A tombeau ouvert, des cendres
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Clarisse
CROISIC
elea
Arielle
Ba
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A tombeau ouvert, des cendres
- Tu ne comptes pas le faire Nine ?
- Si, bien sûr que si, à la nuit
- Je ne sais pas si Toine approuverait
- Dans l’état où il est…
- Raison de plus
- Ah, fiche-moi la paix Marinette !
Elle se dirige à grandes enjambées vers la terrasse. Marinette la suit des yeux en plissant le nez creux. Nine s’est mise à l’abri dans le cabanon. Le projet mûrit entre les figues et les pêches lourdes posées sur la toile cirée. L’air passe avec sa mine d’été au déclin qui ne joue plus à cache-cache. Comme toujours elle a cru qu’elle coulerait des heures sans épines, comme toujours les ronces ont balayé ses jambes nues d’enfant têtue qui ne regarde jamais où elle court. J’ai posé cet état indicible sous l’expression « embuscade de la vie ». Le frère de Nine et de Marinette est tombé dedans. Voilà. Le temps d’un crissement de cigale. Et la femme de Toine veut tout garder pour elle de ce qui fut son coupe vent. C’est insupportable de ne plus voir l’espace meublé par l’autre. Nine veut au moins récupérer des poussières, des ombres frêles. Une Antigone renversée dans le reflet du puits.
- C’est décidé, j’irai demain matin à quatre quand Rine dormira ! »
Marinette hausse les épaules de l’intérieur, du dedans de l’impuissance. A la frontière des butées quand tu regardes l’étendue de ce qui sépare les êtres et les déchire menu. Tu vois dans leurs yeux pâlis la volonté, l’esquive, le chagrin serré, les désirs mouillés dans le linge sale de leurs coulisses. Tu vois sans pouvoir dire. Tu dis sans pénétrer l’obscur. Marinette ne répond pas. Elle pense que cette petite-là n’a jamais tourné dans le bon sens, depuis qu’elles parcourent ensemble et séparément les ruelles de leur histoire. Leur affection s’est nouée avec beaucoup de nœuds dont le plus serré est Toine. Et Rine sa femme.
Elle découvre aussi que Nine n’a jamais adopté cette femme-là, qu’elle a fait comme si…Depuis trente ans. Comme si les marionnettes. Les ficelles, les liens et les nœuds.
Rine veut disperser les cendres dans le jardin. Elle refuse d’en donner une partie à Nine, pour le caveau familial, avec les parents, près des parents en miettes. Pour que tout le monde se retrouve un jour, épousseté à la droite de je ne sais qui. C’est important. Pour chacune c’est essentiel.
Là se joue les discussions entre yeux rougis et mouchoirs sous les poches. Nine avance, Rine se ferme. Personne n’ira plus loin. Il est à elles. A personne. Au vent qui passera demain et l’emportera sans laisser d’adresse.
Voilà, demain, « dès l’aube », elle se glissera entre les oliviers et les courgettes et prendra sur l’herbe sèche et silencieuse une poignée de quelque chose, une poignée de quelques…Comme elle sentira qu’il est présent, ici, peut-être là, à moins que…
Elle rentrera bien ferme dans sa robe de nuit, bien fière aussi d’avoir dérobé au destin sa part de hasard.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Un concentré d'histoire familiale, de faux-semblants polis, de sentiments ravalés, jusqu'à la fin, l'amère lie, ce noeud gordien qu'il faut bien trancher. Et de jolies expressions qui fleurissent çà et là ("depuis qu’elles parcourent ensemble et séparément les ruelles de leur histoire. "). Un texte tout en fines allusions et en évocations voilées pour une lecture attentive. J'ai beaucoup beaucoup aimé, la tendresse cachée du personnage principal surtout, sa fragilité, son obstination aimante.
Invité- Invité
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Superbe !
Moins foutraque, moins déjanté que certains de tes autres textes mais tellement sensible, empreint de délicatesse et d'une connaissance des êtres terriblement émouvante.
J'en lirais des pages comme ça... Si c'était un début de quelque chose ?
Moins foutraque, moins déjanté que certains de tes autres textes mais tellement sensible, empreint de délicatesse et d'une connaissance des êtres terriblement émouvante.
Marinette hausse les épaules de l’intérieur, du dedans de l’impuissance. A la frontière des butées quand tu regardes l’étendue de ce qui sépare les êtres et les déchire menu. Tu vois dans leurs yeux pâlis la volonté, l’esquive, le chagrin serré, les désirs mouillés dans le linge sale de leurs coulisses. Tu vois sans pouvoir dire. Tu dis sans pénétrer l’obscur
J'en lirais des pages comme ça... Si c'était un début de quelque chose ?
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Oh comme j'aime ce concentré de finesse, de tendresse, de lucidité ! Ces mots qui disent l'essentiel à travers le détail, lourds de sens, légers en bouche, effleurer en profondeur... C'est vraiment ta spécialité, j'admire et j'envie !
Invité- Invité
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Un très beau texte, fort, émouvant, qui en dit tant sans le dire. Un texte qui murmure les douleurs de la perte, les enjeux de garder des bribes, de posséder encore après la mort. Deux femmes que tout sépare alors que leurs prénoms sont si proches, à une lettre près, tout comme leurs sentiments pour celui qui n’est plus.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: A tombeau ouvert, des cendres
J'aime profondément les qualités de ton texte. Suis trop dans l'émotion pour en dire plus.
Re: A tombeau ouvert, des cendres
J'aime bien ton univers "déjanté" (je dirais surréaliste) pour reprendre le mot d'Arielle.
Dans ce texte-ci, on sent bien que la réalité n'est pas si éloignée que cela, et ça n'en est que plus prenant.
Dans ce texte-ci, on sent bien que la réalité n'est pas si éloignée que cela, et ça n'en est que plus prenant.
Clarisse- Nombre de messages : 227
Age : 72
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Scotchée !! Emotion, subtilité, j'adore quoi !!
Lisa Decaen- Nombre de messages : 199
Age : 58
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Trois femmes et un destin.
Trois femmes, vraiment ?
Les trois personnages féminins semblent ne faire qu’un, les trois femmes ne faire qu’une, ne faire qu’ « ine ».
Marinette est une femme entière ; elle seule n’est pas désignée par un diminutif, alors que « Nine » et « Rine », deux petits noms, s’entendent et s’opposent dans le grand nom « Marinette », dans le mot, dans le personnage, dont elles constituent deux facettes.
Toutes deux ont en commun un lien affectif qui les unit à Antoine, et les réunit dans le personnage au nom de Marinette. Le lien du sang pour Nine, sœur d’Antoine ; le lien conjugal pour Rine, épouse du défunt Antoine.
Nine, « ine » mais avec le N de la négation au début de son nom ( son nom est un non. Et comme il est proche de nenni ! ) elle refuse la décision de Rine. Nouvelle Antigone, elle ne peut admettre l’absence de sépulture pour Toine, voulue par Rine. Elle privilégie les liens du sang aux liens conjugaux, le mort appartient à sa famille, à ses parents, il doit rejoindre « le caveau familial, avec les parents, près des parents en miettes. » Elle n’a jamais accepté « Rine » comme un membre de la famille, Rine est « une pièce rapportée » comme on dit familièrement. Marinette découvre que les liens qui semblaient unir les belles sœurs n’étaient que faux-semblants, une illusion dans laquelle les fils et liens noués n’étaient que ficelles qui manipulaient un jeu de « marionnettes ». Comme Antigone, Nine est attachée à la tradition, à la croyance religieuse selon laquelle les membres d’une famille séparés par la mort se retrouvent réunis au ciel, à la condition d’être ensevelis en commun, sous terre. « Pour que tout le monde se retrouve un jour, épousseté à la droite de je ne sais qui. »
Rine, elle, considère Toine, son défunt mari, comme « son » homme, par-delà la mort. Elle privilégie le lien par alliance, le lien qui se fait par choix, par volonté et par amour, contrairement au lien du sang non choisi. Elle décide de disperser toutes les cendres dans le jardin, sans en céder une partie pour le caveau familial.
Cet acte de la dispersion des cendres est porteur de sens, il est très symbolique.
Les disperser ainsi, c’est laisser le vent les emporter, c’est livrer la dépouille du défunt au vent qui emporte, disperse, éparpille au hasard de son souffle. Les personnages féminins, au nom en « in », sont aussi dans le vent, sont exposés au vent. « la femme de Toine veut tout garder pour elle de ce qui fut son coupe vent. » Pour Rine, son époux a été une protection contre le vent mauvais « Qui emporte /Deçà, delà / Pareil à la / Feuille morte ». Elle le remet au vent pour qu’il ne soit pas mauvais. Elle le remet à la terre en surface, le remet à l’espace ouvert aux quatre vents. Sa sépulture sera dans l’air qui passe.
Rine accomplit le destin de son mari. Lui qui a mené sa vie à toute allure « Le temps d’un crissement de cigale. » Ne roulait-il pas « à tombeau ouvert » ?
Lui qui n’avait pas le temps, comme l’indique son nom diminué, son être raccourci, Toine, à qui il manque l’ « An », à qui manque le temps.
Toine appartient à ses sœurs, à sa femme, parce qu’elles sont toutes « in » toutes dans le vent, dans le courant de l'air, toutes comme chacun, rien, un peu d’air. Toutes, fugaces et passagères. Nine aussi n’échappe jamais au vent, au passage de l’air ; ainsi quand elle croit pouvoir se mettre « à l’abri dans le cabanon (…) L’air passe avec sa mine d’été au déclin ». C’est pourquoi Toine «est à elles. ». C’est à dire « A personne. Au vent qui passera demain et l’emportera sans laisser d’adresse »
Marinette rassemble en son nom les deux femmes en conflit, sœur et épouse. Marinette n’est pas une simple Ismène. Elle est la synthèse et le dépassement de l’antagonisme entre la sœur et l’épouse.
Par son nom même, elle est celle qui tente de mettre au net l’affaire du mari. Mais en vain, elle est une vaine synthèse. L’union en elle reste conflictuelle. Un très beau passage du texte exprime son impossible synthèse : « Marinette hausse les épaules de l’intérieur, du dedans de l’impuissance. » Marinette vit pour l’union et se trouve prise dans l’écartèlement. « depuis qu’elles parcourent ensemble et séparément les ruelles de leur histoire » Elle se tient « A la frontière des butées quand tu regardes l’étendue de ce qui sépare les êtres et les déchire menu. » Elle mesure cette distance qui sépare les êtres et la sépare d’elle-même. Cette immense étendue entre elle et elle-même, cette mer intérieure qui l’habite, Marine, où elle se tient sur ses deux rives opposées, cette mer agitée par le vent qui soulève les vagues de l’émotion.
L’image finale est belle et riche de sens, Nine-Antigone fière de « dérober au destin sa part de hasard ».
Trois femmes, vraiment ?
Les trois personnages féminins semblent ne faire qu’un, les trois femmes ne faire qu’une, ne faire qu’ « ine ».
Marinette est une femme entière ; elle seule n’est pas désignée par un diminutif, alors que « Nine » et « Rine », deux petits noms, s’entendent et s’opposent dans le grand nom « Marinette », dans le mot, dans le personnage, dont elles constituent deux facettes.
Toutes deux ont en commun un lien affectif qui les unit à Antoine, et les réunit dans le personnage au nom de Marinette. Le lien du sang pour Nine, sœur d’Antoine ; le lien conjugal pour Rine, épouse du défunt Antoine.
Nine, « ine » mais avec le N de la négation au début de son nom ( son nom est un non. Et comme il est proche de nenni ! ) elle refuse la décision de Rine. Nouvelle Antigone, elle ne peut admettre l’absence de sépulture pour Toine, voulue par Rine. Elle privilégie les liens du sang aux liens conjugaux, le mort appartient à sa famille, à ses parents, il doit rejoindre « le caveau familial, avec les parents, près des parents en miettes. » Elle n’a jamais accepté « Rine » comme un membre de la famille, Rine est « une pièce rapportée » comme on dit familièrement. Marinette découvre que les liens qui semblaient unir les belles sœurs n’étaient que faux-semblants, une illusion dans laquelle les fils et liens noués n’étaient que ficelles qui manipulaient un jeu de « marionnettes ». Comme Antigone, Nine est attachée à la tradition, à la croyance religieuse selon laquelle les membres d’une famille séparés par la mort se retrouvent réunis au ciel, à la condition d’être ensevelis en commun, sous terre. « Pour que tout le monde se retrouve un jour, épousseté à la droite de je ne sais qui. »
Rine, elle, considère Toine, son défunt mari, comme « son » homme, par-delà la mort. Elle privilégie le lien par alliance, le lien qui se fait par choix, par volonté et par amour, contrairement au lien du sang non choisi. Elle décide de disperser toutes les cendres dans le jardin, sans en céder une partie pour le caveau familial.
Cet acte de la dispersion des cendres est porteur de sens, il est très symbolique.
Les disperser ainsi, c’est laisser le vent les emporter, c’est livrer la dépouille du défunt au vent qui emporte, disperse, éparpille au hasard de son souffle. Les personnages féminins, au nom en « in », sont aussi dans le vent, sont exposés au vent. « la femme de Toine veut tout garder pour elle de ce qui fut son coupe vent. » Pour Rine, son époux a été une protection contre le vent mauvais « Qui emporte /Deçà, delà / Pareil à la / Feuille morte ». Elle le remet au vent pour qu’il ne soit pas mauvais. Elle le remet à la terre en surface, le remet à l’espace ouvert aux quatre vents. Sa sépulture sera dans l’air qui passe.
Rine accomplit le destin de son mari. Lui qui a mené sa vie à toute allure « Le temps d’un crissement de cigale. » Ne roulait-il pas « à tombeau ouvert » ?
Lui qui n’avait pas le temps, comme l’indique son nom diminué, son être raccourci, Toine, à qui il manque l’ « An », à qui manque le temps.
Toine appartient à ses sœurs, à sa femme, parce qu’elles sont toutes « in » toutes dans le vent, dans le courant de l'air, toutes comme chacun, rien, un peu d’air. Toutes, fugaces et passagères. Nine aussi n’échappe jamais au vent, au passage de l’air ; ainsi quand elle croit pouvoir se mettre « à l’abri dans le cabanon (…) L’air passe avec sa mine d’été au déclin ». C’est pourquoi Toine «est à elles. ». C’est à dire « A personne. Au vent qui passera demain et l’emportera sans laisser d’adresse »
Marinette rassemble en son nom les deux femmes en conflit, sœur et épouse. Marinette n’est pas une simple Ismène. Elle est la synthèse et le dépassement de l’antagonisme entre la sœur et l’épouse.
Par son nom même, elle est celle qui tente de mettre au net l’affaire du mari. Mais en vain, elle est une vaine synthèse. L’union en elle reste conflictuelle. Un très beau passage du texte exprime son impossible synthèse : « Marinette hausse les épaules de l’intérieur, du dedans de l’impuissance. » Marinette vit pour l’union et se trouve prise dans l’écartèlement. « depuis qu’elles parcourent ensemble et séparément les ruelles de leur histoire » Elle se tient « A la frontière des butées quand tu regardes l’étendue de ce qui sépare les êtres et les déchire menu. » Elle mesure cette distance qui sépare les êtres et la sépare d’elle-même. Cette immense étendue entre elle et elle-même, cette mer intérieure qui l’habite, Marine, où elle se tient sur ses deux rives opposées, cette mer agitée par le vent qui soulève les vagues de l’émotion.
L’image finale est belle et riche de sens, Nine-Antigone fière de « dérober au destin sa part de hasard ».
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Ce texte parmi tes moins loufoque, et pourtant quelle loufoquerie quand on y pense , m'a à la fois interrogée et horrifiée. Mais les histoires de rivalités familiales et de cannibalisme affectif sont ainsi, assez effrayantes sous les apparences de l'amour et du chagrin.
Un personnage en cendres et d'autres qui se consument...de chagrin donc , de jalousie, de rancoeur (autre ?) autour d'un enjeu qui pourrait sembler dérisoire ...mais en fait cela dépend de nos croyances et de ce que nous imaginons qu'il y a comme lien entre une personne, son corps en cendres et notre affection ... ou que nous appelons affection et qui n'est parfois que le besoin de posséder l'autre ... de se situer dans la hierarchie familiale ou de ritualiser la mort afin de l'apprivoiser à toutes fins utiles pour calmer par exemple nos propres tourments.
Du coup j'me demande : moi comment je veux finir de mourir quand je serai morte ? serai je flattée d'avoir un fan club qui s'arrache les débris de mon cadavre ou cela me gachera-t-il ma paix éternelle ? serai-je furieuse de pas pouvoir revenir faire le coup de poing pour m'arracher à toutes ces harpies tentaculaires qui prétendraient m'emmerder jusqu'au bout de la nuit ? serai-je ravie de susciter tant d'intérêt alors même que réduite à ma plus simple expression ?
qu'importera...qui se préoccupe de ce que pense le mort ?
Louis le retour ? Franchement ça fait plaisir de te revoir parmi nous.
Un personnage en cendres et d'autres qui se consument...de chagrin donc , de jalousie, de rancoeur (autre ?) autour d'un enjeu qui pourrait sembler dérisoire ...mais en fait cela dépend de nos croyances et de ce que nous imaginons qu'il y a comme lien entre une personne, son corps en cendres et notre affection ... ou que nous appelons affection et qui n'est parfois que le besoin de posséder l'autre ... de se situer dans la hierarchie familiale ou de ritualiser la mort afin de l'apprivoiser à toutes fins utiles pour calmer par exemple nos propres tourments.
Du coup j'me demande : moi comment je veux finir de mourir quand je serai morte ? serai je flattée d'avoir un fan club qui s'arrache les débris de mon cadavre ou cela me gachera-t-il ma paix éternelle ? serai-je furieuse de pas pouvoir revenir faire le coup de poing pour m'arracher à toutes ces harpies tentaculaires qui prétendraient m'emmerder jusqu'au bout de la nuit ? serai-je ravie de susciter tant d'intérêt alors même que réduite à ma plus simple expression ?
qu'importera...qui se préoccupe de ce que pense le mort ?
Louis le retour ? Franchement ça fait plaisir de te revoir parmi nous.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: A tombeau ouvert, des cendres
Quel univers que le tien, Ba. Pour moi, impossible de faire une quelconque "analyse" sur un tel texte. Sur n'importe lequel autre de toi, d'ailleurs. Ca ne m'intéresse pas. Seule la lecture compte et l'impression forte qui en reste. Longtemps.
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