Retenue
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On me reproche de garder mes mots pour moi
J’écris pourtant, mais rien ne se voit
Mes sentiments ne peuvent être dévoilés
De peur qu’un malhonnête ne s’y noie
Je ne veux pas retrouver mon cœur emprisonné
Enfermé dans une cage en bois
Alors oui, je garde mes mots pour moi
Je les conte le soir aux petits enfants
Mes histoires pleines de ratures amusent ces garnements
Écrites à la mine de crayon, j’en confectionne des brouillons
Je serai prête, un jour, pour le grand plongeon
En attendant, je sème des petits bouts par-ci par-là
Et feinte d’ignorer celui qui les rassemblera
Je ne l’imagine pas sur son cheval blanc
Je ne crois plus à ces faux-semblants
Mes yeux discerneront ce soupirant en bas de mon bâtiment
Un inconnu qui n’aura pas la manier de claquer les portes
Ou alors juste parce que mes phrases l’emportent
La clé sera son humour, son dévouement au bas mot
Enfin j’arrêterai de croire à un complot
Je commencerai par lui dire que je le trouve presque beau
Mais lui reprocherai une partie de mes maux
Ses paroles viendront égailler mes lendemains
Les miennes le rendront plus coquin
Et dans la douceur de la nuit, ma retenue s’évanouit
De nos mains fraichement réunies, nous sculpterons notre vie
Mes mots enfouis seront ainsi à lui,
Jusqu’à ce que l’histoire se réécrit
On me reproche de garder mes mots pour moi
J’écris pourtant, mais rien ne se voit
Mes sentiments ne peuvent être dévoilés
De peur qu’un malhonnête ne s’y noie
Je ne veux pas retrouver mon cœur emprisonné
Enfermé dans une cage en bois
Alors oui, je garde mes mots pour moi
Je les conte le soir aux petits enfants
Mes histoires pleines de ratures amusent ces garnements
Écrites à la mine de crayon, j’en confectionne des brouillons
Je serai prête, un jour, pour le grand plongeon
En attendant, je sème des petits bouts par-ci par-là
Et feinte d’ignorer celui qui les rassemblera
Je ne l’imagine pas sur son cheval blanc
Je ne crois plus à ces faux-semblants
Mes yeux discerneront ce soupirant en bas de mon bâtiment
Un inconnu qui n’aura pas la manier de claquer les portes
Ou alors juste parce que mes phrases l’emportent
La clé sera son humour, son dévouement au bas mot
Enfin j’arrêterai de croire à un complot
Je commencerai par lui dire que je le trouve presque beau
Mais lui reprocherai une partie de mes maux
Ses paroles viendront égailler mes lendemains
Les miennes le rendront plus coquin
Et dans la douceur de la nuit, ma retenue s’évanouit
De nos mains fraichement réunies, nous sculpterons notre vie
Mes mots enfouis seront ainsi à lui,
Jusqu’à ce que l’histoire se réécrit
Rym Nuage- Nombre de messages : 15
Age : 41
Date d'inscription : 09/08/2011
Re: Retenue
Mes excuses à l'avance : mes paroles pourront vous paraître dures, désagréables, mais il ne faut pas s'en formaliser. Je cherche avant tout à vous donner mon avis sans complaisance et à vous encourager, si possible, à progresser.
Je n'ai pas ressenti d'émotion à la lecture et ne perçoit pas de démarche poétique claire. Votre poésie, pour moi, se drape de lieux communs pseudo-poétiques, un peu niais il faut le dire, où se côtoient des expressions sentimentalistes rebattues comme "mes sentiments ne peuvent être dévoilés", "retrouver mon cœur emprisonné" (sic)... l'énumération exhaustive serait trop longue. À leur tenue excessivement explicative (elle confine au prosaïsme) s'ajoute leur manque d'originalité flagrant. C'est là où il faudra le plus travailler. Il faudra composer des images un peu plus recherchées que "Je commencerai à lui dire que je le trouve beau", confondant de mièvrerie. La poésie, ce n'est pas des petits cœurs et des princes charmants "sur [leur] cheval blanc" ; on n'ose plus écrire pareilles fadaises, à moins qu'on ne les agrémente d'un soupçon de second degré.
La forme, quant à elle, me paraît tout aussi si peu soignée. Le travail sur le rythme est, à mes yeux, moindre sinon inexistant, la rime décorative et maladroite, pauvre et plate, la syntaxe rudimentaire si ce n'est solécistique ("Jusqu’à ce que l’histoire se réécrit" mais aussi "Un inconnu qui n’aura pas la manier de claquer les portes // Ou alors juste parce que mes phrases l’emportent", entre autres).
En d'autres termes, j'espère vous lire plus inspirée à l'avenir !
Je n'ai pas ressenti d'émotion à la lecture et ne perçoit pas de démarche poétique claire. Votre poésie, pour moi, se drape de lieux communs pseudo-poétiques, un peu niais il faut le dire, où se côtoient des expressions sentimentalistes rebattues comme "mes sentiments ne peuvent être dévoilés", "retrouver mon cœur emprisonné" (sic)... l'énumération exhaustive serait trop longue. À leur tenue excessivement explicative (elle confine au prosaïsme) s'ajoute leur manque d'originalité flagrant. C'est là où il faudra le plus travailler. Il faudra composer des images un peu plus recherchées que "Je commencerai à lui dire que je le trouve beau", confondant de mièvrerie. La poésie, ce n'est pas des petits cœurs et des princes charmants "sur [leur] cheval blanc" ; on n'ose plus écrire pareilles fadaises, à moins qu'on ne les agrémente d'un soupçon de second degré.
La forme, quant à elle, me paraît tout aussi si peu soignée. Le travail sur le rythme est, à mes yeux, moindre sinon inexistant, la rime décorative et maladroite, pauvre et plate, la syntaxe rudimentaire si ce n'est solécistique ("Jusqu’à ce que l’histoire se réécrit" mais aussi "Un inconnu qui n’aura pas la manier de claquer les portes // Ou alors juste parce que mes phrases l’emportent", entre autres).
En d'autres termes, j'espère vous lire plus inspirée à l'avenir !
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