L'enfant

[aguille]

L'enfant


Mon tout petit, mon cœur,
N'aie pas peur du bonheur.
Mon tout petit, mon cœur,
Laisse couler ton chagrin,
Blotti contre mon sein.

Tu vas voir, ce n'est rien.
Et puis, tes devoirs
Laisse-les pour demain.
Efface le tableau noir
De ta peine du soir.

Vas-y mon petit ange,
Laisse aller la craie blanche.
Montre à Maman
Ce rêve étrange.

Mais dis donc,
Tu te débrouilles très bien.
Mais pourquoi cet enfant
Dans la forêt très loin.
Et cette dame qui tient
Un bébé par la main.

Mon tout petit, mon cœur,
Oublie l'arithmétique.
Qui t'as dis que l'amour
Etait mathématique?
On peut le partager
Mais pas le diviser.
Et quelque soit le nombre,
Il reste toujours entier.

Rassure-toi, trésor,
Et souris-moi encore.
Je t'aime très très fort.
Et comme l'enfant,
Qui dans mon ventre attend,
L'amour, de jours en jours,
Devient un peu plus grand.

[Fauve noir]

Excusez moi de ce que je vais dire, mais je trouve ce poème trop simple dans son écriture, et niais sur le fond. A part ça il pourrait être bien.

Fauve noir.

[Yfig]

Ca me fait penser à Pierre Péret (? ça s'écrit comme ça ou Perret ?)

[Yoni Wolf]

Des fois l'intention suffit. Après c'est sûr que ce poème n'est pas très bon rapport à la forme. Mais au fond ce n'est pas grave. C'est simple, plein d'humilité, et redoutablement touchant.

[Miinda]

Oui, ce poème est touchant. Et pourtant.. quelque chose fait obstacle.
Les répétitions du quatrain "mon tout petit, mon coeur", ne me plaisent pas: c'est un peu trop pour moi. Les sentiments ainsi exprimés ne me laissent pas indifférentes, mais je n'en serai pas marquée.
Voici le passage que je préfère, la comparaison entre l'amour et les mathématiques (d'ailleurs, les jeux de mots avec les termes "nombre entier" sont amusants).

Qui t'as dis que l'amour
Etait mathématique?
On peut le partager
Mais pas le diviser.
Et quelque soit le nombre,
Il reste toujours entier.

( PS: Des fautes peut-être?
ici : "Qui t'as dis que l'amour"
→ qui t'a dit que l'amour )

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