Schaltinienne : Ce que l'on perd
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zenobi
Fauve noir
Insolence
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Schaltinienne : Ce que l'on perd
Veille de toi et moi nous y resterons vieilles
De ne pas se mêler au reste du temps lourd
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
Prière de toi qui plongera tous mes os
Dans ta bouche nue pour que je jette la treille
De tes jambes autour de mes sens inégaux
Sensations criantes : la place et la foule
Qui pointeront tes seins vers mes larmes qui coulent
Et qui m'arracheront un vieux reste d'égo.
De ne pas se mêler au reste du temps lourd
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
Prière de toi qui plongera tous mes os
Dans ta bouche nue pour que je jette la treille
De tes jambes autour de mes sens inégaux
Sensations criantes : la place et la foule
Qui pointeront tes seins vers mes larmes qui coulent
Et qui m'arracheront un vieux reste d'égo.
Insolence- Nombre de messages : 17
Age : 27
Localisation : Ses mains
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
Veille de toi et moi nous y resterons vieilles
De ne pas se mêler au reste du temps lourd
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
A la fois beau et sombre.
Le poème suit une excellente structure, mais je ne sais pas si j'aime le reste du poème.
Fauve noir- Nombre de messages : 147
Age : 33
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
Un mélange de superbe et de boiteux. Dans l'ordre et pour l'exemple: 3 et 4.
Bienvenue.
Bienvenue.
zenobi- Nombre de messages : 892
Age : 53
Date d'inscription : 03/09/2010
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
Je suis conquise
sauf pour le vers
"
Et entre les silences clorons mes oreilles
"
je ne dis pas boiteux, ce mot est moche, mais bancal.
Bravo !!
sauf pour le vers
"
Et entre les silences clorons mes oreilles
"
je ne dis pas boiteux, ce mot est moche, mais bancal.
Bravo !!
Invité- Invité
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
Un beau texte avec des puissances.
Je propose de modifier le clorons (affreux et manque un pied):
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
en
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences me fermeront l'oreille
Je propose de modifier le clorons (affreux et manque un pied):
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
en
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences me fermeront l'oreille
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
J'ai lu plusieurs fois ton poème, que j'apprécie malgré son entrée : ce "veille de toi et moi" qui ne passe toujours pas à mon sens (et qui a failli d'ailleurs, faire de ma première lecture une orpheline).
Mais il y a tout le reste, et, sans parler de la réussite formelle, je trouve dans ton écriture un jaillissement, une verve et une maîtrise étonnants .
Une image magnifique : "La treille de tes jambes"
Bravo.
Mais il y a tout le reste, et, sans parler de la réussite formelle, je trouve dans ton écriture un jaillissement, une verve et une maîtrise étonnants .
Une image magnifique : "La treille de tes jambes"
Bravo.
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
Insolence a écrit:Veille de toi et moi nous y resterons vieilles
De ne pas se mêler au reste du temps lourd
Je veillerai tes mains qui rideront mes jours
Et entre les silences clorons mes oreilles
Prière de toi qui plongera tous mes os
Dans ta bouche nue pour que je jette la treille
De tes jambes autour de mes sens inégaux
Sensations criantes : la place et la foule
Qui pointeront tes seins vers mes larmes qui coulent
Et qui m'arracheront un vieux reste d'égo.
Un poème qui a su me toucher et j'ai bien aimé "clorons", je trouve qu'il donne de la puissance au quatrain:)
Cythéria- Nombre de messages : 120
Age : 45
Date d'inscription : 22/02/2010
Re: Schaltinienne : Ce que l'on perd
L'écriture est poignante et m'a donné envie de relire plusieurs fois ce poème pour tenter d'en saisir le sens profond, sans y être parvenu.
J'imagine des mots d'un dialogue entre deux vieilles retirées à jamais de la société. Mais j'ai beaucoup de mal avec le tercet. J'imagine aussi un dialogue avec soi-même en face d'une glace dans laquelle l'on peut trouver un brin de narcissisme malgré un dégoût de soi-même ? Je crois bien que c'est dans Madame que j'avais imaginé à peu près la même chose.
Ou n'est qu'images d'un rêve sans sens, sans interprétation, au fond, pour la beauté de la langue ?
J'imagine des mots d'un dialogue entre deux vieilles retirées à jamais de la société. Mais j'ai beaucoup de mal avec le tercet. J'imagine aussi un dialogue avec soi-même en face d'une glace dans laquelle l'on peut trouver un brin de narcissisme malgré un dégoût de soi-même ? Je crois bien que c'est dans Madame que j'avais imaginé à peu près la même chose.
Ou n'est qu'images d'un rêve sans sens, sans interprétation, au fond, pour la beauté de la langue ?
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