Le voyage de Brazillec
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Le voyage de Brazillec
Algérie Française
C’est au train du Covec qu’est parti Brazillec
Petits chemins de fer, démesurés destins
Passerelles grondantes, rivières incertaines
Calfeutrant les villages d’univers assommants
Les sonnettes gredines annonçant les barrières
En deviennent ténues au large du convoi assaillant la campagne
Et la pluie des bourgades s’évapore enfin quand la ville s’en vient
Un monde de rumeurs où s’esclaffent les hommes
L’échappée d’un express, heures interminables
Engeances méridionales bercées de hauts parleurs
Un chemin de Mistral au loin des péninsules
Tout à l’heure sur un quai aux allures d’estacade
Les soldats harnachés passent dans l’écoutille
D’un paquebot ventru sur le chemin d’Alger.
C’est au train du Covec qu’est parti Brazillec
Petits chemins de fer, démesurés destins
Passerelles grondantes, rivières incertaines
Calfeutrant les villages d’univers assommants
Les sonnettes gredines annonçant les barrières
En deviennent ténues au large du convoi assaillant la campagne
Et la pluie des bourgades s’évapore enfin quand la ville s’en vient
Un monde de rumeurs où s’esclaffent les hommes
L’échappée d’un express, heures interminables
Engeances méridionales bercées de hauts parleurs
Un chemin de Mistral au loin des péninsules
Tout à l’heure sur un quai aux allures d’estacade
Les soldats harnachés passent dans l’écoutille
D’un paquebot ventru sur le chemin d’Alger.
Re: Le voyage de Brazillec
Oui oui oui. Encore une fois je suis bluffé par la rudesse de ton univers.
Re: Le voyage de Brazillec
Je te trouve plutôt plus bavard qu'à l'ordinaire avec ce poème, Loïc ; ça lui va bien, ça te va bien.
Il y a juste le "sur le chemin" qui m'a arrêtée, un peu. Je trouve l'expression incongrue dans le contexte, mais ce n'est qu'un détail.
Il y a juste le "sur le chemin" qui m'a arrêtée, un peu. Je trouve l'expression incongrue dans le contexte, mais ce n'est qu'un détail.
Invité- Invité
Re: Le voyage de Brazillec
Les sonnettes gredines annonçant les barrières
Il y a toujours une petite merveille du genre de celle-ci à relever dans tes poèmes, Loïc.
Le reste file, impavide, le long de sa voie ferrée vers un destin qui n'a pas été choisi et qu'on devine déjà inquiétant comme le ventre de ce paquebot qui s'entrouvre...
Re: Le voyage de Brazillec
Difficile de commenter après les autres. Je ne suis pas forte à ce jeu... Mais qu'est-ce qu'il est chouette ton texte!
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Le voyage de Brazillec
Yoni parle de rudesse, je pense qu'il m'aide à saisir la nature de la poésie qui me vient (je n'ose pas dire ma poésie, vu qu'elle est à tout le monde)
si je devais faire un recueil je pense que dans le titre on trouverai ce mot, du genre "émouvantes rudesses"
si je devais faire un recueil je pense que dans le titre on trouverai ce mot, du genre "émouvantes rudesses"
Re: Le voyage de Brazillec
oupsss
Lo^c tu donnes vie et àme à tout ce que tu vois et écris et surtout à ce que les autres rejetteraient.
Lo^c tu donnes vie et àme à tout ce que tu vois et écris et surtout à ce que les autres rejetteraient.
Invité- Invité
Re: Le voyage de Brazillec
qu'ils sont longs ces vers 6 et 7.........je bute dessus à chaque fois
ils rompent un peu le charme........
ce recueil sortira un jour........il le faut
amitiés
ils rompent un peu le charme........
ce recueil sortira un jour........il le faut
amitiés
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: Le voyage de Brazillec
Oui Loic, "émouvantes rudesses", c'est exactement avec ces deux mots que je qualifierais l'essence de tes textes.
Rudesses émouvantes, et tellement humaines !...
Je souhaite de tout cœur, avec Hervé, que tu sois publié un jour.
Rudesses émouvantes, et tellement humaines !...
Je souhaite de tout cœur, avec Hervé, que tu sois publié un jour.
Invité- Invité
Re: Le voyage de Brazillec
c'est l'anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, tout a l'heure sur inter le témoignage d'un ancien appelé que l'armée avait formaté et poussé au crime m’a rappelé ce texte...
(et Brazillec n'a rien a voir avec Brazillac'h, qu'on se le dise!)
(et Brazillec n'a rien a voir avec Brazillac'h, qu'on se le dise!)
Re: Le voyage de Brazillec
C'est un texte qui m'a beaucoup émue. Il raconte, sans prendre parti, à la manière d'un Benjamin Stora. On devine, on partage une émotion que la forme du poème rend sobrement et efficacement.
Invité- Invité
Re: Le voyage de Brazillec
Ancien appelé, j'ai vécu le 19 mars 1962 à El Aroussa, un petit poste paumé dans l'Ouest Algérien. Ce texte m'a rappelé le long voyage en train, du Finistère à Marseille, puis la traversée sur des transats à fond de cale sur le Ville d'Oran.
J'ai aussi pondu un sonnet sur le sujet que je comptais poster demain, mais j'ai mal calculé mes dates.
Merci d'avoir évoqué le sujet.
J'ai aussi pondu un sonnet sur le sujet que je comptais poster demain, mais j'ai mal calculé mes dates.
Merci d'avoir évoqué le sujet.
Invité- Invité
Brazillec
Quand d'autres ont écrit notre destin ( j'y ai échappé de peu, hasard des années/"armées") avec ou sans arrière-pensées ; il ne devrait pas y avoir de morts nécessaires. Ô cette "estacade" qui simule et préfigure le mot 'estocade' ! Sont-ils à l'écoute/"écoutille" ces "soldats harnachés" qu'un "paquebot ventru" déglutit pour mieux les vomir sur Alger ! Victimes propitiatoires !
Merci Loïc pour ce témoignage...
Merci Loïc pour ce témoignage...
brabant- Nombre de messages : 159
Age : 79
Localisation : Nord
Date d'inscription : 27/02/2012
Brazillec
Loïc
poète pragmatique.
J'ai fait un bon p´tit tour en train
mais j'avais oublié
d'oblitérer mon ticket,
heureusement, je n'ai pas été contrôlé.
poète pragmatique.
J'ai fait un bon p´tit tour en train
mais j'avais oublié
d'oblitérer mon ticket,
heureusement, je n'ai pas été contrôlé.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 63
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Le voyage de Brazillec
on sent la nostalgie de l'Algérie française. L'Algérie algérienne, après cette terrible guerre d'indépendance , a, je crois, connu la période la plus sombre de son histoire dans la période 1990/2000. J'ai d'ailleurs écris "Benthala", ici, pour commémorer cet horrible souvenir.
L'Algérie algérienne est très belle, et son peuple est magnifique. S'il ne participe pas (ou peu) au Printemps arabe, c'est qu'après les pertes de la guerre, la guerre civile a fait + de 100 000 morts !
Quelqu'un ici cite Benjamin Stora. C'est le meilleur historien de l'Algérie et le meilleur analyste des relations Algérie/France. Je ne sais pas si vous avez regardé son émission sur Arte, récemment, remarquable !
J'y ai vécu du temps de Boumedienne, un grand président. L'Algérie avait un autre visage, alors. Mais j'ai confiance en son peuple
Je ne regrette pas l'Algérie française, oh non ! (et les algériens non plus d'ailleurs). Je regrette l'histoire des pieds-noirs et le sort que nous, français, réservons aux harkis: quelques lignes dans la presse, pour se donner bonne conscience, à l'occasion de la commémoration des accords d'Evian, c'est tout. Pas un mot dans la campagne électorale ! C'est honteux !
Les oliviers produisent toujours des olives en Algérie. Idir et ses compagnons chantent toujours en amazight.
Curieux cette nostalgie...
L'Algérie algérienne est très belle, et son peuple est magnifique. S'il ne participe pas (ou peu) au Printemps arabe, c'est qu'après les pertes de la guerre, la guerre civile a fait + de 100 000 morts !
Quelqu'un ici cite Benjamin Stora. C'est le meilleur historien de l'Algérie et le meilleur analyste des relations Algérie/France. Je ne sais pas si vous avez regardé son émission sur Arte, récemment, remarquable !
J'y ai vécu du temps de Boumedienne, un grand président. L'Algérie avait un autre visage, alors. Mais j'ai confiance en son peuple
Je ne regrette pas l'Algérie française, oh non ! (et les algériens non plus d'ailleurs). Je regrette l'histoire des pieds-noirs et le sort que nous, français, réservons aux harkis: quelques lignes dans la presse, pour se donner bonne conscience, à l'occasion de la commémoration des accords d'Evian, c'est tout. Pas un mot dans la campagne électorale ! C'est honteux !
Les oliviers produisent toujours des olives en Algérie. Idir et ses compagnons chantent toujours en amazight.
Curieux cette nostalgie...
Re: Le voyage de Brazillec
curieuse aussi, la mièvrerie des commentaires
< Prière d'éviter à l'avenir ce genre de remarque désobligeante pour les autres membres qui se donnent la peine de lire et commenter.
La Modération >
Re: Le voyage de Brazillec
je reprend une de mes phrases qui peut horriblement prêter à confusion:
"Je ne regrette pas l'Algérie française, oh non ! (et les algériens non plus d'ailleurs)."
Je voulais dire: les algériens non plus, ne la regrettent pas.
"Je ne regrette pas l'Algérie française, oh non ! (et les algériens non plus d'ailleurs)."
Je voulais dire: les algériens non plus, ne la regrettent pas.
Re: Le voyage de Brazillec
Damy, franchement je ne vois pas où se logerait dans ce sonnet un quelconque regret de l'Algérie Française. L'Algérie est ici vue, certes de France, seulement à travers l'arrachement d'un paysan Breton à sa terre, à sa vie, même à sa langue (voir la thématique sonore ou vocale : sonnettes/grondantes/rumeurs/engeances méridionales/haut-parleurs (les méridionaux sont en effet de haut parleurs!)/Mistral (vent sonore autant que poète provençal...). On peut d'ailleurs imaginer symétriquement qu'un algérien sera de même arraché pour rejoindre l'ALN.
Ce que loïc dit c'est un parcours d'arrachement, du petit vers le grand, du maigre vers le gros, le ventru le démesuré ("Petits chemins de fer, démesurés destins", village puis ville), d'un petit coin (le Covec), vers un univers plus grand que lui. Et l'on sent -c'est dans le non-dit- que ce parcours d'arrachement, outre vers l'inconnu, risque de mener vers le pire puisque le paysan breton est devenu soldat et que les soldats passent dans un ventre.
Par ailleurs l'autre grande thématique du poème est bien celle du parcours, du tracé, de l'écoulement (train/parti/destins/passerelles/rivières/barrières à passer/ convoi/s'en vient/l'échappée/le quai/l'estacade/le chemin). Et si le parcours se fait du Covec en Alger, la seule nostalgie qu'il nous est permis d'espérer me paraît bien celle du temps et de la jeunesse.
Si si, relisez Damy et je vous sors ma vieille prune du Périgord si vous nous montrez que ce texte sent la nostalgie de l'Algérie Française, de Bugeau à Massu!
* (et puis pour Idir et les Berbères demandez-leur ce qu'ils pensent des lois d'arabisation de la fin des années 70).
Ce que loïc dit c'est un parcours d'arrachement, du petit vers le grand, du maigre vers le gros, le ventru le démesuré ("Petits chemins de fer, démesurés destins", village puis ville), d'un petit coin (le Covec), vers un univers plus grand que lui. Et l'on sent -c'est dans le non-dit- que ce parcours d'arrachement, outre vers l'inconnu, risque de mener vers le pire puisque le paysan breton est devenu soldat et que les soldats passent dans un ventre.
Par ailleurs l'autre grande thématique du poème est bien celle du parcours, du tracé, de l'écoulement (train/parti/destins/passerelles/rivières/barrières à passer/ convoi/s'en vient/l'échappée/le quai/l'estacade/le chemin). Et si le parcours se fait du Covec en Alger, la seule nostalgie qu'il nous est permis d'espérer me paraît bien celle du temps et de la jeunesse.
Si si, relisez Damy et je vous sors ma vieille prune du Périgord si vous nous montrez que ce texte sent la nostalgie de l'Algérie Française, de Bugeau à Massu!
loic a écrit:Algérie Française
C’est au train du Covec qu’est parti Brazillec
Petits chemins de fer, démesurés destins
Passerelles grondantes, rivières incertaines
Calfeutrant les villages d’univers assommants
Les sonnettes gredines annonçant les barrières
En deviennent ténues au large du convoi assaillant la campagne
Et la pluie des bourgades s’évapore enfin quand la ville s’en vient
Un monde de rumeurs où s’esclaffent les hommes
L’échappée d’un express, heures interminables
Engeances méridionales bercées de hauts parleurs
Un chemin de Mistral au loin des péninsules
Tout à l’heure sur un quai aux allures d’estacade
Les soldats harnachés passent dans l’écoutille
D’un paquebot ventru sur le chemin d’Alger.
* (et puis pour Idir et les Berbères demandez-leur ce qu'ils pensent des lois d'arabisation de la fin des années 70).
Re: Le voyage de Brazillec
ça, Marvejols, je le sais, oh, combien ! Si vous saviez, vous.
Votre lecture du poème est très intéressante et me plaît beaucoup.
Le titre et l'arrivée de l'armée me l'ont fait lire autrement: une nostalgie, un regret (un espoir peut-être). Il n'y a que vous pour aller chercher Bugeaud et Massu, ce "quarteron de généraux en retraite" !
Pour ne plus avoir la nostalgie, il suffit d'avoir le courage, ou l'occasion, d'y aller.
Votre lecture du poème est très intéressante et me plaît beaucoup.
Le titre et l'arrivée de l'armée me l'ont fait lire autrement: une nostalgie, un regret (un espoir peut-être). Il n'y a que vous pour aller chercher Bugeaud et Massu, ce "quarteron de généraux en retraite" !
Pour ne plus avoir la nostalgie, il suffit d'avoir le courage, ou l'occasion, d'y aller.
Re: Le voyage de Brazillec
"On peut d'ailleurs imaginer symétriquement qu'un algérien sera de même arraché pour rejoindre l'ALN."
Celle-là, je ne l'avais pas vu ! Il faudrait que l'on se rencontre pour parler de l'Algérie.
Le texte arrive au moment de la commémoration des accords d'Evian, ce n'est pas pour rien. Je le respecte mais je ne l'aime pas, à ce moment précis, où, justement, personne ou quelques érudits, ne parle ni de l'indépendance chèrement acquise ni des relations actuelles avec ce peuple. Oui, j'ai la fibre sensible sur ce sujet. Je trouve ce texte mièvre, pleurnichard, même si par ailleurs il est bien écrit.
J'ai peut-être tort, mais j'aurais dit ce que je pouvais dire à cet endroit précis, avec ces moyens précis et le plus exhaustivement possible (il faut aller à l'essentiel, d'après ce que j'ai compris). Je préfère lire Nedjma de Kateb Hyacine, pour parler du pays, ou d'autres écrivains et poètes algériens francophones ou des poèmes comme ceux de Tahar Ben Jelloun, ou d'autres auteurs actuels moins renommés.
Je sais que les appelés ne l'ont pas été de bon coeur. J'admire, voyez-vous, Henri Alleg, qui a subi la torture parce qu'il a résisté. Je suis sûrement passé à côté de ce voyage de la petite Bretagne vers la grande Algérie. Je referai le voyage à l'envers.
Pour la modé: j'estime que cette discussion est un enrichissement dans l'échange que suscite le texte, elle ne devrait pas donc pas s'en offusquer, à mon sens
< Là, il n'y a vraiment AUCUN souci, c'est évident.
Au contraire.
La Modération >
.
Celle-là, je ne l'avais pas vu ! Il faudrait que l'on se rencontre pour parler de l'Algérie.
Le texte arrive au moment de la commémoration des accords d'Evian, ce n'est pas pour rien. Je le respecte mais je ne l'aime pas, à ce moment précis, où, justement, personne ou quelques érudits, ne parle ni de l'indépendance chèrement acquise ni des relations actuelles avec ce peuple. Oui, j'ai la fibre sensible sur ce sujet. Je trouve ce texte mièvre, pleurnichard, même si par ailleurs il est bien écrit.
J'ai peut-être tort, mais j'aurais dit ce que je pouvais dire à cet endroit précis, avec ces moyens précis et le plus exhaustivement possible (il faut aller à l'essentiel, d'après ce que j'ai compris). Je préfère lire Nedjma de Kateb Hyacine, pour parler du pays, ou d'autres écrivains et poètes algériens francophones ou des poèmes comme ceux de Tahar Ben Jelloun, ou d'autres auteurs actuels moins renommés.
Je sais que les appelés ne l'ont pas été de bon coeur. J'admire, voyez-vous, Henri Alleg, qui a subi la torture parce qu'il a résisté. Je suis sûrement passé à côté de ce voyage de la petite Bretagne vers la grande Algérie. Je referai le voyage à l'envers.
Pour la modé: j'estime que cette discussion est un enrichissement dans l'échange que suscite le texte, elle ne devrait pas donc pas s'en offusquer, à mon sens
< Là, il n'y a vraiment AUCUN souci, c'est évident.
Au contraire.
La Modération >
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Re: Le voyage de Brazillec
oui, bon. J'ai relu posément. Je m'enflamme, des fois, c'est ma nature...
j'ai essayé de prendre le petit train depuis Covec. Je n'avais pas l'idée que ce pût-être pour certains un grand voyage, une simple découverte de nouveaux paysages.
Errare... (et je crois bien que je pourrais recommencer, hélas...)
Merci, Marvejols, pour ce petit teuf-teuf paisible...
Désolé
j'ai essayé de prendre le petit train depuis Covec. Je n'avais pas l'idée que ce pût-être pour certains un grand voyage, une simple découverte de nouveaux paysages.
Errare... (et je crois bien que je pourrais recommencer, hélas...)
Merci, Marvejols, pour ce petit teuf-teuf paisible...
Désolé
Re: Le voyage de Brazillec
En plus, je viens de regarder la date de publication du texte....
Bon, faut que je me repose un bon coup
Bon, faut que je me repose un bon coup
Re: Le voyage de Brazillec
Damy, vous vous enflammez mais le torchon de brûle pas. Et votre site* est tjs aussi beau (le mariage du jazz et de l'oud, je ne connaissais pas: c'est que ça me ferait aimer le jazz !). Bonne nuit (j'ai glissé de Rabih Abou-Khalil à Hamza el Din puis je me berce au Ravi Shankar). Si je comprends bien je garde ma vieille prune Louis Roque pour une autre fois...
* je crois qu'avec ça, juste à côté du char de procession, on comprend bien ce qu'est une Saeta (et la semaine sainte de Séville) :
* je crois qu'avec ça, juste à côté du char de procession, on comprend bien ce qu'est une Saeta (et la semaine sainte de Séville) :
Re: Le voyage de Brazillec
Très touché par ce poème qui évoque bien la solitude de l'homme embarqué dans un destin qu'il ne maîtrise plus. La longueur des vers 5 et 6 marque l'étirement du cordon qui relie encore pour quelques instants l'homme à sa matrice. cependant pour conserver un certain équilibre à la métrique eut-il mieux valu effectuer des enjambements, quitte à sortir du sonnet.
Tollelege- Nombre de messages : 194
Age : 82
Date d'inscription : 27/08/2011
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