour. Ou peut-être est-ce le soir qui vient. J’ai tiré mon chapeau au Printemps. Parfois je sens les choses et Blanche est dans la foret, derrière ces buissons, une angoisse émane d’elle ; une douleur émane de moi. Je l’aime tant, Blanche. Avec Gérard je crois,
elle est avec Gérard
Je suis ce cœur qui cadence tout mes songes
le pouls des chênes bat plus fort
sans prêter attention au laurier menteur
qui se développe
en symétrie
je dis
Bonsoir
beau derrière de la Terre
Ainsi donc mon nom est une herbe amère
Louis
Ici à la faculté passe l'emmerderie
tandis que sous
le pont de mes couilles lasses
les éternels poils aux longues tignasses
...
Cathédrale de verre j'embrasse tes buissons
Argh
Je suis soudain lassé d'être beau & brillant
Tout le monde m'aime vous savez, c'est louche
Moi à votre place je m'examinerais de plus près
je n'aime pas le langage des cafards coureurs
Tout se traine sur le grand circuit de tes yeux
automobiles automobiles
Un poumon quelque part se développe
Des passagers de sang courent sur les échanges
Les femmes se vêtissent de perruques fabuleuses
SI aucune son ne me déchire frappez moi avec un poignard
Je regarde. Le poumon de la terre respire au pas des passants
Plus loin
Un feu indien
éclaire les silhouettes des pirogues et noue ensemble des mains
de couleurs
Je porte une corde au cou comme comme un cœur
pendu au plafond comme
coucou qui pond
sur l’équateur Comme une comète
dérive de son orbite
et vient s’écraser sur la Terre le visage
Je me sens tout fragmenté
Mon oreille est ouverte aux seuls sons du cristal
Je sais que tous les yeux peuvent heurter mon visage
Dans les rues
les clameurs ont gonflé jusqu'a remplacer les villes
Mon âme s'ouvre se ferme s'ouvre comme un cancer
Une voix d'inquiétude soudain tressaute tressaute et fuit
Les cavaliers de l'aube repartent à encolure débridée
Tous les tableaux portent un regard de songe
Dans les galeries
Il ne faut pas perdre Blanche, il ne faut pas perdre Blanche, ou je m’enfonce, ou je me tue
Le soleil est une lèvre chargée de poudres luxuriantes
Je vois partout de trop longues chevelures
Partout le soir taquine mes doigts où se ramène le corps désiré
Mais tes pas Ô ma Blanche font un bruit de baisers
« Il est de ces objets qui ressemblent tant a ce que j’ai désiré qu’ils me sautent au visage. Je marche dans la nuit et mes pas se perdent dans des flaques de sommeil. Ici la nuit est douce. Il est charmant, ce village. Blanche y habite. Je me souviens. Il fait jour. Ou peut-être est-ce le soir qui vient. J’ai tiré mon chapeau au Printemps. Parfois je sens les choses et Blanche est dans la foret, derrière ces buissons, une angoisse émane d’elle ; une douleur émane de moi. Je l’aime tant, Blanche. Avec Gérard je crois,
elle est avec Gérard
Je suis ce cœur qui cadence tout mes songes
le pouls des chênes bat plus fort
sans prêter attention au laurier menteur
qui se développe
en symétrie
je dis
Bonsoir
beau derrière de la Terre
Ainsi donc mon nom est une herbe amère
Louis
Ici à la faculté passe l'emmerderie
tandis que sous
le pont de mes couilles lasses
les éternels poils aux longues tignasses
...
Cathédrale de verre j'embrasse tes buissons
Argh
Je suis soudain lassé d'être beau & brillant
Tout le monde m'aime vous savez, c'est louche
Moi à votre place je m'examinerais de plus près
je n'aime pas le langage des cafards coureurs
Tout se traine sur le grand circuit de tes yeux
automobiles automobiles
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Stéréo
VERSION SANS PULPES
Je rêve de bonnes grosses excentricités, bien grasses
Un poumon quelque part se développe
Des passagers de sang courent sur les échanges
Les femmes se vêtissent de perruques fabuleuses
SI aucune son ne me déchire frappez moi avec un poignard
Je regarde. Le poumon de la terre respire au pas des passants
Plus loin
Un feu indien
éclaire les silhouettes des pirogues et noue ensemble des mains
de couleurs
Je porte une corde au cou comme comme un cœur
pendu au plafond comme
coucou qui pond
sur l’équateur Comme une comète
dérive de son orbite
et vient s’écraser sur la Terre le visage
Je me sens tout fragmenté
Mon oreille est ouverte aux seuls sons du cristal
Je sais que tous les yeux peuvent heurter mon visage
Dans les rues
les clameurs ont gonflé jusqu'à remplacer les villes
Mon âme s'ouvre se ferme s'ouvre comme un cancer
Une voix d'inquiétude tressaute tressaute et fuit
Les cavaliers de l'aube repartent à encolure débridée
Tous les tableaux portent un regard de songe
Dans les galeries
du
sommeil
Il ne faut pas perdre Blanche, il ne faut pas perdre Blanche, ou je m’enfonce, ou je me tue
« Il est de ces objets qui ressemblent tant a ce que j’aime qu'ils me sautent au visage. Je marche dans la nuit et mes pas se perdent dans des flaques de sommeil. Ici la nuit est douce. Il est charmant, ce village. Blanche y habite. Je me souviens. Il fait jour. Ou peut-être est-ce le soir qui vient. J’ai tiré mon chapeau au Printemps. Parfois je sens les choses et Blanche est dans la foret, derrière ces buissons, une angoisse émane d’elle ; une douleur émane de moi. Je l’aime tant, Blanche. Avec Gérard je crois,
elle est avec Gérard
Je suis ce cœur qui cadence tout mes songes
dans la forêt le pouls des chênes bat plus fort
et marchant mes pas font un bruit de baisers
Bonsoir beau derrière de la Terre
Ainsi donc mon nom est une herbe amère
Louis
Je rêve de bonnes grosses excentricités, bien grasses
Un poumon quelque part se développe
Des passagers de sang courent sur les échanges
Les femmes se vêtissent de perruques fabuleuses
SI aucune son ne me déchire frappez moi avec un poignard
Je regarde. Le poumon de la terre respire au pas des passants
Plus loin
Un feu indien
éclaire les silhouettes des pirogues et noue ensemble des mains
de couleurs
Je porte une corde au cou comme comme un cœur
pendu au plafond comme
coucou qui pond
sur l’équateur Comme une comète
dérive de son orbite
et vient s’écraser sur la Terre le visage
Je me sens tout fragmenté
Mon oreille est ouverte aux seuls sons du cristal
Je sais que tous les yeux peuvent heurter mon visage
Dans les rues
les clameurs ont gonflé jusqu'à remplacer les villes
Mon âme s'ouvre se ferme s'ouvre comme un cancer
Une voix d'inquiétude tressaute tressaute et fuit
Les cavaliers de l'aube repartent à encolure débridée
Tous les tableaux portent un regard de songe
Dans les galeries
du
sommeil
Il ne faut pas perdre Blanche, il ne faut pas perdre Blanche, ou je m’enfonce, ou je me tue
« Il est de ces objets qui ressemblent tant a ce que j’aime qu'ils me sautent au visage. Je marche dans la nuit et mes pas se perdent dans des flaques de sommeil. Ici la nuit est douce. Il est charmant, ce village. Blanche y habite. Je me souviens. Il fait jour. Ou peut-être est-ce le soir qui vient. J’ai tiré mon chapeau au Printemps. Parfois je sens les choses et Blanche est dans la foret, derrière ces buissons, une angoisse émane d’elle ; une douleur émane de moi. Je l’aime tant, Blanche. Avec Gérard je crois,
elle est avec Gérard
Je suis ce cœur qui cadence tout mes songes
dans la forêt le pouls des chênes bat plus fort
et marchant mes pas font un bruit de baisers
Bonsoir beau derrière de la Terre
Ainsi donc mon nom est une herbe amère
Louis
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Stéréo
Ah que c'est étrange, Ah que c'est beau... Pour moi le poème commence là et finit à l'herbe amère :
tous les yeux peuvent heurter mon visage
le laurier menteur
mon nom est une herbe amère
Je ferais bien deux suggestions (mais j'ose à peine, doutant de mon droit à les produire) :
- les clameurs ont enflé (à la place de gonflé) : je sais qu'enflé est convenu mais je ne sens pas bien ce qu'apporte "gonflé" autre qu'un heurt avec enflé
- "Mais tes pas Ô ma Blanche font un baiser de bruit " à la place de "un bruit de baisers"
Bravo Louis! (et SVP ne changez pas d'avatar comme les autres en ont en ce moment la manie, il va si bien à vos atmosphères étranges et emportantes, comme si ce contrabassiste que l'on veut taciturne ne parlait qu'à ses cordes, dans un langage étrange, à nous inaccessible, sensible seulement dans une longueur d'onde de faible largeur, qui demande de l'attention, qu'on se penche un peu sur le silence où vibre la voix de quelques fibres fragiles).
..........Marvejols
mais je peux me tromper... Quelques petites perles à susurrer :Louis! a écrit:
Je sais que tous les yeux peuvent heurter mon visage
Dans les rues
les clameurs ont gonflé jusqu'a remplacer les villes
Mon âme s'ouvre se ferme s'ouvre comme un cancer
Une voix d'inquiétude soudain tressaute tressaute et fuit
Les cavaliers de l'aube repartent à encolure débridée
Tous les tableaux portent un regard de songe
Dans les galeries
Il ne faut pas perdre Blanche, il ne faut pas perdre Blanche, ou je m’enfonce, ou je me tue
Le soleil est une lèvre chargée de poudres luxuriantes
Je vois partout de trop longues chevelures
Partout le soir taquine mes doigts où se ramène le corps désiré
Mais tes pas Ô ma Blanche font un bruit de baisers
« Il est de ces objets qui ressemblent tant a ce que j’ai désiré qu’ils me sautent au visage. Je marche dans la nuit et mes pas se perdent dans des flaques de sommeil. Ici la nuit est douce. Il est charmant, ce village. Blanche y habite. Je me souviens. Il fait jour. Ou peut-être est-ce le soir qui vient. J’ai tiré mon chapeau au Printemps. Parfois je sens les choses et Blanche est dans la foret, derrière ces buissons, une angoisse émane d’elle ; une douleur émane de moi. Je l’aime tant, Blanche. Avec Gérard je crois,
elle est avec Gérard
Je suis ce cœur qui cadence tout mes songes
le pouls des chênes bat plus fort
sans prêter attention au laurier menteur
Ainsi donc mon nom est une herbe amère
Louis
tous les yeux peuvent heurter mon visage
le laurier menteur
mon nom est une herbe amère
Je ferais bien deux suggestions (mais j'ose à peine, doutant de mon droit à les produire) :
- les clameurs ont enflé (à la place de gonflé) : je sais qu'enflé est convenu mais je ne sens pas bien ce qu'apporte "gonflé" autre qu'un heurt avec enflé
- "Mais tes pas Ô ma Blanche font un baiser de bruit " à la place de "un bruit de baisers"
Bravo Louis! (et SVP ne changez pas d'avatar comme les autres en ont en ce moment la manie, il va si bien à vos atmosphères étranges et emportantes, comme si ce contrabassiste que l'on veut taciturne ne parlait qu'à ses cordes, dans un langage étrange, à nous inaccessible, sensible seulement dans une longueur d'onde de faible largeur, qui demande de l'attention, qu'on se penche un peu sur le silence où vibre la voix de quelques fibres fragiles).
..........Marvejols
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