Derrière l'huis
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Derrière l'huis
La nuit, tout s'évanouit, tout s'enfuit, plus de bruit.
Bruit qui s'apparente à brutalité. Brute alitée.
Littéralement des amants.
Menthe à l'eau, diabolo.
La nuit s'évase et se fragmente en éclats de conscience.
Charmante présence.
Elle appelle les absents et la nostalgie scintille de toute sa fulgurance.
La nuit des morts, la nuit des strates temporelles, elle s'étire et gambade comme un feu follet.
Faut laisser la nuit entrer en soi, elle lave la fatigue, elle ouvre des connexions incongrues.
Grue cendrée, désir qui couve.
On trouve un peu de tout dans la nuit, le ruisseau qui s'écoule dans les douves.
Ajourne, repousse et retourne à ta couche.
Ta nuit à toi fourmille de mille frayeurs, tu entends rôder les torpeurs, tu scandes les saveurs, tu joues à te faire peur.
Le malade compte les pulsations de douleur et il se confine, se confine jusqu'à point d'heure.
Ouvrir les yeux et percer la nuit. Te deviner derrière l'huis.
La nuit-amie des pas unis.
La nuit-folie des meurtres accomplis.
Nous ne sommes que des aimants constellés de paillettes en furie et un kaléidoscope ébahi.
Hé ba hi Hi ba hé.
Ça y est. Le rideau tombe sur l'oubli.
Tire la chevillette et la formulette suivra.
Ta nuit sera peuplée de berceuses à pas de velours.
Bruit qui s'apparente à brutalité. Brute alitée.
Littéralement des amants.
Menthe à l'eau, diabolo.
La nuit s'évase et se fragmente en éclats de conscience.
Charmante présence.
Elle appelle les absents et la nostalgie scintille de toute sa fulgurance.
La nuit des morts, la nuit des strates temporelles, elle s'étire et gambade comme un feu follet.
Faut laisser la nuit entrer en soi, elle lave la fatigue, elle ouvre des connexions incongrues.
Grue cendrée, désir qui couve.
On trouve un peu de tout dans la nuit, le ruisseau qui s'écoule dans les douves.
Ajourne, repousse et retourne à ta couche.
Ta nuit à toi fourmille de mille frayeurs, tu entends rôder les torpeurs, tu scandes les saveurs, tu joues à te faire peur.
Le malade compte les pulsations de douleur et il se confine, se confine jusqu'à point d'heure.
Ouvrir les yeux et percer la nuit. Te deviner derrière l'huis.
La nuit-amie des pas unis.
La nuit-folie des meurtres accomplis.
Nous ne sommes que des aimants constellés de paillettes en furie et un kaléidoscope ébahi.
Hé ba hi Hi ba hé.
Ça y est. Le rideau tombe sur l'oubli.
Tire la chevillette et la formulette suivra.
Ta nuit sera peuplée de berceuses à pas de velours.
Invité- Invité
Derrière l'huis
Cette nuit qui "s'évase et se fragmente en éclats de conscience". ne m'a pas laissé indifférent.
Albert-Robert- Nombre de messages : 492
Age : 82
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 21/04/2012
Re: Derrière l'huis
Sensation (retrouvée au milieu des "fables"), instant feutré joliment rendu.
Invité- Invité
Re: Derrière l'huis
beaucoup de charme et de fantaisie dans ce texte poétique, chrystie12
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Derrière l'huis
Oui vraiment pas mal du tout.
Bien aimé
Bien aimé
Maryse- Nombre de messages : 811
Age : 81
Localisation : Montélimar
Date d'inscription : 22/09/2010
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