Lueur dans l'automne...

[gaeli]

Ô merci, merci à la vie!
Chante en solo, mon expresso.
Soleil sera là aujourd'hui
Lourde brume partira tôt.

Chante en solo, mon expresso:
Fébrilité de chaque chose
Lourde brume partira tôt
La merveille, ce lac en pause.

Fébrilité de chaque chose;
Mon coeur se souvient des sentiers.
La merveille, ce lac en pause,
Où les oiseaux ont leurs quartiers.

Mon coeur se souvient des sentiers
Ton désir sous le pin farouche
Où les oiseaux ont leurs quartiers
Dans la forêt un oeil qui louche.

Ton désir sous le pin farouche
Tes baisers qui m'ont fait frémir
Dans la forêt un oeil qui louche
Qui gémit de tant de plaisir.

Tes baisers qui m'ont fait frémir
Quelle incendiaire folie
Qui gémit de tant de plaisir
Ô merci, merci à la vie!

[Frédéric Prunier]

... euh... gaéli ! !!... j'ai l'imagination qui louche ! ! !

persoje, je dis oui...euh... là je parle de l'écriture... (oh là là.. on peut plus rien écrire...)

ce qui m'est un peu étranger, ICI, c'est l'emploi des mots ou expressions des sentiments .... fébrile, merci, désir....
dans le sens que: l'ensemble du poème évoque ces mots, et les écrire me sonne un peu poncif

sinon,
et ben

si vous permettez le rire:
moi aussi
je préfère les souvenirs
aux regrets !

Bonne journée et bon café !

[Janis]

Là oui, je suis d'accord, écrire les mots qui habitent le poème - présences fantômes - lui fait perdre un peu de secret. Mais quand même, c'est ben joli.

[Damy]

Le pantoum est pour moi probablement la discipline la plus sévère de la poésie classique: l'art de conter en se répétant sans faire de redites. Je trouve celui-ci très réussi car je n'y entend pas de musique lancinante comme dans la plupart de ceux que je lis, mais de jolies flûtes traversières qui interpréterait en canon le souvenir que j'ai d'un printemps de Vivaldi.

[Béatrice44]

Je trouve également que c'est réussi car cette ronde procure de la joie, de la gaieté.

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