Observe toi bien
3 participants
Page 1 sur 1
Observe toi bien
Observe toi bien.
C’est la mélancolie du temps passé qui résonne lentement dans tes oreilles. Ta cervelle n’est qu’un algorithme. La chose est tapie dans l’ombre, elle-même tapie dans le brouillard. Et bien que la cloche résonne dans le murmure des temps futurs, le sage sait que la rumeur gronde. C’est un bruit sourd et lancinant venu des tréfonds de la vox populi. Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à chuter.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand mon regard se perd dans ses yeux pleins de vie, c’est le temps qui suspend son cours, c’est la réminiscence d’un ancien rêve que je vois poindre en contre-jour. C’est la fugace pensée d’un espoir perdu dans le lointain, c’est la vie grisâtre qui reprend soudain du teint.
L’écho se rit de toi, de ta bêtise et tes faiblesses. De son regard carnassier et de tout son corps aux aguets, la chose t’observes patiemment, cachée dans l’obscurité. Le silence se délecte de l’omniprésente angoisse, et c’est avide d’un festin bien plus alléchant, qu’il attend en salivant. D’ailleurs tout semble attendre dans l’opacité de ta folie. Que feras-tu le moment venu ? Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à ne pas l’emporter.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand ses prunelles me fixent de toute leur intensité, c’est mon corps entier qui palpite, c’est sa passion qui m’habite. C’est l’électron libre dans l’atome, comme une feuille refusant de se laisser mourir à l’automne. C’est tout son être qui me fait plonger dans l’abysse, à l’instar des sirènes qui hypnotisent Ulysse. C’est le paradoxe du néant qui ne l’est pas tant que ça puisqu’il porte un nom, c’est nos deux cœurs qui battent à l’unisson.
Le choix va bientôt s’offrir à toi, en fait tu l’as déjà fait, le tout est de comprendre pourquoi. La larme qui roule lentement le long de ta joue sait tout aussi bien que toi qu’elle ne peut rien changer. Il y a d’ailleurs longtemps qu’elle a abandonnée l’idée, tu ferais bien de t’en inspirer. La chose va passer à l’offensive, son œil prédateur sait déjà où attaquer. C’est le moment fatidique, on y est. Un temps, puis deux, tranquillement le troisième amorce lui aussi sa course. La lune n’a que faire de ton risible malheur, elle n’a cure d’un tel concept. Et dans l’air chaud et trouble du vieux désert, le sable lui aussi continue sa sarabande endiablée, au grès des vents qui transportent ton ultime détresse. Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à y rester.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand son corps est tout contre le mien, et que je tiens tendrement sa tête entre mes deux mains, c’est le moment où la Terre s’arrête de tourner, où le désire charnel se fait plus fort que mon envie de tout lâcher. Quand à la commissure de ses lèvres né le rayonnement du soleil qu’est son sourire, quand le doux parfum de ses cheveux m’enivre, quand tout son amour me donne pour quelques instants l’envie de vivre, alors il n’est rien d’autre sur cette planète que je désire.
C’est la mélancolie du temps passé qui résonne lentement dans tes oreilles. Ta cervelle n’est qu’un algorithme. La chose est tapie dans l’ombre, elle-même tapie dans le brouillard. Et bien que la cloche résonne dans le murmure des temps futurs, le sage sait que la rumeur gronde. C’est un bruit sourd et lancinant venu des tréfonds de la vox populi. Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à chuter.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand mon regard se perd dans ses yeux pleins de vie, c’est le temps qui suspend son cours, c’est la réminiscence d’un ancien rêve que je vois poindre en contre-jour. C’est la fugace pensée d’un espoir perdu dans le lointain, c’est la vie grisâtre qui reprend soudain du teint.
L’écho se rit de toi, de ta bêtise et tes faiblesses. De son regard carnassier et de tout son corps aux aguets, la chose t’observes patiemment, cachée dans l’obscurité. Le silence se délecte de l’omniprésente angoisse, et c’est avide d’un festin bien plus alléchant, qu’il attend en salivant. D’ailleurs tout semble attendre dans l’opacité de ta folie. Que feras-tu le moment venu ? Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à ne pas l’emporter.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand ses prunelles me fixent de toute leur intensité, c’est mon corps entier qui palpite, c’est sa passion qui m’habite. C’est l’électron libre dans l’atome, comme une feuille refusant de se laisser mourir à l’automne. C’est tout son être qui me fait plonger dans l’abysse, à l’instar des sirènes qui hypnotisent Ulysse. C’est le paradoxe du néant qui ne l’est pas tant que ça puisqu’il porte un nom, c’est nos deux cœurs qui battent à l’unisson.
Le choix va bientôt s’offrir à toi, en fait tu l’as déjà fait, le tout est de comprendre pourquoi. La larme qui roule lentement le long de ta joue sait tout aussi bien que toi qu’elle ne peut rien changer. Il y a d’ailleurs longtemps qu’elle a abandonnée l’idée, tu ferais bien de t’en inspirer. La chose va passer à l’offensive, son œil prédateur sait déjà où attaquer. C’est le moment fatidique, on y est. Un temps, puis deux, tranquillement le troisième amorce lui aussi sa course. La lune n’a que faire de ton risible malheur, elle n’a cure d’un tel concept. Et dans l’air chaud et trouble du vieux désert, le sable lui aussi continue sa sarabande endiablée, au grès des vents qui transportent ton ultime détresse. Observe toi bien, se préparer à affronter son reflet c’est inexorablement s’attendre à y rester.
Mais que veux-tu que je te dise ?
Car quand son corps est tout contre le mien, et que je tiens tendrement sa tête entre mes deux mains, c’est le moment où la Terre s’arrête de tourner, où le désire charnel se fait plus fort que mon envie de tout lâcher. Quand à la commissure de ses lèvres né le rayonnement du soleil qu’est son sourire, quand le doux parfum de ses cheveux m’enivre, quand tout son amour me donne pour quelques instants l’envie de vivre, alors il n’est rien d’autre sur cette planète que je désire.
azharoth- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 28/08/2011
Re: Observe toi bien
Mes compétences étant somme toute fort limitées, il m'a été difficile de choisir dans quelle catégorie mettre mon texte. Veuillez donc m'excuser s'il s'avère qu'il n'est pas au bon endroit.
azharoth- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 28/08/2011
Re: Observe toi bien
La répétition des phrases : "observe-toi bien, se préparer à affronter son reflet, c'est ..." et "Mais que veux-tu que je te dise ? " donne un rythme intéressant au texte, le faisant ressembler à une écriture poètique. C'est ce que tu veux dire, peut-être lorsque tu dis ne pas savoir où le placer (le texte).
Sinon, j'ai bien aimé "une feuille refusant de se laisser mourir".
Et ... La chose t'observe ( sans s)
Qu'elle a abandonné (sans e)
Au grè (sans s)
Sinon, j'ai bien aimé "une feuille refusant de se laisser mourir".
Et ... La chose t'observe ( sans s)
Qu'elle a abandonné (sans e)
Au grè (sans s)
Invité- Invité
Re: Observe toi bien
Un texte emberlificoté de phrases passionnément romantiques («Quand à la commissure de ses lèvres né le rayonnement du soleil») qui sonne creux. Car finalement, si je comprends bien le sens d'un texte tout de même assez obscur, le narrateur qui s'adresse par métaphores à sa belle ne fait qu'exprimer son fougueux désir.
Au bout du compte, une banale déclaration d'amour surchargée d'oripeaux poétiques.
Je vois les choses de l'amour plus simplement, mais il est vrai que je n'ai plus la passion de la jeunesse.
Au bout du compte, une banale déclaration d'amour surchargée d'oripeaux poétiques.
Je vois les choses de l'amour plus simplement, mais il est vrai que je n'ai plus la passion de la jeunesse.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 54
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: Observe toi bien
Merci de vos critiques (et merci pour les fautes que je n'ai pas vu), ensuite jano ce texte est à scinder en deux, une part pour une femme en effet, l'autre par contre est totalement différente. Néanmoins je suppose qu'il est normal d'avoir du mal à le remarquer, c'est le risque quand on écrit pas clairement les choses.
Ensuite pour saez je ne sais pas trop quoi dire, j'aime l'artiste sans toutefois être un grand fan ^^.
Ensuite pour saez je ne sais pas trop quoi dire, j'aime l'artiste sans toutefois être un grand fan ^^.
azharoth- Nombre de messages : 7
Age : 31
Date d'inscription : 28/08/2011
Re: Observe toi bien
Ton avatar nous disait déjà que tu jouais sur la dualité, Azharoth, je la retrouve ici à l'oeuvre. Une valse lente sur la vie/la mort, le troisième temps tenu par la langue, que tu manies plutôt bien...
Faute oubliée : le désir ( sans e)
Faute oubliée : le désir ( sans e)
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|