Ecoute
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Ecoute
Écoute
Écoute cette parole. Cette parole à la cargaison si fragile.
L’autre est regard. Regard qui découvre et grandit d’avoir vu. L’autre est regard qui se baisse, se détourne. Regard qui se lève ou s’embue. Celui de l’ami, du juge, celui de l’ignorant aussi.
L’autre est miroir, empreint de nouveaux reflets qui s’allument - sous leurs rayons fondent les murs. L’autre est miroir qui révèle en silence.
Écoute cette parole. Et si tu n’entends pas, écoute plus fort.
L’autre est visage. Visage qui porte le nom de son chemin. Visage marcheur qui parvient jusqu’à nous. L’autre est visage qui s’offre.
L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre - sous leur espoir, ils sont nus.
L’autre est mouvement. Il est pollen, il est marin. Il est le sang aux veines du monde. Sous ses pieds chaque terre porte un nom. Dans son regard, tout existe. L’autre est mouvement, entre amarres et horizon.
L’autre est passage. Si tu le croises, ne le contourne pas.
L'autre est savoir, qui connaît l’ailleurs et l’autrement, dont le manque nous affaiblit. L’autre est source nouvelle.
L’autre est mystère que l’on ne peut dévoiler, sans briser à jamais le chemin qui mène à lui.
L’autre est chacun de nous, qui désire le lendemain, comme autrefois et pour toujours.
Écoute cette parole. Cette parole à la cargaison si fragile.
L’autre est regard. Regard qui découvre et grandit d’avoir vu. L’autre est regard qui se baisse, se détourne. Regard qui se lève ou s’embue. Celui de l’ami, du juge, celui de l’ignorant aussi.
L’autre est miroir, empreint de nouveaux reflets qui s’allument - sous leurs rayons fondent les murs. L’autre est miroir qui révèle en silence.
Écoute cette parole. Et si tu n’entends pas, écoute plus fort.
L’autre est visage. Visage qui porte le nom de son chemin. Visage marcheur qui parvient jusqu’à nous. L’autre est visage qui s’offre.
L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre - sous leur espoir, ils sont nus.
L’autre est mouvement. Il est pollen, il est marin. Il est le sang aux veines du monde. Sous ses pieds chaque terre porte un nom. Dans son regard, tout existe. L’autre est mouvement, entre amarres et horizon.
L’autre est passage. Si tu le croises, ne le contourne pas.
L'autre est savoir, qui connaît l’ailleurs et l’autrement, dont le manque nous affaiblit. L’autre est source nouvelle.
L’autre est mystère que l’on ne peut dévoiler, sans briser à jamais le chemin qui mène à lui.
L’autre est chacun de nous, qui désire le lendemain, comme autrefois et pour toujours.
Félice- Nombre de messages : 12
Age : 45
Date d'inscription : 13/07/2011
Re: Ecoute
Assez partagé.
Une chose que je me suis dit c'est que cet écrit pourrait être lu; peut-être déjà le titre, puis la forme, l'écriture (assez simple et directe), les reprises, les pensées et images.
Le contenu m'est apparu assez régulier avec pas mal de convenances mais aussi des passages que j'ai bien aimé, notamment là ça m'a plu :
« L’autre est mouvement. Il est pollen, il est marin. Il est le sang aux veines du monde. Sous ses pieds chaque terre porte un nom. Dans son regard, tout existe. L’autre est mouvement, entre amarres et horizon.
Et aussi la fin :
« L’autre est chacun de nous, qui désire le lendemain, comme autrefois et pour toujours. »
Et sur l'écriture un passage à ne surtout pas écouter ! :
« qui ne cesse que lorsqu’enfin »
c'est limite imprononçable et pas une réjouissance pour les oreilles ..
Une chose que je me suis dit c'est que cet écrit pourrait être lu; peut-être déjà le titre, puis la forme, l'écriture (assez simple et directe), les reprises, les pensées et images.
Le contenu m'est apparu assez régulier avec pas mal de convenances mais aussi des passages que j'ai bien aimé, notamment là ça m'a plu :
« L’autre est mouvement. Il est pollen, il est marin. Il est le sang aux veines du monde. Sous ses pieds chaque terre porte un nom. Dans son regard, tout existe. L’autre est mouvement, entre amarres et horizon.
Et aussi la fin :
« L’autre est chacun de nous, qui désire le lendemain, comme autrefois et pour toujours. »
Et sur l'écriture un passage à ne surtout pas écouter ! :
« qui ne cesse que lorsqu’enfin »
c'est limite imprononçable et pas une réjouissance pour les oreilles ..
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Ecoute
Il fallait bien lire:
« Le contenu m'est apparu assez irrégulier.... »
« Le contenu m'est apparu assez irrégulier.... »
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Ecoute
Ce texte, très beau, dont le titre pourrait être "l'autre" me touche beaucoup.
Il énonce des vérités, des évidences, utiles à entendre de nos jours plus que jamais.
Je ne relève aucune belle phrase, il y en aurait trop.
La répétition de "l'autre", voulue, ne me gêne pas, au contraire.
Cela nous change un peu de l'égocentrisme ambiant qui règne souvent sur les sites d'écriture. Merci.
Il énonce des vérités, des évidences, utiles à entendre de nos jours plus que jamais.
Je ne relève aucune belle phrase, il y en aurait trop.
La répétition de "l'autre", voulue, ne me gêne pas, au contraire.
Cela nous change un peu de l'égocentrisme ambiant qui règne souvent sur les sites d'écriture. Merci.
Invité- Invité
Re: Ecoute
Oui, écrit avec une grande force : on a l'impression vraiment de ce que "l'autre" signifie maintenant.
L'avant-dernier vers, "L’autre est mystère que l’on ne peut dévoiler, sans briser à jamais le chemin qui mène à lui.", me parle particulièrement.
Il me semble ce mercredi 13 août avoir justement barré mon accès à l'autre. Il y a un autre qui compte plus que tous les autres, et qu'on voulait connaître, mais qu'on ne peut pas alors qu'on aurait pu, malgré tout.
Mensonges sur toutes les coutures, sauf sur le désir et l'amour - qui ne veulent pas mourir. J'aimerai pour deux définitivement - mon autre imaginaire remplacera le vrai que j'ai perdu à jamais.
Une telle expérience ne peut procurer que des regrets infinis.
Et, quels que soient les conseils évidents qu'on reçoit, on ne peut se résoudre à "passer à autre chose", à "tourner la page", surtout si l'on est coupable, si l'autre vous avait enfin accepté, après maintes luttes, et si encore une fois vous l'avez trahi, déçu, maltraité.
Envie de ne plus aimer, pour que plus personne ne souffre - envie de s'enfermer pour toujours et n'en sortir que des écrits pour l'autre qui ne les lira plus (mais une petite voix dit toujours "espère", malgré toutes les apparences, malgré l'évidence). Peut-être un fantôme de l'autre, un double de l'autre perdu, reviendra me hanter me damner ou me sauver (qu'importe désormais ?).
A pour toujours.
L'avant-dernier vers, "L’autre est mystère que l’on ne peut dévoiler, sans briser à jamais le chemin qui mène à lui.", me parle particulièrement.
Il me semble ce mercredi 13 août avoir justement barré mon accès à l'autre. Il y a un autre qui compte plus que tous les autres, et qu'on voulait connaître, mais qu'on ne peut pas alors qu'on aurait pu, malgré tout.
Mensonges sur toutes les coutures, sauf sur le désir et l'amour - qui ne veulent pas mourir. J'aimerai pour deux définitivement - mon autre imaginaire remplacera le vrai que j'ai perdu à jamais.
Une telle expérience ne peut procurer que des regrets infinis.
Et, quels que soient les conseils évidents qu'on reçoit, on ne peut se résoudre à "passer à autre chose", à "tourner la page", surtout si l'on est coupable, si l'autre vous avait enfin accepté, après maintes luttes, et si encore une fois vous l'avez trahi, déçu, maltraité.
Envie de ne plus aimer, pour que plus personne ne souffre - envie de s'enfermer pour toujours et n'en sortir que des écrits pour l'autre qui ne les lira plus (mais une petite voix dit toujours "espère", malgré toutes les apparences, malgré l'évidence). Peut-être un fantôme de l'autre, un double de l'autre perdu, reviendra me hanter me damner ou me sauver (qu'importe désormais ?).
A pour toujours.
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Ecoute
Artnow,
« qui ne cesse que lorsqu’enfin »... en fait, c'est toute la phrase qui est foireuse et je ne m'en sors pas parce que ces mots-là signifient précisément ce que je veux dire, mais que ça ne change rien au fait que la phrase est foireuse. Je ne sais pas comment le tourner autrement pour en garder l'exact sens.
Embellie,
Comme tu y vas sur les vérités ! Tout au plus ce sont des mots, et c'est déjà pas mal. SI tu as le temps, peux-tu m'en dire plus sur l'irrégularité que tu as senti et aussi sur les convenances (que j'aurais souhaité abolir).
Celeron,
Je ne comprends pas bien ce que tu dis sur les regrets. Je n'en possède pas moi-même, mais j'adhère au "qu'importe désormais".
Grand merci à vous pour votre temps. Je débarque à peine et sollicite la critique.
Félice.
« qui ne cesse que lorsqu’enfin »... en fait, c'est toute la phrase qui est foireuse et je ne m'en sors pas parce que ces mots-là signifient précisément ce que je veux dire, mais que ça ne change rien au fait que la phrase est foireuse. Je ne sais pas comment le tourner autrement pour en garder l'exact sens.
Embellie,
Comme tu y vas sur les vérités ! Tout au plus ce sont des mots, et c'est déjà pas mal. SI tu as le temps, peux-tu m'en dire plus sur l'irrégularité que tu as senti et aussi sur les convenances (que j'aurais souhaité abolir).
Celeron,
Je ne comprends pas bien ce que tu dis sur les regrets. Je n'en possède pas moi-même, mais j'adhère au "qu'importe désormais".
Grand merci à vous pour votre temps. Je débarque à peine et sollicite la critique.
Félice.
Félice- Nombre de messages : 12
Age : 45
Date d'inscription : 13/07/2011
Re: Ecoute
C'était moi qui avait écrit « irrégulier» et « convenances ».
Mon com de fin de grosse journée n'avait sans doute pas toutes les distinctions requises et forcément les meilleurs choix et développements de mots.
Effectivement j'aurai pu développer ces points. Je me l'étais d'ailleurs dit plus tard. Il m'en est l'occasion de formuler peut-être un peu mieux.
Tout d'abord, pour « irrégulier » :
Il est dans votre texte des passages que j'ai trouvé vraiment très bons, surtout ceux cités et dans l'ensemble ca reste bon, évocateur, intelligent.
C'est surtout en regard de ces passages que j'ai dit : « irrégulier ». Du très bon / du bon / et des points peut-être à améliorer (surtout sur l'écriture, pas le fond). J'en arrive aux « convenances » :
Il m'aurait plutôt fallu écrire : passages moins marquants, moins surprenants, moins prégnants. En tous cas je l'ai ressenti ainsi : ca m'a moins accroché : moins forts, moins « bons », et donc plus « convenus ».
( Rq : en gros, la 2nde moitié m'a + marqué, intéressé que la 1ere moitié, tant le fond que la forme.)
Les exemples : (en gras ces passages moins surprenants, plus « convenus » auxquels je pensais)
« L’autre est regard. Regard qui découvre et grandit d’avoir vu. L’autre est regard qui se baisse, se détourne. Regard qui se lève ou s’embue. Celui de l’ami, du juge, celui de l’ignorant aussi. »
« L’autre est miroir, empreint de nouveaux reflets qui s’allument - sous leurs rayons fondent les murs. L’autre est miroir qui révèle en silence. »
« L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre »
voilà
Et pour ce passage jugé « foireux » :
« L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre - sous leur espoir, ils sont nus. »
« se réfugient aux bras l'un de l'autre » me semble aussi « bizarre » dans sa formulation; sinon le début « L’autre est combat » et la fin « sous leur espoir, ils sont nus » OK.
Le « qui ne cesse que lorsqu'enfin » n'est pas extraordinaire à lire et prononcer, mais comme vous l'avez écrit, il a un sens, et une rythmique particulière. Alors parfois on peut peut-être se permettre un écart de forme si cela en vaut le coup et si cela correspond au mieux à ce qu'on souhaite exprimer. Reste encore « se réfugient aux bras l'un de l'autre ».
Mon com de fin de grosse journée n'avait sans doute pas toutes les distinctions requises et forcément les meilleurs choix et développements de mots.
Effectivement j'aurai pu développer ces points. Je me l'étais d'ailleurs dit plus tard. Il m'en est l'occasion de formuler peut-être un peu mieux.
Tout d'abord, pour « irrégulier » :
Il est dans votre texte des passages que j'ai trouvé vraiment très bons, surtout ceux cités et dans l'ensemble ca reste bon, évocateur, intelligent.
C'est surtout en regard de ces passages que j'ai dit : « irrégulier ». Du très bon / du bon / et des points peut-être à améliorer (surtout sur l'écriture, pas le fond). J'en arrive aux « convenances » :
Il m'aurait plutôt fallu écrire : passages moins marquants, moins surprenants, moins prégnants. En tous cas je l'ai ressenti ainsi : ca m'a moins accroché : moins forts, moins « bons », et donc plus « convenus ».
( Rq : en gros, la 2nde moitié m'a + marqué, intéressé que la 1ere moitié, tant le fond que la forme.)
Les exemples : (en gras ces passages moins surprenants, plus « convenus » auxquels je pensais)
« L’autre est regard. Regard qui découvre et grandit d’avoir vu. L’autre est regard qui se baisse, se détourne. Regard qui se lève ou s’embue. Celui de l’ami, du juge, celui de l’ignorant aussi. »
« L’autre est miroir, empreint de nouveaux reflets qui s’allument - sous leurs rayons fondent les murs. L’autre est miroir qui révèle en silence. »
« L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre »
voilà
Et pour ce passage jugé « foireux » :
« L’autre est combat, qui ne cesse que lorsqu’enfin, deux inconnus se réfugient aux bras l’un de l’autre - sous leur espoir, ils sont nus. »
« se réfugient aux bras l'un de l'autre » me semble aussi « bizarre » dans sa formulation; sinon le début « L’autre est combat » et la fin « sous leur espoir, ils sont nus » OK.
Le « qui ne cesse que lorsqu'enfin » n'est pas extraordinaire à lire et prononcer, mais comme vous l'avez écrit, il a un sens, et une rythmique particulière. Alors parfois on peut peut-être se permettre un écart de forme si cela en vaut le coup et si cela correspond au mieux à ce qu'on souhaite exprimer. Reste encore « se réfugient aux bras l'un de l'autre ».
Artnow- Nombre de messages : 286
Age : 46
Date d'inscription : 12/12/2010
Re: Ecoute
Beaucoup aimé cette répétition de l'autre.
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 80
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
Re: Ecoute
Le côté un peu moralisateur :
(
Bienvenue ici !
(
en est un exemple. Je n'aime pas l'adresse au lecteur.) est compensé, et largement, par de belles trouvailles poétiques et sensibles.L’autre est passage. Si tu le croises, ne le contourne pas.
Bienvenue ici !
Invité- Invité
Re: Ecoute
Ca m'a fait pensé à la théorie de Borges selon laquelle chaque Homme est tous les Hommes. J'ai bien aimé, malgré peut-être quelques petites facilités.
Re: Ecoute
"L’autre est mouvement. Il est pollen, il est marin. Il est le sang aux veines du monde. Sous ses pieds chaque terre porte un nom. Dans son regard, tout existe. L’autre est mouvement, entre amarres et horizon. "
Ca c'est franchement superbe.
Ca c'est franchement superbe.
shadowone
Proposition pour la phrase foireuse :"L'autre est combat incessant jusqu'à ce que deux inconnus, enfin, se blottissent l'un contre l'autre..
shadowone- Nombre de messages : 19
Age : 56
Date d'inscription : 20/06/2011
shadowone
à part ça...c'est un fauve-poème. Racé. Beau. Délice de Félice. Une hélice qui hisse. Kiss
shadowone- Nombre de messages : 19
Age : 56
Date d'inscription : 20/06/2011
Re: Ecoute
Artnow,
Grand merci pour ces précisions que je suis proche de partager. L'irrégularité vient aussi sans doute du fait que fabriquer un texte avec plusieurs morceaux est parfois laborieux.
Maryse,
Justement, Levinas disait cela... que le visage de l'autre, c'est l'infini.
Yoni,
Sûr que chaque Homme est tous les Hommes. Et sûr que le contraire aussi.
Shadowne,
Non, c'est pas encore ça. Je cherche parce que ça m'agace d'entendre ce truc tourner et de ne pas trouver les mots capables de dire ce que je veux dire. Mais c'est pas ça, c'est sûr, parce qu'ils ne se blottissent pas. Ils se réfugient vraiment.
Merci Chrystie et Coline Dé pour votre lecture.
Félice.
Grand merci pour ces précisions que je suis proche de partager. L'irrégularité vient aussi sans doute du fait que fabriquer un texte avec plusieurs morceaux est parfois laborieux.
Maryse,
Justement, Levinas disait cela... que le visage de l'autre, c'est l'infini.
Yoni,
Sûr que chaque Homme est tous les Hommes. Et sûr que le contraire aussi.
Shadowne,
Non, c'est pas encore ça. Je cherche parce que ça m'agace d'entendre ce truc tourner et de ne pas trouver les mots capables de dire ce que je veux dire. Mais c'est pas ça, c'est sûr, parce qu'ils ne se blottissent pas. Ils se réfugient vraiment.
Merci Chrystie et Coline Dé pour votre lecture.
Félice.
Félice- Nombre de messages : 12
Age : 45
Date d'inscription : 13/07/2011
Re: Ecoute
J'aime particulièrement les textes où je peux sentir la vie, le mouvement de l'humain - en lui ou hors de lui -, et c'est bien ainsi que ton texte me parle, Félice, de tous ces va et vient incessants qu'il faut apprivoiser autant que comprendre ou accompagner.
Pour ma part, j'aime ce "deux inconnus se réfugient aux bras l'un de l'autre", parce que je sens dans ce mouvement un attachement que je ne trouve pas dans "se blottir", difficile d'en expliquer la raison d'ailleurs.
D'autres pensées me paraissent plus banales comme "L'autre est mystère que l'on ne peut dévoiler..." ou "
L'autre est savoir, qui connaît l’ailleurs et l’autrement, dont le manque nous affaiblit. L’autre est source nouvelle."
Mais combien j'aime ceci (mais pas que...), qui est pour moi le premier pas : "L'autre est passage. Si tu le croises, ne le contourne pas".
Pour ma part, j'aime ce "deux inconnus se réfugient aux bras l'un de l'autre", parce que je sens dans ce mouvement un attachement que je ne trouve pas dans "se blottir", difficile d'en expliquer la raison d'ailleurs.
D'autres pensées me paraissent plus banales comme "L'autre est mystère que l'on ne peut dévoiler..." ou "
L'autre est savoir, qui connaît l’ailleurs et l’autrement, dont le manque nous affaiblit. L’autre est source nouvelle."
Mais combien j'aime ceci (mais pas que...), qui est pour moi le premier pas : "L'autre est passage. Si tu le croises, ne le contourne pas".
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Ecoute
Je suis scotchée, j'aime sans restriction. Merci et bravo !!
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Ecoute
Ce texte garde sa force après maintes lectures, ce n'est pas sa moindre qualité !
Le reproche que j'aurai à formuler, c'est le vers "et si tu n'entends pas , écoute plus fort", dont la tonalité, impérative et presque humoristique, se décale du reste .(Il ferait presque tomber la mayonnaise à lui tout seul!) A la lecture ce cette phrase, on croit à un changement de registre , mais non, ça tombe à plat et du coup on a presque du mal à se raccrocher à la gravité du propos .
J'aime le côté incantatoire de ce poème-prière, adressé à ce que l'humain a de majuscule en lui.
Merci pour l'espoir, merci pour l'énergie de ces mots .
Le reproche que j'aurai à formuler, c'est le vers "et si tu n'entends pas , écoute plus fort", dont la tonalité, impérative et presque humoristique, se décale du reste .(Il ferait presque tomber la mayonnaise à lui tout seul!) A la lecture ce cette phrase, on croit à un changement de registre , mais non, ça tombe à plat et du coup on a presque du mal à se raccrocher à la gravité du propos .
J'aime le côté incantatoire de ce poème-prière, adressé à ce que l'humain a de majuscule en lui.
Merci pour l'espoir, merci pour l'énergie de ces mots .
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Ecoute
J'adore !
Merci beaucoup
Merci beaucoup
Carcasse- Nombre de messages : 236
Age : 29
Date d'inscription : 20/06/2011
Re: Ecoute
Phylisse,
Ca me fait réfléchir ce que tu dis sur le caractère banal de certains passages. Sans doute la même sensation qu'évoque Artnow. Je réfléchis à cette question du texte qui est Un, le texte qui est plus rayonnant que vibrant. Ni uniforme, ni unique, mais Un.
La première phrase sur laquelle j'ai commencé à construire le texte il y a 2 ans, c'était "étrangers, si je te croise, je ne te contourne pas, je te traverse". Il doit y avoir des traces des premières versions ailleurs où l'on s'est croisées. J'ai pensé l'avoir terminé il y a quelques mois. J'en suis de moins en moins sûre.
Lisa et Carcasse, merci de votre lecture.
Polixène,
C'est très marrant, c'est deux qualificatifs : impératif et humoristique. Ca m'a surprise. C'est sans doute la phrase qui révèle ma faiblesse militante.
Toutes vos remarques sont précieuse dans la recherche. Merci.
Félice.
Ca me fait réfléchir ce que tu dis sur le caractère banal de certains passages. Sans doute la même sensation qu'évoque Artnow. Je réfléchis à cette question du texte qui est Un, le texte qui est plus rayonnant que vibrant. Ni uniforme, ni unique, mais Un.
La première phrase sur laquelle j'ai commencé à construire le texte il y a 2 ans, c'était "étrangers, si je te croise, je ne te contourne pas, je te traverse". Il doit y avoir des traces des premières versions ailleurs où l'on s'est croisées. J'ai pensé l'avoir terminé il y a quelques mois. J'en suis de moins en moins sûre.
Lisa et Carcasse, merci de votre lecture.
Polixène,
C'est très marrant, c'est deux qualificatifs : impératif et humoristique. Ca m'a surprise. C'est sans doute la phrase qui révèle ma faiblesse militante.
Toutes vos remarques sont précieuse dans la recherche. Merci.
Félice.
Félice- Nombre de messages : 12
Age : 45
Date d'inscription : 13/07/2011
shadowone II
Peut-être ceci alors :"L'autre est combat incessant tant que deux inconnus ne s'avouent pas leurs fugues"...voilà c'est malin!! Moi aussi cette phrase me prend désormais la tête!!!! Au plaisir
shadowone- Nombre de messages : 19
Age : 56
Date d'inscription : 20/06/2011
Re: Ecoute
(sourire)
... te prends pas la tête, l'ombre. Je tomberai sur les justes mots un jour ou l'autre. Ou pas.
Félice.
< Comme il l'est précisé dans le texte de notre page d'accueil, merci de répondre aux commentaires avec parcimonie.
La Modération >
.
... te prends pas la tête, l'ombre. Je tomberai sur les justes mots un jour ou l'autre. Ou pas.
Félice.
< Comme il l'est précisé dans le texte de notre page d'accueil, merci de répondre aux commentaires avec parcimonie.
La Modération >
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Félice- Nombre de messages : 12
Age : 45
Date d'inscription : 13/07/2011
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