L’enfant
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Philippe
Nathanaël Zenou
6 participants
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L’enfant
Abasourdi devant ce bambin chronophage
Joli rayon vibrant de soleil qui voyage
Dont le spectre s’étend du jaune à l’indigo
Dans les nuages gris de mes yeux étourdis
Je marche sur la terre ainsi qu’en Paradis
Avec sa bouille d’ange et son air aérien
Ses yeux de digitale et sa peau de glycine
Il passe salué des regards embués
D’un proche ou d’un passant que la Vie mena là
Qui devant sa lumière atermoie ses maints riens
De ses lèvres grenat qui font comme un calice
Naissent les soupirs clairs qui brisèrent ces flutes
Emplies d’un vin immonde où j’ai pu me griser
Ce calicot de fleurs qui chanterait la rose
A dressé son étal dans mon Marché morose
Et l’horloge à midi s’est arrêtée soudain
Joli rayon vibrant de soleil qui voyage
Dont le spectre s’étend du jaune à l’indigo
Dans les nuages gris de mes yeux étourdis
Je marche sur la terre ainsi qu’en Paradis
Avec sa bouille d’ange et son air aérien
Ses yeux de digitale et sa peau de glycine
Il passe salué des regards embués
D’un proche ou d’un passant que la Vie mena là
Qui devant sa lumière atermoie ses maints riens
De ses lèvres grenat qui font comme un calice
Naissent les soupirs clairs qui brisèrent ces flutes
Emplies d’un vin immonde où j’ai pu me griser
Ce calicot de fleurs qui chanterait la rose
A dressé son étal dans mon Marché morose
Et l’horloge à midi s’est arrêtée soudain
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 43
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: L’enfant
Bonjour
Je me demande en vous lisant si c'est de l'humour?
Je conçois que l'on puisse prendre un coup de vieux devant un nouveau-né, mais tout de même pas avec cette violence!!
Où n'ai-je rien compris?
Votre écriture elle, me semble soignée, et j'ai passé un bon moment.
Amicalement
Philippe
Je me demande en vous lisant si c'est de l'humour?
Je conçois que l'on puisse prendre un coup de vieux devant un nouveau-né, mais tout de même pas avec cette violence!!
Où n'ai-je rien compris?
Votre écriture elle, me semble soignée, et j'ai passé un bon moment.
Amicalement
Philippe
Philippe- Nombre de messages : 153
Age : 69
Date d'inscription : 17/09/2011
Re: L’enfant
Ah, la naissance peut révéler en certains des sentiments passionnels. Je comprends quant à moi l'effervescence amoureuse du nouveau parent.Philippe a écrit:Bonjour
Je me demande en vous lisant si c'est de l'humour?
Je conçois que l'on puisse prendre un coup de vieux devant un nouveau-né, mais tout de même pas avec cette violence!!
Je n'aime pas trop la phrase :
Je marche sur la terre ainsi qu’en Paradis : un peu "bateau" au regard des précédentes.
Une question, ne manquerait-il pas une virgule pour justifier le temps utilisé ?
Il passe salué des regards embués : Il passe, salué des regards embués
Voilà un petit poème qu'il faudra mettre dans la boite à souvenir du doux enfant, en prévision des terreurs que le dit enfant ne manquera pas de te générer à l'adolescence !
Pour moi, c'est tendre, bien écrit, un peu trop émerveillé mais bon...
Le bonheur ne se compte pas !
Infinitive- Nombre de messages : 29
Age : 63
Date d'inscription : 05/10/2011
Re: L’enfant
J'ai toujours un tendre sourire à lire les textes de NathanaelZenou, ce mélange de grandtexte aux allures classiques et de petites choses de l'ordinaire des jours. Ce charme désuet me charme. J'ai quand même tendance à préférer quand c'est plus biblique (et je e demande si l'auteur ne ferait pas mieux de se lâcher dans cette veine même à propos de bébé...).
Deux ou trois petits trucs que j'aurais soulignés en rouge si par mégarde j'eusse été prof:
- "atermoie ses maints riens" (aterrmwacéminrien) ce n'est quand même pas phoniquement ni picturalement le nirvanâ...
- "un vin immonde" : pas terrible et peut-être un peu déplacé côté sens (pourtant avec vin et monde on doit pouvoir faire quelque chose à cet endroit)
- surtout "qui font comme" : là c'est en deçà du poétique (une scorie sans doute)
Deux ou trois petits trucs que j'aurais soulignés en rouge si par mégarde j'eusse été prof:
- "atermoie ses maints riens" (aterrmwacéminrien) ce n'est quand même pas phoniquement ni picturalement le nirvanâ...
- "un vin immonde" : pas terrible et peut-être un peu déplacé côté sens (pourtant avec vin et monde on doit pouvoir faire quelque chose à cet endroit)
- surtout "qui font comme" : là c'est en deçà du poétique (une scorie sans doute)
Re: L’enfant
merci pour vos commentaires, Marvejols particulièrement,
tu as mis le doigt sur les passages qui me déplaisaient, je les retravaillerai, ce site me sert de béquille et d'aide dans l'écriture,
bonne continuation à tous
tu as mis le doigt sur les passages qui me déplaisaient, je les retravaillerai, ce site me sert de béquille et d'aide dans l'écriture,
bonne continuation à tous
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 43
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: L’enfant
effectivement j'avais mis vin avec monde, mais pour une bête histoire de pied j'ai cherché la facilité
attermoie ses maints riens, et la phonétique je suis d'accord,
qui font comme, aussi, j'ai été un peu feignant pour l'élaboration de celui-ci
attermoie ses maints riens, et la phonétique je suis d'accord,
qui font comme, aussi, j'ai été un peu feignant pour l'élaboration de celui-ci
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 43
Date d'inscription : 02/05/2010
Re: L’enfant
Bon, ne nous flagellons pas trop quand même (et gardons des forces bleues pour demain matin, que ce ne soit pas un samedi noir...).
.............Marvejols
.............Marvejols
L'enfant
Je comprends cet émerveillement devant le petit, et quelle surprise aussi de se sentir à ce point bouleversé!
mais je trouve le poème un peu trop conventionnellement gentillet, ma phrase est lourde et maladroite, je le sens mais j'essaie d'exprimer ce que je ressens sans risquer d'être brutale ou blessante.
le rayon de soleil qui est de plus joli et vibrant
le paradis, avec une majuscule svp, la vie, pareil
l'ange qui a l'air aérien, on ne saurait faire moins
Tout cela a quand même l'air - pardon d'être ridiculement terre à terre - d'une image de première communion.
L'enfant, tout nouveau, tout beau, il faut encore creuser la question pour faire l'éloge de cette beauté nouvelle.
mais je trouve le poème un peu trop conventionnellement gentillet, ma phrase est lourde et maladroite, je le sens mais j'essaie d'exprimer ce que je ressens sans risquer d'être brutale ou blessante.
le rayon de soleil qui est de plus joli et vibrant
le paradis, avec une majuscule svp, la vie, pareil
l'ange qui a l'air aérien, on ne saurait faire moins
Tout cela a quand même l'air - pardon d'être ridiculement terre à terre - d'une image de première communion.
L'enfant, tout nouveau, tout beau, il faut encore creuser la question pour faire l'éloge de cette beauté nouvelle.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 73
Date d'inscription : 07/07/2010
presque
pas complètement convaincu.......et pourtant ce texte ne me laisse pas indifférent
le plaisir gâché par quelques tournures faciles ou quelques sonorités grinçantes (Marjevols a tout vu)
mais j'ai vraiment envie de vous lire
le plaisir gâché par quelques tournures faciles ou quelques sonorités grinçantes (Marjevols a tout vu)
mais j'ai vraiment envie de vous lire
mitsouko- Nombre de messages : 560
Age : 63
Localisation : Paris
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: L’enfant
ce poème remodelé en Sonnet :
Ces regards embués qu'il va outrepassant
Cupidon voletant au hasard d'une flèche
S'éclairent d'un rayon comme battus en brèche
Il rendrait la chaleur au plus froid des passants
Avec sa bouille d’ange et son air aérien
Ses yeux de digitale et ses yeux de glycine
Il reste l'auditeur avéré des comptines
Qui amènent le ciel au plus près du terrien
Ce calicot de fleurs qui chanterait la rose
De sa bouche en cocarde et avec tout son coeur
A dressé son étal dans le Marché morose
Où le Quotidien triste en trois-pièces s'écoeure
Et l'horloge à midi s'est arrêtée soudain
Devant son teint de pêche aux tons incarnadins
Ces regards embués qu'il va outrepassant
Cupidon voletant au hasard d'une flèche
S'éclairent d'un rayon comme battus en brèche
Il rendrait la chaleur au plus froid des passants
Avec sa bouille d’ange et son air aérien
Ses yeux de digitale et ses yeux de glycine
Il reste l'auditeur avéré des comptines
Qui amènent le ciel au plus près du terrien
Ce calicot de fleurs qui chanterait la rose
De sa bouche en cocarde et avec tout son coeur
A dressé son étal dans le Marché morose
Où le Quotidien triste en trois-pièces s'écoeure
Et l'horloge à midi s'est arrêtée soudain
Devant son teint de pêche aux tons incarnadins
Nathanaël Zenou- Nombre de messages : 206
Age : 43
Date d'inscription : 02/05/2010
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