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La sphère
Radix Ven 29 Juil 2011 - 19:32
La sphère
Il peut sembler aisé après la chute de juger à contre coup les responsabilités de chacun. Il y a bien sûr à redire sur ce qui a été fait ou sur ce qui aurait du l'être.
Cependant l'historien ne refait pas l'Histoire, il l'analyse et tend généralement vers un certain fatalisme jugeant que la situation devait irrémédiablement aboutir au point de non retour.
La France, terre de révolution. Celle des années 2000 aura pour elle le caractère suffoquant du refoulement de la pensée soigneusement mise en place depuis des années.
Certaines choses ne peuvent non seulement être dites mais leur seul pensée constitue un crime contre l'ordre moral établit au lendemain de la guerre.
Le refoulement entraine une réponse de l'inconscient et son retour si il arrive provoque des réactions extrêmes.
En attendant la dépression rend le jour le jour possible.
Cette maladie française en ce début de XXIe siècle est caractérisée comme bien souvent dans cette pathologie par une idéalisation du passé couplée à la névrose rendant impuissant dans un grand monde devenu trop petit les aspirations romantiques de l'Empire perdu.
La France se cherche dans l'étranger tentant de reproduire son succès passé dans un monde que l'Histoire a rendu trop rapide.
Le miroir de l'assimilation s'est progressivement déformé pour devenir une vitre donnant sur la plus grande différence.
Le marché a poussé la bête Nation à la rue, elle va bientôt se réveiller dans le sang et la fureur.
Le recommencement de la fin de l'Histoire est imminent.
L'immobilisme du nouveau pouvoir ne doit pas être jugé avec trop de sévérité. La plus grande démagogie exige de dire qu'en tant qu'élite gouvernante il fut probablement le moins à même de prévoir et de comprendre ce qui allait se passer.
La tentative d'assassinat dont il fut la cible et les meurtres de ceux qui en comprirent trop ne put venir à bout de la névrose de celui qui en souffrait en publique.
Comme toujours, pour le meilleur et pour le pire, la rue eut le dernier mot faisant décrire à la bête un virage à droite extrême s'engageant sur la dernière route avant le précipice.
A contre-sens de l'Histoire, la bête devenue monstre s'invente des ennemis imaginaires et s'en fait des réels.
Des attaques par centaines la rendent folle de rage, les autres démons se joignent en haut de la sphère pour se livrer au combat final de l'atome.
Les survivants doivent s'envoler vers l'espace. La fatalité humaine ne laisse pas d'alternative. Un trop petit pays sur une trop petite planète porte en eux les germes du départ vers le vide.
La dispersion va remettre l'histoire à l'endroit.
< Merci de respecter notre règle lisible en page d'accueil, et qui demande un maximum d'UN texte par semaine et par catégorie (prose-poésie) pour chaque auteur.
Ce texte sera disponible aux commentaires la semaine prochaine.
La Modération >
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Il peut sembler aisé après la chute de juger à contre coup les responsabilités de chacun. Il y a bien sûr à redire sur ce qui a été fait ou sur ce qui aurait du l'être.
Cependant l'historien ne refait pas l'Histoire, il l'analyse et tend généralement vers un certain fatalisme jugeant que la situation devait irrémédiablement aboutir au point de non retour.
La France, terre de révolution. Celle des années 2000 aura pour elle le caractère suffoquant du refoulement de la pensée soigneusement mise en place depuis des années.
Certaines choses ne peuvent non seulement être dites mais leur seul pensée constitue un crime contre l'ordre moral établit au lendemain de la guerre.
Le refoulement entraine une réponse de l'inconscient et son retour si il arrive provoque des réactions extrêmes.
En attendant la dépression rend le jour le jour possible.
Cette maladie française en ce début de XXIe siècle est caractérisée comme bien souvent dans cette pathologie par une idéalisation du passé couplée à la névrose rendant impuissant dans un grand monde devenu trop petit les aspirations romantiques de l'Empire perdu.
La France se cherche dans l'étranger tentant de reproduire son succès passé dans un monde que l'Histoire a rendu trop rapide.
Le miroir de l'assimilation s'est progressivement déformé pour devenir une vitre donnant sur la plus grande différence.
Le marché a poussé la bête Nation à la rue, elle va bientôt se réveiller dans le sang et la fureur.
Le recommencement de la fin de l'Histoire est imminent.
L'immobilisme du nouveau pouvoir ne doit pas être jugé avec trop de sévérité. La plus grande démagogie exige de dire qu'en tant qu'élite gouvernante il fut probablement le moins à même de prévoir et de comprendre ce qui allait se passer.
La tentative d'assassinat dont il fut la cible et les meurtres de ceux qui en comprirent trop ne put venir à bout de la névrose de celui qui en souffrait en publique.
Comme toujours, pour le meilleur et pour le pire, la rue eut le dernier mot faisant décrire à la bête un virage à droite extrême s'engageant sur la dernière route avant le précipice.
A contre-sens de l'Histoire, la bête devenue monstre s'invente des ennemis imaginaires et s'en fait des réels.
Des attaques par centaines la rendent folle de rage, les autres démons se joignent en haut de la sphère pour se livrer au combat final de l'atome.
Les survivants doivent s'envoler vers l'espace. La fatalité humaine ne laisse pas d'alternative. Un trop petit pays sur une trop petite planète porte en eux les germes du départ vers le vide.
La dispersion va remettre l'histoire à l'endroit.
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Ce texte sera disponible aux commentaires la semaine prochaine.
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Radix- Nombre de messages : 8
Age : 39
Date d'inscription : 12/11/2009
Re: La sphère
Charles Ven 5 Aoû 2011 - 13:16
quelques mots manquants me semble t'il.
quelques petites fautes orthographes (publique).
et un thème lu et relu de nombreuses fois ... le syndrome du "c'était mieux avant et maintenant, tout va exploser" n'a, je pense, rien de nouveau et devait déjà exister au milieu du XXe siècle ...
quelques petites fautes orthographes (publi
et un thème lu et relu de nombreuses fois ... le syndrome du "c'était mieux avant et maintenant, tout va exploser" n'a, je pense, rien de nouveau et devait déjà exister au milieu du XXe siècle ...
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: La sphère
Invité Mer 10 Aoû 2011 - 9:38
A cause du verrouillage, tu n'as pas reçu beaucoup de commentaires, je fais donc remonter pour qu'il soit visible
Des choses intéressantes dans ce texte un peu trop sentencieux, toutefois. J'aurais préféré les mêmes idées mais plus subtilement enrobées dans une fiction.
Et il y a pas mal de fautes d'orthographe :
Suffocant ( il s'agit de l'adjectif, pas du participe présent)
leur seule pensée
Pas compris la construction de cette phrase
J'aime ça :
Des choses intéressantes dans ce texte un peu trop sentencieux, toutefois. J'aurais préféré les mêmes idées mais plus subtilement enrobées dans une fiction.
Et il y a pas mal de fautes d'orthographe :
Suffocant ( il s'agit de l'adjectif, pas du participe présent)
leur seule pensée
Pas compris la construction de cette phrase
Pour qu'elle soit d'aplomb, il faudrait sans doute écrire rendant impuissantes... les aspirations romantiques en sujet ?Cette maladie française en ce début de XXIe siècle est caractérisée comme bien souvent dans cette pathologie par une idéalisation du passé couplée à la névrose rendant impuissant dans un grand monde devenu trop petit les aspirations romantiques de l'Empire perdu.
J'aime ça :
et çala bête devenue monstre s'invente des ennemis imaginaires et s'en fait des réels.
Un trop petit pays sur une trop petite planète porte en eux les germes du départ vers le vide.
La dispersion va remettre l'histoire à l'endroit.
Invité- Invité
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