Le fil des dialoguistes
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Frédéric Prunier
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Re: Le fil des dialoguistes
hahahapandaworks a écrit:— Oui, fumée noire veut dire Yankees déguisés en filles pas avoir trouvé chef.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 49
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Dialogue porcin (toujours garder un port sain).
-Ta femme est une grosse cochonne.
-Je trouve aussi.
-Je suis content que tu le prennes comme ça.
-Moi je suis content que tu la prennes comme ça.
-L’important c’est que tu l’apprennes de ma bouche.
-J’allais le dire, mais je le savais déjà.
-Comment tu as su ?
-Que c’était une grosse cochonne ?
-Mais non, je veux dire pour nous.
-C’est un de ses amants, qui comme toi, est venu s’épancher l’autre jour.
-Elle a un autre amant ?
-Plusieurs.
-C’est vraiment une grosse cochonne !
-Ce n’est pas grave. Tiens, moi je suis un gros porc.
-C’est bien de le reconnaitre.
-Je ne voudrais pas qu’un autre dise de moi : « Il est porc, ce laid ».
-Pourtant le bruit court.
-Qui ose ?
-C’est ce con, verrat.
-Il va s’en mordre les doigts.
-Tu vas lui mettre un bourre-pif ?
-C’est ce qu’on verra.
Rideau.
-Je trouve aussi.
-Je suis content que tu le prennes comme ça.
-Moi je suis content que tu la prennes comme ça.
-L’important c’est que tu l’apprennes de ma bouche.
-J’allais le dire, mais je le savais déjà.
-Comment tu as su ?
-Que c’était une grosse cochonne ?
-Mais non, je veux dire pour nous.
-C’est un de ses amants, qui comme toi, est venu s’épancher l’autre jour.
-Elle a un autre amant ?
-Plusieurs.
-C’est vraiment une grosse cochonne !
-Ce n’est pas grave. Tiens, moi je suis un gros porc.
-C’est bien de le reconnaitre.
-Je ne voudrais pas qu’un autre dise de moi : « Il est porc, ce laid ».
-Pourtant le bruit court.
-Qui ose ?
-C’est ce con, verrat.
-Il va s’en mordre les doigts.
-Tu vas lui mettre un bourre-pif ?
-C’est ce qu’on verra.
Rideau.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
— Quel souvenir tu as gardé, de Papa ?
— Il était gentil, non ?
— Ah bon. Tu ne l'as pas trouvé pénible ?
— Pénible ? Non.
— Tu te rappelles, quand il nous frappait, à la sieste ?
— Ah oui ! On dormait tous dans la même chambre. Vous aviez chacune votre lit, et moi, je n'avais qu'un lit gigogne qu'on tirait et mettait au milieu.
— Oui. Et quand on riait au lieu de dormir, il nous frappait, par-dessus les couvertures. Le premier, ça allait. Il était pris par surprise. Toi, au milieu, ton tour arrivait vite. Mais moi, en troisième position... c'était un supplice d'attendre la dérouillée.
— Tu te souviens de Gérard P ?
— Oui, c'était mon copain.
— Il m'aimait, non ?
— Ah bon ?
— Mais oui ! c'est toi qui me l'avais dit.
— Ah ? Peut-être.
— Tu te souviens de Sabria ?
— Oui, on allait à la danse ensemble.
— Ah ! Je l'aimais. Quand je venais avec Maman à la fin du cours, j'étais fou d'elle.
— Oui, je sais.
— Elle t'a parlé de moi ?
— Non, jamais .
— ... Elle m'a même pas vu !
— Il était gentil, non ?
— Ah bon. Tu ne l'as pas trouvé pénible ?
— Pénible ? Non.
— Tu te rappelles, quand il nous frappait, à la sieste ?
— Ah oui ! On dormait tous dans la même chambre. Vous aviez chacune votre lit, et moi, je n'avais qu'un lit gigogne qu'on tirait et mettait au milieu.
— Oui. Et quand on riait au lieu de dormir, il nous frappait, par-dessus les couvertures. Le premier, ça allait. Il était pris par surprise. Toi, au milieu, ton tour arrivait vite. Mais moi, en troisième position... c'était un supplice d'attendre la dérouillée.
— Tu te souviens de Gérard P ?
— Oui, c'était mon copain.
— Il m'aimait, non ?
— Ah bon ?
— Mais oui ! c'est toi qui me l'avais dit.
— Ah ? Peut-être.
— Tu te souviens de Sabria ?
— Oui, on allait à la danse ensemble.
— Ah ! Je l'aimais. Quand je venais avec Maman à la fin du cours, j'étais fou d'elle.
— Oui, je sais.
— Elle t'a parlé de moi ?
— Non, jamais .
— ... Elle m'a même pas vu !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
- dis donc, igloo, viens voir par là… !
- quoi, qu’est-ce qu’il y a, qu’est ce que j’ai fait… ?
- qu’est-ce que tu vois, là : « si j'étais black, tu serais blond. »
- ben je vois une vieille histoire en 6 mots, Hemingway power…
- ouais, ben recompte !
- y’en a sept. Oui bon, et alors… ?
- et alors, on a dit 6 !
- oh là là, mais on s’en fiche, tu ne crois pas… ?
- si moi je crois qu’on s’en fiche, mais toi, tu en meurs d’envie… !
- ah oui, et de quoi je meurs d’envie ?
- de corriger !
- ah ? bof…
- bon, nous gonfle pas, et corrige !
- non mais c’est toi, qui nous les brise, là…dés le matin, hop-là, des corrections, pfff !!!
- tu te paies ma tête ou quoi ?
- quoi.
- …
- bon allez, si ça peut te faire plaisir: « je serais black, tu serais blond ». ça va mieux, là…?
- ça, c’est pas à moi qu’il faut demander !
- bon, soit. …et mais…et merci, quand même… ?
- non !
- …et bonne chance, non plus… ?
- non plus !
- bon, bonne journée alors… ?
- oui, bonne journée igloo !
- ok, à toi aussi…
- eh beh…ça promet !
- quoi…!? c’est à moi que tu parles, là… ?
- hein ? non non… moi j’ai rien dit… !
(je n'ai pas trouvé le grand tiret pour les dialogues, que je n'utilise jamais... :-))
- quoi, qu’est-ce qu’il y a, qu’est ce que j’ai fait… ?
- qu’est-ce que tu vois, là : « si j'étais black, tu serais blond. »
- ben je vois une vieille histoire en 6 mots, Hemingway power…
- ouais, ben recompte !
- y’en a sept. Oui bon, et alors… ?
- et alors, on a dit 6 !
- oh là là, mais on s’en fiche, tu ne crois pas… ?
- si moi je crois qu’on s’en fiche, mais toi, tu en meurs d’envie… !
- ah oui, et de quoi je meurs d’envie ?
- de corriger !
- ah ? bof…
- bon, nous gonfle pas, et corrige !
- non mais c’est toi, qui nous les brise, là…dés le matin, hop-là, des corrections, pfff !!!
- tu te paies ma tête ou quoi ?
- quoi.
- …
- bon allez, si ça peut te faire plaisir: « je serais black, tu serais blond ». ça va mieux, là…?
- ça, c’est pas à moi qu’il faut demander !
- bon, soit. …et mais…et merci, quand même… ?
- non !
- …et bonne chance, non plus… ?
- non plus !
- bon, bonne journée alors… ?
- oui, bonne journée igloo !
- ok, à toi aussi…
- eh beh…ça promet !
- quoi…!? c’est à moi que tu parles, là… ?
- hein ? non non… moi j’ai rien dit… !
(je n'ai pas trouvé le grand tiret pour les dialogues, que je n'utilise jamais... :-))
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
— Bon, ce n'est pas tout, ça. On se fait un chinois ou un marocain ?
— Le chinois, c'est moins loin
— Oui, mais j'ai envie d'un couscous
— On n'a qu'à aller à la pizzéria en bas de chez toi.
— Ou à la cafèt. C'est pas loin, et ils font du couscous.
— Et en plus, c'est pas cher
— A propos. C'est ton tour de payer, non ?
— Ah, peut-être. A ce moment-là, on va aller à la cafèt. On aura bien le temps de manger un bon couscous, la prochaine fois.
— Le chinois, c'est moins loin
— Oui, mais j'ai envie d'un couscous
— On n'a qu'à aller à la pizzéria en bas de chez toi.
— Ou à la cafèt. C'est pas loin, et ils font du couscous.
— Et en plus, c'est pas cher
— A propos. C'est ton tour de payer, non ?
— Ah, peut-être. A ce moment-là, on va aller à la cafèt. On aura bien le temps de manger un bon couscous, la prochaine fois.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
- Le chinois c'est bien, mais il fallait te réveiller plus tôt, feignasse !
- Oui mais moi j'y peux rien, je fais suivant l'instinct et mes obligations.
- Tu veux dire plutôt que c'est "toi" qui "devais" et que tu as le porte-monnaie qui coince, sans doute la rouille, avec toute cette humidité.
- Non ce n'est pas vrai ; je ne suis pas comme ça ; et puis mon porte-monnaie (celui que tu m'as offert pour mes 103 ans) est tout en plastique noble.
- Je retire ce que j'ai dit.
- Donc c'est remis pour le "marocain" la semaine prochaine.
- C'est ça le chinois la semaine prochaine.
- Tu as toujours raison.
- C'est vrai ; tu en as de la chance d'avoir un ami comme moi.
- Oui mais moi j'y peux rien, je fais suivant l'instinct et mes obligations.
- Tu veux dire plutôt que c'est "toi" qui "devais" et que tu as le porte-monnaie qui coince, sans doute la rouille, avec toute cette humidité.
- Non ce n'est pas vrai ; je ne suis pas comme ça ; et puis mon porte-monnaie (celui que tu m'as offert pour mes 103 ans) est tout en plastique noble.
- Je retire ce que j'ai dit.
- Donc c'est remis pour le "marocain" la semaine prochaine.
- C'est ça le chinois la semaine prochaine.
- Tu as toujours raison.
- C'est vrai ; tu en as de la chance d'avoir un ami comme moi.
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Ah purée ! je ne résiste pas à faire une traduction sauvage de Zinoviev dans son délirant " Homo Sovieticus"
— Je ne capte pas si tu plaisantes ou pas, tout à coup.
— Je ne sais pas plaisanter. Je ne prend pas de positions de moi-même. Et même si j'en avais une, je ne serai pas d'accord avec elle,comme dans une vielle anecdote.
— Je ne comprends rien.
— N'essaye pas de comprendre, il y a des choses qui ne peuvent êtres comprises de par leur nature. Tu perds juste ton temps.
Et plus tu rencontres ce genre de choses et plus tu prends l'habitude de regarder les événements de cette manière. Tu ne feras jamais plus d'erreurs ainsi.
— Une technique merveilleuse ! Et comment s'appelle t' elle ?
— La dialectique mon cher Camarade, la dialectique, et elle n'est pas seulement cette chose qui est moquée par ceux qu'y n'en ont qu'entendu parler. La dialectique, c'est une façon d'agiter un bandeau dans un espace vide imaginaire rempli d'obstacles, c'est l'agiter sans aide et sans contraintes.
— Tu parles comme le Christ...
— T'as deviné !
:-))))
— Je ne capte pas si tu plaisantes ou pas, tout à coup.
— Je ne sais pas plaisanter. Je ne prend pas de positions de moi-même. Et même si j'en avais une, je ne serai pas d'accord avec elle,comme dans une vielle anecdote.
— Je ne comprends rien.
— N'essaye pas de comprendre, il y a des choses qui ne peuvent êtres comprises de par leur nature. Tu perds juste ton temps.
Et plus tu rencontres ce genre de choses et plus tu prends l'habitude de regarder les événements de cette manière. Tu ne feras jamais plus d'erreurs ainsi.
— Une technique merveilleuse ! Et comment s'appelle t' elle ?
— La dialectique mon cher Camarade, la dialectique, et elle n'est pas seulement cette chose qui est moquée par ceux qu'y n'en ont qu'entendu parler. La dialectique, c'est une façon d'agiter un bandeau dans un espace vide imaginaire rempli d'obstacles, c'est l'agiter sans aide et sans contraintes.
— Tu parles comme le Christ...
— T'as deviné !
:-))))
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
"elle n'est pas seulement cette chose qui est moquée par ceux qu'y n'en ont qu'entendu parler."
...
...
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
- Le repas fut très bon, mais il n'y en avait guère.
- Les cuisses de grenouille ont dû partir par paire.
- J'en ai rêvé pourtant bien dodues et panées ...
- Si elles n'étaient pas nées pourquoi le regretter ?
- Heureusement pour nous il y avait la friture !
- Tu en a pris trois fois sans compter le dessert.
- Quand c'est à volonté pas de littérature.
- En tout cas on peut dire qu'un bon repas ça sert,
A s'en mettre jusqu'au cou mais aussi à baver
Sur la tête de ceux qu'on ne peut pas piffer.
- C'est vrai certains ont dû les entendre siffler,
Leurs oreilles pointues stridentes d'acouphènes.
- Je te dois un repas ; ce sera pas le même.
- Non, la prochaine fois je choisirai l'endroit
Et ce ne sera pas un restaurant chinois.
Je prendrais un truc cher, très fin et distingué
Puisque ce sera toi qui devra le payer ...
- Les cuisses de grenouille ont dû partir par paire.
- J'en ai rêvé pourtant bien dodues et panées ...
- Si elles n'étaient pas nées pourquoi le regretter ?
- Heureusement pour nous il y avait la friture !
- Tu en a pris trois fois sans compter le dessert.
- Quand c'est à volonté pas de littérature.
- En tout cas on peut dire qu'un bon repas ça sert,
A s'en mettre jusqu'au cou mais aussi à baver
Sur la tête de ceux qu'on ne peut pas piffer.
- C'est vrai certains ont dû les entendre siffler,
Leurs oreilles pointues stridentes d'acouphènes.
- Je te dois un repas ; ce sera pas le même.
- Non, la prochaine fois je choisirai l'endroit
Et ce ne sera pas un restaurant chinois.
Je prendrais un truc cher, très fin et distingué
Puisque ce sera toi qui devra le payer ...
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
- Spoiler:
- Ok, je me lance. Je doute de mes dialogues en général, alors si vous avez des commentaires pour que je m'améliore... Merci !
— Je m’ennuie.
— Regarde la télé.
— Que des conneries.
— Ok, parlons, alors.
— Ok.
(…)
— Ben tu t’ennuies, je te propose de parler, et tu dis rien ?
— Je n’ai rien à dire, je voulais t’écouter.
— Pff, t’es pénible, tu sais ?
— Tu comprends pas. Je n’ai rien à dire, rien à raconter, rien à penser. Je m’ennuie. Lorsque tu t’ennuies, tout te parait trop compliqué, insurmontable. Même expliquer. Le prends pas mal, c’est pas contre toi, c’est simplement ce vide, ce…trou. Mieux vaut le taire, lui aussi.
— Pffiou. Ça va pas trop, toi, hein ?
— Si, ça va. Je suppose.
— Viens là… Plus près.
— T’aurais pas un peu grossi ?
— Saleté ! Faites un effort de tendresse, et voilà ! Allez, pose ta tête…
— Tu crois que…
— Chut !
— Non, mais je me demandais…
— Chut je te dis ! Tout à l’heure, tu ne voulais plus parler, maintenant, impossible de te faire taire !
(...)
— Tu vas mieux ?
— ...
— Tu t’endors ?
— Non, j’écoute ton cœur.
— …
— Chut, je suis occupée, pour très longtemps, je crois.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 57
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: Le fil des dialoguistes
- o-roro!
- mmmhm…
- oro...
- … ?
- ...ss-sss-ss
- … !
- k-k-k !!!
- ah, d’accord: vous voulez lire votre horoscope...
- mmmhm…
- oro...
- … ?
- ...ss-sss-ss
- … !
- k-k-k !!!
- ah, d’accord: vous voulez lire votre horoscope...
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
Éviter les onomatopées, les (...), les — ..., favoriser la question réponse, ne pas répéter ce que dis l'autre, se répéter tout en faisant remarquer que l'on se répète, ne pas installer de chronologie du style " Tout à l'heure" vu que le lecteur vient de te lire, entrecouper le dialogue de constats scéniques, et surtout surtout, un dialogue est en soi une histoire dans l'histoire, pas un moment particulier — il ne fait que l'illustrer ou la révéler. Mais je sais pas si je t'aide là ?Lizzie a écrit:
- Spoiler:
Ok, je me lance. Je doute de mes dialogues en général, alors si vous avez des commentaires pour que je m'améliore... Merci !
— Je m’ennuie.
— Regarde la télé.
— Que des conneries.
— Ok, parlons, alors.
— Ok.
(…)
— Ben tu t’ennuies, je te propose de parler, et tu dis rien ?
— Je n’ai rien à dire, je voulais t’écouter.
— Pff, t’es pénible, tu sais ?
— Tu comprends pas. Je n’ai rien à dire, rien à raconter, rien à penser. Je m’ennuie. Lorsque tu t’ennuies, tout te parait trop compliqué, insurmontable. Même expliquer. Le prends pas mal, c’est pas contre toi, c’est simplement ce vide, ce…trou. Mieux vaut le taire, lui aussi.
— Pffiou. Ça va pas trop, toi, hein ?
— Si, ça va. Je suppose.
— Viens là… Plus près.
— T’aurais pas un peu grossi ?
— Saleté ! Faites un effort de tendresse, et voilà ! Allez, pose ta tête…
— Tu crois que…
— Chut !
— Non, mais je me demandais…
— Chut je te dis ! Tout à l’heure, tu ne voulais plus parler, maintenant, impossible de te faire taire !
(...)
— Tu vas mieux ?
— ...
— Tu t’endors ?
— Non, j’écoute ton cœur.
— …
— Chut, je suis occupée, pour très longtemps, je crois.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 59
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Le fil des dialoguistes
- J'ai vu passer le train.
- C'est beau un train qui passe.
- Oui mais ça fait du bruit.
- L'essentiel c'est qu'il arrive à l'heure.
- Pourquoi ?
- Pour que les gens puissent retrouver leurs ...
- Alors là je m'insurge ; pourquoi les gens seraient-ils obligés de retrouver leurs ...
- Parce que lorsqu'on prend un train c'est forcément pour aller d'un point à un autre et retrouver ses ...
- Pourquoi à l'autre point on retrouverait forcément ses ...
- Cette conversation devient pénible ; relis un peu la littérature ferroviaire et tu verras bien que les gens voyagent pour retrouver la ...
- Ils peuvent voyager pour autre chose par exemple pour retrouver le ...
- Non, non et non ; dans ce cas ils prennent l'autobus.
- C'est pénible ; pourquoi pas un taxi ?
- Parce que c'est trop cher et les gens n'ont pas les moyens de ...
- Qu'est-ce que tu en sais ; je crois que les gens sont radins.
- Bon moi j'arrête ; d'ailleurs je vais rater le TER.
- Surtout tu me préviens lorsque tu arrives à ...
- Ce n'est pas là que je vais.
- Je m'en doutais !
- C'est beau un train qui passe.
- Oui mais ça fait du bruit.
- L'essentiel c'est qu'il arrive à l'heure.
- Pourquoi ?
- Pour que les gens puissent retrouver leurs ...
- Alors là je m'insurge ; pourquoi les gens seraient-ils obligés de retrouver leurs ...
- Parce que lorsqu'on prend un train c'est forcément pour aller d'un point à un autre et retrouver ses ...
- Pourquoi à l'autre point on retrouverait forcément ses ...
- Cette conversation devient pénible ; relis un peu la littérature ferroviaire et tu verras bien que les gens voyagent pour retrouver la ...
- Ils peuvent voyager pour autre chose par exemple pour retrouver le ...
- Non, non et non ; dans ce cas ils prennent l'autobus.
- C'est pénible ; pourquoi pas un taxi ?
- Parce que c'est trop cher et les gens n'ont pas les moyens de ...
- Qu'est-ce que tu en sais ; je crois que les gens sont radins.
- Bon moi j'arrête ; d'ailleurs je vais rater le TER.
- Surtout tu me préviens lorsque tu arrives à ...
- Ce n'est pas là que je vais.
- Je m'en doutais !
Invité- Invité
Re: Le fil des dialoguistes
pandaworks a écrit:Ah purée ! je ne résiste pas à faire une traduction sauvage de Zinoviev dans son délirant " Homo Sovieticus"
Tiens tiens, ce bon vieux Sacha. J'avais bien aimé aussi "Les hauteurs béantes". Je me demande quel regard il porte sur la société russe d'aujourd'hui.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 69
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Le fil des dialoguistes
Qu'il portait. Je viens de vérifier, il est mort en 2006...
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 69
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Le fil des dialoguistes
Pour Yali:
- Spoiler:
Ok. On indique un silence par une didascalie, donc ?
Éviter les onomatopées, les (...), les — ...,
ne pas répéter ce que dis l'autre, se répéter tout en faisant remarquer que l'on se répète. favoriser la question réponse, entrecouper le dialogue de constats scéniques
Ahhhhhh…
ne pas installer de chronologie du style " Tout à l'heure" vu que le lecteur vient de te lire,
(se gratte la tête)
Je ne comprends pas : pour moi, une histoire dans l’histoire est un moment particulier. Enfin, là, pour ce dialogue, j’ai voulu mettre en scène deux personnages dans un moment lambda ou presque (que le dialogue était censé mettre en lumière), donc que le dialogue révèle leur façon de fonctionner (à ce titre, j’ai cherché une chute pour clore ce texte, et je la trouve niaise, mais c’est pour l’exo, on va dire). Tu veux dire que le dialogue ne vient qu’illustrer ce que la narration a déjà mis en lumière ? D’accord, mais ce n’était pas le but de cet exo. Faudrait que je tente un dialogue dans une nouvelle. Un dialogue un peu long, qui amène quelque chose. S’exercer …
et surtout surtout, un dialogue est en soi une histoire dans l'histoire, pas un moment particulier — il ne fait que l'illustrer ou la révéler
Enfin, si, tu m’aides, puisque je pars de zéro et que tu m'indiques des trucs et des bases. Faire des gammes si personne ne relève les fausses notes ni les positions erronées, c’est inutile et donne de mauvaises habitudes…
Merci, donc ! :-)
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 57
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
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