L'amour de jeunes failles
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L'amour de jeunes failles
Bonsoir à tous,
Comme beaucoup de mes écrits, voici un poème qui normalement doit être présenté sur plusieurs pages...:)
*
La force lancinante, légère mais néanmoins acide
dans ma gorge se serre
plus vaste, plus chancelante
Tu me l’as dit...
Tu me l’as dit, si près de la tourmente
Certes
le vent cavale
par delà le souffle
exécutable
Et la pluie se renverse
étouffe les collines de ses rayures creuses
où le vide s’étale
où les ombres s’avancent
Si les colombes s'effraient, se dispersent sous l’orage
Si les sillons discrets assassinent l’entaille
Creuse !
creuse !
libère !
la soute de tes ramures
voleuses
Amour de jeunes failles
entrevu aux détours
de nos murailles
Qui nous dévorent
- nous, futaies de paille -
rythmiquement
puis retourne, s’affale
au loin
de nos cambrures
Ton visage et ses retournements
arrondissent la langue
promise de l’ivresse
Tu me l’as dit,...
Tu me l’as dit, si près du firmament
Si près de ces rayons
instaurés d’arcs longs
étoiles ascendantes de nos respirations
Filant vers le passage
gigantesque
- tes lèvres
houle -
Jusqu’aux sphères fondatrices de ta mémoire !
Jusqu’aux fleurs diurnes de tes yeux noirs !
Les nues accélèrent les vitraux de la lumière
Tu me l’as dit,...
Tu me l’as dit, si près de la folie
lente
Laisse moi ces merveilleuses sentes
amassées dans la grâce de tes gestes et de tes rêves
laisse moi ces prolongements
réfractaires aux sources de l’envers
que seule l’écriture
transperce et répercute
jusqu’au fond
de ma démence
solitaire
Une chambre, un vallon
une plage ou une dune
Que serait l’endroit,
l’éveil
accroché aux filtres visionnaires
de nos blessures ?
L’une à l’autre
Emmêlée
harmonisant les gouttes
de notre fièvre
- désastre
vertige -
au cran dernier de la parole
pénétrée
Que serait le lieu,
l’éveil ?
Une fuite printanière
un courant léger,
et nos cœurs noyés dans la fraîcheur
ultime
Tu me l’as dit...
Tu me l’as dit, si près de l’étincelle
piégées dans la morsure
accompli
qui nous morcelle
Jamais !
est un cri
rapprochant la douleur
de l’enchevêtrement
et le spasme finit
où l’aube a commencé
en toujours asséchés
de sommes fulgurantes
condensées
Parce qu'en toi brille le feu
de mon commencement
Tu me l'as dit...
Tu me l'as dit, si près des orbes bleus
du fou dénudement
que ma rage déborde
jusqu'à
l'infiniment
*
Comme beaucoup de mes écrits, voici un poème qui normalement doit être présenté sur plusieurs pages...:)
*
La force lancinante, légère mais néanmoins acide
dans ma gorge se serre
plus vaste, plus chancelante
Tu me l’as dit...
Tu me l’as dit, si près de la tourmente
Certes
le vent cavale
par delà le souffle
exécutable
Et la pluie se renverse
étouffe les collines de ses rayures creuses
où le vide s’étale
où les ombres s’avancent
Si les colombes s'effraient, se dispersent sous l’orage
Si les sillons discrets assassinent l’entaille
Creuse !
creuse !
libère !
la soute de tes ramures
voleuses
Amour de jeunes failles
entrevu aux détours
de nos murailles
Qui nous dévorent
- nous, futaies de paille -
rythmiquement
puis retourne, s’affale
au loin
de nos cambrures
Ton visage et ses retournements
arrondissent la langue
promise de l’ivresse
Tu me l’as dit,...
Tu me l’as dit, si près du firmament
Si près de ces rayons
instaurés d’arcs longs
étoiles ascendantes de nos respirations
Filant vers le passage
gigantesque
- tes lèvres
houle -
Jusqu’aux sphères fondatrices de ta mémoire !
Jusqu’aux fleurs diurnes de tes yeux noirs !
Les nues accélèrent les vitraux de la lumière
Tu me l’as dit,...
Tu me l’as dit, si près de la folie
lente
Laisse moi ces merveilleuses sentes
amassées dans la grâce de tes gestes et de tes rêves
laisse moi ces prolongements
réfractaires aux sources de l’envers
que seule l’écriture
transperce et répercute
jusqu’au fond
de ma démence
solitaire
Une chambre, un vallon
une plage ou une dune
Que serait l’endroit,
l’éveil
accroché aux filtres visionnaires
de nos blessures ?
L’une à l’autre
Emmêlée
harmonisant les gouttes
de notre fièvre
- désastre
vertige -
au cran dernier de la parole
pénétrée
Que serait le lieu,
l’éveil ?
Une fuite printanière
un courant léger,
et nos cœurs noyés dans la fraîcheur
ultime
Tu me l’as dit...
Tu me l’as dit, si près de l’étincelle
piégées dans la morsure
accompli
qui nous morcelle
Jamais !
est un cri
rapprochant la douleur
de l’enchevêtrement
et le spasme finit
où l’aube a commencé
en toujours asséchés
de sommes fulgurantes
condensées
Parce qu'en toi brille le feu
de mon commencement
Tu me l'as dit...
Tu me l'as dit, si près des orbes bleus
du fou dénudement
que ma rage déborde
jusqu'à
l'infiniment
*
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 45
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: L'amour de jeunes failles
Je suis entrée, laisse un mot sans lire t reviendrai
comment sur plusieurs pages? une page par police ?
Sinon, peu habituée à ces diverses polices (dans un même poème), je suis déconcertée en arrivant, et reviendrai donc.
comment sur plusieurs pages? une page par police ?
Sinon, peu habituée à ces diverses polices (dans un même poème), je suis déconcertée en arrivant, et reviendrai donc.
Invité- Invité
Re: L'amour de jeunes failles
Je me suis laissée envoûter par cette première lecture.
J'attends un peu avant de commenter plus avant...
J'attends un peu avant de commenter plus avant...
Invité- Invité
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