Encore de l'escroquerie littéraire
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denis_h
Calvin
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Encore de l'escroquerie littéraire
C’est moi qui porte ce vertige
Tu te tiens comme un désert
Nous ne tardons pas à recouvrer nos corps
Ainsi laissés au bout d’une lèvre
Que chante l'extrémité de l'orage
Tout s’habille d'un vêtement autre
Le bruit de volet de mes yeux donne une grande naïveté à l’aube
Nous recollons une deuxième peau sur l’instrument de la première
Tout s’applique à notre nom
Quand nous courrons sur le cristal
Aucun son ne nous déchire
On tend une main comme du champagne
je m’éparpille
je me sépare
je me refuge
je me réduis
je me murmure
je délimite
Le ciel est une géographie que tend un ciment noir
J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage
Qui amène son cortège blond
Nous marchons tous au bord des mythes
Les dieux aussi ont fait leur œuvre
Goutons la bouche qui nous sépare
Je m'appuie au mur comme un sourire
C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal
La nuit sépare le corps de ses prémisses
C’est moi qui porte ce vertige
Frappez nous donc d’un seul poignard
Tu te dilues
Tu te disperses
Tu te déverses
Tu divinises
Tu te relèves
Et me déduis
Je m’insomnise
Au creux des songes
Quand la nuit dure
Dans un feu lourd
Où se consume
Sous un poignard
Le vertige blond
Quand la nuit dure
Dans un corps long
Je délimite
La fin des lèvres
Dans les valises
Où tu expires
C’est une colombe
C'est un vertige
C'est une chute
Un drap tendu
Ton beau corps gris
Je flâne.
Le dernier texte posté en poésie date de lundi 23 mai. Celui-ci sera déverrouillé demain, lundi 30. Merci.
Tu te tiens comme un désert
Nous ne tardons pas à recouvrer nos corps
Ainsi laissés au bout d’une lèvre
Que chante l'extrémité de l'orage
Tout s’habille d'un vêtement autre
Le bruit de volet de mes yeux donne une grande naïveté à l’aube
Nous recollons une deuxième peau sur l’instrument de la première
Tout s’applique à notre nom
Quand nous courrons sur le cristal
Aucun son ne nous déchire
On tend une main comme du champagne
je m’éparpille
je me sépare
je me refuge
je me réduis
je me murmure
je délimite
Le ciel est une géographie que tend un ciment noir
J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage
Qui amène son cortège blond
Nous marchons tous au bord des mythes
Les dieux aussi ont fait leur œuvre
Goutons la bouche qui nous sépare
Je m'appuie au mur comme un sourire
C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal
La nuit sépare le corps de ses prémisses
C’est moi qui porte ce vertige
Frappez nous donc d’un seul poignard
Tu te dilues
Tu te disperses
Tu te déverses
Tu divinises
Tu te relèves
Et me déduis
Je m’insomnise
Au creux des songes
Quand la nuit dure
Dans un feu lourd
Où se consume
Sous un poignard
Le vertige blond
Quand la nuit dure
Dans un corps long
Je délimite
La fin des lèvres
Dans les valises
Où tu expires
C’est une colombe
C'est un vertige
C'est une chute
Un drap tendu
Ton beau corps gris
Je flâne.
Le dernier texte posté en poésie date de lundi 23 mai. Celui-ci sera déverrouillé demain, lundi 30. Merci.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
bonjour louis!, je ne comprends pas le titre, car il y a de belles choses, là-dedans.
par ex :
"J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles"
c'est le genre de choses que j'aime.
par ex :
"J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles"
c'est le genre de choses que j'aime.
denis_h- Nombre de messages : 60
Age : 50
Localisation : paris
Date d'inscription : 14/04/2009
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
Escroquerie ou pas j'aurais bien aimé avoir écrit ce texte !
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
Je ne sais plus trop pourquoi j'ai choisi ce titre ; merci en tout cas
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
Louis! a écrit:Je ne sais plus trop pourquoi j'ai choisi ce titre ; merci en tout cas
Très beau texte. J'aime, là, vraiment.
Pour ce qui est du titre, Louis!, n'y aurait-il pas de la mauvaise foi associée à une réaction d'orgueil mal placé?
Mauvaise foi, car ce titre est explicitement une réaction épidermique aux commentaires de Zenobi et de moi-même sur des textes précédents.
Orgueil mal placé, car les commentaires qui avaient été écrits n'étaient pas un jugement sur l'auteur ou sur la forme contemporaine utilisée, mais sur le texte même.
paradoxe- Nombre de messages : 26
Age : 54
Localisation : Au milieu de nulle part...
Date d'inscription : 09/05/2011
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
Le titre m'a mis l'eau à la bouche. Malheureusement, le tout paraît trop assumé pour être une véritable escroquerie. Et je ne trouve pas ça très bon. A la limite, je préfère quand c'est fouilli car alors le too much, le déchet révèle l'essentiel. Or là, je ne vois qu'une suite de vers seuls et sans force et sans pouvoir d'évocation.
Et puis - j'ai un réel problème avec ça - il y a ce "je m'insomnise"... Je déteste ce genre de néologismes.
Et puis - j'ai un réel problème avec ça - il y a ce "je m'insomnise"... Je déteste ce genre de néologismes.
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
De jolies images un peu décousues et une grosse faute d'orthographe : nous courons et non courrons (car je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'un futur, si ?)
Invité- Invité
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
Les images sont faiblasses, vraiment patchworkées en fait. Je voulais surtout faire un joli rythme, une belle structure.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
"historiette" (escroquerie littéraire part. 2)
Elle s’élève dans la nuit déshabillée jusqu’au sourire en bout de solution dentaire qui laisse entrevoir le fil des pages que lit un homme à ce café
Autour de lui le commerce de bêtise installe ses marchandises de songe on s’émeute à s’en retourner
les pupilles Chantons ces yeux de verre qui roulent sur le sol
Chantons ce ver oculaire qui se consume comme une cigarette au bout de l’œil et éclipse le souvenir de ces rues grises où l'on s’habille des ennuis à venir
Tout autour de l’homme semble vouloir dépasser les limites étroites du rêve les pages permettent de comprendre un autre corps
Il y en a des tonnes et des tonnes de corps enchevêtrés de sueurs qui attendent qu’on les déroulent dans la grande penderie du sommeil
C’est moi qui porte ce vertige
Je les vois marcher en funambule au bout des mythes que l’orage extrêmise dans un livre d’enfant et dépeint de son ton jaune un visage plein de frayeurs
« C’est moi » dis-je à l’enfant
Dans tes miroirs
Dans tes souliers
Qui vole ton ombre et m’en revêt
Pour ne plus avoir à partir quand je me lève avec l’habit de ces corps autres
Elle s’élève dans la nuit déshabillée jusqu’au sourire en bout de solution dentaire qui laisse entrevoir le fil des pages que lit un homme à ce café
Autour de lui le commerce de bêtise installe ses marchandises de songe on s’émeute à s’en retourner
les pupilles Chantons ces yeux de verre qui roulent sur le sol
Chantons ce ver oculaire qui se consume comme une cigarette au bout de l’œil et éclipse le souvenir de ces rues grises où l'on s’habille des ennuis à venir
Tout autour de l’homme semble vouloir dépasser les limites étroites du rêve les pages permettent de comprendre un autre corps
Il y en a des tonnes et des tonnes de corps enchevêtrés de sueurs qui attendent qu’on les déroulent dans la grande penderie du sommeil
C’est moi qui porte ce vertige
Je les vois marcher en funambule au bout des mythes que l’orage extrêmise dans un livre d’enfant et dépeint de son ton jaune un visage plein de frayeurs
« C’est moi » dis-je à l’enfant
Dans tes miroirs
Dans tes souliers
Qui vole ton ombre et m’en revêt
Pour ne plus avoir à partir quand je me lève avec l’habit de ces corps autres
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
je n'aime pas trop me faire escroquer alors je n'ai pas lu, mais suis tombée devant le petit commentaire de Louis!
là j'ai beaucoup mieux apprécié
sauf la phrase ;
Je les vois marcher en funambule au bout des mythes que l’orage extrêmise dans un livre d’enfant et dépeint de son ton jaune un visage plein de frayeurs
là mon café est bien meilleur
non j'aime sérieusement beaucoup l'historiette
et suis allergique aux sauts de lignes dans les poème surtout sur le site où alors on ne voit pas l'ensemble, c'est pourtant important pour moi, le premier regard sur un texte entier.
là j'ai beaucoup mieux apprécié
sauf la phrase ;
Je les vois marcher en funambule au bout des mythes que l’orage extrêmise dans un livre d’enfant et dépeint de son ton jaune un visage plein de frayeurs
là mon café est bien meilleur
non j'aime sérieusement beaucoup l'historiette
et suis allergique aux sauts de lignes dans les poème surtout sur le site où alors on ne voit pas l'ensemble, c'est pourtant important pour moi, le premier regard sur un texte entier.
Invité- Invité
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
quand j'arrive pas à dormir, des fois, je m'embête
bonjour
bonsoir
citation de Louis!
l'original se trouve en billévésées.
je m'embête, quelle expression !
deviens-tu bête (comme moi) au point de ne trouver de niche où peindre les mots de la nuit ?
où loup pas solitaire hélas, chauve-souris
(l'inspiration est tombée pour moi, j'espère ne pas te déranger, mais cette Ode page est remarquable.)
bonjour
bonsoir
citation de Louis!
l'original se trouve en billévésées.
je m'embête, quelle expression !
deviens-tu bête (comme moi) au point de ne trouver de niche où peindre les mots de la nuit ?
où loup pas solitaire hélas, chauve-souris
(l'inspiration est tombée pour moi, j'espère ne pas te déranger, mais cette Ode page est remarquable.)
Invité- Invité
Re: Encore de l'escroquerie littéraire
[quote="Louis!"]C’est moi qui porte ce vertige
Tu te tiens comme un désert
Nous ne tardons pas à recouvrer nos corps
Ainsi laissés au bout d’une lèvre
Que chante l'extrémité de l'orage
Tout s’habille d'un vêtement autre
Le bruit de volet de mes yeux donne une grande naïveté à l’aube
Nous recollons une deuxième peau sur l’instrument de la première
Tout s’applique à notre nom
Quand nous courrons sur le cristal
Aucun son ne nous déchire
On tend une main comme du champagne
je m’éparpille
je me sépare
je me refuge
je me réduis
je me murmure
je délimite
Le ciel est une géographie que tend un ciment noir
J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage
Qui amène son cortège blond
Nous marchons tous au bord des mythes
Les dieux aussi ont fait leur œuvre
Goutons la bouche qui nous sépare
Je m'appuie au mur comme un sourire
C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal
La nuit sépare le corps de ses prémisses
C’est moi qui porte ce vertige
Frappez nous donc d’un seul poignard
Tu te dilues
Tu te disperses
Tu te déverses
Tu divinises
Tu te relèves
Et me déduis
Je m’insomnise
Au creux des songes
Quand la nuit dure
Dans un feu lourd
Où se consume
Sous un poignard
Le vertige blond
Quand la nuit dure
Dans un corps long
Je délimite
La fin des lèvres
Dans les valises
Où tu expires
C’est une colombe
C'est un vertige
C'est une chute
Un drap tendu
Ton beau corps gris
Je flâne."
Bonjour Louis!,
J'ai, de loin, préférée votre premier texte au second car il conserve une sincérité qui lui donne une belle ampleur.
Je trouve cependant que les sauts de ligne lui sont défavorables et un mot comme "insomnise" sent l'artifice et sort du poème.
Cependant, que de belles images :
"J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage"
"C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal"
"Dans les valises où tu expires
C’est une colombe, c'est un vertige
c'est une chute
un drap tendu"
...
et pour le coup, j'en ai la tête qui tourne...:))~~
Tu te tiens comme un désert
Nous ne tardons pas à recouvrer nos corps
Ainsi laissés au bout d’une lèvre
Que chante l'extrémité de l'orage
Tout s’habille d'un vêtement autre
Le bruit de volet de mes yeux donne une grande naïveté à l’aube
Nous recollons une deuxième peau sur l’instrument de la première
Tout s’applique à notre nom
Quand nous courrons sur le cristal
Aucun son ne nous déchire
On tend une main comme du champagne
je m’éparpille
je me sépare
je me refuge
je me réduis
je me murmure
je délimite
Le ciel est une géographie que tend un ciment noir
J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage
Qui amène son cortège blond
Nous marchons tous au bord des mythes
Les dieux aussi ont fait leur œuvre
Goutons la bouche qui nous sépare
Je m'appuie au mur comme un sourire
C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal
La nuit sépare le corps de ses prémisses
C’est moi qui porte ce vertige
Frappez nous donc d’un seul poignard
Tu te dilues
Tu te disperses
Tu te déverses
Tu divinises
Tu te relèves
Et me déduis
Je m’insomnise
Au creux des songes
Quand la nuit dure
Dans un feu lourd
Où se consume
Sous un poignard
Le vertige blond
Quand la nuit dure
Dans un corps long
Je délimite
La fin des lèvres
Dans les valises
Où tu expires
C’est une colombe
C'est un vertige
C'est une chute
Un drap tendu
Ton beau corps gris
Je flâne."
Bonjour Louis!,
J'ai, de loin, préférée votre premier texte au second car il conserve une sincérité qui lui donne une belle ampleur.
Je trouve cependant que les sauts de ligne lui sont défavorables et un mot comme "insomnise" sent l'artifice et sort du poème.
Cependant, que de belles images :
"J’ai des fleurs aveugles au bout des ongles
Ou serait-ce ton gout d’orage"
"C'est moi qui porte ce vertige
Aucun son ne nous déchire
Si nous courrons sur du cristal"
"Dans les valises où tu expires
C’est une colombe, c'est un vertige
c'est une chute
un drap tendu"
...
et pour le coup, j'en ai la tête qui tourne...:))~~
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 45
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