Malheureusement
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Malheureusement
En dansant, elle avait oublié cet orgueil que dit la peau quand elle est presque nue. Sa poitrine étincelait malgré les plis de la robe. Parfois, on dirait que la chair prend les devant sur un esprit trop hésitant. Quand elle sent trop d’air lui affluer, et de pudeur lui nuire, elle se jette par la fenêtre. Et semble se révéler malgré l’étoffe qui la cache aux yeux qui la regardent. Comme si elle avait des privilèges sur la matière
Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi mes yeux étaient autant attirés par sa chair que malgré moi je devinais. Ou bien je la fantasmais, et j’aurais pu la regarder aux yeux en imaginant son corps ; ou bien je la regardais réellement, et un coup d'œil appuyé aurait suffit pour m’en repaitre. Mais je n’y pouvais lancer que des regards si brefs, si terribles, qui se succédaient tant qu’on aurait dt que j’avais peur de voir la chair disparaitre dans les espaces blancs de mes regards. Sa peau, parce qu’elle se révélait à moi me sommait de toujours vérifier son existence. J’eus un malaise : trop regarder, c’était risquer de me faire surprendre et par là déplaire ; ne pas le faire, c’était admettre ma défaite face à ces sorts qui se jouaient pour moi. Je ne voulais rien concéder, mais ne pas porter atteinte à sa pudeur. Bien plus, je voyais ici incarné toute la contradiction qui séparaient son corps de son âme. Se pusse-t-il que je trahisse son esprit aux dépends de sa chair, bien que se fusse sa chair et non son esprit que je voulusse ? Ou bien était-ce la chair, malveillante, qui se dressait devant moi parce que je plaisais à l’esprit mais non au corps. Toujours ce que je désire semble m’appeler pour mieux me fuir. Et, pensant cela, je lui lançais un regard si désemparé, que le voyant elle si perdit, et ne le comprit pas ; ce qui me jeta dans un trouble encore plus grand.
Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi mes yeux étaient autant attirés par sa chair que malgré moi je devinais. Ou bien je la fantasmais, et j’aurais pu la regarder aux yeux en imaginant son corps ; ou bien je la regardais réellement, et un coup d'œil appuyé aurait suffit pour m’en repaitre. Mais je n’y pouvais lancer que des regards si brefs, si terribles, qui se succédaient tant qu’on aurait dt que j’avais peur de voir la chair disparaitre dans les espaces blancs de mes regards. Sa peau, parce qu’elle se révélait à moi me sommait de toujours vérifier son existence. J’eus un malaise : trop regarder, c’était risquer de me faire surprendre et par là déplaire ; ne pas le faire, c’était admettre ma défaite face à ces sorts qui se jouaient pour moi. Je ne voulais rien concéder, mais ne pas porter atteinte à sa pudeur. Bien plus, je voyais ici incarné toute la contradiction qui séparaient son corps de son âme. Se pusse-t-il que je trahisse son esprit aux dépends de sa chair, bien que se fusse sa chair et non son esprit que je voulusse ? Ou bien était-ce la chair, malveillante, qui se dressait devant moi parce que je plaisais à l’esprit mais non au corps. Toujours ce que je désire semble m’appeler pour mieux me fuir. Et, pensant cela, je lui lançais un regard si désemparé, que le voyant elle si perdit, et ne le comprit pas ; ce qui me jeta dans un trouble encore plus grand.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Malheureusement
C'est torturé comme du Proust ! (toutes proportions gardées:-))
Des choses à revoir côté orthographe et une vilaine phrase ici : "Et semble se révéler malgré l’étoffe qui la cache aux yeux qui la regardent."
Des choses à revoir côté orthographe et une vilaine phrase ici : "Et semble se révéler malgré l’étoffe qui la cache aux yeux qui la regardent."
Invité- Invité
Re: Malheureusement
Un peu trop alambiqué, avec des images comme d'habitude plaisantes, mais aussi des trucs pas catholiques :
(faut pas se lancer dans ce genre de coquetterie si on n'est pas archisûr de maîtriser, à mon avis ! D'autant que tu n'as pas besoin de ça.)Se pusse-t-il que je trahisse son esprit aux dépends de sa chair, bien que se fusse sa chair et non son esprit que je voulusse ?
Invité- Invité
Re: Malheureusement
je n'arrive pas trop à adhérer à ce machin. T'inquiète pas, narrateur, désirer une poitrine n'est pas "mal".
le curé t'a menti . Faut pas te demonter pour si peu.
le curé t'a menti . Faut pas te demonter pour si peu.
Invité- Invité
Re: Malheureusement
Oui. Moi non plus. Et le titre du sujet s'adresse justement à ce deuxième paragraphe.
Calvin- Nombre de messages : 530
Age : 34
Date d'inscription : 22/05/2010
Re: Malheureusement
Ce que j'aime, c'est le premier paragraphe (sauf le quiqui)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
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