Poème mièvre

C’est comme une musique dont on entend les sons,
On respire doucement, et l'on se sent remplir
Par une force irrésistible, on a des frissons,
On se sent l’âme forte.

Dans notre être fleurit le travail
D’une immense moisson,
Ce sont des bourgeons qui s'ouvrent sur la branche,
C’est un soleil qui parait sur le pas de sa porte,
C’est une tente blanche par le Sahara,
C’est une mélodie rapide
Qui vient courir le long de notre corps,
Qui gagne nos cœurs,
Et qu’on expulse par les pores.

Pinson ou rossignol,
Mozart ou Beethoven,
L’amour met un hymne dans nos veines.
C’est un parfum qui
Quand on ferme les yeux nous transporte,
Par-delà l’espace et par-delà le temps,
C’est un wagon exquis ;

C’est une voix qui nous dit :
« Va plus vite !!! » ;
Ou alors : « Attends !!! »,
Et on ne sait plus quoi faire,
Qui écouter,
Notre visage est blême,
Répondre à la question la plus bête
Devient un problème,
Quand on aime.

On demanderait conseil à n’importe qui,
Parfois même à des inconnus,
On attend après un signe du ciel,
On interroge les fleurs,
On détache les pétales
Des pauvres marguerites,
En psalmodiant ces paroles,
Tel un rite:
"Elle m’aime ; un peu,
Beaucoup, passionnément,
A la folie...pas du tout"

Quand on aime,
On voudrait serrer dans ses bras
Celle à qui l’on pense,
Que l’on appelle son « Tout »,
Et embrasser sa bouche vermeille,
Dont l'éloignement est le pire de tous les maux.

On se sent riche de mille merveilles, de mille mots,
Quand on aime,
Et en même temps si pauvre et presque muet,
Tour à tour dans un ciel calme,
Et dans la tempête,
Dans la victoire et dans la défaite !!!

On se sent fier comme un paon
Et nu comme un ver,
On s’émeut pour des petits riens
Et on écrit des vers,
On se satisfait d'eau fraîche
On a plus goût à rien,
On appelle l'échange des regards
Que suivent les cœurs.

Printemps, été, automne, hiver,
C’est alors dans le cœur toutes les quatre saisons,
La boussole de notre cœur est agitée,
Et notre pensée entière est habitée
Par l’être que l’on désir

Le titre n'est pas trop engageant.
(ce poème faisait-il partie des "poèmes mièvres" que vous aviez publiez ici ?)

J'avoue ne pas être entré dans votre "jeu"
"
On respire doucement, et l'on se sent remplir
"
Remplir me semble étrange
"
C’est une tente blanche par le Sahara
"
de même blanche par
(désolée je ne suis pas allée plus loin, faute de l'envie.)