Eva je veux t'écrire

C'est beau et frais
comme une source

Joyeux et grave, un peu inquiet toujours
me plaît

Je trouve cela mignon, avec tout ce que MIGNON signifie.

C'est attendrissant sans mièvrerie, et cela sonne bien à l'oreille.

Avec des mots simples, vous avez su nous emporter !

Une poésie agréable, bien dans votre style Manon. De la simplicité et beaucoup de douceur, comme un murmure qui nous chuchote à l'oreille. Mais qui est donc cette mystérieuse Eva ?

Très pur, très simple mais chargé d'une émotion qui se devine, et que l'on sait vraie.
Très touchant.

Si, comme toi, elle a dix-sept ans, ton poème la séduira certainement. Plus tard, il faudra "autre chose",mais c'est d'ores et déjà prometteur

Des tournures comme "que mon cœur a" sont à éviter

Ah moi j'aime bien que mon coeur a.
Mais c'est vrai que j'y connais rien non plus.
J'aime bien parce que ça respire, et expire ausii, à fleur de peau.

Tes poèmes sont toujours d'une grande tendresse et d'une belle douceur, Manon, et j'aime les images que tu utilises pour les exprimer.

J'aime moins la répétition des "t'/ton" sur un même vers, je m'explique : "Je veux t'écrire sur ton prénom" et "Je veux t'écrire sur ton parfum". En même temps, je sais que "Je veux écrire sur ton prénom/sur ton parfum" (qui correspond mieux à ce que j'aimerais lire) n'a pas tout à fait le même sens.

L'ai déjà commenté, mais le relis quand même.

Manon Lunalice a écrit:

Je veux t'écrire sur ton parfum
...
Qui m'anime
Et m'éteint

Sublime ce "Ton parfum qui m'anime et m'éteint" (et m'étreint / et me teint / et me tient...).

Je veux t'écrire sur quelque chose par nature évanescent, qu'on ne peut imprimer capter, garder. L'amour est une essence de temps, et s'éva
...pore.





PS: Jano, vous jouez le faux naïf. M'enfin, Eva qui vient c'est la première, la première femme... (et le principe de l'homme)

Emouvant! tellement ça, tellement simple! Cette tendresse! ça repose..

je commente ton texte pour me remettre un peu dans l'ambiance de "vos ecrits", ça faisait longtemps que je ne venais plus.
j'ai mal aux yeux en ce moment et l'écran me blesse.

yep ! un petit air de Prévert.

toujours ces ondes qui pulsent à travers le dénuement
avec un charme étonnamment palpable et l'élégance d'une légèreté appuyée.
c'est ancré, posé, soupesé, contrôlé et finement libéré ...
cet air de ne pas y toucher est désarmant
votre manière d'aborder la poésie ressemble à un lâcher de colombe (cela dit sans aucun lyrisme, c'est juste l'image qui me vient)
il y a toujours des choses qui s'envolent vivre leur vie à partir de l'intensité que traduisent les mots
cela dénoterait une manière d'être, avec force et discrétion.
du coup je me demande si la dite colombe ne serait pas plutôt un faucon (déguisé en colombe)
affaire à suivre :-)
bref. charmant.

après il faut le dire