Lipogramme (sans r ni l) : Deux amis

Ah ben tiens, sympa un lipogramme qui interdit le mot "moralité", puisqu'on est bien dans une fable. ça donne un nom curieux, "Haut", mais pourquoi pas? Ce qui est drôle c'est que ça change complètement l'écrit, la répétition des "beaucoup" au début donne une impression de pas naturel et, finalement, le texte ne déroge pas à cette élocution d'ensemble, ce qui fait que ça tient debout, du coup.

Un conte ! On y voit les répétitions nécessaires à l'oral...

Original ce lipogramme sans air ni ailes
Il faudrait que j'essaie pour en mesurer toute la difficulté !
Rien qu'en relisant mon propre commentaire c'est fait !

Je tente à nouveau

Inusité cet exo , je ne peux commenté qu'en faisant des fautes

Plaisant à lire et bien mené, ce conte-fable.

Je note quelques effets de la contrainte qui m'ont fait sourire et penser que la difficulté de ce type de lipogramme équivalait celle du lipogramme en (e).
D'abord dans le nom du personnage : Haut plutôt que Grand ; matin, midi et nuit, on s'attend à lire soir et : nez, yeux et ouïes qui remplace oreilles (d'ailleurs je me suis questionné sur son bon usage au pluriel qui se rapporte usuellement aux poissons ou aux évents des instrument de musique, mais en argot c'est correct ).
Ce changement des formes habituelles ou attendues donne un style qui colle bien avec le conte. L'histoire se déroule bien et les personnages m'ont évoqué les raisins de la colère.

J'ai un faible pour ce petit conte. Il y a juste le mot "pionça" qui je trouve ne colle pas avec le ton général du texte.

Je n'ai pas senti l'exercice. Cela fait fait très conte , très traditionnel et naturel. On est embarqué.

Pas évident non plus d'écrire sans la lettre r, on se rend compte à quel point elle est omniprésente, presque autant que le e. Donc bien joué sur ce point, car cela ne se ressent pas, sauf dans le choix du nom de Haut, mais l'idée est là, respectée dans une histoire qui se tient. La manière de raconter colle bien, aussi, à l'intention d'un récit orale, façon histoire du soir au coin du feu.

Modération a écrit:Déduction : méfiez-vous des amis ou voisins petits mais coquins et affamés !

et j'adore cette morale :-))

Bien mené. Je croyais pourtant qu'on avait toujours besoin d'un plus petit que soi.

Dur dur de se passer de ces deux lettres. Joli conte ma foi.

Mon expérience de conteuse m'a fait choisir ce genre de textes pour l'exercice.

J'ai utilisé quelques ficelles du métier...
Pour conter "correctement", il faut attirer l'attention de l'auditoire et surtout la retenir. Pour attirer, il faut surprendre : ici, c'était, par ex, le nom des deux amis Haut et... Bas, non Haut et Petit ! Et matin, midi et... soir.
Il faut rythmer le texte par des répétitions, être en connivence avec le public, en familiarité avec lui (ex : situer l'action dans leur village ou présenter un membre de la communauté comme personnage ou adopter leur façon de dire etc...) ici, juste l'emploi de "pionça" qui m'arrangeait bien pour la contrainte

Un petit mea culpa pour terminer. J'avais écrit "oreilles" quand je me suis aperçue qu'il fallait un R... j'ai remplacé par ouïe en oubliant d'enlever le S.

Voilà ! Il ne manquait que la voix et les gestes.

Félicitations Dushette trognon de pomme ! ^^