Le bonheur m'obsède là où il y a du gris je mets du rose...

Poème

Il y a des enfants enfantins
Il y a des oiseaux qui roucoulent
Il y a des amoureux sous la pluie
Il y a des bambins qui réclament leurs mamans
Il y a une étoile qui rivalise avec la lune
Il y a moi qui pense à rien

Il y a un ruisseau ruisselant
Il y a ce poème qui t'es dédié
Et un amour encore plus fort
Il y a une femme qui pleure au désespoir
Il y a ma plume qui te demande
Il y a une terre qui souffre
Il y a un couple gisant sur le bas côté
Il y a moi qui ne sait plus pleurer
Il y a un jeune homme qui s'ennui dans les rues de Paris
Il y a des crayons qui se battent
Il y a ce passé qui m'émeut
Il y a toi en vedette, ça me tue
Il y a des nuages qui rient rient
Il y a cette fille suspendu dans le vide
Il y a ce banc où nous nous sommes aimés
Il y a des brûlures sur mes doigts
Il y a des fleurs sur la chaussée
Il y a mon amour
Il y a toute la vie
Et moi qui n'a plus lieu d'être ...

D'après un concept d'Appolinaire...

je connais pas ce concept, moi ça me fait plutôt penser à l'inventaire de Prévert en moins génial
n'empêche, c'est pas mal du tout

je-suis-pire a écrit:

Poème

Il y a des enfants enfantins
Il y a des oiseaux qui roucoulent
Il y a des amoureux sous la pluie
Il y a des bambins qui réclament leurs mamans
Il y a une étoile qui rivalise avec la lune
Il y a moi qui pense à rien

Il y a un ruisseau ruisselant
Il y a ce poème qui t'es dédié
Et un amour encore plus fort
Il y a une femme qui pleure au désespoir
Il y a ma plume qui te demande
Il y a une terre qui souffre
Il y a un couple gisant sur le bas côté
Il y a moi qui ne sait plus pleurer
Il y a un jeune homme qui s'ennui dans les rues de Paris
Il y a des crayons qui se battent
Il y a ce passé qui m'émeut
Il y a toi en vedette, ça me tue
Il y a des nuages qui rient rient
Il y a cette fille suspendu dans le vide
Il y a ce banc où nous nous sommes aimés
Il y a des brûlures sur mes doigts
Il y a des fleurs sur la chaussée
Il y a mon amour
Il y a toute la vie
Et moi qui n'a plus lieu d'être ...

D'après un concept d'Appolinaire...

Tu m'a meme pas prevenue (((

J'ai bien aimé ce poème :

En langage technique on appelle ça une "poésie à démarreur". Je trouve ça original d'avoir utilisé cette forme, et le résultat est plutôt agréable. Ce qui est bien, c'est que tu varies la forme de la phrase après le "Il y a", ce que tu dis est assez varié. Plus que la phrase, ce sont les images que tu mets côte à côte qui font la valeur. J'aime bien la juxtaposition d'éléments un peu enfantins, certains assez généraux, d'autres très concrets...

L'idée de reprendre des formes utilisées par des poètes connus et de le reprendre à ta façon est très très bonne ! Je pense que tu peux continuer dans cette voie ! Bravo pour cette idée et pour le résultat qui est plutôt original par rapport à ce qu'on lit souvent.

Bravo pour l'idée pour la réalisation !

J’aime ton poème, Je-suis-pire. Tu y fais preuve d’invention, de sensibilité et de simplicité.
J’apprécie le rythme proposé : une succession d’images plutôt générales que vient rompre et conclure le « il y a moi… ». C’est très efficace.
C’est une bonne idée de mettre ses pas dans les pas du poète.

je-suis-pire a écrit:

Poème

Il y a ma plume qui te demande

Il y a des crayons qui se battent

Il y a toi en vedette, ça me tue

Il y a cette fille suspendu dans le vide

[/b]

Ces images me plaisent beaucoup et mon intérêt est resté réel durant toute la lecture

Comme déjà dit par Loup, je trouve ça chouette que tu t'inspires d'un concept connu et que tu le manies à ta sauce, ça donne quelque chose de bien.
De belles images, variées, peut-être pas toujours assez fortes à mon goût mais le côté hétéroclite de l'ensemble compense cette petite faiblesse.
Un poème qui raconte quelque chose de manière agréable, même si je trouve qu'il lui manque tout de même (mais ce n'est que mon avis, ) une certaine dimension dans le domaine de l'émotion et de la chaleur.

Heureuse que ce texte vous plaise... VICTOIRE...
Cela m'encourage pour la suite, bien à vous.