Naissance

[Infinitive]

J’ai crié dans le jour neuf, j’ai hurlé !
Mes yeux asséchés se sont déchirés.
J'ai moulé la trace sur l'oreiller,
Le plâtre blanc, s'est dilué, putréfié.

Maintenant, écoute, je suis aphone,
Et pendant que dans l'escalier résonne,
Le martellement sourd de ses talons.
Je suis percluse de mon abandon.

L’aube, nait à la pointe de son âme,
Aiguisée, durcie, rouge de sa flamme.
Sur les draps où je gis, abandonnée,
Une trace, sanglante, carminée.

M’enivrant aux effluves de limailles,
J’ai arraché son cœur de mes entrailles
J’ai vomit mes rêves et mon enfance
Dans mes reins, seule frémit la souffrance.

J’ai blotti mon âme au creux de mes heures,
Le jour enfin, sur les draps, comme un leurre.
L’ombre s'est lavée, il n'y était plus.
L’ignoble père, avait disparu.

[Invité]

Hou !
Touchée trop personnellement pour bien commenter.

[Infinitive]

Oups...
Désolée.



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La Modération >
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[Invité]

J'ai lu ce poème plusieurs fois depuis hier, sans savoir qu'en dire ; je crois être bien trop imprégnée du message qu'il livre pour aller au-delà, faire abstraction et commentaire utile.

[JI]

Je comprends dusha et Easter.
Le texte est très prenant, il est difficile de le commenter de façon juste.
Ceci dit, je le trouve très réussi. Et très beau aussi.
Ji.

[Philippe]

Bonjour
Je vous retourne le compliment, sur les sujets équivoques.
l'art de les traiter poétiquement s'il est difficile donne des résultats époustouflants.
Bravo

Amicalement

Philippe

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