Exo « La fin du monde »

Oh yeah ! C'est vraiment très bon... et le mot "café", dans les poésies, me fait toujours de l'effet. Je sais pas pourquoi.

La lumière serait-elle de l'autre côté du mur de ce couvent ?

Ah oui lu-k, c'est bon

et le café nous ramène à la vie

Un couvent ? Je préfère le café !

C'est beau car fragile et porté par la dernière phrase, qui éclaire tout.

Attirée ici par le commentaire de Janis sous mon interprétation...
Ahhh, oui, ça résonne !
Fin du monde et silence, renaissance grâce aux petites choses. Le café. Essentiel.

il est rare que tu t'exprimes en poésie...!
après plusieurs lectures
au delà d'un certain encodage
les essentiels en présence se révèlent avec d'autant plus de force, et transpercent plus qu'ils ne transparaissent.
ce sont ceux de l’instant qui s’imposent comme des traits de conscience, avant l'atterrissage dans un concret scandé par cette dernière ligne.

elle arrive en décalage et comme à point nommé, dans un détachement ironique mais mignon.
Parce que dans ce café, il y a à la fois la rondeur réconfortante des volutes chaudes locomotives qui enveloppent le réveil, et le coup de fouet qui claque l’ici maintenant.

Merci beaucoup pour vos commentaires !
Comme titre : C'est désagréable de ne jamais arriver.

lu-k a écrit:En cherchant le repos se trouve la lumière
vœu de dévoration

de quel droit parvenir ?
nous voulons un couvent…

devant nous la naissance
et le besoin de n’être plus qu’étranger

si nous devions finir nous cesserions de dire.


c'est l'heure du café

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Lu-k, merci d'indiquer un titre pour le poème (en plus de l'intitulé de l'exo).
La Modération

je ne trouve rien de fragile dans ce texte, plutôt une force, un refus d'abdiquer devant l'inconnu, et si jamais si, c'est autre chose, une transcendance, mais pour l'instant, le rituel nous ramène à la réalité, les sens toujours en éveil : la chaleur, l'odeur du café, c'est l'heure !
superbe !

J'ai toujours du mal avec les phrases décousues, sans lien apparent entre elles. Je dois être trop cartésien. Mais je me soigne : j'aime bien la chute. Et le café aussi...

lu-k a écrit:Comme titre : C'est désagréable de ne jamais arriver.

Bien choisi.
Je sais pas, comme beaucoup de proses libres que je trouve très bonnes, je serais incapable de commenter. C'est étrange, y a peu de mots et pourtant j'ai une image très cinématographique de couvent, avec de grandes arcades, des pierres noires et blanches, lumineuse, où chaque bruit de pas résonne. Et au café tout s'envole. Cela dit j'aime, c'est clair.