Exo en direct : Mercredi 27 juin
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Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Lutti a écrit:Y en a qui se doutent pas de l'état de nos nerfs! Nostorctextes ont-ils été reçus?
Je précise moi aussi que je n'ai jamais été flic, que je ne connais rien aux armes et encore moins à l'alcool. Et mille excuse à Elsea :p
Un bon coup de chaud pour un premier bain, ça s'est bien passé ?
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Je vais commencer à poster.
Dans un souci de lisibilité et d'organisation, puis-je vous demander de bien vouloir rester muets jusqu'à ce que je vous signifie la fin dudit postage ?
Merci beaucoup !
Dans un souci de lisibilité et d'organisation, puis-je vous demander de bien vouloir rester muets jusqu'à ce que je vous signifie la fin dudit postage ?
Merci beaucoup !
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Je me suis bien marrée Sacha, bien que la prohibition, soit pas ma tasse de thé. Bon, je l'ai arrangée ^^
Et toi?
Hâte de lire!
Et toi?
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Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Rappel des contraintes :
Thème : Gangsters contre Policiers
Contraintes :
Duel d'écriveurs.
Je fais des groupes de 2 forumers.
L'action se déroulera dans diverses époques, et la scène principale sera donnée.
- Duel : je randomise les participants par groupe de 2. L’histoire commune est racontée par les duellistes en aveugle (personne ne sait ce que l’autre écrit). Chacun des participants au duel doit écrire son propre récit, avec les événements et le dénouement qui lui plaisent.
- Récit en « je », au présent.
- Il doit y avoir un passage du récit où le narrateur essaye de se projeter à la place de son ennemi.
- La date (mercredi 27 juin) doit apparaître, de quelque manière que ce soit.
- Pour poster : votre texte en MP au MC, yo. Je posterai les 2 textes du même duel dans le même post pour plus de clarté et d’intérêt. Hé hé hé, pour le catalogue, la Modération rigolera bien
- Durée : 1 heure
- Les groupes :
1) FAR-WEST (ATTAQUE DE DILIGENCE)
Duel 1 : Sacha ( gagnster Susy Shiver) contre Aseptans (sheriff Thrill Bob)
Duel 2 : Gobu (Susy Shiver) contre kazar (Thrill Bob)
2) PROHIBITION (HOLD-UP)
Duel 1 : elea (gangster Bloody Mary) contre Lutti (Merciless Pete)
3) CONTEMPORAIN (GO FAST)
Duel 1 : Lizzie (gangster Eve) contre Janis (Lieutenant Rachedi)
4) FUTURISTE (TRAFIC D'ESCLAVES ALIENS)
Duel 1 : Alice (gangster 126) contre coline (officier XY2354)
Thème : Gangsters contre Policiers
Contraintes :
Duel d'écriveurs.
Je fais des groupes de 2 forumers.
L'action se déroulera dans diverses époques, et la scène principale sera donnée.
- Duel : je randomise les participants par groupe de 2. L’histoire commune est racontée par les duellistes en aveugle (personne ne sait ce que l’autre écrit). Chacun des participants au duel doit écrire son propre récit, avec les événements et le dénouement qui lui plaisent.
- Récit en « je », au présent.
- Il doit y avoir un passage du récit où le narrateur essaye de se projeter à la place de son ennemi.
- La date (mercredi 27 juin) doit apparaître, de quelque manière que ce soit.
- Pour poster : votre texte en MP au MC, yo. Je posterai les 2 textes du même duel dans le même post pour plus de clarté et d’intérêt. Hé hé hé, pour le catalogue, la Modération rigolera bien
- Durée : 1 heure
- Les groupes :
1) FAR-WEST (ATTAQUE DE DILIGENCE)
Duel 1 : Sacha ( gagnster Susy Shiver) contre Aseptans (sheriff Thrill Bob)
Duel 2 : Gobu (Susy Shiver) contre kazar (Thrill Bob)
2) PROHIBITION (HOLD-UP)
Duel 1 : elea (gangster Bloody Mary) contre Lutti (Merciless Pete)
3) CONTEMPORAIN (GO FAST)
Duel 1 : Lizzie (gangster Eve) contre Janis (Lieutenant Rachedi)
4) FUTURISTE (TRAFIC D'ESCLAVES ALIENS)
Duel 1 : Alice (gangster 126) contre coline (officier XY2354)
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
aseptans a écrit:Janis a écrit:lizzie, réponds moi, je dois pas te l'envoyer, si ?
sinon ya plus de suspense
Mais elle n'a rien pompé !!!
C'est le K 'hasard qui fait bien les choses (bon courage à lui).
heingue ?
il mélange au hazard ?
('tain mon cerveau reptilien est en feu)
bon on verra
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
1) FAR-WEST (ATTAQUE DE DILIGENCE)
Duel 1 : Sacha ( gangster Susy Shiver) contre Aseptans (sheriff Thrill Bob)
Sacha
La tuile, c’est la maille !
La journée avait pourtant bien commencé, des mois que je préparais ce coup-là. Mais là à quelques secondes de l’heure fatidique, mon bas résille avait lâché sans prévenir et avec, le colt qui y était coincé. Thrill Bob c’est enf… de shérif avait dû bien se marrer.
Que je vous raconte, on me nomme Susy Chiver, je descends généralement plus vite que mon ombre et sans crampe au bras. Du genre qu’à pas les seins dans sa poche, je finis toujours par les piéger grâce à ma botte secrète, mon bas résille, justement ! Je bosse pour mon compte depuis le jour où Billy the bide m’a doublée. Je ne pense pas que j’aurais le temps de vous raconter cette histoire, il me reste à peine une heure pour vous raconter ce duel à la c…
L’affaire était pourtant simple, une diligence avec à son bord que du beau monde et dans une malle, les bijoux qui vont avec, les bijoux c’est mon dada.
J’étais postée derrière un cactus (un truc à jamais faire quand on porte des bas résilles), grâce à la poussière de la diligence j’étais sûre de ne pas me faire repérer.
Comme dans les bons vieux westerns, j’avais le matin dégommé un cactus qui devait être millénaire (paix ait son âme !) en prenant soin de ne pas me faire repérer par les Indiens écolos, et l’avais replanté sur le chemin, juste après le virage de la mort et à hauteur de l’encolure d’un cheval (je suis pas calée en anatomie chevaline et je crois qu’il y a un autre mot, mais là pas le temps de faire dans la dentelle !).
J’attendais patiemment derrière mon cactus en sirotant mon Chiver, faut dire que ce mercredi 27 juin était exceptionnellement chaud pour un mois de juin, y’a plus de saison et je n’avais pas de ventilateur ! Derrière le virage, je devinais le nuage de poussière, ça sentait bon l’or tout chaud. J’avais décidé que ce serait mon dernier coup, le plus gros ! Il faut bien savoir passer la main avant l’arme à gauche.
L’attelage allait sortir du virage d’une seconde à l’autre et ce serait la fin de sa belle épopée. Quant à mon pouls, il allait faire sauter mon corsage.
C’était sans compter sur Thrill Bob.
Imaginez la scène comme dans les vrais westerns : plan en-dessous de la ceinture, braguette aussi bien remplie que les holsters (un de chaque côté, c’est plus viril !), les deux mains prêtes à dégainer de la gâchette, puis gros plan sur mes yeux, larmes de sueur, un plan de coupe sur mon bas qui s’est fait la malle et le colt avec.
En un quart de seconde je me suis mise à sa place, il devait bien rigoler mon Trill Bob depuis le temps qu’il rêvait de me faire la peau dans tous les sens du terme, il allait l’avoir enfin sa jouissance !
Le spectacle devait être pathétique, mon bas à la cheville, ma main qui fouille nerveusement sous ma jupe et découvre le vide, la déchéance !
- Alors Susy, ton bas t’a lâchée ! Une petite goutte de Chiver, peut-être ! Tu veux que je te lise tes droits et que j’énonce la liste de tes crimes et délits ou tu m’épouses sur le champ. Regarde, j’ai emmené ton vieux pote Billy the bide, il s’est reconverti en pasteur, il a trouvé la voie impénétrable juste avant d’être pendu. Une petite bénédiction et après on consomme, t’es prête pour le grand saut ma Susy ?
Je rêvais de me faire la malle mais mon bas résille avait résilié son contrat en se faisant la maille et maintenant je suis maillée avec Thrill Bob pour le pire et le pire. Quelle tuile cette maille qui se fait la malle ! Vivement qu’ils inventent les bas Nylon indestructibles ce sera la libération de la femme.
Je suis patiente et je planche sur mon prochain coup et là je vous jure que mon Thrill Bob verra son cou pendu !
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Aseptans
- Don’t try Marshall, lève ton derche, au lieu de pointer sur moi ta bouteille de whisky.
Ils ont encore attaqué cette putain de diligence.
- Et c’est pourquoi tu oses me réveiller fils de hyène ?
- J’y peux rien, on t’a élu pour ça et moi itou comme disait le grand man, « itou ».
- Fais seller mon cheval ; nous partons vers l’aventure au galop.
- A nous « puerto aventura ».
- C’est ça Ducon.
Même pas le temps de glander un peu : 5 pendaisons pour le 27 juin, des voleurs de chevaux ; des fois je me dis qu’on devrait inventer un machin de pas animal, un machin fort, ou ford (mon orthographe est merdique).
Cagnard de merde ; on sait bien qu’Harry zona dans l’Arizona, mais c’est pas une raison. Il veut qu’on fasse un envoi en MC, et je sais pas ce que ça veut dire en morse. En fait j’aurais préféré un Bar Naby, ça c’est de l’enseigne, le crachoir est nettoyé toutes les heures.
Elle est où cette putain de diligence ; il y a bien de la poussière là-bas, derrière le vingt-septième cactus en partant de la droite.
Mais ce serait pas plutôt une décharge sauvage ; non il n’y a aucune réserve d’indiens sexagénaires ici.
Non, c’est bien ça, les traces de roues, les sabots des chevaux de ces coyotes. Va falloir assurer et tirer ses cinq coups à la suite.
Jamais cru qu’on arriverait aussi vite sur la scène du crime ; on tousse un peu, malgré le foulard de nos bouches à nos nez. Ânonnons, et crions :
- Fils de pute(s) de coyotes, laissez tomber vos putains de filles de putes d’armes, et vous serez pendus avec des putains cordes neuves !!!
Merde ça marche, à croire qu’ils n’ont rien dans le futal !!!
On descend ; pas de combat ; ils sont déjà les mains en l’air, le « troumoiltruc » sur la terre aride.
Putain on les retourne et on arrache les foulards, un truc prophétique, trois nanas !!!
La première me crache à la gueule ; j’ai su plus tard qu’elle vivait en haut d’une colline, et qu’elle aimait bien qu’on la siffle, la chienne !!!
La seconde m’a pris de haut ; c’était Calamity Jeanne (de son vrai nom Martha Jane Canary) ; au bout de deux baffes elle s’est calmée en gueulant : « My name is Janis, my name is génisse ». Drôle d’oiseau ce canari !
La vache : j’ai eu pitié ; on ne traite pas ainsi les animaux, et elle vit maintenant dans une ferme du Minet-sauta.
La troisième … damned. Juste fais-je … et je le fis. Le chapeau et le foulard ôté, je me trouvais devant le plus beau bandit de la Sierra Nevada, un regard franc et de lourdes boucles sombres.
Son regard valait tous les crachats et injures du monde.
A ma question elle répondit (avait-elle lu Hemingway qui pourtant n’était pas né ? ) :
« Me cago en la leche de tu madre ».
A cet instant je l'ai prise sous mon bras et lui administrais la fessée réglementaire « 1X », préconisée par ces salopes du « Women's Lib ».
Relevé de cet outrage naturel dans nos contrées, elle se fendit … d’un baiser et m’avoua son petit nom : « Some ». Elle ne fut jamais pendue par les pieds, ou alors juste pour s’amuser.
Duel 1 : Sacha ( gangster Susy Shiver) contre Aseptans (sheriff Thrill Bob)
Sacha
La tuile, c’est la maille !
La journée avait pourtant bien commencé, des mois que je préparais ce coup-là. Mais là à quelques secondes de l’heure fatidique, mon bas résille avait lâché sans prévenir et avec, le colt qui y était coincé. Thrill Bob c’est enf… de shérif avait dû bien se marrer.
Que je vous raconte, on me nomme Susy Chiver, je descends généralement plus vite que mon ombre et sans crampe au bras. Du genre qu’à pas les seins dans sa poche, je finis toujours par les piéger grâce à ma botte secrète, mon bas résille, justement ! Je bosse pour mon compte depuis le jour où Billy the bide m’a doublée. Je ne pense pas que j’aurais le temps de vous raconter cette histoire, il me reste à peine une heure pour vous raconter ce duel à la c…
L’affaire était pourtant simple, une diligence avec à son bord que du beau monde et dans une malle, les bijoux qui vont avec, les bijoux c’est mon dada.
J’étais postée derrière un cactus (un truc à jamais faire quand on porte des bas résilles), grâce à la poussière de la diligence j’étais sûre de ne pas me faire repérer.
Comme dans les bons vieux westerns, j’avais le matin dégommé un cactus qui devait être millénaire (paix ait son âme !) en prenant soin de ne pas me faire repérer par les Indiens écolos, et l’avais replanté sur le chemin, juste après le virage de la mort et à hauteur de l’encolure d’un cheval (je suis pas calée en anatomie chevaline et je crois qu’il y a un autre mot, mais là pas le temps de faire dans la dentelle !).
J’attendais patiemment derrière mon cactus en sirotant mon Chiver, faut dire que ce mercredi 27 juin était exceptionnellement chaud pour un mois de juin, y’a plus de saison et je n’avais pas de ventilateur ! Derrière le virage, je devinais le nuage de poussière, ça sentait bon l’or tout chaud. J’avais décidé que ce serait mon dernier coup, le plus gros ! Il faut bien savoir passer la main avant l’arme à gauche.
L’attelage allait sortir du virage d’une seconde à l’autre et ce serait la fin de sa belle épopée. Quant à mon pouls, il allait faire sauter mon corsage.
C’était sans compter sur Thrill Bob.
Imaginez la scène comme dans les vrais westerns : plan en-dessous de la ceinture, braguette aussi bien remplie que les holsters (un de chaque côté, c’est plus viril !), les deux mains prêtes à dégainer de la gâchette, puis gros plan sur mes yeux, larmes de sueur, un plan de coupe sur mon bas qui s’est fait la malle et le colt avec.
En un quart de seconde je me suis mise à sa place, il devait bien rigoler mon Trill Bob depuis le temps qu’il rêvait de me faire la peau dans tous les sens du terme, il allait l’avoir enfin sa jouissance !
Le spectacle devait être pathétique, mon bas à la cheville, ma main qui fouille nerveusement sous ma jupe et découvre le vide, la déchéance !
- Alors Susy, ton bas t’a lâchée ! Une petite goutte de Chiver, peut-être ! Tu veux que je te lise tes droits et que j’énonce la liste de tes crimes et délits ou tu m’épouses sur le champ. Regarde, j’ai emmené ton vieux pote Billy the bide, il s’est reconverti en pasteur, il a trouvé la voie impénétrable juste avant d’être pendu. Une petite bénédiction et après on consomme, t’es prête pour le grand saut ma Susy ?
Je rêvais de me faire la malle mais mon bas résille avait résilié son contrat en se faisant la maille et maintenant je suis maillée avec Thrill Bob pour le pire et le pire. Quelle tuile cette maille qui se fait la malle ! Vivement qu’ils inventent les bas Nylon indestructibles ce sera la libération de la femme.
Je suis patiente et je planche sur mon prochain coup et là je vous jure que mon Thrill Bob verra son cou pendu !
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Aseptans
- Don’t try Marshall, lève ton derche, au lieu de pointer sur moi ta bouteille de whisky.
Ils ont encore attaqué cette putain de diligence.
- Et c’est pourquoi tu oses me réveiller fils de hyène ?
- J’y peux rien, on t’a élu pour ça et moi itou comme disait le grand man, « itou ».
- Fais seller mon cheval ; nous partons vers l’aventure au galop.
- A nous « puerto aventura ».
- C’est ça Ducon.
Même pas le temps de glander un peu : 5 pendaisons pour le 27 juin, des voleurs de chevaux ; des fois je me dis qu’on devrait inventer un machin de pas animal, un machin fort, ou ford (mon orthographe est merdique).
Cagnard de merde ; on sait bien qu’Harry zona dans l’Arizona, mais c’est pas une raison. Il veut qu’on fasse un envoi en MC, et je sais pas ce que ça veut dire en morse. En fait j’aurais préféré un Bar Naby, ça c’est de l’enseigne, le crachoir est nettoyé toutes les heures.
Elle est où cette putain de diligence ; il y a bien de la poussière là-bas, derrière le vingt-septième cactus en partant de la droite.
Mais ce serait pas plutôt une décharge sauvage ; non il n’y a aucune réserve d’indiens sexagénaires ici.
Non, c’est bien ça, les traces de roues, les sabots des chevaux de ces coyotes. Va falloir assurer et tirer ses cinq coups à la suite.
Jamais cru qu’on arriverait aussi vite sur la scène du crime ; on tousse un peu, malgré le foulard de nos bouches à nos nez. Ânonnons, et crions :
- Fils de pute(s) de coyotes, laissez tomber vos putains de filles de putes d’armes, et vous serez pendus avec des putains cordes neuves !!!
Merde ça marche, à croire qu’ils n’ont rien dans le futal !!!
On descend ; pas de combat ; ils sont déjà les mains en l’air, le « troumoiltruc » sur la terre aride.
Putain on les retourne et on arrache les foulards, un truc prophétique, trois nanas !!!
La première me crache à la gueule ; j’ai su plus tard qu’elle vivait en haut d’une colline, et qu’elle aimait bien qu’on la siffle, la chienne !!!
La seconde m’a pris de haut ; c’était Calamity Jeanne (de son vrai nom Martha Jane Canary) ; au bout de deux baffes elle s’est calmée en gueulant : « My name is Janis, my name is génisse ». Drôle d’oiseau ce canari !
La vache : j’ai eu pitié ; on ne traite pas ainsi les animaux, et elle vit maintenant dans une ferme du Minet-sauta.
La troisième … damned. Juste fais-je … et je le fis. Le chapeau et le foulard ôté, je me trouvais devant le plus beau bandit de la Sierra Nevada, un regard franc et de lourdes boucles sombres.
Son regard valait tous les crachats et injures du monde.
A ma question elle répondit (avait-elle lu Hemingway qui pourtant n’était pas né ? ) :
« Me cago en la leche de tu madre ».
A cet instant je l'ai prise sous mon bras et lui administrais la fessée réglementaire « 1X », préconisée par ces salopes du « Women's Lib ».
Relevé de cet outrage naturel dans nos contrées, elle se fendit … d’un baiser et m’avoua son petit nom : « Some ». Elle ne fut jamais pendue par les pieds, ou alors juste pour s’amuser.
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
ah que non j'ai compris
lecture ce soir, commentaire demain
Janis- Nombre de messages : 13490
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Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
2) PROHIBITION (HOLD-UP)
Duel 1 : elea (gangster Bloody Mary) contre Lutti (Merciless Pete)
Elea
Bloody Sunday
On me nomme Bloody Mary, je hais la tomate mais j’aime faire couler le sang. Quand ces idiotes de puritaines se sont mises à manifester devant les saloons, le mien n’a fait qu’un tour. Ils ont fini de me l’échauffer en votant la prohibition, je m’en souviens encore, c’était un mercredi, un 27 juin.
J’ai sorti l’héritage de mon père de la remise, je l’ai huilé et chargé et c’est devenu mon instrument de travail.
Pas besoin d’organiser le crime chez moi, je me débrouille tout seul comme un grand, foi d’Irlandais ! Je connais bien le système d’alimentation des rades clandestins, il suffit de se trouver au bon endroit au bon moment pour rafler la recette tout en distribuant les pruneaux.
Pendant longtemps ça a tourné rond, comme une roulette de casino : rouge, impaire et trépasse. Et puis un certain Merciless Pete s’est intéressé d’un peu trop près à mon cas. Faut croire qu’il aimait le côté épicé de mon nom de scène, ou qu’il avait envie de me farcir avant que j’atteigne ma centième victime.
Je me suis renseigné sur lui, un célibataire, jeunot tout frais sorti des rangs de l’école, un bébé requin à l’aileron frémissant à l’idée de se faire une légende. Parce que sans vouloir me vanter j’en suis une, pas un clandé ni un Capone qui ne tremble à l’évocation de mon nom. Je suis le snipper solitaire qui abat les cartes quel qu’en soit le nombre avant de ramasser la mise. Sauf que ce soir j’ai fait tapis.
J’avais pourtant déniché une belle distillerie, une de celles qui poussaient comme des champignons en une nuit, mon flair ne me laissait jamais tomber, je l’avais reniflée comme un cochon une truffe.
J’avais passé des lunes à observer les horaires, les allées et venues, le nombre d’hommes, et à faire le compte approximatif des litres frelatés et de ce qu’ils pouvaient rapporter. Quand j’ai tout connu aussi intimement que mon index l’intérieur de mon nez, je suis passé à l’action.
En ce dimanche soir, j’ai fait ma plus belle filature jusqu’au club où le nouveau droguiste vendait sa came ambrée pour recharger les fûts biberonnés pendant le week-end. J’ai attendu qu’il ressorte les mains vides et le costume épaissi par la liasse de billets glissée dans la poche intérieure et j’ai fait jouer l’héritage familiale, à ma manière : tirer avant de crier « haut les mains ! » pour leur éviter la tentation de s’emparer d’un répondant à six coups.
Je me suis approché du cadavre pour le dépouiller de ses biftons encore tout chauds, il s’est relevé, a profité de ma stupeur pour me désarmer et m’a tenu en joue avec mon propre bijou de famille. Des flics cachés on ne sait où me sont tombés dessus, le mec s’est relevé, il s’est avancé vers moi et m’a tendu la main « Merciless Pete, enchanté de vous serrer enfin ». Monter une vraie distillerie uniquement dans le but de me coincer, je suis assez fier finalement de tendre mes poignets à ses menottes, il est coriace le Pete, je valais bien un fliqueton de son standing.
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Lutti
Je m’appelle Merciless Pete. Je porte le même prénom que mon père, qui était capitaine au 317 precinct de Chicago. C’est lui qui m’a fait rentrer dans la boite. J’étais sa prunelle…
Il a été dégommé dans une embuscade perpétrée par la bande de Franckie Bloody. On l’a tiré dans le dos, comme un foutu lapin, sans respect. Des rascals !
Depuis je voue une haine tenace à la famille Bloody et je les harcèle à tout va, surtout cette Calamity Jane de Mary.
Cette salope a essayé de me faire avaler la pilule de mon père occis en me fournissant une cargaison de très bon bourbon, et ses lèvres en prime. Cette aventure m’a laissé sur le carreau de longs mois, et je n’ai jamais pu sortir mes lèvres du goulot depuis cette funeste époque.
Ma mère, inquiète pour mon avenir, a insisté pour que je gravisse les échelons, « afin d’honorer la mémoire de ton père ». Ce que j’ai fait : je suis aujourd’hui lieutenant. J’ai des doutes cependant sur la façon dont je lui rends hommage… Je ne suis pas comme lui, figure incorruptible. Je manque d’envergure, oui, je suis un lâche, peut-être. Bref, j’ai pas d’autre solution que d’aller passer mes soirées dans les speakeasies pour arriver à survivre.
Mary m’a bien aidé à glisser dans cette zone où ce qui compte, c’est boire et oublier. Elle me fournissait en alcools de qualité et en coups tordus infligés à ce qui me restait de cœur. Quel homme peut rester intègre dans ces conditions ?
J’ai eu vent d’une cargaison de whisky en provenance du Canada par mon ami Ripert. Aussitôt, on a flairé la bonne affaire. Avec quelques gars, on a organisé la réception du convoi. Un truc assez simple. On connaît bien les braqueurs, de braves gars à qui on a déjà évité de multiples arrestations, en contre partie d’un peu de liquide. C’est ce qu’on appelle un arrangement, et quand il est possible, moi, je trouve ça élégant.
Et maintenant, mercredi 27 juin, nous y voilà. On les attend à la station service où nous savons qu’ils feront le plein et videront leurs vessies.
Je n’aime pas les armes, j’en garde un traumatisme vivace, ça se comprend. Ce qu’on veut, c’est négocier, sans effusion de sang. On garde nos flingues dans les holsters.
On les cueille à la pompe, dans nos habits maculés de garagiste. Ripert va même jusqu’à laver leur pare-brise. Et tout se passe bien, c’est du velours, comme d’habitude. Jusqu’au grain de sable : Mary.
Elle se dandine au bras de Tomy l’Irlandais, aguicheuse, montée sur aiguilles et me foudroie du regard : « Oh! qu’elle fait ». Et lui, le boss, se retourne très prévenant vers elle. « Quoi, ma poupée ? »
S’en suit un conciliabule chuchoté. Mes gars sont livides, ceux d’en face aussi. Cette salope va foutre sa merde. Je l’imagine déjà dire à son malabar : « Tu traites avec cette lavette ? Mais tu sais pas ce qu’il m’a fait ? Il a mis à l’ombre mon petit frère, sous prétexte que les moonshines qu’il écoulait flinguaient le cerveau. Il a fait arrêter mon oncle médecin car il délivrait trop d’ordonnances pour le Jake. Et pour finir, il m’a mal baisée. Mais t’as pas d’honneur mon chéri !».
Tomy nous fixe d’un œil mauvais. C’est foutu, elle nous arrange le portait. Elle nous braque notre braquage ! Elle rase gratis pour mieux nous enfoncer.
Je lance un œil à Ripert. Tous les deux on se comprend. Jouer du flingue, hors de question. On n’est même pas sur une mission officielle.
« J’ai soif, qu’il fait mon pote. »
Tomy a du savoir vivre et sort une bouteille. On s’assoit là sur le parking, dans un esprit de partage. Alcool et bon tabac, ambiance amicale, malgré les coups de dents de Mary.
A mon tour de chuchoter à l’oreille de Tomy. Je lui raconte comment, lorsque Mary a sa dose d’alcool elle arrive à faire des trucs inouïs, que jamais il n’a vécu une expérience sexuelle aussi divine. Je l’incite, je le supplie même de lui fournir une grande quantité d’alcool afin d’en apprécier les bienfaits collatéraux. Mary ne se doute de rien et je savoure de la petite bière.
Mary a cru me prendre dans son étau. Mais demain, la cargaison va repartir, on aura notre argent. On se saoulera en fêtant notre victoire. Et Mary me haïra encore plus.
Pour l’instant, nous buvons en regardant la lune…
Duel 1 : elea (gangster Bloody Mary) contre Lutti (Merciless Pete)
Elea
Bloody Sunday
On me nomme Bloody Mary, je hais la tomate mais j’aime faire couler le sang. Quand ces idiotes de puritaines se sont mises à manifester devant les saloons, le mien n’a fait qu’un tour. Ils ont fini de me l’échauffer en votant la prohibition, je m’en souviens encore, c’était un mercredi, un 27 juin.
J’ai sorti l’héritage de mon père de la remise, je l’ai huilé et chargé et c’est devenu mon instrument de travail.
Pas besoin d’organiser le crime chez moi, je me débrouille tout seul comme un grand, foi d’Irlandais ! Je connais bien le système d’alimentation des rades clandestins, il suffit de se trouver au bon endroit au bon moment pour rafler la recette tout en distribuant les pruneaux.
Pendant longtemps ça a tourné rond, comme une roulette de casino : rouge, impaire et trépasse. Et puis un certain Merciless Pete s’est intéressé d’un peu trop près à mon cas. Faut croire qu’il aimait le côté épicé de mon nom de scène, ou qu’il avait envie de me farcir avant que j’atteigne ma centième victime.
Je me suis renseigné sur lui, un célibataire, jeunot tout frais sorti des rangs de l’école, un bébé requin à l’aileron frémissant à l’idée de se faire une légende. Parce que sans vouloir me vanter j’en suis une, pas un clandé ni un Capone qui ne tremble à l’évocation de mon nom. Je suis le snipper solitaire qui abat les cartes quel qu’en soit le nombre avant de ramasser la mise. Sauf que ce soir j’ai fait tapis.
J’avais pourtant déniché une belle distillerie, une de celles qui poussaient comme des champignons en une nuit, mon flair ne me laissait jamais tomber, je l’avais reniflée comme un cochon une truffe.
J’avais passé des lunes à observer les horaires, les allées et venues, le nombre d’hommes, et à faire le compte approximatif des litres frelatés et de ce qu’ils pouvaient rapporter. Quand j’ai tout connu aussi intimement que mon index l’intérieur de mon nez, je suis passé à l’action.
En ce dimanche soir, j’ai fait ma plus belle filature jusqu’au club où le nouveau droguiste vendait sa came ambrée pour recharger les fûts biberonnés pendant le week-end. J’ai attendu qu’il ressorte les mains vides et le costume épaissi par la liasse de billets glissée dans la poche intérieure et j’ai fait jouer l’héritage familiale, à ma manière : tirer avant de crier « haut les mains ! » pour leur éviter la tentation de s’emparer d’un répondant à six coups.
Je me suis approché du cadavre pour le dépouiller de ses biftons encore tout chauds, il s’est relevé, a profité de ma stupeur pour me désarmer et m’a tenu en joue avec mon propre bijou de famille. Des flics cachés on ne sait où me sont tombés dessus, le mec s’est relevé, il s’est avancé vers moi et m’a tendu la main « Merciless Pete, enchanté de vous serrer enfin ». Monter une vraie distillerie uniquement dans le but de me coincer, je suis assez fier finalement de tendre mes poignets à ses menottes, il est coriace le Pete, je valais bien un fliqueton de son standing.
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Lutti
Je m’appelle Merciless Pete. Je porte le même prénom que mon père, qui était capitaine au 317 precinct de Chicago. C’est lui qui m’a fait rentrer dans la boite. J’étais sa prunelle…
Il a été dégommé dans une embuscade perpétrée par la bande de Franckie Bloody. On l’a tiré dans le dos, comme un foutu lapin, sans respect. Des rascals !
Depuis je voue une haine tenace à la famille Bloody et je les harcèle à tout va, surtout cette Calamity Jane de Mary.
Cette salope a essayé de me faire avaler la pilule de mon père occis en me fournissant une cargaison de très bon bourbon, et ses lèvres en prime. Cette aventure m’a laissé sur le carreau de longs mois, et je n’ai jamais pu sortir mes lèvres du goulot depuis cette funeste époque.
Ma mère, inquiète pour mon avenir, a insisté pour que je gravisse les échelons, « afin d’honorer la mémoire de ton père ». Ce que j’ai fait : je suis aujourd’hui lieutenant. J’ai des doutes cependant sur la façon dont je lui rends hommage… Je ne suis pas comme lui, figure incorruptible. Je manque d’envergure, oui, je suis un lâche, peut-être. Bref, j’ai pas d’autre solution que d’aller passer mes soirées dans les speakeasies pour arriver à survivre.
Mary m’a bien aidé à glisser dans cette zone où ce qui compte, c’est boire et oublier. Elle me fournissait en alcools de qualité et en coups tordus infligés à ce qui me restait de cœur. Quel homme peut rester intègre dans ces conditions ?
J’ai eu vent d’une cargaison de whisky en provenance du Canada par mon ami Ripert. Aussitôt, on a flairé la bonne affaire. Avec quelques gars, on a organisé la réception du convoi. Un truc assez simple. On connaît bien les braqueurs, de braves gars à qui on a déjà évité de multiples arrestations, en contre partie d’un peu de liquide. C’est ce qu’on appelle un arrangement, et quand il est possible, moi, je trouve ça élégant.
Et maintenant, mercredi 27 juin, nous y voilà. On les attend à la station service où nous savons qu’ils feront le plein et videront leurs vessies.
Je n’aime pas les armes, j’en garde un traumatisme vivace, ça se comprend. Ce qu’on veut, c’est négocier, sans effusion de sang. On garde nos flingues dans les holsters.
On les cueille à la pompe, dans nos habits maculés de garagiste. Ripert va même jusqu’à laver leur pare-brise. Et tout se passe bien, c’est du velours, comme d’habitude. Jusqu’au grain de sable : Mary.
Elle se dandine au bras de Tomy l’Irlandais, aguicheuse, montée sur aiguilles et me foudroie du regard : « Oh! qu’elle fait ». Et lui, le boss, se retourne très prévenant vers elle. « Quoi, ma poupée ? »
S’en suit un conciliabule chuchoté. Mes gars sont livides, ceux d’en face aussi. Cette salope va foutre sa merde. Je l’imagine déjà dire à son malabar : « Tu traites avec cette lavette ? Mais tu sais pas ce qu’il m’a fait ? Il a mis à l’ombre mon petit frère, sous prétexte que les moonshines qu’il écoulait flinguaient le cerveau. Il a fait arrêter mon oncle médecin car il délivrait trop d’ordonnances pour le Jake. Et pour finir, il m’a mal baisée. Mais t’as pas d’honneur mon chéri !».
Tomy nous fixe d’un œil mauvais. C’est foutu, elle nous arrange le portait. Elle nous braque notre braquage ! Elle rase gratis pour mieux nous enfoncer.
Je lance un œil à Ripert. Tous les deux on se comprend. Jouer du flingue, hors de question. On n’est même pas sur une mission officielle.
« J’ai soif, qu’il fait mon pote. »
Tomy a du savoir vivre et sort une bouteille. On s’assoit là sur le parking, dans un esprit de partage. Alcool et bon tabac, ambiance amicale, malgré les coups de dents de Mary.
A mon tour de chuchoter à l’oreille de Tomy. Je lui raconte comment, lorsque Mary a sa dose d’alcool elle arrive à faire des trucs inouïs, que jamais il n’a vécu une expérience sexuelle aussi divine. Je l’incite, je le supplie même de lui fournir une grande quantité d’alcool afin d’en apprécier les bienfaits collatéraux. Mary ne se doute de rien et je savoure de la petite bière.
Mary a cru me prendre dans son étau. Mais demain, la cargaison va repartir, on aura notre argent. On se saoulera en fêtant notre victoire. Et Mary me haïra encore plus.
Pour l’instant, nous buvons en regardant la lune…
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
3) CONTEMPORAIN (GO FAST)
Duel 1 : Lizzie (gangster Eve) contre Janis (Lieutenant Rachedi)
Lizzie
Duel au soleil
J'fais un vœu, le feu d'un duel au soleil
Je rêve d'un duel avec toi
Prise au piège tu te rendras
Provoc et duel avec toi
Je roule depuis six heures dans cette bagnole de merde. Une Scénic, putain, José m’a refilé une Scenic ! Parait que ça fait mère de famille. Avec le môme à l’arrière, sanglé comme un rôti de dinde, je passe pour la parfaite bourgeoise en vacances sans son petit mari resté à trimer en ville.
Ça me fait marrer, tiens… moi, épouse modèle !
Je braille le refrain de Daho à pleine voix. Le gosse pionce, il a eu sa dose de médoc, il est shooté à mort et ronfle comme un bienheureux. Ok, je le tairai à Maria, elle m’arracherait les yeux si elle se doutait que son chérubin a été drogué.
J’ai passé la frontière sans souci. Sont cons, ces espagnols… J’ai eu peur, quand ils m’ont demandé de descendre. J’ai fait ma blonde, pas compliqué, les mecs sont tous les mêmes : les seins pointés, le cul cambré, et hop. Si les douaniers étaient des douanières, clair, ce serait une autre histoire…
Quoique.
Je pense au lieutenant Rachida. Voilà une fille qui ira loin. Ça m’a fait mal de lui filer entre les doigts à Montpellier, au petit matin. Mais pas le choix.
Daho tourne en boucle et je rêve à Rachida.
A ses pommettes hautes, à ses yeux noirs.
Place de la comédie, le 27 juin, face au cinéma.
Et puis, après…
J'fais un vœu, le feu d'un duel au soleil
Je rêve d'un duel avec toi
En haut d'la falaise tu viendras
Provoc et duel avec toi
Je la suis depuis six heures et elle ne se doute de rien. J’ai le cœur qui bat. La chamade. Elle est là, devant, à cinq minutes environ. Grangeard a confirmé au dernier point. Je pourrai la choper au prochain arrêt, la garce. Deux ans d’enquête des stups, on touche au but. Le réseau de José Cavralho à terre.
Grangeard est déjà sur place. Mais je veux être là, c’est une affaire de femmes.
Je vais la serrer, je veux la serrer.
Je serai promue Capitaine. Capitaine Rachida, ça sonne, ça va en boucher en coin à tous ces petits cons au village. Mon père le premier, tiens.
La voiture banalisée file doucement. J’aime conduire, j’aime sentir sous l’accélérateur la puissance du moteur. J’ai envie de musique, tant pis pour Grangeard, je mets la radio du PC en sourdine, je branche mon CD de Daho.
Eve, si tu savais… Je suis là, Eve, là, pour toi. Je revois Montpellier, le café où je t’ai branchée. Je devais savoir, tu comprends. Il fallait que tu parles.
Eve, ton regard sur moi, le geste vers mon visage. Ma main sur la tienne, nos regards croisés. La mission, tu comprends ? Te faire parler. Les plus vieilles méthodes au monde…
La place et ensuite.
Me donner la fièvre au soleil
En haut de la falaise rebelle
Je veux un duel avec toi
T'es prise au jeu tu te rendras*
Voilà, aire de Long-le-blanc, je mets le clignotant. Tran-quille. Je me gare, le parking est presque désert. Une volvo bleue, un camion. Je regarde ma montre, j’ai dix minutes d’avance. Je sors, m’étire. J’attends, l’air de rien. Une honnête mère de famille. Un peu trop maigre, un peu trop blonde.
Une bagnole arrive.
C’est Jonathan. Il va se garer devant les chiottes. Je rentre dans la voiture, tire de sous le siège un sac poubelle.
Trois pas vers le conteneur.
Un moteur derrière moi.
Je balance le sac.
Jonathan descend.
Je me retourne.
Je croise le regard du conducteur.
Rachida.
Merde.
Un mec sort de la Volvo, hurle, braque un flingue sur Jonathan.
En face de moi, son regard qui me mange.
Rachida.
J’ai le temps de sortir mon 45, je tire à travers le pare-brise.
Désolée, la Belle.
Pas de place pour le cœur dans cette histoire.
*"Duel au soleil," Etienne Daho
///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Janis
Cinq heures du matin, le jour se lève, le ciel rougeoie, ana et sylvain dorment encore de leur petit sommeil féroce, j'ai bu mes trois cafés, je passe une main dans leurs cheveux, tout doux.
Je sors les bols, le lait, les céréales, je laisse un mot pour ana, n'oublie pas de mettre les affaires de piscine dans le cartable de sylvain, à ce soir mes amours, pense à fermer à double-tour, dis à ta maîtresse que je la verrai demain. Maman qui vous aime. PS : si tu as le temps à midi d'étendre la lessive. Il y a du jambon dans le frigo, et des pâtes à réchauffer au micro-onde, je passerai si je peux.
Je jette un coup d'œil dans la glace, je vois une mince jeune femme aux cheveux courts, aux yeux clairs, un coup de crayon et de mascara vite fait, je glisse le truc entre la chemise et le blouson, j'ébouriffe ma frange, tant pis les cernes.
Je fais provision de douceur, les jouets traînent par terre, lessive à étendre, petit déjeuner préparé sur la table, respiration régulière des enfants.
Je monte dans la voiture et je démarre. Je roule entre les champs de colza, sur une route rectiligne, avec cette impression de rentrer dans l'aube qui s'amasse au loin. Comme je suis triste, je mets la musique à fond - janis joplin, summertime, un truc qui tue, à chialer. Peu à peu les premiers reliefs de la ville se dessinent. Vigilance, j'allume une cigarette, je pose sur mes genoux le plan, le téléphone sonne.
Je donne le mot de passe :
- mercredi 27 juin.
- OK. À six heures quarante-cinq, parking du Géant Casino.
- Oui.
- Lieutenant Rachedi ?
- Oui.
- Soyez prudente. Ne faites rien tant que je ne suis pas là.
- Je ne suis pas une débutante, Maxwell.
La ville toute entière a soudain surgi entre deux champs, ocre, ramassée, vibrante. Il est 6h30. Je me gare un instant. J'appelle. Une, deux, trois sonneries, la voix d'Ana. C'est bon maman t'inquiète. Je donne les instructions. Je sais maman, je t'aime.
6h40, parking du Géant Casino. Je me gare dans l'ombre d'un hangar vide. J'attends.
Avant de la voir, je l'entends. Ça vrombit. Je sors rapidement, je passe une main sous mon blouson et sens le métal froid dans mes doigts. Maxwell devait me rejoindre, qu'est-ce qu'il fout ? La voitures qui apparaît ne ressemble à rien : un scénic vert, avec un siège bébé à l'arrière. Silhouettes insaisissables.
Au volant du scénic une femme.
Jeune. Jolie. Visage dur et triste.
Fut-elle aussi une fille sans père qui attendait dans un petit salon en désordre ? Qui versait le lait sur les céréales et allumait la télé malgré l'interdiction ? Quand elle rentrera ce soir, après avoir passé la came, quelqu'un l'attendra-t-elle, elle et sa peau trouée ? Un bébé peut-être, qui passe sa journée seul dans un lit à barreau ?
C'est étrange, elle arrête le moteur et descend. En principe une autre voiture arrive, les échanges sont rapides et sans tache. mais rien ne vient.
Elle ouvre la portière côté passager. Quelque chose tombe sur le sol, avec un bruit mat. Un gros sac. Énorme. Qu'est-ce que c'est que ce binz ?
Du sac, une voix s'élève : Rachedi ! fais gaffe ! c'est un piège !
La voix de maxwell.
La femme sort une arme et tire, trois coups, dans le sac.
Le reste est un rêve.
Un brusque rayon de soleil illumine le parking. J'avance dans la lumière.
La fille se tourne vers moi. Elle a ce visage dur et doux, qu'on a envie de prendre entre ses mains en disant ça va aller, cette allure chancelante des junkys sur les quais de gare au milieu de la nuit, elle a la gueule de la jeunesse et du malheur, de la solitude et de la gerbe au petit matin la tête dans la cuvette des chiottes, la gueule des coups vite tirés entre deux portes.
Mais pour l'heure, elle pointe son arme sur moi et elle va tirer.
Je peux sentir le métal froid dans mes doigts. J'hésite un instant de trop, parce que la fille est jolie. Tout en tombant sous l'impact de l'unique balle qui me tue, je pense à mes enfants. Leurs visages ardents illuminent la nuit, qui se referme doucement sur moi.
À la sortie de l'école, un garçon et une fille sont les derniers à attendre. Personne n'est venu les chercher. Ils regardent sans y penser les gens qui passent. Une fille jolie, mais au visage dur, avance rapidement en manœuvrant une poussette, où un bébé hurle. En passant devant eux, elle leur fait un petit sourire.
Duel 1 : Lizzie (gangster Eve) contre Janis (Lieutenant Rachedi)
Lizzie
Duel au soleil
J'fais un vœu, le feu d'un duel au soleil
Je rêve d'un duel avec toi
Prise au piège tu te rendras
Provoc et duel avec toi
Je roule depuis six heures dans cette bagnole de merde. Une Scénic, putain, José m’a refilé une Scenic ! Parait que ça fait mère de famille. Avec le môme à l’arrière, sanglé comme un rôti de dinde, je passe pour la parfaite bourgeoise en vacances sans son petit mari resté à trimer en ville.
Ça me fait marrer, tiens… moi, épouse modèle !
Je braille le refrain de Daho à pleine voix. Le gosse pionce, il a eu sa dose de médoc, il est shooté à mort et ronfle comme un bienheureux. Ok, je le tairai à Maria, elle m’arracherait les yeux si elle se doutait que son chérubin a été drogué.
J’ai passé la frontière sans souci. Sont cons, ces espagnols… J’ai eu peur, quand ils m’ont demandé de descendre. J’ai fait ma blonde, pas compliqué, les mecs sont tous les mêmes : les seins pointés, le cul cambré, et hop. Si les douaniers étaient des douanières, clair, ce serait une autre histoire…
Quoique.
Je pense au lieutenant Rachida. Voilà une fille qui ira loin. Ça m’a fait mal de lui filer entre les doigts à Montpellier, au petit matin. Mais pas le choix.
Daho tourne en boucle et je rêve à Rachida.
A ses pommettes hautes, à ses yeux noirs.
Place de la comédie, le 27 juin, face au cinéma.
Et puis, après…
J'fais un vœu, le feu d'un duel au soleil
Je rêve d'un duel avec toi
En haut d'la falaise tu viendras
Provoc et duel avec toi
Je la suis depuis six heures et elle ne se doute de rien. J’ai le cœur qui bat. La chamade. Elle est là, devant, à cinq minutes environ. Grangeard a confirmé au dernier point. Je pourrai la choper au prochain arrêt, la garce. Deux ans d’enquête des stups, on touche au but. Le réseau de José Cavralho à terre.
Grangeard est déjà sur place. Mais je veux être là, c’est une affaire de femmes.
Je vais la serrer, je veux la serrer.
Je serai promue Capitaine. Capitaine Rachida, ça sonne, ça va en boucher en coin à tous ces petits cons au village. Mon père le premier, tiens.
La voiture banalisée file doucement. J’aime conduire, j’aime sentir sous l’accélérateur la puissance du moteur. J’ai envie de musique, tant pis pour Grangeard, je mets la radio du PC en sourdine, je branche mon CD de Daho.
Eve, si tu savais… Je suis là, Eve, là, pour toi. Je revois Montpellier, le café où je t’ai branchée. Je devais savoir, tu comprends. Il fallait que tu parles.
Eve, ton regard sur moi, le geste vers mon visage. Ma main sur la tienne, nos regards croisés. La mission, tu comprends ? Te faire parler. Les plus vieilles méthodes au monde…
La place et ensuite.
Me donner la fièvre au soleil
En haut de la falaise rebelle
Je veux un duel avec toi
T'es prise au jeu tu te rendras*
Voilà, aire de Long-le-blanc, je mets le clignotant. Tran-quille. Je me gare, le parking est presque désert. Une volvo bleue, un camion. Je regarde ma montre, j’ai dix minutes d’avance. Je sors, m’étire. J’attends, l’air de rien. Une honnête mère de famille. Un peu trop maigre, un peu trop blonde.
Une bagnole arrive.
C’est Jonathan. Il va se garer devant les chiottes. Je rentre dans la voiture, tire de sous le siège un sac poubelle.
Trois pas vers le conteneur.
Un moteur derrière moi.
Je balance le sac.
Jonathan descend.
Je me retourne.
Je croise le regard du conducteur.
Rachida.
Merde.
Un mec sort de la Volvo, hurle, braque un flingue sur Jonathan.
En face de moi, son regard qui me mange.
Rachida.
J’ai le temps de sortir mon 45, je tire à travers le pare-brise.
Désolée, la Belle.
Pas de place pour le cœur dans cette histoire.
*"Duel au soleil," Etienne Daho
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Janis
Cinq heures du matin, le jour se lève, le ciel rougeoie, ana et sylvain dorment encore de leur petit sommeil féroce, j'ai bu mes trois cafés, je passe une main dans leurs cheveux, tout doux.
Je sors les bols, le lait, les céréales, je laisse un mot pour ana, n'oublie pas de mettre les affaires de piscine dans le cartable de sylvain, à ce soir mes amours, pense à fermer à double-tour, dis à ta maîtresse que je la verrai demain. Maman qui vous aime. PS : si tu as le temps à midi d'étendre la lessive. Il y a du jambon dans le frigo, et des pâtes à réchauffer au micro-onde, je passerai si je peux.
Je jette un coup d'œil dans la glace, je vois une mince jeune femme aux cheveux courts, aux yeux clairs, un coup de crayon et de mascara vite fait, je glisse le truc entre la chemise et le blouson, j'ébouriffe ma frange, tant pis les cernes.
Je fais provision de douceur, les jouets traînent par terre, lessive à étendre, petit déjeuner préparé sur la table, respiration régulière des enfants.
Je monte dans la voiture et je démarre. Je roule entre les champs de colza, sur une route rectiligne, avec cette impression de rentrer dans l'aube qui s'amasse au loin. Comme je suis triste, je mets la musique à fond - janis joplin, summertime, un truc qui tue, à chialer. Peu à peu les premiers reliefs de la ville se dessinent. Vigilance, j'allume une cigarette, je pose sur mes genoux le plan, le téléphone sonne.
Je donne le mot de passe :
- mercredi 27 juin.
- OK. À six heures quarante-cinq, parking du Géant Casino.
- Oui.
- Lieutenant Rachedi ?
- Oui.
- Soyez prudente. Ne faites rien tant que je ne suis pas là.
- Je ne suis pas une débutante, Maxwell.
La ville toute entière a soudain surgi entre deux champs, ocre, ramassée, vibrante. Il est 6h30. Je me gare un instant. J'appelle. Une, deux, trois sonneries, la voix d'Ana. C'est bon maman t'inquiète. Je donne les instructions. Je sais maman, je t'aime.
6h40, parking du Géant Casino. Je me gare dans l'ombre d'un hangar vide. J'attends.
Avant de la voir, je l'entends. Ça vrombit. Je sors rapidement, je passe une main sous mon blouson et sens le métal froid dans mes doigts. Maxwell devait me rejoindre, qu'est-ce qu'il fout ? La voitures qui apparaît ne ressemble à rien : un scénic vert, avec un siège bébé à l'arrière. Silhouettes insaisissables.
Au volant du scénic une femme.
Jeune. Jolie. Visage dur et triste.
Fut-elle aussi une fille sans père qui attendait dans un petit salon en désordre ? Qui versait le lait sur les céréales et allumait la télé malgré l'interdiction ? Quand elle rentrera ce soir, après avoir passé la came, quelqu'un l'attendra-t-elle, elle et sa peau trouée ? Un bébé peut-être, qui passe sa journée seul dans un lit à barreau ?
C'est étrange, elle arrête le moteur et descend. En principe une autre voiture arrive, les échanges sont rapides et sans tache. mais rien ne vient.
Elle ouvre la portière côté passager. Quelque chose tombe sur le sol, avec un bruit mat. Un gros sac. Énorme. Qu'est-ce que c'est que ce binz ?
Du sac, une voix s'élève : Rachedi ! fais gaffe ! c'est un piège !
La voix de maxwell.
La femme sort une arme et tire, trois coups, dans le sac.
Le reste est un rêve.
Un brusque rayon de soleil illumine le parking. J'avance dans la lumière.
La fille se tourne vers moi. Elle a ce visage dur et doux, qu'on a envie de prendre entre ses mains en disant ça va aller, cette allure chancelante des junkys sur les quais de gare au milieu de la nuit, elle a la gueule de la jeunesse et du malheur, de la solitude et de la gerbe au petit matin la tête dans la cuvette des chiottes, la gueule des coups vite tirés entre deux portes.
Mais pour l'heure, elle pointe son arme sur moi et elle va tirer.
Je peux sentir le métal froid dans mes doigts. J'hésite un instant de trop, parce que la fille est jolie. Tout en tombant sous l'impact de l'unique balle qui me tue, je pense à mes enfants. Leurs visages ardents illuminent la nuit, qui se referme doucement sur moi.
À la sortie de l'école, un garçon et une fille sont les derniers à attendre. Personne n'est venu les chercher. Ils regardent sans y penser les gens qui passent. Une fille jolie, mais au visage dur, avance rapidement en manœuvrant une poussette, où un bébé hurle. En passant devant eux, elle leur fait un petit sourire.
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
4) FUTURISTE (TRAFIC D'ESCLAVES ALIENS)
Duel 1 : Alice (gangster 126) contre coline (officier XY2354)
Alice
Certaines histoires commencent dans des lieux incroyables. Celle-là commence aux chiottes publiques de la station spatiale 3B G16.
Je suis en train de chercher un moyen de m’essuyer sans PQ. Mais pas moyen, je dois sacrifier quelque chose. Ma cravate ? Rhaa non ! Ma cravate préférée ! NON !!!
Avec un pincement au cœur et en me jurant de la laver en rentrant…
Moi, Edvard Gangster 126, je jure que les toilettes auront toutes des réserves immenses de PQ quand la STA (Service des Travailleurs Aliens) ne sera plus mise en péril par l’officier XY2354 !
En attendant, vite, sortir de l’odeur nauséabonde qui inonde la pièce.
Je rentre dans mon vaisseau-camion.
Mince, on est déjà mercredi 27 juin !? Ah, non, je suis encore à la date de la Galaxie Zorglub 14.
Sur la voie rapide 346, alors que je dépasse allègrement la limite de vitesse pour conserver la distance entre moi et ce foutu officier, le vaisseau penche dangereusement à droite et j’entends un bruit sourd venir de la remorque.
Encore un coup de ce balourd de groumpfien, je n’arrive pas à lui enfiler les menottes !
Il faut faire vite. Pas le temps de s’occuper des individus turbulents. J’enfile un masque à oxygène, sors précipitamment du camion, me précipite vers la porte arrière, qui est loin, loin de l’avant. Le groumpfien, cet espèce de gros chewing-gum violet avec trois yeux et six mains, ne me regarde même pas.
-Dehors ! Allez zou !
Je le tire par la laisse (que mon prédécesseur a gentiment laissée) et le met dehors. Il ne proteste même pas, ce mollusque de l’espace. Les autres me lancent des regards larmoyants.
-Même pas en rêve, les gars.
Bon, c’est pas tout ça mais j’ai une livraison à…
Non. Pas ça. La police arrive. Deux véhicules se précipitent vers moi. L’officier XY2354 et son assistante. Cette dernière, trop rapide, se laisse surprendre par le groumpfien qui percute son vaisseau de plein fouet. XY2354 ne se laisse pas abattre. Elle sort, casque à visière à la tête, flingue à la main, et son regard bleu acier posé sur moi.
-Gangster 126, lève les mains !
Je ne me laisserai jamais faire.
-Peau de lapin !
Elle tire. Le rayon me passe au ras des cheveux.
-J’ai dis : main en l’air !
-Poil au derrière !
Je me baisse pour esquiver. Mais aucun son. Elle ne tire pas. Quand je lève les yeux, je me retrouve nez à nez avec son arme.
-Ah, ces gangsters ! De moins en moins amusants !
‘Vais t’en filer, moi, des gangsters amusants. Et bam ! Un gros pain dans son joli petit minois. J’estime les distances. Sa foutue bagnole est plus proche que l’avant de mon camion.
C’est parti ! Je me rue vers son véhicule. Le temps qu’elle se relève, je suis au volant. A moi la gloire. Avec ce bidule d’officier, on peut passer partout dans la galaxie…
Zut ! Comment est-ce qu’on démarre ce machin ? Raah ! Et ce bouton-là ? Un jet de parfum m’asperge. Lui ? Un appareil étrange sort du tableau de bord. Un micro-onde ?!
-Monsieur, je vous dérange ?
-Hein !?
L’assistante. Elle a quitté son vaisseau, que le Groumpfien a sérieusement endommagé.
Toc, toc, à la fenêtre. Elle n'a pas l'air très contente, l'officier.
En quelques minutes, je me retrouve menotté à l’arrière de la voiture de XY2354, un œil au beurre noir et quelques dents en moins. L'officier est toujours furax.
-Toi, dès que t’arrives au poste, tu vas déguster !!
-Poil aux dentier...
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Coline
Non, reste encore un peu…
Rhhhha, j’adore quand tu me fais ça ! C’est pas une terrienne qui pourrait me faire vibrer l’os iliaque de cette façon…
T’es unique FFddxol !
Tu veux pas me masser les épaules ? J’ai encore mal de cette planque interminable dans le spatiodrome. Il a fallu que j’attende coincé dans le condensateur de la ventilation. Six heures, ça a duré.
Une sacrée futée, cette 126 ! Un petit bout de femme tout mignon, à qui tu donnerais Mars en éclipse, des grands yeux naïfs, une sorte de femme-enfant…
C’est comme ça que l’agent QQWKT s’est laissé avoir. Elle l’a embobiné de première, tu parles, avec sa chambre pleine de peluches.
Depuis, au service ils font un psychosondage sur les préférences sexuelles des agents avant de les mettre sur une enquête. Il y aura moins de pertes.
Moi, les petites nanas genre pisseuse comme celle-là, ça m’horripile : j’ai eu seize frangines, je sais pas si tu vois…
Je peux te poser une question indiscrète FFddxol ? Tu disposes de combien de couleurs ?
Ah dis donc !
Une sacrée palette ! J’aimerais bien que tu sois mauve, la prochaine fois, ok ? Bon, rentre dans ton placard, maintenant. A demain, ma belle !
Allez, au rapport…
Rapport de l’officier XY2354
26 Décembre 2152
Affaire petit papa Noël, concernant la « Môme 126 », soupçonnée depuis longtemps par nos services, et responsable présumée du « suicide » de l’agent QQWKT.
J’ai personnellement repris l’enquête depuis le mercredi 27 juin 2152
126 est inscrite au lycée français de Beyrouth et passe aisément pour une adolescente férue de FAAO 3D* avec projection sensorielle. Elle collectionne les peluches, vintages, actuelles ou futuristes.
Comment ferais-je si j’étais une pseudo-ado, pour réussir à faire transiter des esclaves aliens d’Altaïr aux amateurs qui les achètent ? Et les stocker ?
C’est l’étude du profil psychologique de 126 qui m’a permis de comprendre comment elle réussissait à faire entrer sur Terre ces esclaves aliens, en provenance de diverses planètes périphériques d’Altaïr.
- Bonjour Alice, je voudrais acheter une peluche pour le Noël de ma fille, on m’a dit que tu revendais certaines pièces de ta collection…
Elle a dégainé son fulgur très vite, j’ai failli commettre une erreur. Mais c’est quand même un poids plume… J’avais déjà balancé un énorme « Babar » dans sa direction pour anticiper . Le Babar s’est transformé en une sorte de barbe-à-papa qui a giclé sur elle avec un chuintement peu ragoûtant et la petite 126 s’est littéralement dissoute.
J’ai compté les « peluches »
Il y en avait trente sept . Dont deux authentiques ours en kapok.
J’allais refermer la porte du placard et mettre les scellés quand, au lieu du « maison » classique, l’une d’elle m’a souri avec ses oreilles et m’a murmuré « Je m’appelle FFddxol «
J’ai saisi sur place 34 aliens
Punaise, c’est la première fois que je rame autant pour rédiger un rapport !
Duel 1 : Alice (gangster 126) contre coline (officier XY2354)
Alice
Certaines histoires commencent dans des lieux incroyables. Celle-là commence aux chiottes publiques de la station spatiale 3B G16.
Je suis en train de chercher un moyen de m’essuyer sans PQ. Mais pas moyen, je dois sacrifier quelque chose. Ma cravate ? Rhaa non ! Ma cravate préférée ! NON !!!
Avec un pincement au cœur et en me jurant de la laver en rentrant…
Moi, Edvard Gangster 126, je jure que les toilettes auront toutes des réserves immenses de PQ quand la STA (Service des Travailleurs Aliens) ne sera plus mise en péril par l’officier XY2354 !
En attendant, vite, sortir de l’odeur nauséabonde qui inonde la pièce.
Je rentre dans mon vaisseau-camion.
Mince, on est déjà mercredi 27 juin !? Ah, non, je suis encore à la date de la Galaxie Zorglub 14.
Sur la voie rapide 346, alors que je dépasse allègrement la limite de vitesse pour conserver la distance entre moi et ce foutu officier, le vaisseau penche dangereusement à droite et j’entends un bruit sourd venir de la remorque.
Encore un coup de ce balourd de groumpfien, je n’arrive pas à lui enfiler les menottes !
Il faut faire vite. Pas le temps de s’occuper des individus turbulents. J’enfile un masque à oxygène, sors précipitamment du camion, me précipite vers la porte arrière, qui est loin, loin de l’avant. Le groumpfien, cet espèce de gros chewing-gum violet avec trois yeux et six mains, ne me regarde même pas.
-Dehors ! Allez zou !
Je le tire par la laisse (que mon prédécesseur a gentiment laissée) et le met dehors. Il ne proteste même pas, ce mollusque de l’espace. Les autres me lancent des regards larmoyants.
-Même pas en rêve, les gars.
Bon, c’est pas tout ça mais j’ai une livraison à…
Non. Pas ça. La police arrive. Deux véhicules se précipitent vers moi. L’officier XY2354 et son assistante. Cette dernière, trop rapide, se laisse surprendre par le groumpfien qui percute son vaisseau de plein fouet. XY2354 ne se laisse pas abattre. Elle sort, casque à visière à la tête, flingue à la main, et son regard bleu acier posé sur moi.
-Gangster 126, lève les mains !
Je ne me laisserai jamais faire.
-Peau de lapin !
Elle tire. Le rayon me passe au ras des cheveux.
-J’ai dis : main en l’air !
-Poil au derrière !
Je me baisse pour esquiver. Mais aucun son. Elle ne tire pas. Quand je lève les yeux, je me retrouve nez à nez avec son arme.
-Ah, ces gangsters ! De moins en moins amusants !
‘Vais t’en filer, moi, des gangsters amusants. Et bam ! Un gros pain dans son joli petit minois. J’estime les distances. Sa foutue bagnole est plus proche que l’avant de mon camion.
C’est parti ! Je me rue vers son véhicule. Le temps qu’elle se relève, je suis au volant. A moi la gloire. Avec ce bidule d’officier, on peut passer partout dans la galaxie…
Zut ! Comment est-ce qu’on démarre ce machin ? Raah ! Et ce bouton-là ? Un jet de parfum m’asperge. Lui ? Un appareil étrange sort du tableau de bord. Un micro-onde ?!
-Monsieur, je vous dérange ?
-Hein !?
L’assistante. Elle a quitté son vaisseau, que le Groumpfien a sérieusement endommagé.
Toc, toc, à la fenêtre. Elle n'a pas l'air très contente, l'officier.
En quelques minutes, je me retrouve menotté à l’arrière de la voiture de XY2354, un œil au beurre noir et quelques dents en moins. L'officier est toujours furax.
-Toi, dès que t’arrives au poste, tu vas déguster !!
-Poil aux dentier...
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Coline
Non, reste encore un peu…
Rhhhha, j’adore quand tu me fais ça ! C’est pas une terrienne qui pourrait me faire vibrer l’os iliaque de cette façon…
T’es unique FFddxol !
Tu veux pas me masser les épaules ? J’ai encore mal de cette planque interminable dans le spatiodrome. Il a fallu que j’attende coincé dans le condensateur de la ventilation. Six heures, ça a duré.
Une sacrée futée, cette 126 ! Un petit bout de femme tout mignon, à qui tu donnerais Mars en éclipse, des grands yeux naïfs, une sorte de femme-enfant…
C’est comme ça que l’agent QQWKT s’est laissé avoir. Elle l’a embobiné de première, tu parles, avec sa chambre pleine de peluches.
Depuis, au service ils font un psychosondage sur les préférences sexuelles des agents avant de les mettre sur une enquête. Il y aura moins de pertes.
Moi, les petites nanas genre pisseuse comme celle-là, ça m’horripile : j’ai eu seize frangines, je sais pas si tu vois…
Je peux te poser une question indiscrète FFddxol ? Tu disposes de combien de couleurs ?
Ah dis donc !
Une sacrée palette ! J’aimerais bien que tu sois mauve, la prochaine fois, ok ? Bon, rentre dans ton placard, maintenant. A demain, ma belle !
Allez, au rapport…
Rapport de l’officier XY2354
26 Décembre 2152
Affaire petit papa Noël, concernant la « Môme 126 », soupçonnée depuis longtemps par nos services, et responsable présumée du « suicide » de l’agent QQWKT.
J’ai personnellement repris l’enquête depuis le mercredi 27 juin 2152
126 est inscrite au lycée français de Beyrouth et passe aisément pour une adolescente férue de FAAO 3D* avec projection sensorielle. Elle collectionne les peluches, vintages, actuelles ou futuristes.
Comment ferais-je si j’étais une pseudo-ado, pour réussir à faire transiter des esclaves aliens d’Altaïr aux amateurs qui les achètent ? Et les stocker ?
C’est l’étude du profil psychologique de 126 qui m’a permis de comprendre comment elle réussissait à faire entrer sur Terre ces esclaves aliens, en provenance de diverses planètes périphériques d’Altaïr.
- Bonjour Alice, je voudrais acheter une peluche pour le Noël de ma fille, on m’a dit que tu revendais certaines pièces de ta collection…
Elle a dégainé son fulgur très vite, j’ai failli commettre une erreur. Mais c’est quand même un poids plume… J’avais déjà balancé un énorme « Babar » dans sa direction pour anticiper . Le Babar s’est transformé en une sorte de barbe-à-papa qui a giclé sur elle avec un chuintement peu ragoûtant et la petite 126 s’est littéralement dissoute.
J’ai compté les « peluches »
Il y en avait trente sept . Dont deux authentiques ours en kapok.
J’allais refermer la porte du placard et mettre les scellés quand, au lieu du « maison » classique, l’une d’elle m’a souri avec ses oreilles et m’a murmuré « Je m’appelle FFddxol «
J’ai saisi sur place 34 aliens
Punaise, c’est la première fois que je rame autant pour rédiger un rapport !
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
(j'attends toujours le texte de Gobu pour poster notre duel).
Fin du postage, vous pouvez vous lâcher.
(je ferai les yeux doux à la modération pour qu'elle colle notre duel à la suite des autres).
Merci à vous tous d'avoir joué le jeu, c'était un peu hard pour un homme seul mais j'y ai mis tout mon cœur.
Fin du postage, vous pouvez vous lâcher.
(je ferai les yeux doux à la modération pour qu'elle colle notre duel à la suite des autres).
Merci à vous tous d'avoir joué le jeu, c'était un peu hard pour un homme seul mais j'y ai mis tout mon cœur.
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
LIZZIE !
t'as vu ?
Janis- Nombre de messages : 13490
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Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
avec des petits réajustements on y est !
(lizzie)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
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Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
'tain, c'est fou, ça ???
janis... oui, à peine qq ajustements, et on y est !
ah, désolée, j'ailu rachida et non rachédi.
je n'en reviens pas. Même la scénic ! (trop drôle, le symbole de la mère de famille !)
janis... oui, à peine qq ajustements, et on y est !
ah, désolée, j'ailu rachida et non rachédi.
je n'en reviens pas. Même la scénic ! (trop drôle, le symbole de la mère de famille !)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
j'ai hésité à faire une fille, me suis plantée, tant pis
désolée Lutti
désolée Lutti
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Bon Elea, on n'est pas du tout synchrones!
Y'en a qui sont parvenus à une certaine harmonie de situations, mais nous, pfff!
Y'en a qui sont parvenus à une certaine harmonie de situations, mais nous, pfff!
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Lizzie a écrit:'tain, c'est fou, ça ???
janis... oui, à peine qq ajustements, et on y est !
ah, désolée, j'ailu rachida et non rachédi.
je n'en reviens pas. Même la scénic ! (trop drôle, le symbole de la mère de famille !)
on se le réajuste demain ?
'tain le duo de choc !
(là ce soir trop morte, et puis je fais un scrabble avec mentor, c'est du sport)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Ah oui, janis et Lizzie, on croiraitt que vous avez communiqué : la scénic, la mère de famille, la zic...
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
exo très sympa Kazar, merci, t'es un chouette MC (je le savais déjà)
c'est pas mon truc la prohibition, et les gangsters non plus, j'ai fait de mon mieux
je vais vous lire mais ne commente pas ce soir
c'est pas mon truc la prohibition, et les gangsters non plus, j'ai fait de mon mieux
je vais vous lire mais ne commente pas ce soir
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Eléa, un trans? :p
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
ah oui très chouette cet exo !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Janis, Lizzie, dingue comme ça colle.
Et puis bien écrit en plus.
(commentaire plus complet demain bien entendu)
Et puis bien écrit en plus.
(commentaire plus complet demain bien entendu)
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Sacha et aseptans, ça se tient aussi et idem pour Coline et Alice (pas donné le futuriste!)
En tout cas, super bon moment
En tout cas, super bon moment
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
oui, très chouette, un grand merci Kazar.
Je commente demain ou vendredi. Parce que demain, journée chargée.
Janis, ok, je veux bien qu'on le peaufine, on peut y réfléchir. T'as encore mon mail ou je te fais coucou ?
Je commente demain ou vendredi. Parce que demain, journée chargée.
Janis, ok, je veux bien qu'on le peaufine, on peut y réfléchir. T'as encore mon mail ou je te fais coucou ?
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
pourquoi encore ?
tu me fais coucou, il est là mon mail
moi aussi demain après les polonais, demain soir
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Nous non plus, Alice, on n'a pas raconté la même histoire, même de loin ... mais c'est rigolo quand même !
Invité- Invité
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Lizzie a écrit:'tain, c'est fou, ça ???
je n'en reviens pas. Même la scénic ! (trop drôle, le symbole de la mère de famille !)
J'allais poser la question, c'est dingue cette histoire de scénic !
Et ça m'a fait le même effet entre Aseptans et Lutti (?) avec le cactus !
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
je lis ça demain !
phylisse ? ça marche tjrs demain ?
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Aseptans et Sacha, oui!Phylisse a écrit:Et ça m'a fait le même effet entre Aseptans et Lutti (?) avec le cactus !
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Ah non, c'est Sacha, pas Lutti.
Je me suis régalée à vous lire tous.
Je me suis régalée à vous lire tous.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Janis a écrit:
je lis ça demain !
phylisse ? ça marche tjrs demain ?
Oui, oui, j'y serai Janis. Avec un ventilateur p'têtre bien. :-)
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
allez, bravo les filles et les autres...
Bizavous
A demain, je plope !
*PLOP*
Bizavous
A demain, je plope !
*PLOP*
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
ah oui merci
on aura qu'à s'asseoir dans la fontaine
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
C'était super, MC Kazar ! Pas facile, mais ça a donné des sacrés résultats !
Je vous fais des bises, commentaires plutarque...
Ca va les filles ( Lutti, Sacha) ? Pour un premier, vous avez sacrément gazé !
Alice, j'aime bien ton histoire !
Merci et bonne noui
Je vous fais des bises, commentaires plutarque...
Ca va les filles ( Lutti, Sacha) ? Pour un premier, vous avez sacrément gazé !
Alice, j'aime bien ton histoire !
Merci et bonne noui
Invité- Invité
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Moi aussi je me suis régalée, en une heure, y a des trucs superbement écrits. Me sens rouillée, heureusement que Coline m'a donné le lien de ce site, ça faisait longtemps que je me désespérais. Demain je reprends la muscu de la langue!
Lutti- Nombre de messages : 91
Age : 66
Date d'inscription : 25/06/2012
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
Janis a écrit:
ah oui merci
on aura qu'à s'asseoir dans la fontaine
Je prends mes palmes et mon tuba, ok.
Phylisse- Nombre de messages : 963
Age : 62
Localisation : Provence
Date d'inscription : 05/05/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
ça marche, on se fera des signes sous l'eau
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo en direct : Mercredi 27 juin
C'était le but de l'exo, parce qu'il y a un truc qui me fascine c'est l'imaginaire commun.
On sait bien que le même histoire sera racontée d'autant de manières qu'il y a d'écrivants.
Mais découvrir qu'un simple thème peut faire émerger des histoires similaires, complémentaires, est franchement dingue.
Si on y réfléchit, et si on répète l'expérience, on devrait s'apercevoir que les imaginaires communs sont partagés par des personnes appartenant à la même population : âge, sexe, origine géographique, situation socio-économique, niveau de culture, etc etc.
Probablement que Janis et Lizzie répondent à ces conditions. Et peut-être qu'Alice et coline avaient moins de chances de se téléporter au même endroit ?
On sait bien que le même histoire sera racontée d'autant de manières qu'il y a d'écrivants.
Mais découvrir qu'un simple thème peut faire émerger des histoires similaires, complémentaires, est franchement dingue.
Si on y réfléchit, et si on répète l'expérience, on devrait s'apercevoir que les imaginaires communs sont partagés par des personnes appartenant à la même population : âge, sexe, origine géographique, situation socio-économique, niveau de culture, etc etc.
Probablement que Janis et Lizzie répondent à ces conditions. Et peut-être qu'Alice et coline avaient moins de chances de se téléporter au même endroit ?
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