Léo
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Léo
Léo quand il marche n’as pas peur de là où ses pieds se posent puisqu’il a toujours su la correspondance qu’établissait pour lui sa vie entre le monde et le cours des étoiles. Ce que je nomme le monde est précisément le sien. Ainsi mon angle d’approche ne pourra qu’être extérieur. Parce que j’ai beau, du moment que je l’imagine, me complaire dans une perspective où je porte des lèvres, des mains, des paupières autres, je ne pus chez Léo sentir tout cela qu’après que leurs manifestations se fussent concrètes, sans jamais englober par l’imaginaire – qui est étreinte – quelconque pressentiment fidèle de ses pensées. En cela il est semblable à une vitre tamisée que perce l’été brulant, qui ne laisse pas de révéler la lumière mais nul reflet. Léo est invisible aux miroirs. Car une telle lumière ne se fixe pas. Elle se capte.
Pareils marcheurs aux étoiles savent que le ciel est le symbole étalé des drames d’ici. Ainsi il suffit de plonger le regard dans l’obscurité pour y être accueilli par le souffle rassurant d'une mère qui calcule mille précautions pour son enfant. Je sais avec eux combien est juste le déterminisme : nous allons dans une vie que nous savons nouée depuis le début de notre existence. Car il y a trop de notre orgueil pour n’y contenir que le présent.
Léo est de cette race rare de ceux qui ont su retenir la main de l’enfance au moment où ils la sentaient échapper dans le dernier adieu. Tout ce qui reste de son enfance est désormais contenu dans ses yeux. Quand il les pose il peut découvrir dans le réel des significations qui vous seront inconnues. Encore n’est-ce là que se duper de mots ; il ne découvre rien ; il s’agit bien de réminiscences. Comme un muscle qui se gonfle, son œil se darde de sang ; et il projette les significations qui s’enchevêtrent sur le théâtre du monde... je les vois déjà tisser un jeu de correspondances.
Ainsi naissent des fontaines que nul architecte ne bâti, par la simple nécessité de voir se dresser sous le ciel de juillet un arc déterminé au milliers de reflets. La nature se pourvoit elle-même de ce dont elle a besoin : ici tel arbre, ici tel roche, ici telle fleur. De même pour les hommes. Léo par ses yeux qu’il a uniques, dans une races d’yeux uniques, assoupli le monde quand il accuse trop de tension au réel…
Dusse-t-il vivre ou mourir, cela ne m’intéresse pas. Ces destinées sont forgées dans le secret sans que nul homme n’ait à y émettre une remarque quelconque.
Je ne m’intéresse pas à ses amours. Je ne peux pas les comprendre. Car ils sont vrais. Jusqu'à l'autre bout de la chair. Léo a le cœur entier. Il peut aimer.
Je ne m’intéresse ni à ses amours, ni à ses amis, ni à ses envies. Je ne regarde que sa voix.
La voix ne se fixe pas : elle se capte.
Léo dit :
« Les sentiments je les ais recueillis la nuit au fond des gouffres, à l’aube au dos des feuilles que la rosée caressait. J’ai voulu les vendre je n’en ai tiré aucun prix, parce qu’on a pas inventé la monnaie pour payer mon existence. Au fond je sais, que, celui, au fond je sais, que celui qui dit je t'aime se sait sauvé. »
Pareils marcheurs aux étoiles savent que le ciel est le symbole étalé des drames d’ici. Ainsi il suffit de plonger le regard dans l’obscurité pour y être accueilli par le souffle rassurant d'une mère qui calcule mille précautions pour son enfant. Je sais avec eux combien est juste le déterminisme : nous allons dans une vie que nous savons nouée depuis le début de notre existence. Car il y a trop de notre orgueil pour n’y contenir que le présent.
Léo est de cette race rare de ceux qui ont su retenir la main de l’enfance au moment où ils la sentaient échapper dans le dernier adieu. Tout ce qui reste de son enfance est désormais contenu dans ses yeux. Quand il les pose il peut découvrir dans le réel des significations qui vous seront inconnues. Encore n’est-ce là que se duper de mots ; il ne découvre rien ; il s’agit bien de réminiscences. Comme un muscle qui se gonfle, son œil se darde de sang ; et il projette les significations qui s’enchevêtrent sur le théâtre du monde... je les vois déjà tisser un jeu de correspondances.
Ainsi naissent des fontaines que nul architecte ne bâti, par la simple nécessité de voir se dresser sous le ciel de juillet un arc déterminé au milliers de reflets. La nature se pourvoit elle-même de ce dont elle a besoin : ici tel arbre, ici tel roche, ici telle fleur. De même pour les hommes. Léo par ses yeux qu’il a uniques, dans une races d’yeux uniques, assoupli le monde quand il accuse trop de tension au réel…
Dusse-t-il vivre ou mourir, cela ne m’intéresse pas. Ces destinées sont forgées dans le secret sans que nul homme n’ait à y émettre une remarque quelconque.
Je ne m’intéresse pas à ses amours. Je ne peux pas les comprendre. Car ils sont vrais. Jusqu'à l'autre bout de la chair. Léo a le cœur entier. Il peut aimer.
Je ne m’intéresse ni à ses amours, ni à ses amis, ni à ses envies. Je ne regarde que sa voix.
La voix ne se fixe pas : elle se capte.
Léo dit :
« Les sentiments je les ais recueillis la nuit au fond des gouffres, à l’aube au dos des feuilles que la rosée caressait. J’ai voulu les vendre je n’en ai tiré aucun prix, parce qu’on a pas inventé la monnaie pour payer mon existence. Au fond je sais, que, celui, au fond je sais, que celui qui dit je t'aime se sait sauvé. »
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Wahouhhh
Bonsoir,
J'ai essayé de lire mais trop tarabiscoté pour moi.
Désolé!
J'ai essayé de lire mais trop tarabiscoté pour moi.
Désolé!
Marchevêque- Nombre de messages : 199
Age : 63
Date d'inscription : 08/09/2011
Re: Léo
J'ai lu ton texte, et même s'il m'a fallu plusieurs lectures, j'ai aimé ce que j'y ai trouvé...
Sweet Heart- Nombre de messages : 98
Age : 46
Date d'inscription : 11/09/2011
Re: Léo
Le sens y est, la preuve étant l'écoulement naturel dans lequel est venue cette suite de paragraphes. Mais c'est d'avantage un sentiment vague qui peine à se réaliser dans chaque idée en particulier. Nombre d'elles sont mal formulées. Pourtant chaque point se veut membre d'une articulation commune qui témoigne au tout une certaine cohérence. C'est vraiment lourd, ce devrait être à réécrire, mais bon.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
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