La peinture blanche
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Re: La peinture blanche
Je prendrai le temps - quand je l'aurai - de bien te lire et commenter
a priori, et à quelques détails près, j'aime beaucoup, déjà.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La peinture blanche
Narbah, c'est le meilleur texte que j'aie lu de toi, et pourtant j'avais déjà beaucoup aimé les autres, mais celui-ci...
Il y a quelqu'un dedans.
Et pas un histrion, pas un pantin, pas un acteur, même génial, non, juste un être humain. Qui nous renvoie à nous-même, sans animosité mais sans aménité. Tout cru. Tout nu.
je ne sais pas si on peut résister à ça. Peut-être, en feintant...
Moi, ça me cloue.
Décidément c'est le jour, j'ai déja pris une grande claque en poésie...
Ca donne envie d'arrêter de dire des conneries, d'arrêter les échappatoires, et peut-être de s'y mettre pour de bon.
Je ne sais pas de quel fond de tripes tu sors ça, mais... merci, ça fait du bien.
Il y a quelqu'un dedans.
Et pas un histrion, pas un pantin, pas un acteur, même génial, non, juste un être humain. Qui nous renvoie à nous-même, sans animosité mais sans aménité. Tout cru. Tout nu.
je ne sais pas si on peut résister à ça. Peut-être, en feintant...
Moi, ça me cloue.
Décidément c'est le jour, j'ai déja pris une grande claque en poésie...
Ca donne envie d'arrêter de dire des conneries, d'arrêter les échappatoires, et peut-être de s'y mettre pour de bon.
Je ne sais pas de quel fond de tripes tu sors ça, mais... merci, ça fait du bien.
Invité- Invité
Re: La peinture blanche
Ah, oui, ça, pour être tripéral, ça l'est ...brut de décoffrage d'âme en peine!
Donc, humainement passionnant ; littérairement intéressant (blanc de l'oeil/blanc de deuil) mais il me semble qu'un petit ponçage...
Donc, humainement passionnant ; littérairement intéressant (blanc de l'oeil/blanc de deuil) mais il me semble qu'un petit ponçage...
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Le Narbah nouveau
Je suis déconcerté, ayant quitté, il y a quelque temps déjà, un Narbah gouailleur, inventif en diable, regorgeant d'histoires à tiroirs et de personnages croquignolesques, et j'arrive dans une purée de pois pâteuse et presque glauque. Et encore, je ne sais pas, parce que trop de pistes partent, dont je ne suis pas sûr de la direction.
Ça me met mal à l'aise, ce qui doit être un des objectifs ; je n'ai pas tout suivi, sans doute un deuxième. Ça mérite relecture plus attentive, oui, quand même. Ça a une épaisseur, ben, c'est ce qu'on recherche. J'essaierai d'affiner mon commentaire, si se peut. En attendant, je suis sous l'émotion.
Ça me met mal à l'aise, ce qui doit être un des objectifs ; je n'ai pas tout suivi, sans doute un deuxième. Ça mérite relecture plus attentive, oui, quand même. Ça a une épaisseur, ben, c'est ce qu'on recherche. J'essaierai d'affiner mon commentaire, si se peut. En attendant, je suis sous l'émotion.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La peinture blanche
Relu au petit matin, et définitivement j'aime ça, infiniment.
Ça me rappelle les premiers textes que j'ai lus de toi, ici ou sur ton blog ? je ne sais plus, et qui m'ont scotchée.
Oui, ceux où, comme dit Coline, il y a quelqu'un à l'intérieur, sont les meilleurs.
L'écriture, grave, exigeante, imagée, proche (la casserole de zinc, la mastication !), solide comme j'aime, sans chichis, poétique.
J'aime beaucoup aussi les deux mouvements du texte, que je perçois, que j'invente ?
L'immobilité du corps - je vois le narrateur assis tout seul dans sa cuisine sombre, mangeant ses nouilles tièdes - et le vaste territoire chaotique de la pensée, de la mémoire, des sensations, qui foisonne et tourbillonne.
Bref, cette veine là de ton écriture, c'est oui.
J'ai mis plus haut "à quelques détails près", mais n'en vois aucun !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La peinture blanche
Et moi qui m'attendais à trouver des coins arrondis ;-)
Bon.
Ils ont tout et bien dit.
Voilà un Narbah sérieux, débarrassé de la gaudriole, on regretterait presque.
Sauf que cette espèce de dévoilement du narrateur force le respect ; en même temps qu'il génère un certain malaise, parce que forcément on retrouve toujours un peu de soi chez l'Autre. Surtout dans un texte comme ça où se côtoient le petit et le grand, l'intérieur et l'extérieur, le personnel et l'universel.
Un peu de ménage sur deux ou trois bancalités et ce sera impeccable.
Quant à la "Notion éminemment british : attendre qu'il cesse de pleuvoir pour être heureux.", je me dois de te contredire : le Britannique est heureux malgré ou en fait avec la pluie. Au propre comme au figuré.
Bon.
Ils ont tout et bien dit.
Voilà un Narbah sérieux, débarrassé de la gaudriole, on regretterait presque.
Sauf que cette espèce de dévoilement du narrateur force le respect ; en même temps qu'il génère un certain malaise, parce que forcément on retrouve toujours un peu de soi chez l'Autre. Surtout dans un texte comme ça où se côtoient le petit et le grand, l'intérieur et l'extérieur, le personnel et l'universel.
Un peu de ménage sur deux ou trois bancalités et ce sera impeccable.
Quant à la "Notion éminemment british : attendre qu'il cesse de pleuvoir pour être heureux.", je me dois de te contredire : le Britannique est heureux malgré ou en fait avec la pluie. Au propre comme au figuré.
Invité- Invité
Re: La peinture blanche
J'adore cette expression. merci de m'aimer, j'en ai parfois besoin moi aussi !coline Dé a écrit:(...)
Il y a quelqu'un dedans.
Euh ! tripéral ? Le ponçage est déja fait puisque j'en suis à la peinture blanche ! (rire)Polixène a écrit:Ah, oui, ça, pour être tripéral, ça l'est ...brut de décoffrage d'âme en peine!
Donc, humainement passionnant ; littérairement intéressant (blanc de l'oeil/blanc de deuil) mais il me semble qu'un petit ponçage...
Pas d'objectif Silene, je te jure ; que du subjectif !silene82 a écrit: (…)
Ça me met mal à l'aise, ce qui doit être un des objectifs
Et pourtant, je crois bien qu'il y a quelques détails, comme “Les bancs de pulls sont overs de plastiques glacés.“ pas terrible non ?Janis a écrit:Relu au petit matin, et définitivement j'aime ça, infiniment. mais ne crains rien : non je n'ai pas changé. C'est juste que je suis plusieurs.
(…)
J'ai mis plus haut "à quelques détails près", mais n'en vois aucun !
Sinon, oui pour les deux espace temps. C'est toujours comme ça écrire non ?
Pas travaillé du tout, écrit le matin même.Easter(Island) a écrit:Et moi qui m'attendais à trouver des coins arrondis ;-)
Voilà un Narbah sérieux, débarrassé de la gaudriole (…)
Un peu de ménage sur deux ou trois bancalités et ce sera impeccable.
Un britannique est toujours heureux alors ?Easter(Island) a écrit:
Quant à la "Notion éminemment british : attendre qu'il cesse de pleuvoir pour être heureux.", je me dois de te contredire : le Britannique est heureux malgré ou en fait avec la pluie. Au propre comme au figuré.
Merci à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Invité- Invité
Tel qu'en lui-même...
"Pas travaillé du tout, écrit le matin même."
Escroc...
Escroc...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: La peinture blanche
Salut Narbah !
Oui, un texte plutôt pessimiste, faut croire, mais je pense que ce n'est pas le premier que je lis de toi qui a un fond de ce type.
Je suis très mitigé, personnellement par ce texte. Disons que j'étais un peu (beaucoup) déboussolé, je ne comprenais pas où ça allait, mais lorsque tu commences à parler de Sysiphe, je me suis dit que c'était justement ça le thème, l'éparpillement de quelqu'un qui commence mais ne finit jamais. Cependant, cet éparpillement, à mon avis, demande plus de réflexion sur la structure, la spontanéité, ça se travaille ! Un thème qui reviendrait, récurrent, entre deux délires, pour le tout, ou que sais-je ? Mais en l'état, je suis un peu perdu, même si je reconnais une atmosphère, un état d'âme qui dérange, et des images très personnelles.
Oui, un texte plutôt pessimiste, faut croire, mais je pense que ce n'est pas le premier que je lis de toi qui a un fond de ce type.
Je suis très mitigé, personnellement par ce texte. Disons que j'étais un peu (beaucoup) déboussolé, je ne comprenais pas où ça allait, mais lorsque tu commences à parler de Sysiphe, je me suis dit que c'était justement ça le thème, l'éparpillement de quelqu'un qui commence mais ne finit jamais. Cependant, cet éparpillement, à mon avis, demande plus de réflexion sur la structure, la spontanéité, ça se travaille ! Un thème qui reviendrait, récurrent, entre deux délires, pour le tout, ou que sais-je ? Mais en l'état, je suis un peu perdu, même si je reconnais une atmosphère, un état d'âme qui dérange, et des images très personnelles.
Invité- Invité
Re: La peinture blanche
Un thème qui reviendrait, récurrent, entre deux délires, pour lier le tout
pardon...
pardon...
Invité- Invité
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