Une pluie de vodka
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Yugoski
MisterPlan
mikeangel
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Une pluie de vodka
Voilà une nouvelle que j'avais commencé il y a un bon moment. Mais je l'avais jamais terminé, donc voili voilà, je l'ai reprise et terminée.
J'aimerais bien en faire quelque chose de pas mal, pour l'instant ça me plaît, mais je pense aussi qu'il y a moyen de faire mieux. Donc je verrais par rapport à tous vos commentaires. (pour le moment perdez pas trop de temps avec les fautes d'ortho s'il en reste vu qu'il est possible que je la retouche.)
Merci, et bonne lecture j'espère.
Une pluie de vodka
Il était 18 heures. Chopin à la radio. Le ciel était gris, il allait pas tarder à pleuvoir. J'étais installé devant mon PC et je répondais à l'interview d'un type. Il me baratinait que mes nouvelles étaient géniales et que la dernière que j'avais écrite était la meilleure qu'il avait lu depuis "Douze singes volants qui ne sont jamais arriver à baiser". L'avait pas du lire grand chose le gaillard. Même si c'est vrai que la nouvelle avec les singes était pas dégueu.
"Votre avis compte autant pour moi que la merde qui coule des tuyaux de cette vieille truie de voisine du dessus, face de pet !". C'est un collègue. Il sait que je l'aime bien.
Il s'est mis à pleuvoir. Quelques gouttes. La fenêtre était ouverte et j'ai senti un vent frais venir me caresser la nuque. Ça m'a donné soif.
J'ai été voir dans ma cuisine. Plus une bouteille. Dans le frigo. Plus une canette. C'était la dèche.
Le vent continuait de s'installer tranquillement dans mon appartement. Prends tes aises mon petit gars. Mais y avait quelque chose qui clochait. Vraiment.
Le vent avait une haleine de poivrot. J'avais jamais senti ça. C'était comme s'il fouettait une mer d'éthanol avant de venir se fourrer dans mes narines. Qu'est ce que c'est ces conneries ? je me suis dit.
J'ai été foutre mon nez par la fenêtre et c'était encore plus fort. Une goutte m'est tombé sur le bout du groin. ça m'a piqué et c'est descendu sur mes lèvres. J'ai avalé ça et je suis resté comme abruti. C'était de la vodka qui tombait. De la putain de vodka qui tombait du ciel.
Pour en être sur, j'ai été cherché un verre. A l'intérieur, Chopin jouait toujours. Il avait même l'air de se marrer un peu plus que d'habitude. J'ai pris un verre et je l'ai posé sur le rebord de la fenêtre. Il pleuvait doucement dedans. J'ai attendu un peu qu'il se remplisse en me grattant la trogne et je l'ai examiné. C'était clair comme de l'eau. Un poil plus liquoreux. Ça sentait fort et ça avait le goût de vodka.
Y a un type pas net qui est en train de se foutre de ma gueule là haut, je me suis dit. Ça pouvait être que Dieu. Je voyais pas qui d'autre aurait eu ce pouvoir, de faire pisser de la vodka de ces foutus nuages.
J'ai réfléchi à tout ça 5 ou 6 minutes. Dieu existe ? Bon ok, tant mieux pour lui. Mais pourquoi il balance de la vodka ?
Et je me suis souvenu. Fut un temps où je m'étais mis à prier. Au cas où, je m'étais dit alors. Et j'avais décidé de demander que 2 trucs mais tout le temps les mêmes. Ça a plus de chance de passer, j'avais pensé à ce moment là.
Du coup, je lui avais demandé de l'alcool et des femmes. Il a du se dire que les femmes ça faisait un peu trop. Alors que l'alcool c'était sûrement pas grand chose pour Lui. Mais bordel, pourquoi de la vodka ? J'ai rien a priori contre la vodka, mais pourquoi pas du vin, du whisky ou de la bière ? Encore un polak ou quoi ? Les polaks dès qu'on leur parle d'alcool, ils ont que vodka en bouche. VODKA, VODKA, VODKA. Peut-être que Dieu était un polak... Pas longtemps avant, le pape Jean-Paul 2 avait rendu l'âme. C'était peut-être lui qui avait pris le pouvoir, une fois arrivé là-haut. Ça me paraissait crédible. Il avait pris la place de l'ancien barbu et le voilà qui s'était installé sur le trône. Et il avait du recevoir ma prière. Il avait vu "alcool" alors il a du se dire, je vais lui balancer de la vodka sur la tronche à celui là et il va être content. Ouais, c'était cohérent.
Je me suis réinstallé devant mon PC, j'avais la fenêtre qui donnait juste à côté alors j'en profitai pour remplir mon verre et boire mon eau. C'était pas de la merde en tout cas, il s'était pas foutu de ma gueule le Jean-Paul. Santé vieux frère. Je sirotais quelques verres pendant que je finissais de répondre à l'autre avec son interview. Je lui parlais de mon rapport à l'écriture et de la bataille contre les mots. De ces foutues phrases qui doivent ressembler le plus possible à ce qui mijote entre mes deux oreilles. Je savais pas trop s'il allait me comprendre ou pas.
Quand j'ai eu fini de lui répondre et de boire 4 ou 5 verres, je me suis dit que dehors, les autres, ils devaient pas trop piger ce qui se passait. Ça risquait d'être la pagaille en plus. Tout le monde allait être bourré. Et vite fait je parie.
J'ai pris mon verre avec moi et je suis sorti. ça devait faire une bonne vingtaine de minutes que ça avait commencé et pour l'instant ça allait. Il pleuvait encore assez doucement et je me baladais avec mon verre dans la main en le faisant pointer vers le ciel. Histoire de le remplir correctement. J'en avais aussi qui coulait le long du visage. Ça piquait un peu mais ça allait. Ça prenait même un petit goût salé pas désagréable.
Il y avait d'autres personnes qui marchaient aussi dans la rue, et quand je les croisait, ils me regardaient avec une espèce de sourire malicieux. Comme s'il était content, mais sans trop savoir pourquoi. Ça m'a fait rire. V'là que la vodka avait arraché leur sale gueule habituel pour leur coller c'te sourire à la place. De requins ils étaient devenu des poissons clowns. Je savais pourquoi, mais ça faisait plaisir quand même.
Puis d'un coup, j'ai vu un type passer juste à côté de moi. L'était pas bien grand, c'était peut-être même un gosse. J'ai pas eu le temps de bien le voir, il courait et criait et rigolait, les bras et la bouche ouverte vers le ciel. Puis un autre là-bas. Les gosses avaient l'air d'être les premiers à devenir dingue.
Il avait un peu craqué le père Jean-Paul. Il s'était pas dit que ça allait leur faire tourner la tête, là, à eux tous ? Il aurait mieux fait de m'envoyer une cargaison de femmes, ça aurait été plus simple.
Je me suis posé sur un banc et j'ai continué de boire. Le ciel était toujours gris, il y avait l'air d'y avoir de la réserve. Il faisait à peine nuit et les réverbères éclairaient d'une lumière orange des flaques de vodka au sol qui ressemblaient à des sources d'une eau un peu folle. Des chats venaient boire dedans et ils devenaient vite soûls eux aussi. J'en ai vu un qui était presque en train de danser au tour de mon banc et un autre qui courait après une grand-mère qui devait plus être très nette non plus.
Les gosses continuaient de courir partout en battant des bras comme s'ils pensaient pouvoir voler, leur mère derrière essayait de les rattraper et avait l'air d'avoir pris un coup de chaud aussi et commençait même à montrer de la cuisse. Un type, en voiture qui roulait la vitre ouverte s'est planté sur le banc juste à côté du mien. J'ai eu chaud au cul. Ça y est, ça commençait.
J'ai décidé de me lever, et oh oh, moi aussi j'étais un peu rond. Juste comme il fallait, mais j'avais de la caisse moi, je pouvais enchaîner comme ça encore un bon moment. Il pleuvait fort maintenant, les caniveaux pouvaient servir de vrai réserve pour les bars. Libre service. Ça coulait comme dans des veines. Les veines de la ville étaient pleines d'alcool et on pouvait sentir que l'air était en train de bouillir, prêt à exploser. Un peu plus loin, j'entendais des gens crier et il y avait des teintes rouges qui venaient lécher les immeubles. Des flammes. Un accident sûrement.
J'ai été voir ça, c'était un carnage. Y devait y avoir deux ou trois voitures emboîtées en train de brûler directement dans les nuages, des types se battaient, des filles aussi, d'autres avait la jupe courte qui me souriait presque.
J'ai attrapé une paire de jambes, elle a pas bronché. Je lui ai fourré ma langue jusqu'au fond de son âme et j'ai relevé sa jupe jusqu'à ses hanches. A côté, ça a du les émoustiller, y en a qui se sont mis à faire pareil. Y se mettaient à baiser près des flammes tandis Dieu continuait de nous arroser de vodka.
La mienne, je lui ai fait son affaire rapidement, ça avait été un bon coup quand même. Son cul était plus chaud que les autres culs que j'avais pu me farcir, comme s'il avait lui aussi picolé un peu ce cadeau du ciel, qui nous tombait dessus par baril maintenant.
Je suis parti de là et je me suis mis à chanter. Je sais même pas pourquoi moi-même. Autour, y avait des gosses allongeaient par terre, peut-être même mort mais j'en étais pas sur et leur mère étaient en train de se faire fourrer dans les buissons et des types se balançaient des cailloux un peu plus loin et y a une vieille qui est passé près de moi avec un chien sur la tête. J'ai toujours pas compris pourquoi. La ville était en guerre.
J'ai atterri dans un parc où il y avait une véritable orgie. Tout le monde, de tout âge, de tout sexe, de toute race était en train de baiser. La Terre comme un baisodrome géant. J'en ai repéré une qui avait le cul le plus incendiaire que j'avais pu croisé par ici. J'ai attendu que la voie se libère et je m'y suis inséré. C'était bon, mais facile. Mais bon quand même, rien à dire là dessus. Mais y a quelque chose qui me dérangeait. J'ai terminé mon affaire et je suis parti sans dire au revoir. Un autre m'avait déjà remplacé.
Y avait de plus en monde de corps allongés qui trempaient dans le vomi et la vodka. Des types en sang aussi, là-bas un mec avait le crâne ouvert. J'avais même pas vu la police, ni les pompiers. La folie libérée ravageait tout. Les hommes remplaçaient les bouteilles comme cadavre et l'alcool avait tué les dernières parcelles de raison d'une balle en pleine tête.
La cargaison de femme aurait fait l'affaire hein, JP. J'ai laissé tout le monde là et je suis retourné chez moi. Les rues n'étaient plus que flammes, sang et sperme. Comme si les soupapes avaient pété et libéré d'un seul coup toutes les folies et les passions du monde. Tous les désirs refoulés, rejetés, rangés ou piétinés s'étaient vengé en un seul soir. Il allait avoir du boulot le barbu pour tout réparer.
J'ai bu un dernier verre et j'ai été me couché. Tranquillement. J'avais passé une bonne soirée. Le lendemain matin, on était dimanche. Et c'était pas tout ça, mais je craignais un peu pour mon âme. Et vu que Dieu existe, je voulais pas trop trop jouer au con. L'Enfer ça me bottait pas plus que ça. Je suis sorti, ça c'était calmé. Y avait plus un bruit. La guerre était fini. Y avait ni vainqueur ni perdant. Tout le monde était toujours dans la merde. Et ça sentait même la merde ! Partout. Y avait toujours des corps qui traînaient, mais s'ils étaient morts, c'était trop tard et sinon ils finiraient bien par se réveiller. J'ai été à l'église et j'ai chopé un prêtre :
- Dites Padre, je voudrais me confesser. Mais vite fait. On fait ça où ?
- Venez avec moi, mon enfant.
Il m'a amené au confessionnel.
- Je vous écoute, mon enfant.
- Voilà, je voulais juste dire que j'étais désolé pour TOUT ce que j'avais pu faire de mal jusqu'à aujourd'hui, mon Père.
- Très bien, mon fils, mais quoi exactement ? Pouvez-vous être plus précis ?
- TOUT, mon père. TOUT ! Je crois que c'est suffisant non ?
- Rien d'autre à ajouter ?
- Non, je crois pas... Ah... Si ! Un verre de vodka, Padre ?
J'aimerais bien en faire quelque chose de pas mal, pour l'instant ça me plaît, mais je pense aussi qu'il y a moyen de faire mieux. Donc je verrais par rapport à tous vos commentaires. (pour le moment perdez pas trop de temps avec les fautes d'ortho s'il en reste vu qu'il est possible que je la retouche.)
Merci, et bonne lecture j'espère.
Une pluie de vodka
Il était 18 heures. Chopin à la radio. Le ciel était gris, il allait pas tarder à pleuvoir. J'étais installé devant mon PC et je répondais à l'interview d'un type. Il me baratinait que mes nouvelles étaient géniales et que la dernière que j'avais écrite était la meilleure qu'il avait lu depuis "Douze singes volants qui ne sont jamais arriver à baiser". L'avait pas du lire grand chose le gaillard. Même si c'est vrai que la nouvelle avec les singes était pas dégueu.
"Votre avis compte autant pour moi que la merde qui coule des tuyaux de cette vieille truie de voisine du dessus, face de pet !". C'est un collègue. Il sait que je l'aime bien.
Il s'est mis à pleuvoir. Quelques gouttes. La fenêtre était ouverte et j'ai senti un vent frais venir me caresser la nuque. Ça m'a donné soif.
J'ai été voir dans ma cuisine. Plus une bouteille. Dans le frigo. Plus une canette. C'était la dèche.
Le vent continuait de s'installer tranquillement dans mon appartement. Prends tes aises mon petit gars. Mais y avait quelque chose qui clochait. Vraiment.
Le vent avait une haleine de poivrot. J'avais jamais senti ça. C'était comme s'il fouettait une mer d'éthanol avant de venir se fourrer dans mes narines. Qu'est ce que c'est ces conneries ? je me suis dit.
J'ai été foutre mon nez par la fenêtre et c'était encore plus fort. Une goutte m'est tombé sur le bout du groin. ça m'a piqué et c'est descendu sur mes lèvres. J'ai avalé ça et je suis resté comme abruti. C'était de la vodka qui tombait. De la putain de vodka qui tombait du ciel.
Pour en être sur, j'ai été cherché un verre. A l'intérieur, Chopin jouait toujours. Il avait même l'air de se marrer un peu plus que d'habitude. J'ai pris un verre et je l'ai posé sur le rebord de la fenêtre. Il pleuvait doucement dedans. J'ai attendu un peu qu'il se remplisse en me grattant la trogne et je l'ai examiné. C'était clair comme de l'eau. Un poil plus liquoreux. Ça sentait fort et ça avait le goût de vodka.
Y a un type pas net qui est en train de se foutre de ma gueule là haut, je me suis dit. Ça pouvait être que Dieu. Je voyais pas qui d'autre aurait eu ce pouvoir, de faire pisser de la vodka de ces foutus nuages.
J'ai réfléchi à tout ça 5 ou 6 minutes. Dieu existe ? Bon ok, tant mieux pour lui. Mais pourquoi il balance de la vodka ?
Et je me suis souvenu. Fut un temps où je m'étais mis à prier. Au cas où, je m'étais dit alors. Et j'avais décidé de demander que 2 trucs mais tout le temps les mêmes. Ça a plus de chance de passer, j'avais pensé à ce moment là.
Du coup, je lui avais demandé de l'alcool et des femmes. Il a du se dire que les femmes ça faisait un peu trop. Alors que l'alcool c'était sûrement pas grand chose pour Lui. Mais bordel, pourquoi de la vodka ? J'ai rien a priori contre la vodka, mais pourquoi pas du vin, du whisky ou de la bière ? Encore un polak ou quoi ? Les polaks dès qu'on leur parle d'alcool, ils ont que vodka en bouche. VODKA, VODKA, VODKA. Peut-être que Dieu était un polak... Pas longtemps avant, le pape Jean-Paul 2 avait rendu l'âme. C'était peut-être lui qui avait pris le pouvoir, une fois arrivé là-haut. Ça me paraissait crédible. Il avait pris la place de l'ancien barbu et le voilà qui s'était installé sur le trône. Et il avait du recevoir ma prière. Il avait vu "alcool" alors il a du se dire, je vais lui balancer de la vodka sur la tronche à celui là et il va être content. Ouais, c'était cohérent.
Je me suis réinstallé devant mon PC, j'avais la fenêtre qui donnait juste à côté alors j'en profitai pour remplir mon verre et boire mon eau. C'était pas de la merde en tout cas, il s'était pas foutu de ma gueule le Jean-Paul. Santé vieux frère. Je sirotais quelques verres pendant que je finissais de répondre à l'autre avec son interview. Je lui parlais de mon rapport à l'écriture et de la bataille contre les mots. De ces foutues phrases qui doivent ressembler le plus possible à ce qui mijote entre mes deux oreilles. Je savais pas trop s'il allait me comprendre ou pas.
Quand j'ai eu fini de lui répondre et de boire 4 ou 5 verres, je me suis dit que dehors, les autres, ils devaient pas trop piger ce qui se passait. Ça risquait d'être la pagaille en plus. Tout le monde allait être bourré. Et vite fait je parie.
J'ai pris mon verre avec moi et je suis sorti. ça devait faire une bonne vingtaine de minutes que ça avait commencé et pour l'instant ça allait. Il pleuvait encore assez doucement et je me baladais avec mon verre dans la main en le faisant pointer vers le ciel. Histoire de le remplir correctement. J'en avais aussi qui coulait le long du visage. Ça piquait un peu mais ça allait. Ça prenait même un petit goût salé pas désagréable.
Il y avait d'autres personnes qui marchaient aussi dans la rue, et quand je les croisait, ils me regardaient avec une espèce de sourire malicieux. Comme s'il était content, mais sans trop savoir pourquoi. Ça m'a fait rire. V'là que la vodka avait arraché leur sale gueule habituel pour leur coller c'te sourire à la place. De requins ils étaient devenu des poissons clowns. Je savais pourquoi, mais ça faisait plaisir quand même.
Puis d'un coup, j'ai vu un type passer juste à côté de moi. L'était pas bien grand, c'était peut-être même un gosse. J'ai pas eu le temps de bien le voir, il courait et criait et rigolait, les bras et la bouche ouverte vers le ciel. Puis un autre là-bas. Les gosses avaient l'air d'être les premiers à devenir dingue.
Il avait un peu craqué le père Jean-Paul. Il s'était pas dit que ça allait leur faire tourner la tête, là, à eux tous ? Il aurait mieux fait de m'envoyer une cargaison de femmes, ça aurait été plus simple.
Je me suis posé sur un banc et j'ai continué de boire. Le ciel était toujours gris, il y avait l'air d'y avoir de la réserve. Il faisait à peine nuit et les réverbères éclairaient d'une lumière orange des flaques de vodka au sol qui ressemblaient à des sources d'une eau un peu folle. Des chats venaient boire dedans et ils devenaient vite soûls eux aussi. J'en ai vu un qui était presque en train de danser au tour de mon banc et un autre qui courait après une grand-mère qui devait plus être très nette non plus.
Les gosses continuaient de courir partout en battant des bras comme s'ils pensaient pouvoir voler, leur mère derrière essayait de les rattraper et avait l'air d'avoir pris un coup de chaud aussi et commençait même à montrer de la cuisse. Un type, en voiture qui roulait la vitre ouverte s'est planté sur le banc juste à côté du mien. J'ai eu chaud au cul. Ça y est, ça commençait.
J'ai décidé de me lever, et oh oh, moi aussi j'étais un peu rond. Juste comme il fallait, mais j'avais de la caisse moi, je pouvais enchaîner comme ça encore un bon moment. Il pleuvait fort maintenant, les caniveaux pouvaient servir de vrai réserve pour les bars. Libre service. Ça coulait comme dans des veines. Les veines de la ville étaient pleines d'alcool et on pouvait sentir que l'air était en train de bouillir, prêt à exploser. Un peu plus loin, j'entendais des gens crier et il y avait des teintes rouges qui venaient lécher les immeubles. Des flammes. Un accident sûrement.
J'ai été voir ça, c'était un carnage. Y devait y avoir deux ou trois voitures emboîtées en train de brûler directement dans les nuages, des types se battaient, des filles aussi, d'autres avait la jupe courte qui me souriait presque.
J'ai attrapé une paire de jambes, elle a pas bronché. Je lui ai fourré ma langue jusqu'au fond de son âme et j'ai relevé sa jupe jusqu'à ses hanches. A côté, ça a du les émoustiller, y en a qui se sont mis à faire pareil. Y se mettaient à baiser près des flammes tandis Dieu continuait de nous arroser de vodka.
La mienne, je lui ai fait son affaire rapidement, ça avait été un bon coup quand même. Son cul était plus chaud que les autres culs que j'avais pu me farcir, comme s'il avait lui aussi picolé un peu ce cadeau du ciel, qui nous tombait dessus par baril maintenant.
Je suis parti de là et je me suis mis à chanter. Je sais même pas pourquoi moi-même. Autour, y avait des gosses allongeaient par terre, peut-être même mort mais j'en étais pas sur et leur mère étaient en train de se faire fourrer dans les buissons et des types se balançaient des cailloux un peu plus loin et y a une vieille qui est passé près de moi avec un chien sur la tête. J'ai toujours pas compris pourquoi. La ville était en guerre.
J'ai atterri dans un parc où il y avait une véritable orgie. Tout le monde, de tout âge, de tout sexe, de toute race était en train de baiser. La Terre comme un baisodrome géant. J'en ai repéré une qui avait le cul le plus incendiaire que j'avais pu croisé par ici. J'ai attendu que la voie se libère et je m'y suis inséré. C'était bon, mais facile. Mais bon quand même, rien à dire là dessus. Mais y a quelque chose qui me dérangeait. J'ai terminé mon affaire et je suis parti sans dire au revoir. Un autre m'avait déjà remplacé.
Y avait de plus en monde de corps allongés qui trempaient dans le vomi et la vodka. Des types en sang aussi, là-bas un mec avait le crâne ouvert. J'avais même pas vu la police, ni les pompiers. La folie libérée ravageait tout. Les hommes remplaçaient les bouteilles comme cadavre et l'alcool avait tué les dernières parcelles de raison d'une balle en pleine tête.
La cargaison de femme aurait fait l'affaire hein, JP. J'ai laissé tout le monde là et je suis retourné chez moi. Les rues n'étaient plus que flammes, sang et sperme. Comme si les soupapes avaient pété et libéré d'un seul coup toutes les folies et les passions du monde. Tous les désirs refoulés, rejetés, rangés ou piétinés s'étaient vengé en un seul soir. Il allait avoir du boulot le barbu pour tout réparer.
J'ai bu un dernier verre et j'ai été me couché. Tranquillement. J'avais passé une bonne soirée. Le lendemain matin, on était dimanche. Et c'était pas tout ça, mais je craignais un peu pour mon âme. Et vu que Dieu existe, je voulais pas trop trop jouer au con. L'Enfer ça me bottait pas plus que ça. Je suis sorti, ça c'était calmé. Y avait plus un bruit. La guerre était fini. Y avait ni vainqueur ni perdant. Tout le monde était toujours dans la merde. Et ça sentait même la merde ! Partout. Y avait toujours des corps qui traînaient, mais s'ils étaient morts, c'était trop tard et sinon ils finiraient bien par se réveiller. J'ai été à l'église et j'ai chopé un prêtre :
- Dites Padre, je voudrais me confesser. Mais vite fait. On fait ça où ?
- Venez avec moi, mon enfant.
Il m'a amené au confessionnel.
- Je vous écoute, mon enfant.
- Voilà, je voulais juste dire que j'étais désolé pour TOUT ce que j'avais pu faire de mal jusqu'à aujourd'hui, mon Père.
- Très bien, mon fils, mais quoi exactement ? Pouvez-vous être plus précis ?
- TOUT, mon père. TOUT ! Je crois que c'est suffisant non ?
- Rien d'autre à ajouter ?
- Non, je crois pas... Ah... Si ! Un verre de vodka, Padre ?
mikeangel- Nombre de messages : 14
Age : 41
Date d'inscription : 08/03/2012
Re: Une pluie de vodka
Sur le style... Les temps des verbes sont pas clairs, ça change, ça se tient pas trop, ça swing entre imparfait passé simple et passé composé sans respecter leur valeur... Faudrait y jeter un oeil.
Petit problème aussi sur les négations... "J'étais pas", ça s'écrit pas ! => "Je n'étais pas", et on retrouve ça plusieurs fois tout au long du texte.
La description initiale est un peu longuette et répétitive, beaucoup de "je" suivi d'un verbe, c'est un peu répétitif, essaies de mettre d'autres tournures pour varier la construction des phrases.
Voilà, c'est mon point de vue sur le style, et je crois que c'est ce qui t'intéresses avant tout. Je ne me prononcerai pas sur l'histoire, ce sont tes goûts, pas les miens !
Petit problème aussi sur les négations... "J'étais pas", ça s'écrit pas ! => "Je n'étais pas", et on retrouve ça plusieurs fois tout au long du texte.
La description initiale est un peu longuette et répétitive, beaucoup de "je" suivi d'un verbe, c'est un peu répétitif, essaies de mettre d'autres tournures pour varier la construction des phrases.
Voilà, c'est mon point de vue sur le style, et je crois que c'est ce qui t'intéresses avant tout. Je ne me prononcerai pas sur l'histoire, ce sont tes goûts, pas les miens !
MisterPlan- Nombre de messages : 46
Age : 30
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Une pluie de vodka
"J'étais pas", ça s'écrit pas ! => "Je n'étais pas", et on retrouve ça plusieurs fois tout au long du texte.
pas très malin de dire ça, mon ami. La particularité d'une langue vivante, comme le français, c'est qu'elle évolue et que par conséquent ses règles ne sont pas indéniablement figées dans le temps. Je comprends que tu dises ça mais je trouve ça bizarre, surtout pour un type de dix-sept ans.
< Merci d'éviter de commenter les commentaires.
Attachez-vous plutôt à commenter le texte.
Merci.
La Modération >
.
pas très malin de dire ça, mon ami. La particularité d'une langue vivante, comme le français, c'est qu'elle évolue et que par conséquent ses règles ne sont pas indéniablement figées dans le temps. Je comprends que tu dises ça mais je trouve ça bizarre, surtout pour un type de dix-sept ans.
< Merci d'éviter de commenter les commentaires.
Attachez-vous plutôt à commenter le texte.
Merci.
La Modération >
.
Re: Une pluie de vodka
J'ai trouvé rigolote l'idée au début, d'autant que la progression est bonne. Puis ça devient carrément lourd, la longueur d'une part, l'humour trash ensuite. J'ai l'impression qu'une fois lancé, tu as été entraîné et a eu du mal à freiner tes ardeurs scripturales.
En fait, ce passage me fait penser à un vieux chewing-gum trop mâchouillé qui perd son goût. De l'art de rester frais sinon délicatement parfumé...
Pour les fautes, petit aperçu de la page d'accueil que tu as très certainement lu : " Nous ne publions pas [...] et ceux encombrés de fautes d'orthographe et/ou de français."
Parce que si l'auteur est roi, le lecteur ne l'est pas moins et apprécie qu'on le prenne en considération - l'explication du texte à retravailler ne justifiant pas un certain laisser-aller.
En fait, ce passage me fait penser à un vieux chewing-gum trop mâchouillé qui perd son goût. De l'art de rester frais sinon délicatement parfumé...
Pour les fautes, petit aperçu de la page d'accueil que tu as très certainement lu : " Nous ne publions pas [...] et ceux encombrés de fautes d'orthographe et/ou de français."
Parce que si l'auteur est roi, le lecteur ne l'est pas moins et apprécie qu'on le prenne en considération - l'explication du texte à retravailler ne justifiant pas un certain laisser-aller.
Invité- Invité
Re: Une pluie de vodka
bonjour,
d'accord avec Easter. J'ai bien aimé le début, l'histoire comme le ton, d'ailleurs (même si un peu trop de verbes être un peu partout, même pour un style très oral, je trouve que vous abusez un peu). Ensuite, ça perd vraiment bcp de son charme et on voit pas bien où vous voulez en venir (et plus encore, on a l'impression que vous-même ne savez pas trop où vous allez). C'est dommage mais je retiens quand même la vivacité du ton qui cerne bien la mentalité du narrateur. A retravailler, donc, selon moi, pour arriver à quelque chose qui se tienne.
bonne continuation.
d'accord avec Easter. J'ai bien aimé le début, l'histoire comme le ton, d'ailleurs (même si un peu trop de verbes être un peu partout, même pour un style très oral, je trouve que vous abusez un peu). Ensuite, ça perd vraiment bcp de son charme et on voit pas bien où vous voulez en venir (et plus encore, on a l'impression que vous-même ne savez pas trop où vous allez). C'est dommage mais je retiens quand même la vivacité du ton qui cerne bien la mentalité du narrateur. A retravailler, donc, selon moi, pour arriver à quelque chose qui se tienne.
bonne continuation.
anotherday- Nombre de messages : 69
Age : 57
Date d'inscription : 27/01/2012
Re: Une pluie de vodka
tout pareil, j'ai aimé le début (les deux premiers morceaux, le long et le plus court), les phrases courtes, sèches, j'adore, ça te plante un décor et un bonhomme en moins de deux.
Après, je ne saurais bien dire pourquoi, j'ai décroché
mais je reste charmée et intéressée par cette manière sans fard d'écrire, et je reviendrai lire du mikelangel désormais
Après, je ne saurais bien dire pourquoi, j'ai décroché
mais je reste charmée et intéressée par cette manière sans fard d'écrire, et je reviendrai lire du mikelangel désormais
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Une pluie de vodka
@ MisterPlan, exact pour les temps !! faudrait que je me replonge dans un cour sur les temps, des fois j'ai du mal !
Par contre pour les négations, là c'est souvent voulu (pas forcément bien vu), mais si je trouve que ça coule mieux en enlevant un "ne" alors je l'enlève (à tort à ou à raison, voir le commentaire de Yugo)
@Easter, c'est bien vrai, j'ai pas cherché à me freiner ! Du coup la lourdeur, j'ai un peu de mal à la voir, peut-être avec un peu de recul sur le texte ça viendra. Mais pour l'instant j'ai vraiment l'impression qu'il n'y a pas tant que ça de trash ou de prono gratuit. Faudrait que je fasse un relevé pour m'en rendre plus compte !
Par contre, pour les fautes, c'est pas parce que je dis qu'il vaut mieux ne pas perdre de temps à les relever que je n'ai pas moi même passer du temps à le relire. Je veux dire, j'ai passé autant de temps que si je ne comptais pas le retoucher ensuite. Il en reste tant que ça ??
@anotherday, yepyep, je ne sais pas vraiment moi même ou je voulais en venir j'ai juste voulu écrire sur ce sujet là, et j'ai passé un bon moment. Manque plus que certains lecteurs aussi. je retiens aussi cette perte de charme que tu as ressenti par la suite.
@janis, comme les autres, moins de charme ressenti par suite, c'est noté.
Le sujet est risqué peut être aussi ?
En tout cas, merci bien à vous tous, pour la lecture et vos remarques, je prends note!
Par contre pour les négations, là c'est souvent voulu (pas forcément bien vu), mais si je trouve que ça coule mieux en enlevant un "ne" alors je l'enlève (à tort à ou à raison, voir le commentaire de Yugo)
@Easter, c'est bien vrai, j'ai pas cherché à me freiner ! Du coup la lourdeur, j'ai un peu de mal à la voir, peut-être avec un peu de recul sur le texte ça viendra. Mais pour l'instant j'ai vraiment l'impression qu'il n'y a pas tant que ça de trash ou de prono gratuit. Faudrait que je fasse un relevé pour m'en rendre plus compte !
Par contre, pour les fautes, c'est pas parce que je dis qu'il vaut mieux ne pas perdre de temps à les relever que je n'ai pas moi même passer du temps à le relire. Je veux dire, j'ai passé autant de temps que si je ne comptais pas le retoucher ensuite. Il en reste tant que ça ??
@anotherday, yepyep, je ne sais pas vraiment moi même ou je voulais en venir j'ai juste voulu écrire sur ce sujet là, et j'ai passé un bon moment. Manque plus que certains lecteurs aussi. je retiens aussi cette perte de charme que tu as ressenti par la suite.
@janis, comme les autres, moins de charme ressenti par suite, c'est noté.
Le sujet est risqué peut être aussi ?
En tout cas, merci bien à vous tous, pour la lecture et vos remarques, je prends note!
mikeangel- Nombre de messages : 14
Age : 41
Date d'inscription : 08/03/2012
Re: Une pluie de vodka
Alors pour mon petit avis et ce qu'il vaut : pareillement, j'ai été séduite pendant une bonne moitié par la rapidité du récit, ça percute bien et puis ça perd un peu en intensité. cela ne m'a pas empêché d'aller au bout mais avec un "petit goût d'inachevé". Sans que cela enlève toutefois le plaisir ressenti avant.
concernant les négations qui ont disparu, j'ai trouvé que cela s'intégrait assez bien au débit de ton personnage. ce qui m'a plus gêné, ce sont les quelques "j'ai été" qui sont dans le textes (exemple : "J'ai été voir dans ma cuisine"). Mais vu que c'est une de mes chasses favorite sur le terrain magnifique du langage de mon fils que cela doit certainement devenir obsessionnel ...
concernant les négations qui ont disparu, j'ai trouvé que cela s'intégrait assez bien au débit de ton personnage. ce qui m'a plus gêné, ce sont les quelques "j'ai été" qui sont dans le textes (exemple : "J'ai été voir dans ma cuisine"). Mais vu que c'est une de mes chasses favorite sur le terrain magnifique du langage de mon fils que cela doit certainement devenir obsessionnel ...
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: Une pluie de vodka
L'idée est marrante, et j'ai bien aimé jusqu'à "de l'alcool et des femmes"
Ensuite, trop de digressions, de trucs bâclés qui n'apportent rien à l'histoire et c'est dommage. Tu ne fais rien de cette tournée générale, qu'un gros bordel trop attendu. Je suis sûre que tu peux trouver mieux, des choses plus drôles... tu as sûrement assez d'imagination pour ça !
Et pour l'orthographe : oui il reste beaucoup de fautes !
Ensuite, trop de digressions, de trucs bâclés qui n'apportent rien à l'histoire et c'est dommage. Tu ne fais rien de cette tournée générale, qu'un gros bordel trop attendu. Je suis sûre que tu peux trouver mieux, des choses plus drôles... tu as sûrement assez d'imagination pour ça !
c'est une sacrée trouvaille !Le vent avait une haleine de poivrot
Et pour l'orthographe : oui il reste beaucoup de fautes !
Invité- Invité
Re: Une pluie de vodka
Bonsoir,
A "pas dégueu", j'ai arrêté de lire comme un vieux professeur agrégé de Français que je ne suis pas (ni agrégé, ni professeur) ... désolé !
Amicalement,
midnightrambler
A "pas dégueu", j'ai arrêté de lire comme un vieux professeur agrégé de Français que je ne suis pas (ni agrégé, ni professeur) ... désolé !
Amicalement,
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
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Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Une pluie de vodka
@polgara, merci bien pour ce commentaire, ça fait toujours plaisir , je retiens toujours cet avis plus négatif sur la deuxième partie (que d'ailleurs moi même je trouve moins réussie)
Pour les "j'ai été", c'est pas si anodin que ça, comme remarque, car quand j'ai commencé à écrire, j'en mettais partout ! maintenant beaucoup moins, mais peut-être toujours un tout petit peu trop !
@Coline, d'acc d'acc, je note aussi, par contre le bordel trop attendu c'est vraiment ce que je voulais. Le traitement que j'en fais est peut-être discutable, mais c'est vraiment là où je voulais en arriver.
Pour l'orthographe, je crois que quelques cours de français me feraient pas de mal ^^
@midnightrambler, c'est dommage, ça fait une bien courte lecture du coup. cependant, il n'y avait pas là une volonté de choquer ou de transgresser des règles, mais je trouvais que le "lasse" enfin de phrase n'était pas plaisant à l'oreille et que le "dégueu" me paraissait suffisamment compréhensible. Je t'invite donc à poursuivre tout de même la lecture, si tu arrives à digérer ce gout en bouche, un peu dégueu
Pour les "j'ai été", c'est pas si anodin que ça, comme remarque, car quand j'ai commencé à écrire, j'en mettais partout ! maintenant beaucoup moins, mais peut-être toujours un tout petit peu trop !
@Coline, d'acc d'acc, je note aussi, par contre le bordel trop attendu c'est vraiment ce que je voulais. Le traitement que j'en fais est peut-être discutable, mais c'est vraiment là où je voulais en arriver.
Pour l'orthographe, je crois que quelques cours de français me feraient pas de mal ^^
@midnightrambler, c'est dommage, ça fait une bien courte lecture du coup. cependant, il n'y avait pas là une volonté de choquer ou de transgresser des règles, mais je trouvais que le "lasse" enfin de phrase n'était pas plaisant à l'oreille et que le "dégueu" me paraissait suffisamment compréhensible. Je t'invite donc à poursuivre tout de même la lecture, si tu arrives à digérer ce gout en bouche, un peu dégueu
mikeangel- Nombre de messages : 14
Age : 41
Date d'inscription : 08/03/2012
Re: Une pluie de vodka
Personne d'autre ?
mikeangel- Nombre de messages : 14
Age : 41
Date d'inscription : 08/03/2012
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