Le réel c'est bien étroit
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Le réel c'est bien étroit
Je ne donne qu'une étroitesse à ma réalité : l'image
Le réel émerge de mon sommeil par dessus des lèvres suspendues de mes amantes Le réel est un pont brisé comme une danseuse Je le foule de mot au corps je le pave de morts pour en faire le pavé je le couvre de modes passagères dans le rail de mes yeux ainsi nous partons vers l'avenir
le réel émerge de mon sommeil comme le souvenir d'une amante désirée Que l'on repousse une fois connue sa dernière apparence celle dechair véritable aux doigts accomplis De sueurs l'alcool est une aube liquide Que je t'offre Marie
Quand tu ne me regardes pas quand tu ne me parles pas je suis amant de ces ombres passantes dans le creux d'un songe Oui je suis suspendu au lèvres de tes paupières comme un suicidé sur son toît Comme un brasier aux yeux des sorcières le monde est l'étrange miroir où je pâli Où tu me vois Marie Si tu prends mes doigts Prends les pour en faire des cordages à la proue des navires prends les pour en faire des mouchoir d'orage chantant le signal : "jetaime""jetaime" simplement deux mots comme des billes Je tiens mon corps suspendu à ce pont par delà le vase de mon ombre J'embrasse tes yeux liquides et tu me bois A deux pas de l'air comme le suicide Je suis l'oiseau d'où l'ombre émerge et le soleil pendu aux objets sous la chaleur enfin mûri sous l'autre face du ciel Marie Je t'aime Simplement cela Simplement deux mots durs comme des cailloux qui passent mal
deux mots durs quand la raison abdique je prends ton corps et je le fixe en horizon N'admettre d'horizon que celui que fixe sans ciller nos cils tristes et leurs ciseaux de mouroirs Ton corps est maintenant ma seule destination
J'ai un goût de vomir J'ai un gout de mentir qui me vient à la bouche Marie Ces mots Ne sont que pâle reflet hypocrisie tous les mots sont mensonge car je suis plein de cadavres Je suis pourri Rien ne m'amuse je ne vois rien que ton corps comme un étendard rien que tes yeux clos comme un trait qui suspend le temps aux extrémités du rythme c'est une musique nouvelle et je t'attends Dans les chemins du temps Marie Dans les sentiers sans maitres où se jouent le matin et le soir et tout le parfum des mythes Quelqu'un a bâti la demeure pour les dieux morts Quelqu'un chante mon âme à rebours Une fleur de boue Pour tes yeux clos Marie J'adore Si tu m'arrache le cœur avec une main de crime la nuit a été cousue sur l'aube
Nous somme les enfants de la nuit qu'engendre l'aube mortelle Nous somme les éternels désespérés ceux dont la peau ne s'use jamais sans un miroir On ne trouve jamais de reflet dans la nuit L'aube est une enfant triste aux joues blondes l'aube est une enfant blonde aux lèvre capricieuses le soleil est le sceptre qui émerge de ses entrailles
Et je m'immortalise en t'attendant Toutes les nuits Marie J'aime une femme qui est un mensonge et j'aime un mensonge qui est une femme Tout fini ainsi
Dans les divans du mouroir Où va le temps
Ma vie
Entre les narines du rêve entre les collines de songes pendus à tes chevilles comme des diamants dans un fruit d'or et rond comme une rime je te donne deux perles pour que tu te souviennes de moi si la lune tombe deux perles qui naissent de toi comme des désirs deux hanches qui délimitent ton corps et le monde et un orage delà nos morts dans le livre ouvert du désordre apparent Je tombe
dans un présage
qui me convient
je tombe
dans le visage
qui me contient
c'est le tien Marie
simplement le tien
simplement le tien
Le réel émerge de mon sommeil par dessus des lèvres suspendues de mes amantes Le réel est un pont brisé comme une danseuse Je le foule de mot au corps je le pave de morts pour en faire le pavé je le couvre de modes passagères dans le rail de mes yeux ainsi nous partons vers l'avenir
le réel émerge de mon sommeil comme le souvenir d'une amante désirée Que l'on repousse une fois connue sa dernière apparence celle dechair véritable aux doigts accomplis De sueurs l'alcool est une aube liquide Que je t'offre Marie
Quand tu ne me regardes pas quand tu ne me parles pas je suis amant de ces ombres passantes dans le creux d'un songe Oui je suis suspendu au lèvres de tes paupières comme un suicidé sur son toît Comme un brasier aux yeux des sorcières le monde est l'étrange miroir où je pâli Où tu me vois Marie Si tu prends mes doigts Prends les pour en faire des cordages à la proue des navires prends les pour en faire des mouchoir d'orage chantant le signal : "jetaime""jetaime" simplement deux mots comme des billes Je tiens mon corps suspendu à ce pont par delà le vase de mon ombre J'embrasse tes yeux liquides et tu me bois A deux pas de l'air comme le suicide Je suis l'oiseau d'où l'ombre émerge et le soleil pendu aux objets sous la chaleur enfin mûri sous l'autre face du ciel Marie Je t'aime Simplement cela Simplement deux mots durs comme des cailloux qui passent mal
deux mots durs quand la raison abdique je prends ton corps et je le fixe en horizon N'admettre d'horizon que celui que fixe sans ciller nos cils tristes et leurs ciseaux de mouroirs Ton corps est maintenant ma seule destination
J'ai un goût de vomir J'ai un gout de mentir qui me vient à la bouche Marie Ces mots Ne sont que pâle reflet hypocrisie tous les mots sont mensonge car je suis plein de cadavres Je suis pourri Rien ne m'amuse je ne vois rien que ton corps comme un étendard rien que tes yeux clos comme un trait qui suspend le temps aux extrémités du rythme c'est une musique nouvelle et je t'attends Dans les chemins du temps Marie Dans les sentiers sans maitres où se jouent le matin et le soir et tout le parfum des mythes Quelqu'un a bâti la demeure pour les dieux morts Quelqu'un chante mon âme à rebours Une fleur de boue Pour tes yeux clos Marie J'adore Si tu m'arrache le cœur avec une main de crime la nuit a été cousue sur l'aube
Nous somme les enfants de la nuit qu'engendre l'aube mortelle Nous somme les éternels désespérés ceux dont la peau ne s'use jamais sans un miroir On ne trouve jamais de reflet dans la nuit L'aube est une enfant triste aux joues blondes l'aube est une enfant blonde aux lèvre capricieuses le soleil est le sceptre qui émerge de ses entrailles
Et je m'immortalise en t'attendant Toutes les nuits Marie J'aime une femme qui est un mensonge et j'aime un mensonge qui est une femme Tout fini ainsi
Dans les divans du mouroir Où va le temps
Ma vie
Entre les narines du rêve entre les collines de songes pendus à tes chevilles comme des diamants dans un fruit d'or et rond comme une rime je te donne deux perles pour que tu te souviennes de moi si la lune tombe deux perles qui naissent de toi comme des désirs deux hanches qui délimitent ton corps et le monde et un orage delà nos morts dans le livre ouvert du désordre apparent Je tombe
dans un présage
qui me convient
je tombe
dans le visage
qui me contient
c'est le tien Marie
simplement le tien
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Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
C'est joli ! J'ai pas tout lu par contre parce que c'est très long, mais c'est vraiment joli !
Suzie- Nombre de messages : 46
Age : 30
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: Le réel c'est bien étroit
Louis, là, franchement, je t'aime. C'est comme d'hab un beau foutoir, une urgence absolue et des passages d'anthologie genre:
"deux mots durs comme des cailloux qui passent mal"
J'aurais aimé écrire ça. Ce vers. Après ben y'a peut-être des formules un peu convenues mais ça je m'en tamponne. L'intention est là. Le besoin de prendre la parole, façon maniaco-dépressif sans son neuroleptique préféré. En roue libre. Halluciné. Des répétitions qui martèlent. Et bing! et bing! Tout mon amour dans tes dents. Baffe ou caresse? J'aime quand le sentiment se dévore lui-même, quand ça suinte par tous les pores, quand on ne sais plus QUI parle. Parce que ça dépasse. Tout simplement.
Tu frises toujours l'emphase, la caricature, le ridicule (mon sacro-saint ridicule!). Alors parfois ça rate son coup, forcément, mais là: oui je t'aime Louis.
J'ai pris une leçon de dégueuli.
"deux mots durs comme des cailloux qui passent mal"
J'aurais aimé écrire ça. Ce vers. Après ben y'a peut-être des formules un peu convenues mais ça je m'en tamponne. L'intention est là. Le besoin de prendre la parole, façon maniaco-dépressif sans son neuroleptique préféré. En roue libre. Halluciné. Des répétitions qui martèlent. Et bing! et bing! Tout mon amour dans tes dents. Baffe ou caresse? J'aime quand le sentiment se dévore lui-même, quand ça suinte par tous les pores, quand on ne sais plus QUI parle. Parce que ça dépasse. Tout simplement.
Tu frises toujours l'emphase, la caricature, le ridicule (mon sacro-saint ridicule!). Alors parfois ça rate son coup, forcément, mais là: oui je t'aime Louis.
J'ai pris une leçon de dégueuli.
Re: Le réel c'est bien étroit
Je n'ai pas l'humeur théâtrale de la nuit.
LPC
On ne perd que ce que l'on veut bien chercher ma vie terminera quand j'aurais trouvé mon cœur
Nous avons avalé des étoiles au gout aigre la nuit a eu un bref scintillement de douleur
Les arbres cherchent partout leurs maitres enchanteurs
Il y a une femme qui parle le langage du mystère et sa peau est un labyrinthe où s'est perdue la nuit
Pour chaque mystère il y a une étoile et pour chaque secret un rire sur les joues d'enfants. Chaque amoureuse à sa toux dans la nuit la guerre est une pute triste jamais repue de ses amants
Il parait que tu tiens captive des galaxies dans ta poche : celles sous les yeux renferment les objets du sommeil. Sache que point de non-retour et du retour éternel sont les mêmes.
Ils se confondent comme deux ombres versés dans le même corps clos comme deux ombres étroites qui adhèrent aux ponts du réel
Brisés en leur milieu comme des danseuses la grâce colle à leurs gestes d'insomnie
Nous trempons nos doigts courbés dans cette encre des pathétiques comme des oiseaux estropiés qui ne savent plus la carte du ciel qui se jouent des enfant blondes et des femmes tristes
nous aimons
ma vie est une serrure dans une nuage de fumée
la clef est une constellation de sourires
j'entend leur vol
"éternité éternité"
la nuit donne le goût du pire
ma vie est une colline qui passe entre ses chevilles et qu'elle a mit à son poignet comme un papillon souvenir
un bout de cigarette un mot d'amour une larme inutile qui chante les dieux morts
qui caresse à rebours les corps devient une fleur de boue
nous dormons
j'aime une femme qui est un mensonge
j'aime un mensonge qui est une femme
qui est la nuit cousue sur l'aube
l'aube pleureuse ne boit que ses larmes
Nous sommes des corps ouverts à tous les voyageurs, prenez nos ailes et nos humeurs
une étoile est venue fixer nos pleurs dans un ciel de mouchoir
Nous sommes le pathétique et le drame des soirs qui émerge des joues triste humidifiés de cauchemars
L’œil renferme pour lui seul sa propre image c'est un secret de femme
qui ne se reflètent que dans leurs égoïstes miroirs. Quel vase plus étroit que celui de nos âmes ?
nous n'apprendrons jamais à sculpter des ailes de nos larmes C'est un art su de seuls ceux qui sont morts.
on ne boit le sommeil que par les yeux .
mettre feu à la maison du mensonge .
la femme s'est évanouie .
elle professe des insultes .
le silence devient épais comme terreur .
Marie Marie Marie Marie Marie Marie Marie Marie
on tresse des lignes téléphoniques de ton prénom pour appeler l'infini
LPC
On ne perd que ce que l'on veut bien chercher ma vie terminera quand j'aurais trouvé mon cœur
Nous avons avalé des étoiles au gout aigre la nuit a eu un bref scintillement de douleur
Les arbres cherchent partout leurs maitres enchanteurs
Il y a une femme qui parle le langage du mystère et sa peau est un labyrinthe où s'est perdue la nuit
Pour chaque mystère il y a une étoile et pour chaque secret un rire sur les joues d'enfants. Chaque amoureuse à sa toux dans la nuit la guerre est une pute triste jamais repue de ses amants
Il parait que tu tiens captive des galaxies dans ta poche : celles sous les yeux renferment les objets du sommeil. Sache que point de non-retour et du retour éternel sont les mêmes.
Ils se confondent comme deux ombres versés dans le même corps clos comme deux ombres étroites qui adhèrent aux ponts du réel
Brisés en leur milieu comme des danseuses la grâce colle à leurs gestes d'insomnie
Nous trempons nos doigts courbés dans cette encre des pathétiques comme des oiseaux estropiés qui ne savent plus la carte du ciel qui se jouent des enfant blondes et des femmes tristes
nous aimons
ma vie est une serrure dans une nuage de fumée
la clef est une constellation de sourires
j'entend leur vol
"éternité éternité"
la nuit donne le goût du pire
ma vie est une colline qui passe entre ses chevilles et qu'elle a mit à son poignet comme un papillon souvenir
un bout de cigarette un mot d'amour une larme inutile qui chante les dieux morts
qui caresse à rebours les corps devient une fleur de boue
nous dormons
j'aime une femme qui est un mensonge
j'aime un mensonge qui est une femme
qui est la nuit cousue sur l'aube
l'aube pleureuse ne boit que ses larmes
Nous sommes des corps ouverts à tous les voyageurs, prenez nos ailes et nos humeurs
une étoile est venue fixer nos pleurs dans un ciel de mouchoir
Nous sommes le pathétique et le drame des soirs qui émerge des joues triste humidifiés de cauchemars
L’œil renferme pour lui seul sa propre image c'est un secret de femme
qui ne se reflètent que dans leurs égoïstes miroirs. Quel vase plus étroit que celui de nos âmes ?
nous n'apprendrons jamais à sculpter des ailes de nos larmes C'est un art su de seuls ceux qui sont morts.
on ne boit le sommeil que par les yeux .
mettre feu à la maison du mensonge .
la femme s'est évanouie .
elle professe des insultes .
le silence devient épais comme terreur .
Marie Marie Marie Marie Marie Marie Marie Marie
on tresse des lignes téléphoniques de ton prénom pour appeler l'infini
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
"Nous somme les enfants de la nuit qu'engendre l'aube mortelle"
Je ne sais pas quel sens tu donnes exactement à cette phrase mais à moi elle me parle, beaucoup. J'aurais pu la placer en conclusion de mon dernier texte qui traite, sous une autre forme, de l'aspect et de la genèse du réel.
Comme à ton habitude tu nous délivres le flot bouillonnant de ta pensée et l'on se laisse porter avec plaisir par cette énergie, sans savoir vraiment où tu veux nous enmener. (Je n'ai pas encore lu la deuxième partie). Le prénom de Marie est par contre troublant, tu t'en doutes bien. On ne sait si tu fais une apologie mystique ou si tu transfigures ... une image du réel.
Je ne sais pas quel sens tu donnes exactement à cette phrase mais à moi elle me parle, beaucoup. J'aurais pu la placer en conclusion de mon dernier texte qui traite, sous une autre forme, de l'aspect et de la genèse du réel.
Comme à ton habitude tu nous délivres le flot bouillonnant de ta pensée et l'on se laisse porter avec plaisir par cette énergie, sans savoir vraiment où tu veux nous enmener. (Je n'ai pas encore lu la deuxième partie). Le prénom de Marie est par contre troublant, tu t'en doutes bien. On ne sait si tu fais une apologie mystique ou si tu transfigures ... une image du réel.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Le réel c'est bien étroit
C'est bien plus que joli, c'est baroque, viscéral, azuréen, fellinien et tout le tintoin : de la pâte d'arc-en-ciel ! Comme à la fête, j'en redemande!
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Même si ce n'est mon style, cette fois-ci je me suis laissé emporter et j'aime.
Le titre <3
Le titre <3
Re: Le réel c'est bien étroit
Eh Rêvelin tu penses quoi du deuxième texte ? Il est mieux non ?
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
(palis)
Je trouve toujours ça aussi "étouffe chrétien".
Je trouve toujours ça aussi "étouffe chrétien".
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Impossible pour moi d'entrer dans ce texte et d'en extraire quelque chose qui me fasse réagir, que ce soit de manière positive ou négative. Il y a comme une indifférence à me trouver devant tant de mots et d'images mis bout à bout qui auraient davantage de sens pour moi s'il y avait des repères que je ne trouve pas, et le manque de ponctuation ne m'y aide pas.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Le réel c'est bien étroit
Ah! c'est bien plus que joli, c'est grand. C'est émouvant.
Ecoutez cela :
........Je pense que Louis! est le seul grand poète moderne sur ce site.
Ecoutez cela :
Louis! a écrit:c'est une musique nouvelle et je t'attends
Dans les chemins du temps Marie
Dans les sentiers sans maitres où se jouent le matin et le soir et tout le parfum des mythes
Louis! a écrit:Quelqu'un a bâti la demeure pour les dieux morts
Quelqu'un chante mon âme à rebours
Et je m'immortalise en t'attendant
Toutes les nuits Marie
J'aime une femme qui est un mensonge et j'aime un mensonge qui est une femme
........Ce texte, qui a quand même quelques segments de trop, quelques vomis inutiles, est l'un des meilleurs que j'aie lu de lui. Sa profusion (logorrhée serait inexact) est la condition et le lieu de sa poésie. Ne la lui retirez pas, ne la combattez pas, il saura Louis!-même la rogner.Louis! a écrit:je tombe
dans le visage
qui me contient
c'est le tien Marie
simplement le tien
simplement le tien
........Je pense que Louis! est le seul grand poète moderne sur ce site.
Re: Le réel c'est bien étroit
Je n'y lis qu'une forme d'autisme peu soucieuse et de rythme et de partage. Alors, que l'on puisse, ici ou là, extraire quelques passages, c'est bien le minimum!
J'ai quelques billes, mais comme un "bon commentateur" ne "démonte pas les textes" et ne se livre pas à leur analyse (mod. dixit)...
J'ai quelques billes, mais comme un "bon commentateur" ne "démonte pas les textes" et ne se livre pas à leur analyse (mod. dixit)...
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Chacun ses goûts hein (petit bonhomme qui rougit)
PS : je prends tous les commentaires vous savez. oh démontez moi remontez moi. je suis le légo obéissant à vos décrets inflexibles.
PS : je prends tous les commentaires vous savez. oh démontez moi remontez moi. je suis le légo obéissant à vos décrets inflexibles.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
C'est que, de même qu'une modernité de forme ne doit pas être prétexte pour cacher tout le banal qui y trouve refuge, on ne va pas loin à refuser la forme toute entière, en brute. Il y a peut-être des axiomes qui ne sont pas ça et là communs, empêchant par la distribution arbitraire des affinités électives des lectures en tout lieu sereines. C'est bien difficile le commentaire. Il faut deviner ce que l'autre à voulu, dans le texte, mettre au delà de la première esthétique oh la merveilleuse rencontre. C'est pour cela que je réclame, oui je hurle, à corps et à cris, des commentaires hargneux et tapageurs qui m'éclaboussent de leurs mortelles sentences afin que la lumière de l'intersubjectivité s’abatte doucereusement sur mes épaules en manque de témoignages pour compléter la belle ellipse poétique à la faveur d'une lumière totale !Louis! a écrit:Chacun ses goûts hein (petit bonhomme qui rougit)
PS : je prends tous les commentaires vous savez. oh démontez moi remontez moi. je suis le légo obéissant à vos décrets inflexibles.
C'est vraiment beau quand je parle.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Je n'avais pas vu ta question ...
J'adore la fin du premier, mais oui, sinon, je trouve le deuxième meilleur, ne serait ce que par son aspect visuel.
(Je ne vois pas trop l'intérêt de comparer les poètes du forum de cette manière)
J'adore la fin du premier, mais oui, sinon, je trouve le deuxième meilleur, ne serait ce que par son aspect visuel.
(Je ne vois pas trop l'intérêt de comparer les poètes du forum de cette manière)
Re: Le réel c'est bien étroit
Ego surdimensionné, peut-être ?Louis! a écrit:Chacun ses goûts hein (petit bonhomme qui rougit)
PS : je prends tous les commentaires vous savez. oh démontez moi remontez moi. je suis le légo obéissant à vos décrets inflexibles.
Vous croyez que quelques mots injurieux sur le commentateur potentiel vous rendent de quelque manière plus noble ? Ce devrait être l'effet inverse et c'est, en tout cas, pitoyable.
Plus sérieusement et contrairement à ce que votre nombrilisme vous fait accroire, "vous" ne m'intéressez pas: je ne vous connais pas. Ce sont les textes et eux seuls que je fréquente ici.
Pour ce qui est des rougeurs, enfin, je vous les laisse.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
On ne perd que ce que l'on veut bien chercher ma vie terminera quand j'aurais trouvé mon cœur
Supposons (majuscule ensuite) qu’il s’agisse là d’un tout.
Alors, allons-y.
Je cherche le sens, « On ne perd que ce que l'on veut bien chercher»/ « ma vie terminera quand j'aurais trouvé mon cœur » Ma vie terminera quoi ? On ne sait pas. L’agrammaticalité ferait-elle sens ? Celui-ci m’échappe.
Le sens général du passage ? Bof. Des images ? Euh… Un intérêt quelconque, sonore, rythmique ? Qu’on m’explique, je ne le trouve pas.
Nous avons avalé des étoiles au gout aigre la nuit a eu un bref scintillement de douleur
Les arbres cherchent partout leurs maitres enchanteurs
Ah ! c’est différent. Des images et un (1) jeu de son. Bon, je ne comprends rien, je dois être trop con, ou bien ça relève de l’écriture automatique, ce peut être porteur de sens pour l’auteur, éventuellement ses (très) proches. Pour moi, non.
Il y a une femme qui parle le langage du mystère et sa peau est un labyrinthe où s'est perdue la nuit
Trois métaphores, au niveau sonore, toujours rien. Quant aux métaphores, nébuleuses, elles aussi.
Pour chaque mystère il y a une étoile et pour chaque secret un rire sur les joues d'enfants. Chaque amoureuse à sa toux dans la nuit la guerre est une pute triste jamais repue de ses amants
« Il y a », oh quel joli retour. Tiens, un point. Une faute sans doute (à/a) si la grammaire est respectée. Sur le fond, j’ai laissé tomber. Pas de lien, pas de partage.
Il parait que tu tiens captive des galaxies dans ta poche : celles sous les yeux renferment les objets du sommeil. Sache que point de non-retour et du retour éternel sont les mêmes.
Merci de me l’apprendre. « Les mains dans les poches sous les yeux », comme dit la chanson, oui, oui…
Bon, j'arrête là: je m'ennuie.
D'un point de vue rythmique ou sonore, que dalle. Ici ou là, des métaphores, non pas laides ou forcément insignifiantes en elles-mêmes mais jetées à la valdrague, sans travail, sans construction.
Je veux croire qu'écrire, c'est autre chose... que ce que tu jettes ici, ce sont des brouillons, des points de départ. Il me semble que le lecteur mérite un peu plus de respect, mérite qu'on lui offre quelque chose en partage.
Ecrire pour soi, pour soi seul, pourquoi pas. Mais alors, pourquoi le montrer ?
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Je viens prendre le relais des commentaires.
Le premier texte renferme de bien belles lignes mais avec de bien grosses fautes d'orthographe et des incohérences (mais c'est moins sûr) dans non pas la ponctuation, mais la répartition des majuscules qui invitent le lecteur à reprendre son souffle.
J'ai lu de meilleurs textes de vous (ou étais-je plus réceptive ?)
Le deuxième est bien meilleur à mon goût, jusqu'à ""l'aube pleureuse ne boit que ses larmes""
la suite :
"""
Nous sommes des corps ouverts à tous les voyageurs, prenez nos ailes et nos humeurs
une étoile est venue fixer nos pleurs dans un ciel de mouchoir
Nous sommes le pathétique et le drame des soirs qui émerge des joues triste humidifiés de cauchemars
L’œil renferme pour lui seul sa propre image c'est un secret de femme
qui ne se reflètent que dans leurs égoïstes miroirs. Quel vase plus étroit que celui de nos âmes ?
nous n'apprendrons jamais à sculpter des ailes de nos larmes C'est un art su de seuls ceux qui sont morts."""
n'est pas très lisible ni sur le fond ni la forme.
J'ai beaucoup aimé la dernière phrase.
Le premier texte renferme de bien belles lignes mais avec de bien grosses fautes d'orthographe et des incohérences (mais c'est moins sûr) dans non pas la ponctuation, mais la répartition des majuscules qui invitent le lecteur à reprendre son souffle.
J'ai lu de meilleurs textes de vous (ou étais-je plus réceptive ?)
Le deuxième est bien meilleur à mon goût, jusqu'à ""l'aube pleureuse ne boit que ses larmes""
la suite :
"""
Nous sommes des corps ouverts à tous les voyageurs, prenez nos ailes et nos humeurs
une étoile est venue fixer nos pleurs dans un ciel de mouchoir
Nous sommes le pathétique et le drame des soirs qui émerge des joues triste humidifiés de cauchemars
L’œil renferme pour lui seul sa propre image c'est un secret de femme
qui ne se reflètent que dans leurs égoïstes miroirs. Quel vase plus étroit que celui de nos âmes ?
nous n'apprendrons jamais à sculpter des ailes de nos larmes C'est un art su de seuls ceux qui sont morts."""
n'est pas très lisible ni sur le fond ni la forme.
J'ai beaucoup aimé la dernière phrase.
Invité- Invité
Re: Le réel c'est bien étroit
éclaircie a écrit:Je viens prendre le relais des commentaires.
Le premier texte renferme de bien belles lignes mais avec de bien grosses fautes d'orthographe et des incohérences (mais c'est moins sûr) dans non pas la ponctuation, mais la répartition des majuscules qui invitent le lecteur à reprendre son souffle.
J'ai lu de meilleurs textes de vous (ou étais-je plus réceptive ?)
Le deuxième est bien meilleur à mon goût, jusqu'à ""l'aube pleureuse ne boit que ses larmes""
la suite :
"""
Nous sommes des corps ouverts à tous les voyageurs, prenez nos ailes et nos humeurs
une étoile est venue fixer nos pleurs dans un ciel de mouchoir
Nous sommes le pathétique et le drame des soirs qui émerge des joues triste humidifiés de cauchemars
L’œil renferme pour lui seul sa propre image c'est un secret de femme
qui ne se reflètent que dans leurs égoïstes miroirs. Quel vase plus étroit que celui de nos âmes ?
nous n'apprendrons jamais à sculpter des ailes de nos larmes C'est un art su de seuls ceux qui sont morts."""
n'est pas très lisible ni sur le fond ni la forme.
qui ne se reflètent ?
Mais qui est ce qui pluriel ?
On n'en sait rien, l'auteur pas plus que nous, il s'en fout ou se fout de nous et puis j'enchaîne elles sont si lourdes
si lourdes
ces chaînes qui s'agitent assagies passagères
et j'erre j'erre j'erre
J'y erre
herse est mon coeur alourdi pâe et sourd
une palourde
ferme ferme la ferme la lourde
tandis que nos yeux s'envoleNT un oiseau
J'ai beaucoup aimé la dernière phrase.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Le problème du sens...
Je trouve ce texte beaucoup plus abouti que le précédent, qui avait été posté et désarchivé à la demande de l'auteur.
L'absence de ponctuation est déstabilisante, et à vrai dire fatiguant à la lecture. On se dit que le jeu des majuscules permettra de donner du rythme et de la respiration, et puis du sens, surtout, aux mots : or, ma lecture, à voix haute ou pas, finit par se perdre.... je perds le souffle, et pire que tout, je perds le sens de ce que je lis.... que veut il dire? est la question que l'on se pose à chaque ensemble porpositionnel (je ne sais pas comment dire, en évitant d'utiliser le terme "phrase" puisqu'il n'y en a pas).
A vrai dire, je pense que le sens des mots, du texte est le problème majeur de ce texte. Cela tient en partie à sa forme, sans ponctuation. En même temps, si l'on se raccroche aux majuscules du texte, elles me paraissent se distribuer au hasard. Plus exactement, selon une raison qui parait extrêmement arbitraire : pourquoi ici plutôt que trois mots plus loin?
Cette caractéristique de forme a des effets qui se rajoutent aux problèmes de sens, de signification des phrases de l'auteur.
A ce titre, je rejoins les remarques de Zénobi sur le sens obscur des métaphores utilisées, bien que de belles trouvailles parsèment l'ensemble du texte.
Que veulent bien signifier les images suivantes ???
"Le réel est un pont brisé comme une danseuse"???
"je le couvre de modes passagères dans le rail de mes yeux ainsi nous partons vers l'avenir"???
"Entre les narines du rêve entre les collines de songes pendus à tes chevilles comme des diamants dans un fruit d'or et rond comme une rime (...)"
Je crois, comme Zénobi, que l'écriture automatique fait surgir des mots étonnants, des images nouvelles, des associations de mots inouïes.... mais que cette débauche formelle ne peut se faire en sacrifiant le sens. Or, je crois que c'est le cas ici. Il manque peut-être de travailler cette forme, la ciseler, la poncer, la rogner, pour qu'en sortent des images, mais qui ont un sens.
L'absence de ponctuation est déstabilisante, et à vrai dire fatiguant à la lecture. On se dit que le jeu des majuscules permettra de donner du rythme et de la respiration, et puis du sens, surtout, aux mots : or, ma lecture, à voix haute ou pas, finit par se perdre.... je perds le souffle, et pire que tout, je perds le sens de ce que je lis.... que veut il dire? est la question que l'on se pose à chaque ensemble porpositionnel (je ne sais pas comment dire, en évitant d'utiliser le terme "phrase" puisqu'il n'y en a pas).
A vrai dire, je pense que le sens des mots, du texte est le problème majeur de ce texte. Cela tient en partie à sa forme, sans ponctuation. En même temps, si l'on se raccroche aux majuscules du texte, elles me paraissent se distribuer au hasard. Plus exactement, selon une raison qui parait extrêmement arbitraire : pourquoi ici plutôt que trois mots plus loin?
Cette caractéristique de forme a des effets qui se rajoutent aux problèmes de sens, de signification des phrases de l'auteur.
A ce titre, je rejoins les remarques de Zénobi sur le sens obscur des métaphores utilisées, bien que de belles trouvailles parsèment l'ensemble du texte.
Que veulent bien signifier les images suivantes ???
"Le réel est un pont brisé comme une danseuse"???
"je le couvre de modes passagères dans le rail de mes yeux ainsi nous partons vers l'avenir"???
"Entre les narines du rêve entre les collines de songes pendus à tes chevilles comme des diamants dans un fruit d'or et rond comme une rime (...)"
Je crois, comme Zénobi, que l'écriture automatique fait surgir des mots étonnants, des images nouvelles, des associations de mots inouïes.... mais que cette débauche formelle ne peut se faire en sacrifiant le sens. Or, je crois que c'est le cas ici. Il manque peut-être de travailler cette forme, la ciseler, la poncer, la rogner, pour qu'en sortent des images, mais qui ont un sens.
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Le réel c'est bien étroit
Hum, je suis désolé pour les fautes de frappe et d'orthographe, ainsi que pour le style, très lourd... j'ai posté mon commentaire trop rapidement!
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: Le réel c'est bien étroit
Mh, zénobi, d'une part mon message n'était insultant pour personne, d'autre par, le ton grandiloquent c'était pour rire, hein. Calmez-vous.
Merci à tous ceux qui ont commenté :')
Merci à tous ceux qui ont commenté :')
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Mais je suis très calme ô grand homme !
Ce que j'ai à dire, je le dis. Vous avez souhaité que le petit bonhomme rougissant que, selon vous, je suis, s'explique et vous dise pourquoi ce que vous fourguez ici, selon lui, ne vaut pas tripette, et je l'ai fait.
Je ne crois pas au premier jet. Le nombrilisme me gave. Le non-respect du lecteur m'emmerde. L'immodestie me fait marrer.
Voilà. Pas de quoi fouetter un chat. Surtout que le St Joseph était bien bon.
Ce que j'ai à dire, je le dis. Vous avez souhaité que le petit bonhomme rougissant que, selon vous, je suis, s'explique et vous dise pourquoi ce que vous fourguez ici, selon lui, ne vaut pas tripette, et je l'ai fait.
Je ne crois pas au premier jet. Le nombrilisme me gave. Le non-respect du lecteur m'emmerde. L'immodestie me fait marrer.
Voilà. Pas de quoi fouetter un chat. Surtout que le St Joseph était bien bon.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Enfin, pour tous: zenobi.
Ni Majuscule imméritée ni accent (zen), ce serait sympa.
Ni Majuscule imméritée ni accent (zen), ce serait sympa.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
C'est de ça dont je parle.zenobi a écrit:Ego surdimensionné, peut-être ?Louis! a écrit:Chacun ses goûts hein (petit bonhomme qui rougit)
PS : je prends tous les commentaires vous savez. oh démontez moi remontez moi. je suis le légo obéissant à vos décrets inflexibles.
Vous croyez que quelques mots injurieux sur le commentateur potentiel vous rendent de quelque manière plus noble ? Ce devrait être l'effet inverse et c'est, en tout cas, pitoyable.
Plus sérieusement et contrairement à ce que votre nombrilisme vous fait accroire, "vous" ne m'intéressez pas: je ne vous connais pas. Ce sont les textes et eux seuls que je fréquente ici.
Pour ce qui est des rougeurs, enfin, je vous les laisse.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Le réel c'est bien étroit
Prière de bien vouloir modérer vous-mêmes vos échanges.
Merci.
Merci.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Le réel c'est bien étroit
Un foutoir assez accrocheur. j'aime beaucoup ces inclassables qui tentent de perdre le lecteur en route. ça force à s'activer, à y mettre du sien. On ne peut pas être passif en lisant. Il y a de très belles choses dans ce texte, vraiment.
Re: Le réel c'est bien étroit
Lorsque nu à nous tu t'exposes
En tes poèmes et nous demandes
Si l'on aime, non qu'on vende;
Crains Louis! qu'on cause
Et que sur une croix torte l'on ose
Te clouer sec et du bec ignorant les roses
Que tu voulais parsemer en ces bandes
Noircies au cahier de tes gloses.
.....Ah Tristan, bien. On voit que Tristan est liseuse.
On peut toujours gloser sur les majuscules et les manques de points : légitime et sans crime. Parfait.
Mais à lire sans âme on triomphe sans rimes.
Prompt à sortir les armes qui nourrit son alarme
A ses armes sans hymne il triomphe sans larmes.
Et je préfère un jardin aux hymnes imparfaits
Plutôt que ces matins en des textes parfaits.
En tes poèmes et nous demandes
Si l'on aime, non qu'on vende;
Crains Louis! qu'on cause
Et que sur une croix torte l'on ose
Te clouer sec et du bec ignorant les roses
Que tu voulais parsemer en ces bandes
Noircies au cahier de tes gloses.
.....Ah Tristan, bien. On voit que Tristan est liseuse.
On peut toujours gloser sur les majuscules et les manques de points : légitime et sans crime. Parfait.
Mais à lire sans âme on triomphe sans rimes.
Prompt à sortir les armes qui nourrit son alarme
A ses armes sans hymne il triomphe sans larmes.
Et je préfère un jardin aux hymnes imparfaits
Plutôt que ces matins en des textes parfaits.
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