Mon errance...

[gaeli]

Mon baluchon de rêve accroché dans le dos,
Je marche sur la terre un nuage pour manteau.

Cueillant les chimères d'une vie éphémère
Qui nourrit mon esprit au vif froid de l'austère.

Un regard vers la mer change l'imaginaire
La saumure du vent devient ma lumière.

Coquillage et galet m'apportent le trésor
Mes pépites d'amour. Je suis le chercheur d'or.

Je gravis la montagne, longue vie d'effort
Et la cime approchant pourrai dormir alors.

Un peu plus haut, plus loin et peut-être demain,
Poserai près du tien mon songe d'un matin.

[Invité]

Ton poème me fait penser à Félix Leclerc : Moi mes souliers...
J'y vois une vie de poète, et les deux dernier vers sont enchanteurs.

[Raoulraoul]

J'aime la 2ème strophe ; les chimères nourrissant l'esprit mais dans l'austérité. Juste ce paradoxe. Et la poésie a peut-être pour fonction de révéler ces paradoxes intérieurs ressenties... Belle sensibilité. Tu dis beaucoup avec peu. C'est enrichissant. Merci.
RAOUL

[gaeli]

Embellie:
Merci je ne crois pas mériter cet honneur.

RaoulRaoul
Merci d'être venu me lire.

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