Ton murmure sur mes jours
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Ton murmure sur mes jours
..........Ton murmure sur mes jours
La pierre porte les siècles
Et la fleur sur le mur
Atteint le soleil.
Ta beauté sur les jours
Murmure sa douceur
Et j’attends ton réveil.
..............Marvejols
La pierre porte les siècles
Et la fleur sur le mur
Atteint le soleil.
Ta beauté sur les jours
Murmure sa douceur
Et j’attends ton réveil.
..............Marvejols
Re: Ton murmure sur mes jours
Pas compris.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
Je ne sais pas bien expliquer le pourquoi de mes coups de coeur... Mais qu'est-ce que ça m'a plu!!!
Très beau, vraiment.
Très beau, vraiment.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
J'ai beaucoup aimé celui-ci. Je lis ces deux strophes comme des poèmes presque indépendants, sorte de haïku...La pierre porte les siècles
Et la fleur sur le mur
Atteint le soleil.
Loreena Ruin- Nombre de messages : 1071
Age : 34
Localisation : Nancy
Date d'inscription : 05/10/2008
Re: Ton murmure sur mes jours
je dirais: haïkus Cévenols, doux comme un champ de jonquilles sur un plateau d'Aubrac...
Re: Ton murmure sur mes jours
ta beauté sur les jours
murmure sa douceur
je ne suis pas convaincu par ces deux vers, peut être un peu convenu, ..........tout le reste est si beau
j'aurai aimé écrire cette première strophe
murmure sa douceur
je ne suis pas convaincu par ces deux vers, peut être un peu convenu, ..........tout le reste est si beau
j'aurai aimé écrire cette première strophe
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Ton murmure sur mes jours
Trop long. Je veux dire: l'aurait fallu que tu t'arrête à la première strophe.
Re: Ton murmure sur mes jours
Je trouve, moi aussi, un trop grand décalage entre les deux strophes.
Deux faux haïku. Pas convaincue.
Invité- Invité
Re: Ton murmure sur mes jours
.... Je vois que la seconde strophe est plus que boudée. Il est vrai qu'elle m'a coûté plus de travail et que je l'ai remaniée jusqu'au postage, tout en dérogeant à mon habitude puisque je n'ai pas commencé ce texte par la fin. Ce qui s'est imposé en premier est la vision du calcaire chaud et à peine moussu, là dans le mur, avec une fleur dessus. Les siècles proviennent d'une idée dans un Cathédrale et un Venise que je rumine de temps à autre, ils se sont greffés à mon insu.
.... Cela dit mon projet avec ce petit texte était de contraposer deux tableaux : l'un d'arrière champ (le mur au fond, dehors, sous le soleil, un gros plan en narrateur omniscient) et l'autre là, tout près, à portée de main, en intérieur pénombre, en je narrateur. Donc un contraste de distance, d'intimité, de luminosité. Mais une sérénité dans les deux (convenu est aimable pour la seconde strophe: en réalité je suis limite mièvrerie; à part "ta beauté sur les jours" dont je ne suis pas mécontent, je n'ai pas trouvé ensuite la formule poétique vraie.
Tant dois-je m'expliquer
C'est donc que j'ai failli
Pierre te garderai,
Vox populi dei,
Amour t'emporterai.
.... Cela dit mon projet avec ce petit texte était de contraposer deux tableaux : l'un d'arrière champ (le mur au fond, dehors, sous le soleil, un gros plan en narrateur omniscient) et l'autre là, tout près, à portée de main, en intérieur pénombre, en je narrateur. Donc un contraste de distance, d'intimité, de luminosité. Mais une sérénité dans les deux (convenu est aimable pour la seconde strophe: en réalité je suis limite mièvrerie; à part "ta beauté sur les jours" dont je ne suis pas mécontent, je n'ai pas trouvé ensuite la formule poétique vraie.
Tant dois-je m'expliquer
C'est donc que j'ai failli
Pierre te garderai,
Vox populi dei,
Amour t'emporterai.
Re: Ton murmure sur mes jours
Souvent ce qui sort naturellement en premier est de meilleure qualité que ce qui est retravaillé.
gypoete- Nombre de messages : 98
Age : 62
Date d'inscription : 15/10/2008
Re: Ton murmure sur mes jours
J'aime bien la concision de ces vers, l'intention aussi (la nature proche et sereine, la vie sereine auprès d'un proche)
Pour la deuxième strophe j'aurais mis "et" en début de deuxième vers comme pour la première strophe.
ça pourrait donner (mais c'est une suggestion rapide - à ne pas prendre à la lettre)
Ta beauté sur les jours
Et ta douce présence
"enchantent" mon réveil
Pour la deuxième strophe j'aurais mis "et" en début de deuxième vers comme pour la première strophe.
ça pourrait donner (mais c'est une suggestion rapide - à ne pas prendre à la lettre)
Ta beauté sur les jours
Et ta douce présence
"enchantent" mon réveil
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
Non.
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
L'Egérie aux regards lumineux et profonds,
Le Genium commode et l'Erato soudaine,
L'Ange des vieux tableaux avec des ors au fond,
La Muse, dont la voix est puissante sans doute,
Puisqu'elle fait d'un coup dans les premiers cerveaux,
Comme ces pissenlits dont s'émaille la route,
Pousser tout un jardin de poèmes nouveaux,
La Colombe, le Saint-Esprit, le saint Délire,
Les Troubles opportuns, les Transports complaisants,
Gabriel et son luth, Apollon et sa lyre,
Ah! l'Inspiration, on l'invoque à seize ans!
Ce qu'il nous faut à nous, les Suprêmes Poètes
Qui vénérons les Dieux et qui n'y croyons pas,
A nous dont nul rayon n'auréola les têtes,
Dont nulle Béatrix n'a dirigé les pas,
A nous qui ciselons les mots comme des coupes
Et qui faisons des vers émus très froidement,
A nous qu'on ne voit point les soirs aller par groupes
Harmonieux au bord des lacs et nous pâmant,
Ce qu'il nous faut à nous, c'est, aux lueurs des lampes,
La science conquise et le sommeil dompté,
C'est le front dans les mains du vieux Faust des estampes,
C'est l'Obstination et c'est la Volonté!
C'est la Volonté sainte, absolue, éternelle,
Cramponnée au projet comme un noble condor
Aux flancs fumants de peur d'un buffle, et d'un coup d'aile
Emportant son trophée à travers les cieux d'or!
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil,
C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève
Lentement, lentement, l'Oeuvre, ainsi qu'un soleil!
Libre à nos Inspirés, coeurs qu'une oeillade enflamme,
D'abandonner leur être aux vents comme un bouleau;
Pauvres gens! l'Art n'est pas d'éparpiller son âme:
Est-elle en marbre, ou non, la Vénus de Milo?
Nous donc, sculptons avec le ciseau des Pensées
Le bloc vierge du Beau, Paros immaculé,
Et faisons-en surgir sous nos mains empressées
Quelque pure statue au péplos étoilé,
Afin qu'un jour, frappant de rayons gris et roses
Le chef-d'oeuvre serein, comme un nouveau Memnon,
L'Aube-Postérité, fille des Temps moroses,
Fasse dans l'air futur retentir notre nom! "
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
L'Egérie aux regards lumineux et profonds,
Le Genium commode et l'Erato soudaine,
L'Ange des vieux tableaux avec des ors au fond,
La Muse, dont la voix est puissante sans doute,
Puisqu'elle fait d'un coup dans les premiers cerveaux,
Comme ces pissenlits dont s'émaille la route,
Pousser tout un jardin de poèmes nouveaux,
La Colombe, le Saint-Esprit, le saint Délire,
Les Troubles opportuns, les Transports complaisants,
Gabriel et son luth, Apollon et sa lyre,
Ah! l'Inspiration, on l'invoque à seize ans!
Ce qu'il nous faut à nous, les Suprêmes Poètes
Qui vénérons les Dieux et qui n'y croyons pas,
A nous dont nul rayon n'auréola les têtes,
Dont nulle Béatrix n'a dirigé les pas,
A nous qui ciselons les mots comme des coupes
Et qui faisons des vers émus très froidement,
A nous qu'on ne voit point les soirs aller par groupes
Harmonieux au bord des lacs et nous pâmant,
Ce qu'il nous faut à nous, c'est, aux lueurs des lampes,
La science conquise et le sommeil dompté,
C'est le front dans les mains du vieux Faust des estampes,
C'est l'Obstination et c'est la Volonté!
C'est la Volonté sainte, absolue, éternelle,
Cramponnée au projet comme un noble condor
Aux flancs fumants de peur d'un buffle, et d'un coup d'aile
Emportant son trophée à travers les cieux d'or!
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil,
C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève
Lentement, lentement, l'Oeuvre, ainsi qu'un soleil!
Libre à nos Inspirés, coeurs qu'une oeillade enflamme,
D'abandonner leur être aux vents comme un bouleau;
Pauvres gens! l'Art n'est pas d'éparpiller son âme:
Est-elle en marbre, ou non, la Vénus de Milo?
Nous donc, sculptons avec le ciseau des Pensées
Le bloc vierge du Beau, Paros immaculé,
Et faisons-en surgir sous nos mains empressées
Quelque pure statue au péplos étoilé,
Afin qu'un jour, frappant de rayons gris et roses
Le chef-d'oeuvre serein, comme un nouveau Memnon,
L'Aube-Postérité, fille des Temps moroses,
Fasse dans l'air futur retentir notre nom! "
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
Oui.
Vous avez raison et je savais que vous étiez un savant (vous me faites parfois penser un à sorte de Dominique Fernandez un peu fatigué et toujours flamboyant et baroque) . Raison d'abord de citer ce si beau texte de Verlaine, aux accents prométhéens :
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
...
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil,
C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève
Lentement, lentement, l'Oeuvre, ainsi qu'un soleil! "
Le travail, le feu dans la nuit qui fait se lever la lumière, la clarté, cette non-couleur de toutes les couleurs, ce blanc d'or (Pastoureau) issu d'un combat incessant contre les ténèbres. Il ne saurait être question pour moi de nier le travail et même qu'il m'arrive de le pratiquer parfois. Mais on ne peut, comme Verlaine qui n'y était pour rien (Freud c'est après), ignorer le travail intérieur et antérieur. Celui qui s'opère au niveau du subconscient. L'inspiration, le "premier jet" (là encore un terme non pas libidinal mais de fonderie, l'art là encore prométhéen du métal, n'est autre que le fruit de ce premier travail, très profond, essentiel, qui échappe et apparaît par conséquent "transcendental" ou divin. Une de ces boîtes noires à la R. Barthes. Ce qui est premier n'est pas parfait, est souvent matière brute à laquelle appliquer (le vilain terme en la circonstance) le travail. Mais ce qui est premier est indispensable et projette. Le plus difficile est certes ce labeur qui confronte l'auteur (un grand mot) à ses limites, à son incapacité, à l'illusion de sa grandeur, à sa vanité, cet ouvragement qui va, par son grain infime, sa lueur, un polissage invisible transformer le donné premier en art. Ou, pour rester normalement modeste, en réussite, en texte poétiquement recevable. Comment croire un instant que ma première strophe, comme celles de tous les autres, ait surgi du néant et qu'elle n'ait pas été travaillée? Elle l'a été, simplement: avant la page.
Vous avez raison et je savais que vous étiez un savant (vous me faites parfois penser un à sorte de Dominique Fernandez un peu fatigué et toujours flamboyant et baroque) . Raison d'abord de citer ce si beau texte de Verlaine, aux accents prométhéens :
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
...
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil,
C'est la nuit, l'âpre nuit du travail, d'où se lève
Lentement, lentement, l'Oeuvre, ainsi qu'un soleil! "
Le travail, le feu dans la nuit qui fait se lever la lumière, la clarté, cette non-couleur de toutes les couleurs, ce blanc d'or (Pastoureau) issu d'un combat incessant contre les ténèbres. Il ne saurait être question pour moi de nier le travail et même qu'il m'arrive de le pratiquer parfois. Mais on ne peut, comme Verlaine qui n'y était pour rien (Freud c'est après), ignorer le travail intérieur et antérieur. Celui qui s'opère au niveau du subconscient. L'inspiration, le "premier jet" (là encore un terme non pas libidinal mais de fonderie, l'art là encore prométhéen du métal, n'est autre que le fruit de ce premier travail, très profond, essentiel, qui échappe et apparaît par conséquent "transcendental" ou divin. Une de ces boîtes noires à la R. Barthes. Ce qui est premier n'est pas parfait, est souvent matière brute à laquelle appliquer (le vilain terme en la circonstance) le travail. Mais ce qui est premier est indispensable et projette. Le plus difficile est certes ce labeur qui confronte l'auteur (un grand mot) à ses limites, à son incapacité, à l'illusion de sa grandeur, à sa vanité, cet ouvragement qui va, par son grain infime, sa lueur, un polissage invisible transformer le donné premier en art. Ou, pour rester normalement modeste, en réussite, en texte poétiquement recevable. Comment croire un instant que ma première strophe, comme celles de tous les autres, ait surgi du néant et qu'elle n'ait pas été travaillée? Elle l'a été, simplement: avant la page.
Ton murmure sur mes jours
L'inconvénient d'arriver si tard est de lire non seulement le poème, mais tous les commentaires qui l'accompagnent.
J'aime bien le poème dans sa version initiale, et je trouve très naturelle cette façon de mettre en vis à vis monde extérieur et l'intériorité; ou du moins ce que l'auteur retient de chacun d'eux.
Je "tique" un peu sur murmure sa douceur, qui me semble fade.
De qui est il, le texte envoyé par zenobi
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
L'Egérie aux regards lumineux et profonds, ....
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil, ....?
Il est un peu trop bavard, mais ce qu'il exprime me semble juste.
J'aime bien le poème dans sa version initiale, et je trouve très naturelle cette façon de mettre en vis à vis monde extérieur et l'intériorité; ou du moins ce que l'auteur retient de chacun d'eux.
Je "tique" un peu sur murmure sa douceur, qui me semble fade.
De qui est il, le texte envoyé par zenobi
"Ah! l'Inspiration superbe et souveraine,
L'Egérie aux regards lumineux et profonds, ....
Ce qu'il nous faut à nous, c'est l'étude sans trêve,
C'est l'effort inouï, le combat nonpareil, ....?
Il est un peu trop bavard, mais ce qu'il exprime me semble juste.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
Annie a écrit: De qui est il, le texte envoyé par zenobi
Il est un peu trop bavard, mais ce qu'il exprime me semble juste.
Extrait des Poèmes Saturniens de Verlaine que je ne connaissais moi-même que partiellement :
A nous qui ciselons les mots comme des coupes
Et qui faisons des vers émus très froidement,
Avec Marvejols je suis d'accord que la naissance du poème est bien antérieure à sa formulation sur écran ou papier mais il ne s'agit pas, là, d'un travail à proprement parler puisqu'il se fait à notre insu.
Re: Ton murmure sur mes jours
Avec Marvejols je suis d'accord que la naissance du poème est bien antérieure à sa formulation sur écran ou papier mais il ne s'agit pas, là, d'un travail à proprement parler puisqu'il se fait à notre insu.
Et pourtant, ne dit-on pas que cela nous travaille ?
Cette première période, intérieure, de germination, plus ou moins consciente, plus ou moins volontaire, aboutit à une expulsion (un "travail"), et, ensuite, ce bébé peu viable, nous le façonnons avant de le lancer dans la vie.
Il est vrai que, au vu de certains textes publiés ici (et d'aucuns des miens en font partie...), certaines étapes sont parfois oubliées.
Et pourtant, ne dit-on pas que cela nous travaille ?
Cette première période, intérieure, de germination, plus ou moins consciente, plus ou moins volontaire, aboutit à une expulsion (un "travail"), et, ensuite, ce bébé peu viable, nous le façonnons avant de le lancer dans la vie.
Il est vrai que, au vu de certains textes publiés ici (et d'aucuns des miens en font partie...), certaines étapes sont parfois oubliées.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Ton murmure sur mes jours
Préféré le premier haïku, surtout, mais le deuxième n'est pas moins bon. Le titre, en revanche, n'apporte rien (il n'est pas mauvais, mais donner un titre à une paire de haïku me semble inutile). Et, même si je me doute que la construction en paire est voulue, pour moi un haïku s'envisage difficilement autrement qu'individuellement.
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Ton murmure sur mes jours
..... Merci de vos commentaires et appréciations pas toutes ni trop négatives. J'ai été effectivement longtemps embarrassé par le titre et n'en suis pas complètement convaincu. On pourrait sans doute (parfois) se libérer de la formalité du titre bien que je trouve cela un exercice fondamental (et plaisant) et que de plus sur les sites de poésie sans titre en gros pas d'accroche pas de lectures. Un bon titre qui vient naturellement est souvent me semble-t-il le symptôme d'un poème pas trop raté.
..... Je me suis donc renseigné (l'insistance sur ce "haïku" maudit ayant finalement servi à quelque chose) :
"Le haïku est une forme poétique d'origine japonaise ; sa principale caractéristique est de "dire l'instant dans l'instant ", de situer dans le temps et l'espace, tel un polaroïd. Il est à la fois simple et complexe à définir. Simple puisque, traditionnellement, c'est un poème de 17 syllabes, réparties sur trois lignes (5/7/5 syllabes). Complexe puisqu'il est en même temps l'expression du permanent et de l'éphémère. La convivialité du haïku en fait un poème facile d'accès et sa pratique démontre une grande exigence de sobriété, de justesse, de densité et de légèreté.
André Duhaime, Canada"
..... Si donc jamais mon petit texte a quelque part 17 syllabes (je n'ai pas compté) c'est le hasard. J'ai voulu comme indiqué plus haut faire 2 strophes contraposant deux tableaux unis par une même thématique.
Maintenant je crois que je ne suis plus guère autorisé (moralement) à poursuivre les commentaires.
..... Je dois néanmoins préciser que, ne sachant pas trop ce qu'est un haïku (à part un peu comme M. Toutlemonde) et me méfiant de ce qui est à la mode (par exemple chez les enseignants semble-t-il), je n'ai pas écrit de haïku.Chako Noir a écrit:Préféré le premier haïku
..... Je me suis donc renseigné (l'insistance sur ce "haïku" maudit ayant finalement servi à quelque chose) :
"Le haïku est une forme poétique d'origine japonaise ; sa principale caractéristique est de "dire l'instant dans l'instant ", de situer dans le temps et l'espace, tel un polaroïd. Il est à la fois simple et complexe à définir. Simple puisque, traditionnellement, c'est un poème de 17 syllabes, réparties sur trois lignes (5/7/5 syllabes). Complexe puisqu'il est en même temps l'expression du permanent et de l'éphémère. La convivialité du haïku en fait un poème facile d'accès et sa pratique démontre une grande exigence de sobriété, de justesse, de densité et de légèreté.
André Duhaime, Canada"
..... Si donc jamais mon petit texte a quelque part 17 syllabes (je n'ai pas compté) c'est le hasard. J'ai voulu comme indiqué plus haut faire 2 strophes contraposant deux tableaux unis par une même thématique.
Maintenant je crois que je ne suis plus guère autorisé (moralement) à poursuivre les commentaires.
Re: Ton murmure sur mes jours
Je n'avais pas lu ce poème. Je le découvre ce matin, par hasard, mais il n'y a pas de hasard.
Donc, je ne lis pas les commentaires, leur survol ne m y engage pas.
Par contre, le poème me parle énormément.
Un titre long pour un poème très court.
Ce parallèle entre atteindre et attendre, chapeau !
Enfin de l'immuable (nature) à l'amour fragile ou pas encore né, chapeau !
Donc, je ne lis pas les commentaires, leur survol ne m y engage pas.
Par contre, le poème me parle énormément.
Un titre long pour un poème très court.
Ce parallèle entre atteindre et attendre, chapeau !
Enfin de l'immuable (nature) à l'amour fragile ou pas encore né, chapeau !
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