De la nature

[Nathanaël Zenou]

En pensant a Aubigné Sponde Malherbes ces géants qui écrivirent en s inspirant de la Bible
Et que l on a pas censuré



La nature est un lieu où le Christ parle à l homme
A travers la couleur, la matière et la forme
Des feuilles, des fleurs et de tout ce qui a vie ;
Elle est ce temple pur où son âme est ravie.

Temple où tout est parfait là l homme peut comprendre
Que le seul Absolu auquel il doit se rendre
Est auprès du Seigneur, l'Alpha et l'Oméga,
Loin de l’étude sombre où il se relégua

Quel appel te lancer pour qu enfin tu l entendes
Quel signe esquisser pour que tes mains s'étendent ?
Tous les êtres vivants chantent le Créateur

Le renierais tu homme au visage menteur
— Pour que le Fils d’Adam, réfléchisse au cosmos,
Dieu allume le feu qui consume ses os. —


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[Artnow]

Assez distant des évocations religieuses (de toutes sortes) j'ai quand même lu votre poème avec intérêt.

Le 1er quatrain m'a semblé très réussi, je relève juste dans le 3eme vers :

« Des feuilles, des fleurs et de tout ce qui a vie »

pour « et de tout ce qui a vie » dont la formulation m'est apparue un peu lourde à la lecture; la contrainte de l'alexandrin se fait sentir ici.

« et de tout ce qui vit » suffirait par exemple pour alléger le vers, mais si vous tenez absolument au comptage il faudrait retoucher le début du vers (et faire par la même la césure).

La suite du poème m'est apparue légèrement en dessous et j'ai aimé le dernier vers:

« Dieu allume le feu qui consume ses os »