Simplicité
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Simplicité
Bonsoir
Ma fenêtre ouvre sur un drôle de champ
Aux basses humeurs
Où se reflètent sous la pupille qui fait naufrage
Les gestes aux lumières d’amoureuses
Bonsoir si toi aussi tu as tes années sur ton visage
Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
Et que c’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume
Subitement entré dans le monde il a croisé ses jambes
On parle par mots de puits dans tes yeux de naufrageurs
Par mots
Sans fond
Dont le ciel fait la fin
Je puise à l’eau du ciel mon souffle de naufragé
Que la nuit enceint comme d'une couverture
De misère
Bonsoir
Pense à ma mort prochaine et en attendant prend moi les deux mains.
Je t’embrasse sur tes deux yeux
Si bons
Je suis seul à ma fenêtre
Dans une laide petite maison
Bonsoir
Ma fenêtre ouvre sur un drôle de champ
Aux basses humeurs
Où se reflètent sous la pupille qui fait naufrage
Les gestes aux lumières d’amoureuses
Bonsoir si toi aussi tu as tes années sur ton visage
Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
Et que c’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume
Subitement entré dans le monde il a croisé ses jambes
On parle par mots de puits dans tes yeux de naufrageurs
Par mots
Sans fond
Dont le ciel fait la fin
Je puise à l’eau du ciel mon souffle de naufragé
Que la nuit enceint comme d'une couverture
De misère
Bonsoir
Pense à ma mort prochaine et en attendant prend moi les deux mains.
Je t’embrasse sur tes deux yeux
Si bons
Je suis seul à ma fenêtre
Dans une laide petite maison
Bonsoir
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Simplicité
bienheureux vous qui pleurez maintenant car vous serez dans la joie
bienheureux serez-vous si les hommes vous haïssent, s'ils vous frappent d'exclusion
car votre récompense sera graaande dans le cieeeeeeel
bienheureux serez-vous si les hommes vous haïssent, s'ils vous frappent d'exclusion
car votre récompense sera graaande dans le cieeeeeeel
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Simplicité
[b]Louis! a écrit:Bonsoir
On parle par mots de puits dans tes yeux de naufrageurs
Par mots
Sans fond
Dont le ciel fait la fin
Je puise à l’eau du ciel mon souffle de naufragé
Que la nuit enceint comme d'une couverture
De misère
............... prendS moi les deux mains.
Je t’embrasse sur les deux yeux
Bonsoir
J'ai laissé le paragraphe que je trouve à retravailler et les mots à corriger.
Pour le reste je suis très très sensible à ce poème, le fond me parle tant que je ne vois pas vraiment la forme pour en parler plus.(sans doute me convient-elle très bien)
Invité- Invité
Re: Simplicité
J'adore l'univers du poème, et l'écriture des vers:
"Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
Et que c’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume"
Me touche particulièrement, je m'y vois totalement!
"Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
Et que c’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume"
Me touche particulièrement, je m'y vois totalement!
sally9394- Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Simplicité
Ma fenêtre ouvre sur un drôle de champ
Aux basses humeurs
Il se reflète sous sa pupille
Les gestes d’amoureuses
Bonsoir si toi aussi tu as vingt années sur ton visage
Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
C’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume
On parle par mots de puits
dans tes yeux de naufrageurs
Par mots sans fond
Dont le ciel fait la fin
Je puise à l’eau du ciel mon souffle de naufragé
Que la nuit enceint comme d'une couverture
De misère
Bonsoir
Pense à ma mort prochaine et en attendant prend moi les deux mains.
Je t’embrasse sur tes deux yeux
Si bons
Je suis seul à ma fenêtre
Dans une laide petite maison
Aux basses humeurs
Il se reflète sous sa pupille
Les gestes d’amoureuses
Bonsoir si toi aussi tu as vingt années sur ton visage
Et le pressentiment de toutes les années à venir
Si nous ne dormons pas c’est pour que l’aube nous dise qu’enfin nous sommes vivants
C’est bien la mousse du soir que chaque mouvement murmure
Je porte la nuit au bout des doigts que chaque printemps parfume
On parle par mots de puits
dans tes yeux de naufrageurs
Par mots sans fond
Dont le ciel fait la fin
Je puise à l’eau du ciel mon souffle de naufragé
Que la nuit enceint comme d'une couverture
De misère
Bonsoir
Pense à ma mort prochaine et en attendant prend moi les deux mains.
Je t’embrasse sur tes deux yeux
Si bons
Je suis seul à ma fenêtre
Dans une laide petite maison
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
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