La chose, la chose, la chose
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La chose, la chose, la chose
LA CHOSE LA CHOSE LA CHOSE
un matin
plus rien
à broyer
entre les mâchoires de la cervelle
plus rien
à serrer
dans la paume de la pensée
déferle alors
l’obsessionnel obsessionnellement
ventru exsudant archéen
il ne se laisse
ni broyer ni serrer
l’obsession n’est pas un mot
c’est un état
dans l’état
elle vient
quand les mots sont épuisés
l’obsession s’installe
ripaille
elle réclame musique
et bonne chair
de bon matin
jusque dans la geste civique
qui pourrait deviner
que dans le citoyen
serpente une obsession
elle se répète
elle patine
elle fait s’enfuir de nous
l’oiseau de la dialectique
l’obsession
ne passe pas à l’acte
elle serait trop contrainte à se réinventer
donc à mourir
on est pris
par son charme toxique
son doux ressassement
qui nous tasse
dans les langes urineux
du régressif
puis un jour
on convertit en mots
cet informe compagnonnage
hantise
fantôme vivant
coincé
puis articulé
il devient sujet
on danse soudain
sur des images ventrues dominées
une obsession plus grande
se substituant à l’obsessionnel poisseux
l’obsession des mots
plus forte que tout
sur l’absence d’idée
sur la raison
sur le sommeil
aucun jugement
n’ose l’approuver
ou la haïr
l’obsession elle s’implante là
contre la fugacité
elle devient le nom caché d’une œuvre
RAOUL
un matin
plus rien
à broyer
entre les mâchoires de la cervelle
plus rien
à serrer
dans la paume de la pensée
déferle alors
l’obsessionnel obsessionnellement
ventru exsudant archéen
il ne se laisse
ni broyer ni serrer
l’obsession n’est pas un mot
c’est un état
dans l’état
elle vient
quand les mots sont épuisés
l’obsession s’installe
ripaille
elle réclame musique
et bonne chair
de bon matin
jusque dans la geste civique
qui pourrait deviner
que dans le citoyen
serpente une obsession
elle se répète
elle patine
elle fait s’enfuir de nous
l’oiseau de la dialectique
l’obsession
ne passe pas à l’acte
elle serait trop contrainte à se réinventer
donc à mourir
on est pris
par son charme toxique
son doux ressassement
qui nous tasse
dans les langes urineux
du régressif
puis un jour
on convertit en mots
cet informe compagnonnage
hantise
fantôme vivant
coincé
puis articulé
il devient sujet
on danse soudain
sur des images ventrues dominées
une obsession plus grande
se substituant à l’obsessionnel poisseux
l’obsession des mots
plus forte que tout
sur l’absence d’idée
sur la raison
sur le sommeil
aucun jugement
n’ose l’approuver
ou la haïr
l’obsession elle s’implante là
contre la fugacité
elle devient le nom caché d’une œuvre
RAOUL
Raoulraoul- Nombre de messages : 607
Age : 63
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: La chose, la chose, la chose
Ecoute, arrête ça please !!!
Voilà déjà cette 3ème "maladresse" que je craignais !
Faut poster ça dans le forum POESIE, d'ac ?
Je déplace tout.
Et lis notre texte d'accueil avant de faire n'importe nawak
Enfin : un texte par semaine et par catégorie (prose - poésie), j'insiste, parce que je sens que ça va débouler de partout...
Me faire ça alors que j'allais aux plumes !
On m'en veut, Caliméro
Voilà déjà cette 3ème "maladresse" que je craignais !
Faut poster ça dans le forum POESIE, d'ac ?
Je déplace tout.
Et lis notre texte d'accueil avant de faire n'importe nawak
Enfin : un texte par semaine et par catégorie (prose - poésie), j'insiste, parce que je sens que ça va débouler de partout...
Me faire ça alors que j'allais aux plumes !
On m'en veut, Caliméro
Re: La chose, la chose, la chose
agaçant ce poème comme une obsession dont on ne peut se défaire, donc hyper efficace, pour moi
Invité- Invité
Re: La chose, la chose, la chose
Me plaisent bien ces mots, mots.....
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: La chose, la chose, la chose
Je ne l'avais pas vu passer et ça aurait été dommage de le rater...
J'ai énormement aimé le début, un peu moins ensuite le côté légèrement trop explicatif, puis de nouveau ça décolle, et l'idée me plait.
J'ai énormement aimé le début, un peu moins ensuite le côté légèrement trop explicatif, puis de nouveau ça décolle, et l'idée me plait.
Invité- Invité
Re: La chose, la chose, la chose
J'aime énormément.
C'est fou comme ce poème nous transporte et nous fait dire " Oui, c'est ça ! Il tape dans le mil avec brio. "
Ce poème a beaucoup de style.
Bravo.
C'est fou comme ce poème nous transporte et nous fait dire " Oui, c'est ça ! Il tape dans le mil avec brio. "
Ce poème a beaucoup de style.
Bravo.
Iloa Mys- Nombre de messages : 167
Age : 54
Localisation : France
Date d'inscription : 06/06/2011
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