Lalalalala

[Calvin]

Le café s'éloigne avec le trottoir sur la ligne du désir de ne pas crever ici dans le sommeil des rues,
dans les rues parallèles comme un pont ouvert en son milieu
c'est une grande route qui mène au cœur
par les artères
suivies des voitures
dans les parterres
suivons suivons
le long des dunes ce cheminement qui mène au canon comme une robe qui se défait
sur le chien de l'arme
la ville s'est ouverte ici où mes pas me mènent
ici nous ne capturons pas les rues
dans nos mains brisés comme des ponts
aux gestes de danseuses
la ville ne peut nous atteindre si nous sommes enveloppés de nuit
et le genet pousse à nos bouche comme à la pointe
d'un canon
en pleurs

ce sont deux gestes qui se répètent
l'heure complète la coquille
vide du geste
de tous les acteurs qui songent
à songer avec mes yeux

on n'ouvre pas son coeur
comme on va à la ville
on ouvre pas son coeur mon coeur
on le laisse mûrir au bord des routes
on le laisse pourrir au bord des mots on laisse la passante le marquer de ses pas
et en changer la forme il va
plus loin que les métamorphoses
mon coeur coule au bord des routes
il en fait le béton sentimental et les oiseaux viennent à sa lèvre mûrir
leur oeufs
bleuir
leur yeux
dans l'eau des puits
où je puise
mon souffle

[Fauve noir]

Je ne suis vraiment pas fan des poèmes aux vers tellement longs qu'il faut les écrire sur deux lignes, donc je ne pense pas être un lecteur approprié pour juger ce texte.

[Yoni Wolf]

Non. Celui-là ne m'a pas touché du tout. Et j'ai eu du mal à digérer le canon en pleur.

[Yoni Wolf]

Mais je trouve que t'es un bon. Tiens, au fait, peux-tu me donner ton mail en m'en envoyant un par exemple? J'ai un truc à te proposer.

[Calvin]

Oui ce texte est pourri. Voilà c'est fait.

[Invité]

toujours du meilleur et du pire, un jour ne restera que le meilleur.

[Cythéria]

on n'ouvre pas son coeur
comme on va à la ville
on ouvre pas son coeur mon coeur
on le laisse mûrir au bord des routes
on le laisse pourrir au bord des mots on laisse la passante le marquer de ses pas
et en changer la forme il va
plus loin que les métamorphoses
mon coeur coule au bord des routes
il en fait le béton sentimental et les oiseaux viennent à sa lèvre mûrir

Beau passage où la mélodie et les images s'intègrent en un bel équilibre~

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