Je dis

[Rêvelin]

Spoiler:

Je dis les murs parlent l’arbre est un mot qui dit l’arbre tous les hommes disent je dis tous les hommes c’est Montaigne qui est un homme qui dit je dis les hommes car je dis je suis tous les visages tous les cœurs sont dans ma bouche qui parlent encore et encore de moi quand ils parlent du mur ou de l’arbre dit tous les hommes qui disent l’arbre et le mur que je dise je dis l’homme je dis le mur l’arbre et la chandelle sont au cœur du langage qui dit je dis l’autre en disant l’arbre le mur dit la chandelle qui est l’arbre au cœur de mon visage qui est ton visage et celui du mur qui dit je dis qui dit je et c’est la vie le visage au cœur de l’arbre au cœur du mur allumé par la chandelle dans tes yeux bleus comme le ciel au dessus de l’arbre au cœur du mur je recommence dans le langage je dis ce que je est tout le monde

[Artnow]

Pas du tout accroché.

Hormis l'absence de ponctuations je n'ai pas vu grand chose. Des « murs », « arbres », « coeurs », des « je dis qui dit que dis-je ? » en boucles, pour me mener nulle part. Ni plaisir à lire, ni plaisir / intérêt dans les images, ni plaisir / intérêt dans le fond. C'est contemporain, mais suffit-il de faire contemporain pour que ce soit réussi et intéressant ??

D'autres apprécieront sans doute.

Arnaud.

[Lisa Decaen]

Désolée, mais je n'accroche absolument pas.

Mais effectivement, d'autres peuvent apprécier.

[Marine]

Je n'aime non plus. Je me souviens d'autres poèmes de toi, postés sur les forums quand tu étais plus jeune, beaucoup plus accessibles au lecteur, pleins de vie, de charme ; ici, je ne comprends pas, s'il y a une interprétation à trouver elle est bien trop cachée ;

[Invité]

Pas emballée non plus Rêvelin, on dirait que tu te mords la queue sans rime ni raison !

[Rêvelin]

Je suis d'accord en fait, c'est complètement nul ^^

[Lyra will]

Je suis d'accord en fait, c'est complètement nul ^^

Comment suicider son texte... :0)
Faut jamais se descendre Rêvelin ! ;0)

Moi le procédé me plait, mais cette fois je ne suis pas très convaincue non plus, les différents éléments (arbres, murs, coeurs langage etc) se s'imbriquant pas avec assez de profondeur et d'impact pour que ça fonctionne bien.

[Polixène]

Je déteste à la lecture.
Mais peut-être en visuel, genre grand format sur un mur, on capterait des bribes de sens à chaque regard.

[Hellian]

ton premier mérite est celui de la prise de risque, tant pour toi-même que pour le lecteur qui s'aventurerait à dire son plaisir à cette lecture. Pour ce qui me concerne, l'expérience est étrange, car comme peut-être, tu le sais je n'ai plus accès à la lectureet c'est un logiciel doté d'une voix artificiel qui me lit les textes mécaniquement. c'est donc ici assez approprié, l'effet étant renforcé de l'absence de ponctuation. Me voilà doncavec un mantra style moulin à prière du meilleur effet.

Et je dis cela sans ironie; j'aime assez, parceque tellement antipoètique que ça le redevient par l'effet de vertige qui s'en dégage, c'est tellement dense comme un roncier que tout à coup l 'évocation de de l'arbre et du ciel bleu devient véritablement salvatrice. Bref, ce qui mm'intéresse ici, c'et l'intensité verbal livrée à coup de pioche dans un terrain de silex aride.

Ne désarme pas !

[Rêvelin]

Merci Hellian, c'est vraiment très intéressant ! C'est effectivement un vertige qui est au coeur de ce texte, un vertige identitaire à travers un langage impuissant à dire ce qui me constitue en tant qu'individu.
Je vais essayer de l'entendre avec un logiciel, ça m'intéresse beaucoup

[Lucie Fuge]

Bonsoir Rêvelin,
J'ai lu plusieurs fois ton texte et je me suis perdue ... Pas de ponctuation certes, on peut faire sans ; mais je n'arrive pas à faire le lien entre les idées exprimées ; à trouver le fil d'Ariane .
Et donc, difficile de percevoir l'ambiance de ton texte, ce qui m'a le plus frustrée .
J'espère que tu ne m'en voudras pas de ma franchise,
Bises,
Carole

[Tollelege]

l'idée du labyrinthe, ou le labyrinthe des idées peut séduire, l'effet miroir renvoie aux convulsions de la matière avant quelle ne prenne forme, se mêlent des images et des associations bizarres qui me feraient penser, si j'en avais l'expérience, aux effets d'une drogue ou plus simplement à un cauchemar dont le dormeur a du mal à s'évacuer.

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