Autour du cou ou Frédéric et la bête
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Autour du cou ou Frédéric et la bête
Frédéric et la bête
Imagine un cheval. Imagine le luisant
Sa robe ombre brulée et l’œil ouvert en grand
Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble
Autour: mégalopole. Tout l’humain qui s’assemble
Se serre, navigue en foule, s’étendant comme un nerf
Et gonflant comme une houle. Plus de terre, c’est une mer
Une marée humaine. D’où émerge un cheval
Il se croit dans l’arène, délire obsidional.
Il y a les chars hurlants, leur cri se nomme klaxonne
Il songe aux fouets immenses: lignes de téléphone
Croisées en traversant, les plaines en sable bleu
Peuplées de chars hurlants, d’oiseaux faramineux
Imagine ce cheval. Ce cheval qui vit comme
Prisonnier d’un dédale, fait de bitume et d’hommes
Imagine un cheval, un centre commercial
Et imagine un cri. C’est l’univers bestial
Qui se libère en lui, comme l’homme dans l’alcool
La bête accouche d’une ombre qui gicle sur le sol
C’est une nuit qui se lève, une nuit de terre brulée
C’est un torrent de lave. Le cheval s’est cabré
Imagine alors l’œil, éclaté de veines rouges
Et la foule effarée, où plus personne ne bouge
Et l’ensemble des muscles, durs, extrêmes, en tension
Les sabots qui retombent, lentement, et l’explosion
Imagine un cheval galopant dans la foule
Imagine l’affolement des humains qui s’écroulent
Devant la bête immense, la folie instinctive
Du cheval et de l’homme, l’universelle dérive
Renversant les rayons et brisant les vitrines
Ajoutant à la peur l’odeur acre d’urine
Dérapant sur le sol, manquant briser les reins
Imagine un cheval fuyant d’un magasin
Imagine qu’il s’arrête, le corps empli de spasmes
Qu’il piétine et s’étouffe, comme un enfant dans l’asthme
Le boulevard étourdit, les sirènes assourdissent
Il cherche un lieu dans l’air où les choses se finissent
L’œil trouve un point plus sombre, rehaussé d’un point vert
Au sommet d’une colline. Un arbre. Un belvédère.
La course recommence, et au triple galop
Imagine un saumon qui remonterait les flots
Imagine des ruelles dans une ville plus qu’ancienne
L’escalier à Babel, ou le sang dans une veine
Imagine que les hommes ont repris leurs flambeaux
Matraques et gyrophares tournent autour de son dos
Il est le nouveau monstre, un diable à crinière noire
Jeté sur des sabots montant à son manoir
Cette ruine au belvédère, près du vieux séquoia
De l’arbre millénaire, du parc en contrebas
Les villes sont toutes d’anciennes forêts. L’homme imite l’arbre
On voit des fleuves sculptés, dans des fontaines en marbre
Imagine une place ronde, au milieu une fontaine
Surmontée d’un hercule. Imagine une centaine
D’arbres plantés en rang trente cinq mètres plus bas
C’est un point surplombant, nid dans les séquoias
Imagine ce que croit voir alors le cheval
Lumineuse, devant lui, une prairie qui s’étale
Et ne l’en séparant, qu’un pauvre garde fou
Vois les naseaux gonfler, et son énorme cou
Imagine donc l’espoir. L’oiseau aveugle en cage
Imagine le bonheur qui baverais comme la rage
Imagine un danseur dansant par la fenêtre
Imagine-le passant la barrière du peut-être
La bête brune s’élance. De l’immense séquoia
Dix milles oiseaux s’envolent. Pégase ne les suit pas
Une pluie rouge régulière tombait lentement des feuilles
Un poulpe rouge au sol sortait d’un ventre ouvert
La poitrine se soulevait et l’on voyait dans l’œil
La vie qui s’en allait. La vie qui prenait l’air
Qui desserrait les dents. Qui lâchait son écume
Pour faire comme un nuage, tout blanc du pacifique
Quand la chaleur s’endort, dans ce grand corps qui fume
Devant ce corps une forme, toute frêle, microscopique
Un gamin qui s’approche, un gamin, là, tout proche
Ce gosse voit un cheval qui crève ouvert en deux
Un cheval retourné et vidé comme une poche
Il voit l’âme équidé éclore devant ses yeux
Et il voudrait ouvrir ses bras le plus qu’il peut
Car tout son cœur explose, d’un amour grand comme Dieu
Il voudrait enlacer ce si grand cou râpeux
Mais on le chope au col, on le tire en arrière
« Frédéric pas toucher » lui crie-t-on l’air sévère
Mais lui hurle la somme des malheurs de la terre
« Fréderic soit un homme » lui crie-t-on l’air sévère
Et plus tard et ailleurs, ou même dans le passé
Un homme cherchant les cimes, les solitudes glaciaires
Brûlé par la folie, la folie incendiaire
Tombe sur un cheval, et fini embrassé
Imagine ce cheval.
Imagine-le
Imagine un cheval. Imagine le luisant
Sa robe ombre brulée et l’œil ouvert en grand
Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble
Autour: mégalopole. Tout l’humain qui s’assemble
Se serre, navigue en foule, s’étendant comme un nerf
Et gonflant comme une houle. Plus de terre, c’est une mer
Une marée humaine. D’où émerge un cheval
Il se croit dans l’arène, délire obsidional.
Il y a les chars hurlants, leur cri se nomme klaxonne
Il songe aux fouets immenses: lignes de téléphone
Croisées en traversant, les plaines en sable bleu
Peuplées de chars hurlants, d’oiseaux faramineux
Imagine ce cheval. Ce cheval qui vit comme
Prisonnier d’un dédale, fait de bitume et d’hommes
Imagine un cheval, un centre commercial
Et imagine un cri. C’est l’univers bestial
Qui se libère en lui, comme l’homme dans l’alcool
La bête accouche d’une ombre qui gicle sur le sol
C’est une nuit qui se lève, une nuit de terre brulée
C’est un torrent de lave. Le cheval s’est cabré
Imagine alors l’œil, éclaté de veines rouges
Et la foule effarée, où plus personne ne bouge
Et l’ensemble des muscles, durs, extrêmes, en tension
Les sabots qui retombent, lentement, et l’explosion
Imagine un cheval galopant dans la foule
Imagine l’affolement des humains qui s’écroulent
Devant la bête immense, la folie instinctive
Du cheval et de l’homme, l’universelle dérive
Renversant les rayons et brisant les vitrines
Ajoutant à la peur l’odeur acre d’urine
Dérapant sur le sol, manquant briser les reins
Imagine un cheval fuyant d’un magasin
Imagine qu’il s’arrête, le corps empli de spasmes
Qu’il piétine et s’étouffe, comme un enfant dans l’asthme
Le boulevard étourdit, les sirènes assourdissent
Il cherche un lieu dans l’air où les choses se finissent
L’œil trouve un point plus sombre, rehaussé d’un point vert
Au sommet d’une colline. Un arbre. Un belvédère.
La course recommence, et au triple galop
Imagine un saumon qui remonterait les flots
Imagine des ruelles dans une ville plus qu’ancienne
L’escalier à Babel, ou le sang dans une veine
Imagine que les hommes ont repris leurs flambeaux
Matraques et gyrophares tournent autour de son dos
Il est le nouveau monstre, un diable à crinière noire
Jeté sur des sabots montant à son manoir
Cette ruine au belvédère, près du vieux séquoia
De l’arbre millénaire, du parc en contrebas
Les villes sont toutes d’anciennes forêts. L’homme imite l’arbre
On voit des fleuves sculptés, dans des fontaines en marbre
Imagine une place ronde, au milieu une fontaine
Surmontée d’un hercule. Imagine une centaine
D’arbres plantés en rang trente cinq mètres plus bas
C’est un point surplombant, nid dans les séquoias
Imagine ce que croit voir alors le cheval
Lumineuse, devant lui, une prairie qui s’étale
Et ne l’en séparant, qu’un pauvre garde fou
Vois les naseaux gonfler, et son énorme cou
Imagine donc l’espoir. L’oiseau aveugle en cage
Imagine le bonheur qui baverais comme la rage
Imagine un danseur dansant par la fenêtre
Imagine-le passant la barrière du peut-être
La bête brune s’élance. De l’immense séquoia
Dix milles oiseaux s’envolent. Pégase ne les suit pas
Une pluie rouge régulière tombait lentement des feuilles
Un poulpe rouge au sol sortait d’un ventre ouvert
La poitrine se soulevait et l’on voyait dans l’œil
La vie qui s’en allait. La vie qui prenait l’air
Qui desserrait les dents. Qui lâchait son écume
Pour faire comme un nuage, tout blanc du pacifique
Quand la chaleur s’endort, dans ce grand corps qui fume
Devant ce corps une forme, toute frêle, microscopique
Un gamin qui s’approche, un gamin, là, tout proche
Ce gosse voit un cheval qui crève ouvert en deux
Un cheval retourné et vidé comme une poche
Il voit l’âme équidé éclore devant ses yeux
Et il voudrait ouvrir ses bras le plus qu’il peut
Car tout son cœur explose, d’un amour grand comme Dieu
Il voudrait enlacer ce si grand cou râpeux
Mais on le chope au col, on le tire en arrière
« Frédéric pas toucher » lui crie-t-on l’air sévère
Mais lui hurle la somme des malheurs de la terre
« Fréderic soit un homme » lui crie-t-on l’air sévère
Et plus tard et ailleurs, ou même dans le passé
Un homme cherchant les cimes, les solitudes glaciaires
Brûlé par la folie, la folie incendiaire
Tombe sur un cheval, et fini embrassé
Imagine ce cheval.
Imagine-le
pachyderme- Nombre de messages : 72
Age : 37
Date d'inscription : 10/12/2011
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
Merci pour cette épopée splendide.
J'en suis encore toute retournée...
J'en suis encore toute retournée...
Invité- Invité
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
C'est étrange j'ai l'impression que tu as voulu faire un texte en alexandrins brevetés Pachyderme c'est à dire où il suffit de ne prononcer aucune syllabe de fin de mot terminée par un e (même en milieu de ver) pour obtenir 12 pieds
Ceci marche sur quasi l'ensemble du poème donc je me dis ça ne peut être une coincidence , donc des vers de treize quatorze quinze pieds ou plus se retrouvent à 12 pieds prononcés de cette façon particulière( en classique seul les e de fin de vers sont muets et en milieu de vers seuls s'élident ceux qui précèdent un mot débutant par une voyelle...)
Exemple ce vers de 15 pieds
"Imagine une place ronde, au milieu une fontaine" i-ma-gi-nu-ne-pla-ce-ron-deau-mi-lieu-u-ne-fon-taine
prononcé en élidant tous les "e" de fin de mot donne: i-ma-gine-une-place-ronde... la virgule apparemment empêche l'élision ici et ...au-mi-lieu-une-fon-taine, on a 6 et 6
Autre exemple "Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble"
comptabilisé à La Pachyderme ça donne 6 et 6 : i-ma-gine-bien-sa -gueule ; car-je-crois-bien-qu'elle-tremble
au lieu de i-ma-gi-ne-bien-sa-gueule 7 ; car-je-crois-bien-qu'el-le-tremble 7
Mais bon ça c'est de la métrique et on n'est pas obligé de respecter cette donnée si l'on considère que l'on perdrait trop au niveau du sens...L'essentiel est que ça sonne bien que ça soit tout de même rythmé et c'est le cas.
On galope naseaux fumants avec ce cheval et le paysage défile .
Voici le passage qui est moins bon à mon avis à cause de la prévalence des "qui":-)
"La vie qui s’en allait. La vie qui prenait l’air
Qui desserrait les dents. Qui lâchait son écume
Pour faire comme un nuage, tout blanc du pacifique
Quand la chaleur s’endort, dans ce grand corps qui fume
Devant ce corps une forme, toute frêle, microscopique
Un gamin qui s’approche, un gamin, là, tout proche
Ce gosse voit un cheval qui crève ouvert en deux
Un cheval retourné et vidé comme une poche"
Ceci marche sur quasi l'ensemble du poème donc je me dis ça ne peut être une coincidence , donc des vers de treize quatorze quinze pieds ou plus se retrouvent à 12 pieds prononcés de cette façon particulière( en classique seul les e de fin de vers sont muets et en milieu de vers seuls s'élident ceux qui précèdent un mot débutant par une voyelle...)
Exemple ce vers de 15 pieds
"Imagine une place ronde, au milieu une fontaine" i-ma-gi-nu-ne-pla-ce-ron-deau-mi-lieu-u-ne-fon-taine
prononcé en élidant tous les "e" de fin de mot donne: i-ma-gine-une-place-ronde... la virgule apparemment empêche l'élision ici et ...au-mi-lieu-une-fon-taine, on a 6 et 6
Autre exemple "Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble"
comptabilisé à La Pachyderme ça donne 6 et 6 : i-ma-gine-bien-sa -gueule ; car-je-crois-bien-qu'elle-tremble
au lieu de i-ma-gi-ne-bien-sa-gueule 7 ; car-je-crois-bien-qu'el-le-tremble 7
Mais bon ça c'est de la métrique et on n'est pas obligé de respecter cette donnée si l'on considère que l'on perdrait trop au niveau du sens...L'essentiel est que ça sonne bien que ça soit tout de même rythmé et c'est le cas.
On galope naseaux fumants avec ce cheval et le paysage défile .
Voici le passage qui est moins bon à mon avis à cause de la prévalence des "qui":-)
"La vie qui s’en allait. La vie qui prenait l’air
Qui desserrait les dents. Qui lâchait son écume
Pour faire comme un nuage, tout blanc du pacifique
Quand la chaleur s’endort, dans ce grand corps qui fume
Devant ce corps une forme, toute frêle, microscopique
Un gamin qui s’approche, un gamin, là, tout proche
Ce gosse voit un cheval qui crève ouvert en deux
Un cheval retourné et vidé comme une poche"
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
Je suis tout simplement subjugué. J'ai rarement à loisir de voyager sur des mots comme je viens de le faire et c'est juste... agréable, une émotion simple qu'il est bon d'apprécier parfois. Vraiment le rythme est soutenu, j'ai eu la même appréhension concernant les alexandrins d'habitude je trouve juste ça anisotropique mais une fois compris la mesure on s'en va pour de bon. Autre fait surprenant pour ma part, je tente moi même de n'écrire que des choses atemporelles et sans rapport avec la civilisation ou alors le moins possible car toute référence au réel me donne des spasmes d'insatisfaction, or là le réel est présent mais comme transformé on a l'impression qu'il passe à travers un filtre qui rend les choses plus... spirituelles, impalpables, fantasmagoriques.. sublime.
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
pour la métrique, c'est volontaire ce que je fais, déjà ça me laisse plus de liberté ça accélère la phrase et surtout ça donne un alexandrin qui se parle facilement quand on a pris le coup. Je vais sans doute mal m'exprimer mais pour moi la métrique il faut la prendre à la vie, Je crois pas que mes alexandrins soient choquants au regard de la manière dont le français se parle de nos jours (même si je suis conscient que ce poème est bien chaud à lire à haute voix pour moi un poème ça se joue ou ça se chante.) la remarque sur mon utilisation du présent me fait vraiment très plaisir car en fait j'y pense sans cesse, hominidé sous la lune, un texte que j'ai posté avant était un éloge d'un élément poétique intemporel (la lune) mais sous l'oeil contemporain, sous les antennes.
j'aurais une tonne de chose à dire sur autour du cou, c'est un poème qui a bien faillit me rendre maboule! Juste une chose, le prénom Frédéric est une allusion aux derniers jours de Nietzsche.
j'aurais une tonne de chose à dire sur autour du cou, c'est un poème qui a bien faillit me rendre maboule! Juste une chose, le prénom Frédéric est une allusion aux derniers jours de Nietzsche.
pachyderme- Nombre de messages : 72
Age : 37
Date d'inscription : 10/12/2011
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
j'ai failli ne pas vous lire
parce que je n'avais pas particulièrement aimer votre texte précédent.
mais celui-là*
il est vraiment poignant
Amicalement,
parce que je n'avais pas particulièrement aimer votre texte précédent.
mais celui-là*
il est vraiment poignant
Amicalement,
Autour du cou ou Frédéric et la bête
J'ai plein de critiques à faire sur l'écriture de ce beau texte mais est ce bien utile?
Juste pour prouver que ce n'est pas menti:
Imagine un cheval.
bien
Imagine le luisant
avec ou sans élision ne le lui, ou n'l'lui, c'est malsonnant
Sa robe ombre brulée et l’œil ouvert en grand
et = son
Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble
bien + bien! ce n'est pas deux fois mieux
Donc passons là dessus.
C'est un texte épique, un grand texte. Je n'avais pas reconnu Friedrich Nietzsche, l'épisode de Gênes, et je me serais volontiers donné des claques; mais en somme cela prouve que le texte a une dimension universelle, qu'il ne se résume pas à un accident. Bravo!
Juste pour prouver que ce n'est pas menti:
Imagine un cheval.
bien
Imagine le luisant
avec ou sans élision ne le lui, ou n'l'lui, c'est malsonnant
Sa robe ombre brulée et l’œil ouvert en grand
et = son
Imagine bien sa gueule car je crois bien qu’elle tremble
bien + bien! ce n'est pas deux fois mieux
Donc passons là dessus.
C'est un texte épique, un grand texte. Je n'avais pas reconnu Friedrich Nietzsche, l'épisode de Gênes, et je me serais volontiers donné des claques; mais en somme cela prouve que le texte a une dimension universelle, qu'il ne se résume pas à un accident. Bravo!
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Autour du cou ou Frédéric et la bête
whaouw.
je dirais: l'"âme équidée,
je dirais: pas deux fois "lui crie t on l'air sévère",
et pour le reste je ne dis rien, je prends et je garde les répercussions de cette lecture
c'est très chouette, vraiment.
(que c'est idiot un commentaire parfois, on dit chouette faute de mieux...)
je dirais: l'"âme équidée,
je dirais: pas deux fois "lui crie t on l'air sévère",
et pour le reste je ne dis rien, je prends et je garde les répercussions de cette lecture
c'est très chouette, vraiment.
(que c'est idiot un commentaire parfois, on dit chouette faute de mieux...)
Invité- Invité
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