La chatte sur le canapé
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La chatte sur le canapé
La chatte sur le canapé
Quand tu t’étends, après souper,
Sur le velours du canapé,
Les yeux mi-clos, comme endormie,
Je ne peux m’empêcher, ma mie,
De penser que dans ces pénates,
Tu fus autrefois une chatte.
Tu en as l’abandon factice
Et tu guettes l’instant propice
Pour m’attirer dans tes filets,
Tel un imprudent oiselet
Que tu maintiens entre tes pattes,
Comme le ferait une chatte.
Et je me sais vaincu d’avance
Lorsque près de toi je m’avance.
Je sais très bien que je ne peux
Que me laisser prendre à ton jeu,
Et aux avances délicates
Qui sont le propre d’une chatte.
Je caresse ta chevelure
Comme on caresse une fourrure,
Je perçois un frémissement
Qu'accompagne un doux râlement,
Comme quand de la main l’on flatte
L’échine douce d’une chatte.
Je te tiens dans mes bras captive,
Et bien qu’encore un peu rétive
Mais prête déjà pour l’amour,
Ta langue lèche le pourtour
De ta bouche ouverte, écarlate
Avec les gestes d’une chatte.
Ma caresse se fait précise
Et loin de te montrer soumise
Tu t’offres impudiquement,
M’attires vers toi violemment,
Jusqu’à ce que mon corps s’abatte
Sur toi qui geins comme une chatte
Maintenant tu cambres les reins
Et tu me guides de la main,
Autoritaire et suppliante,
Vers ta source humide et brûlante,
Et lorsqu’en toi soudain j’éclate,
Ton cri d’amour est d’une chatte.
Quand tu t’étends, après souper,
Sur le velours du canapé,
Les yeux mi-clos, comme endormie,
Je ne peux m’empêcher, ma mie,
De penser que dans ces pénates,
Tu fus autrefois une chatte.
Tu en as l’abandon factice
Et tu guettes l’instant propice
Pour m’attirer dans tes filets,
Tel un imprudent oiselet
Que tu maintiens entre tes pattes,
Comme le ferait une chatte.
Et je me sais vaincu d’avance
Lorsque près de toi je m’avance.
Je sais très bien que je ne peux
Que me laisser prendre à ton jeu,
Et aux avances délicates
Qui sont le propre d’une chatte.
Je caresse ta chevelure
Comme on caresse une fourrure,
Je perçois un frémissement
Qu'accompagne un doux râlement,
Comme quand de la main l’on flatte
L’échine douce d’une chatte.
Je te tiens dans mes bras captive,
Et bien qu’encore un peu rétive
Mais prête déjà pour l’amour,
Ta langue lèche le pourtour
De ta bouche ouverte, écarlate
Avec les gestes d’une chatte.
Ma caresse se fait précise
Et loin de te montrer soumise
Tu t’offres impudiquement,
M’attires vers toi violemment,
Jusqu’à ce que mon corps s’abatte
Sur toi qui geins comme une chatte
Maintenant tu cambres les reins
Et tu me guides de la main,
Autoritaire et suppliante,
Vers ta source humide et brûlante,
Et lorsqu’en toi soudain j’éclate,
Ton cri d’amour est d’une chatte.
Albert-Robert- Nombre de messages : 492
Age : 82
Localisation : Drôme
Date d'inscription : 21/04/2012
Re: La chatte sur le canapé
Agréable à lire, joli. Merci beaucoup :o)
Legone- Nombre de messages : 1121
Age : 51
Date d'inscription : 02/07/2012
Re: La chatte sur le canapé
Pas transcendant, mais tout de même très agréable au niveau musical : les vers roulent et coulent (et donc roucoulent ^^) sans surprendre jamais, sans lasser. Quant à la thématique, que voulez-vous...(sight-gros soupir-)
Mon oreille vous reproche le vers "comme quand de la main"...vous l'avez eu en sous-traitance ou quoi? C'est pas de vous ça!
A vous lire
Mon oreille vous reproche le vers "comme quand de la main"...vous l'avez eu en sous-traitance ou quoi? C'est pas de vous ça!
A vous lire
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: La chatte sur le canapé
.. Votre poème me semble un peu attendu
Dans la troisième strophe trois fois le mot "avances", ça m'a un peu gênée
La fin des strophes me semble forcée presqu'à chaque fois, aussi et
"Jusqu’à ce que mon corps s’abatte
Sur toi qui geins comme une chatte"
Ben ça me semble juste un peu désagréable...
Et "ma caresse se fait précise", c'est trop mathématique ! Enfin pour selon moi.
Finalement, il aura fallu 6 strophes avant de passer à l'acte et la fin semble un peu brutale, trop rapide, le dernier vers aurait dû lancer vers une suite.
(Mais c'est pas forcément une mauvaise chose de se tourner longtemps autour avant, vu que bon, les chattes sont un peu comme ça...)
Dans la troisième strophe trois fois le mot "avances", ça m'a un peu gênée
La fin des strophes me semble forcée presqu'à chaque fois, aussi et
"Jusqu’à ce que mon corps s’abatte
Sur toi qui geins comme une chatte"
Ben ça me semble juste un peu désagréable...
Et "ma caresse se fait précise", c'est trop mathématique ! Enfin pour selon moi.
Finalement, il aura fallu 6 strophes avant de passer à l'acte et la fin semble un peu brutale, trop rapide, le dernier vers aurait dû lancer vers une suite.
(Mais c'est pas forcément une mauvaise chose de se tourner longtemps autour avant, vu que bon, les chattes sont un peu comme ça...)
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