Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Vous lirai demain, bonne nuit toutes et tous
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Pour ma défense,
La fenêtre ouvrait sur la rue très animée, des insultes en espagnol et des « je t'aime » en portugais.
La lumière semblait dormir dans la pièce. On voyait de la poussière dans ses rayons et je me disais que c'était joli.
Il y avait des camélias et des tulipes et des marguerites. Sur sa robe, il faisait beau. Elle riait sur le sofa, elle riait et je voulais pleurer. Pleurer tellement qu'elle m'énervait. Je ne voulais plus jamais entendre ce rire. Je devenais fou.
Je n'aimais pas les dimanches, surtout pas en Novembre, le mois qu'on commence en fêtant les morts. C'est un mois morbide, un mois dur, un mois agricole, un mois qui sent le terroir et la suie, le bois et la boue. Je me suis dit qu'il fallait arranger ça, que pour une fois j'allais passer un bon dimanche après-midi. J'ai regardé au dehors et les gens criaient. J'ai regardé le plafond et je me suis dit que c'était mieux. Blanc, gentil tout ça.
Alors je suis sorti de l'appartement et là elle a dit « Ben où tu vas ? », puis moi je lui ai dit que j'allais acheter des cigarettes chez Rodriguez.
Je suis sortis dans le couloir et j'ai monté les escaliers, les escaliers qui avaient un odeur de docteur, oui, ou en tout cas de potion esthétisante pour le sol, le carrelage tout ça. J'ai pensé à ma mère qui avait dit un jour « Je crois qu'il devient fou.... » avec un air tout à fait affligé au Dr Assouline qui avait ri et qui c'était occupé de moi après.
Je suis arrivé sur le toit et j'ai vu du ciel bleu, des nuages blancs bien dessinés. Quand j' ai froid, je regarde mieux le beaux temps, je capte bien les rayons du soleil. Quand il fait beau, je ne sais plus que la fin du monde est imminente.
Alors j'ai pensé à ça et je me suis assis sur le rebord. Les pieds au-dessus des « je t'aime » de Monsieur et Madame Da Silva. J'étais bien. Je n'avais pas très peur et je me suis dit que celui qui nettoie les climatiseurs il faisait un joli métier.
J'avais froid mais je ne le sentais pas, comme les chiens. J'ai mis les mains dans les poches et j'ai trouvé une vieille cigarette qui datait de la semaine dernière. Je me suis souvenu du moment exact où elle est arrivé là et ça m'a fait plaisir parce que ce jour là j'étais bien aussi et je m'en suis rappelé.
Et j'ai vu des oiseaux au dessus de ma tête et ils criaient en me faisant des signes. Alors je me suis mis debout et comme le soleil m'empêchait de bien les voir et de leur répondre j'ai mis ma main en parallèle sur mon front. Et là, le soleil n'était plus obstacle. Il y avait moi, la lumière et les oiseaux. Noirs qu'ils étaient et ils poussaient des cris atroces qui me faisaient un peu bizarre aux oreilles. Et comme j'étais debout sur ce rebord, et qu'à trois centimètres de mon pied droit, il y avait l'air et le trottoir dix mètres plus bas, je me suis dit qu'il fallait se calmer et fumer une cigarette. Surtout ne pas tomber sans le vouloir. Je voulais tout maîtriser, jusqu'à la fin.
Là, j'ai allumé la cigarette avec mon nouveau briquet qu'il m'avait donné, le patron du C.A.T de Vélizy. Là, j'ai avalé la fumée et j'ai aimé, comme toujours. J'ai aimé et je me suis dit que les oiseaux avait beaucoup de chance de voler. J'ai pensé à ce que tout le monde pense, que voler ça doit être super, qu'on est libre et tout ça.
« Ben pourquoi t'es là Manu ? », c'était elle, celle qui rigolait tout le temps et qui aime bien les fleurs.
Je lui ai demandé si elle voulait bien voler et elle a rigolé encore et ça m'a énervé encore et j'ai crié encore, très fort : « C'est pas drôôôôôôôôle ! Putain Lalie ! Pas Drôôôoôôôôoôle » Alors les oiseaux ont décollé vers un autre pays et ça m'a fait du mal parce que je les aimais beaucoup. J'étais très énervé et elle restait plantée là comme si je l'avait transformée en statue.
« Depuis que tu prends ces médocs t 'es trop bizarre... »
C'était vrai, j'étais devenu de plus en plus rêveur. Je fumais beaucoup plus qu'avant. Tout un tas de problème venait se greffer derrière mon dos mais celui qui me tuait de l'intérieur c'était cette envie irrépressible de la faire voler. La voir dans les airs avec ses fleurs sur sa robe, voir son sourire crispé par le vent de sa chute. Puis ses pétales partout sur le trottoir.
Quand elle eût attéri, un « Eu amo-te » s'est envolé vers le bleu de là haut. Quand il est passé devant moi j'ai compris que j'étais devenu fou comme Maman l'avais dit. J'ai compris que j'avais perdu le contrôle à jamais, que je ne maîtriserais plus rien de toute ma vie.
Monsieur le juge, vous savez, ce n'est pas tout à fait moi qui a voulu qu'elle vole. Monsieur le Juge.
La fenêtre ouvrait sur la rue très animée, des insultes en espagnol et des « je t'aime » en portugais.
La lumière semblait dormir dans la pièce. On voyait de la poussière dans ses rayons et je me disais que c'était joli.
Il y avait des camélias et des tulipes et des marguerites. Sur sa robe, il faisait beau. Elle riait sur le sofa, elle riait et je voulais pleurer. Pleurer tellement qu'elle m'énervait. Je ne voulais plus jamais entendre ce rire. Je devenais fou.
Je n'aimais pas les dimanches, surtout pas en Novembre, le mois qu'on commence en fêtant les morts. C'est un mois morbide, un mois dur, un mois agricole, un mois qui sent le terroir et la suie, le bois et la boue. Je me suis dit qu'il fallait arranger ça, que pour une fois j'allais passer un bon dimanche après-midi. J'ai regardé au dehors et les gens criaient. J'ai regardé le plafond et je me suis dit que c'était mieux. Blanc, gentil tout ça.
Alors je suis sorti de l'appartement et là elle a dit « Ben où tu vas ? », puis moi je lui ai dit que j'allais acheter des cigarettes chez Rodriguez.
Je suis sortis dans le couloir et j'ai monté les escaliers, les escaliers qui avaient un odeur de docteur, oui, ou en tout cas de potion esthétisante pour le sol, le carrelage tout ça. J'ai pensé à ma mère qui avait dit un jour « Je crois qu'il devient fou.... » avec un air tout à fait affligé au Dr Assouline qui avait ri et qui c'était occupé de moi après.
Je suis arrivé sur le toit et j'ai vu du ciel bleu, des nuages blancs bien dessinés. Quand j' ai froid, je regarde mieux le beaux temps, je capte bien les rayons du soleil. Quand il fait beau, je ne sais plus que la fin du monde est imminente.
Alors j'ai pensé à ça et je me suis assis sur le rebord. Les pieds au-dessus des « je t'aime » de Monsieur et Madame Da Silva. J'étais bien. Je n'avais pas très peur et je me suis dit que celui qui nettoie les climatiseurs il faisait un joli métier.
J'avais froid mais je ne le sentais pas, comme les chiens. J'ai mis les mains dans les poches et j'ai trouvé une vieille cigarette qui datait de la semaine dernière. Je me suis souvenu du moment exact où elle est arrivé là et ça m'a fait plaisir parce que ce jour là j'étais bien aussi et je m'en suis rappelé.
Et j'ai vu des oiseaux au dessus de ma tête et ils criaient en me faisant des signes. Alors je me suis mis debout et comme le soleil m'empêchait de bien les voir et de leur répondre j'ai mis ma main en parallèle sur mon front. Et là, le soleil n'était plus obstacle. Il y avait moi, la lumière et les oiseaux. Noirs qu'ils étaient et ils poussaient des cris atroces qui me faisaient un peu bizarre aux oreilles. Et comme j'étais debout sur ce rebord, et qu'à trois centimètres de mon pied droit, il y avait l'air et le trottoir dix mètres plus bas, je me suis dit qu'il fallait se calmer et fumer une cigarette. Surtout ne pas tomber sans le vouloir. Je voulais tout maîtriser, jusqu'à la fin.
Là, j'ai allumé la cigarette avec mon nouveau briquet qu'il m'avait donné, le patron du C.A.T de Vélizy. Là, j'ai avalé la fumée et j'ai aimé, comme toujours. J'ai aimé et je me suis dit que les oiseaux avait beaucoup de chance de voler. J'ai pensé à ce que tout le monde pense, que voler ça doit être super, qu'on est libre et tout ça.
« Ben pourquoi t'es là Manu ? », c'était elle, celle qui rigolait tout le temps et qui aime bien les fleurs.
Je lui ai demandé si elle voulait bien voler et elle a rigolé encore et ça m'a énervé encore et j'ai crié encore, très fort : « C'est pas drôôôôôôôôle ! Putain Lalie ! Pas Drôôôoôôôôoôle » Alors les oiseaux ont décollé vers un autre pays et ça m'a fait du mal parce que je les aimais beaucoup. J'étais très énervé et elle restait plantée là comme si je l'avait transformée en statue.
« Depuis que tu prends ces médocs t 'es trop bizarre... »
C'était vrai, j'étais devenu de plus en plus rêveur. Je fumais beaucoup plus qu'avant. Tout un tas de problème venait se greffer derrière mon dos mais celui qui me tuait de l'intérieur c'était cette envie irrépressible de la faire voler. La voir dans les airs avec ses fleurs sur sa robe, voir son sourire crispé par le vent de sa chute. Puis ses pétales partout sur le trottoir.
Quand elle eût attéri, un « Eu amo-te » s'est envolé vers le bleu de là haut. Quand il est passé devant moi j'ai compris que j'étais devenu fou comme Maman l'avais dit. J'ai compris que j'avais perdu le contrôle à jamais, que je ne maîtriserais plus rien de toute ma vie.
Monsieur le juge, vous savez, ce n'est pas tout à fait moi qui a voulu qu'elle vole. Monsieur le Juge.
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
b-m remercie sa correctrice favorite.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
sympa orakei, ton exercice.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
hum hum :-(
Bon, ben je ralais, mais du coup, c'est moi qui suis super en retard (la honte). Vous inquiétez pas, ça arrive quand même !
Bon, ben je ralais, mais du coup, c'est moi qui suis super en retard (la honte). Vous inquiétez pas, ça arrive quand même !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Localisation : loupbleu@vosecrits.com
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Je suis content que le sujet vous ait plu. Ironiquement, j'ai mis tellement de temps à l'élaborer que j'ai été un peu à sec d'imagination. Je ne suis pas vraiment satisfait de ma production. Je vous commenterai demain ou aprés-demain, là je vais dans mon lit avec "Les Chiots" de Mario Vargas Llosa.
Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Il fait chaud, très chaud dans cette jungle épaisse l’air est humide. Tout est envahissant, étouffant .Seul quelques rayons de soleil passent au travers des arbres d’une hauteur vertigineuse.
Je commence à suffoquer, ma peau est moite, mes vêtements sont comme du papier kraft sur mon corps.
Je veux de l’air, plus d’air !
Je veux de la lumière, plus de lumière.
Je ne veux plus être emprisonné dans cette forêt, je veux la dominer, la contemplée mais pas d’ici…d’en haut ! Oui…là haut
Je cherche un arbre qui domine les autres et facile à grimper.
Tiens celui là avec les hortensias tout autour. Les branches ont l’air solide et assez proche les unes des autres.
Je commence mon ascension. Pour l’instant tout va bien…
Aïe ! Je me suis pris une écharde dans le pied. Je n’aurais pas du mettre des tongs !
Je dois continuer. Allez toujours plus haut.
Je prends un rythme de croisière tellement agréable, que j’en oublie cette chaleur assommante.
J’y suis presque !!!! Plus que quelques mètres….
ahhhhh là ! Juste au dessus de ma tête…un serpent, rouge avec des yeux jaunes, il me fixe !
Je dois redescendre.
Non je dois continuer !
Pffff….trop de questions !
Ni une ni deux je prends une tong et dans un geste de rage je lui donne un coup qui le fait tomber comme un serpentin sur les hortensias 15 metres plus bas.
Ca y est je suis arrivé en haut.
Je suis aveuglé par la lumière, j’ai du mal à me déplacer
Je décide de marcher le long de la branche la plus haute, la seule d’ailleurs !
Tout en équilibre je m’y aventure jusqu'à l’extrémité.
Les bras en croix je contemple les arbres rayonnants. Je surplombe la faune et la flore !
Le ciel me parait tout près, j’aimerais le caresser des doigts
Si il y’a un dieu, il doit être juste la ! Je me lance :
Hé vous là haut ! Je suis là, juste à votre hauteur.
Regardez-moi ! Je domine la forêt.
Une vois graveleuse surgit des ténèbres me répond :
Hé moi, je domine les hommes.
Tonnerre de dieu…
Après la tour de Babel, la tour du Baobab.
Je commence à suffoquer, ma peau est moite, mes vêtements sont comme du papier kraft sur mon corps.
Je veux de l’air, plus d’air !
Je veux de la lumière, plus de lumière.
Je ne veux plus être emprisonné dans cette forêt, je veux la dominer, la contemplée mais pas d’ici…d’en haut ! Oui…là haut
Je cherche un arbre qui domine les autres et facile à grimper.
Tiens celui là avec les hortensias tout autour. Les branches ont l’air solide et assez proche les unes des autres.
Je commence mon ascension. Pour l’instant tout va bien…
Aïe ! Je me suis pris une écharde dans le pied. Je n’aurais pas du mettre des tongs !
Je dois continuer. Allez toujours plus haut.
Je prends un rythme de croisière tellement agréable, que j’en oublie cette chaleur assommante.
J’y suis presque !!!! Plus que quelques mètres….
ahhhhh là ! Juste au dessus de ma tête…un serpent, rouge avec des yeux jaunes, il me fixe !
Je dois redescendre.
Non je dois continuer !
Pffff….trop de questions !
Ni une ni deux je prends une tong et dans un geste de rage je lui donne un coup qui le fait tomber comme un serpentin sur les hortensias 15 metres plus bas.
Ca y est je suis arrivé en haut.
Je suis aveuglé par la lumière, j’ai du mal à me déplacer
Je décide de marcher le long de la branche la plus haute, la seule d’ailleurs !
Tout en équilibre je m’y aventure jusqu'à l’extrémité.
Les bras en croix je contemple les arbres rayonnants. Je surplombe la faune et la flore !
Le ciel me parait tout près, j’aimerais le caresser des doigts
Si il y’a un dieu, il doit être juste la ! Je me lance :
Hé vous là haut ! Je suis là, juste à votre hauteur.
Regardez-moi ! Je domine la forêt.
Une vois graveleuse surgit des ténèbres me répond :
Hé moi, je domine les hommes.
Tonnerre de dieu…
Après la tour de Babel, la tour du Baobab.
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Chichou
C’était inévitable. Comme dans les mauvais contes. Et ce qui devait arriver, arriva. Le petit hic, c’est que c’est tombé sur moi.
J’étais descendu à Saint-Jeannet, dans le sud de la France. Minuscule village connut pour son lavoir (Celui de la Mère Denis, pour ceux qui se souviennent) perché à flan de montagne. C’est mignon comme tout, avec son château, ses rues pavées et son G.R..
C’était l’été de la canicule.
Je logeais dans la maison de famille d’une copine. Nous étions huit. Parmi nous, il y avait Olivia et son petit chat de 6 mois. Elle n’avait trouvé personne pour le garder dans son appartement parisien. Et puis, Olivia adorait passionnément Chichou, le petit minou. Il était chou comme tout, un petit roux un peu angora. Il était tout pour elle. Elle savait qu’au moins, lui, avait réellement besoin d’elle.
Il faut dire qu’Olivia, c’est le genre de nana à problème. On l’aime bien, mais de loin. Elle ne peut pas s’empêcher d’avoir un rhume en plein mois d’août. Un soir qu’on avait décidé de voir les étoiles en proche campagne parisienne, Olivia n’avait pas pu résister à la tentation d’emmener Chichou avec nous, et de le sortir de son panier dans la voiture. La petite boule de poils n’a rien trouvé de mieux que de se loger en dessous de ma pédale de frein !…
Cet été là, à Saint-Jeannet, il avait été organisé une journée dans les Gorges du Verdon, pour faire du saut à l’élastique. A la grande surprise de tout le monde, sur ce coup là, la grande chochotte ne fut pas Olivia. Mais moi. Dès que je monte sur les épaules d’un copain, j’ai la tête qui tourne, je me sens aspirer par le vide. J’ai le vertige. Il m’était même pas imaginable de les accompagner, jamais je n’aurai pu aller jusqu’à la passerelle. Je suis donc restée à Saint-Jeannet avec Chichou.
La maison se situe au bout d’une petite rue piétonne. Elle est sur plusieurs demi-niveau, à chaque étage correspond deux pièces. J’ai passé une bonne partie de la journée au dernier étage, allongée sur une petite terrasse, à bouquiner. Vers 16h, je suis descendue à la cuisine, me préparer un petit café. La journée s’est passée comme elle avait commencé, à flaner.
Et puis j’ai entendu un petit bruit, un petit couinement. J’ai cherché dans le salon. Rien. Je suis descendue dans les chambres. Rien. Plus de couinement.
J’ai commencé à réaliser que Chichou avait disparu. C’était ma veine ! J’avais vraiment de la chance.
Une peur panique m’a envahit. Chichou était la raison de vivre d’Olivia ! Comment avais-je pu être aussi distraite !
J’ai passé un bon moment à l’appeler. Mais toujours rien.
Et puis le petit couinement me revint en mémoire. Ce devait être Chichou. Avec appréhension je suis retournée voir la terrasse. J’avais oublié de fermer la baie vitrée. Chichou avait du en profiter pendant que j’étais descendue préparer le café.
Il a bien fallut que je me tienne debout sur cette terrasse (chose que je m’étais garder de faire jusqu’à ce jour), face à cette étendue de vide. Et il a bien fallut que je cherche Chichou derrière les Hortensias. J’avais la stupide sensation de jouer à « Tu brûles, tu gèles ».
Pauvre Olivia. Petit minou était peut-être tombé quelques mètres plus bas, et je ne pouvais rien faire.
Pour rentrer au salon, il fallait se baisser pour ne pas se cogner sur le toit. Dans le sud, les maisons ont des toits plats, qui descendent bas. C’est là dessus que j’ai découvert Chichou. Il avait réussi à y grimper. Mais ce nigaud était incapable de redescendre. Comme je le comprenais, il avait le vertige.
Il me regardait, désespéré, les poils hirsutes. Il pouvait basculer dans le vide d’un moment à l’autre.
Et comme je me plaignais…
Au bord de l’évanouissement, à mon tour j’ai grimpé sur le toit. J’ai fait comme Chichou, je suis montée à quatre pattes, sur les tuiles rouges, brûlantes. Je l’ai rejoint. Et comme Chichou, j’ai été nigaud. Je n’ai pas pu redescendre.
Je me suis allongée pour être moins « haute ». Et nous avons attendu. Chichou est venu se blottir dans mes bras. Son petit cœur battait terriblement vite. Alors, je lui ai chanté des berceuses pour qu’il se calme. « Les petits poissons dans l’eau, nagent, nagent, nagent, les petites poissons dans l’eau, nagent aussi bien que les gros… »
Nous étions sur le toit du monde.
Il devait être autour de 20h quand les autres sont rentrés. Par chance, la voiture où se trouvait Olivia avait eu du mal à se garer. Les autres nous ont trouvé avant. J’étais épuisée, Chichou rayonnant !
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Ouf, pour une fois que je respect le delais. Yes!
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Bon, j'ai mes yeux qui saturent, et la flème de mettre les lunettes pour ordi. Alors le plus simple, c'est d'éteindre. Vous lis demain. Faites de beaux rêves. Et encore merci Ora. Très belle initiative. Moi, je n'ai jamais été MC, et je trouve que tu t'en tires bien.
A la revoyure...
A la revoyure...
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Désolée, mon ordi s'arrête tout le temps. Rendrai mon exd si possibilités, demain.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
... Treize, quatorze, et quinze ! Encore !
Je ne suis pas si maniaque que ça, d'habitude, je ne compte pas les
boutons des chemises, les stations de métro, ni les marches entre les
étages, d'ailleurs d'habitude, je prends l'ascenseur. Mais là, il va
falloir que j'en parle au syndic !
Il y avait un petit panneau en bas : "ascenseur en réparation", ça ne
m'a pas tellement gêné d'ailleurs, guilleret, je suis monté jusqu'au
cinquième ; ça ne me dérangeait pas de faire un peu d'exercice ; et
puis c'était la première fois que je découvrais les autres paliers,
même s'ils ressemblaient tout à fait au mien, sauf le second où il y
avait une poussette et un vélo.
Ca s'est compliqué au dernier étage. J'ai tout redescendu, tout
remonté, trois fois, et je me suis rendu à l'évidence : le dernier
étage avant d'arriver chez moi n'a que quatorze marches ! C'est bizarre
quand même, je me suis dit qu'il faudrait en parler au syndic... Et
comme il n'y avait pas d'autre solution, je suis monté jusqu'en haut
pour tout vérifier. J'en suis au 17ème.
Faisons le point : j'ai bien compté cinq vélos, trois poussettes un bac
d'hortensia - que faisait-il là ? - et deux chats - à moins d'être
tombé deux fois sur le même ? - , mais à chaque fois quinze marches,
sauf à mon étage. C'est quand même étrange que ça tombe sur moi, cette histoire...
C'est totalement incompréhensible. Il s'est passé quoi, une erreur sur
un plan d'architecte, une étourderie de maçon, un effondrement
localisé d'une marche du milieu de l'immeuble ? Il n'y a pas tellement
d'hypothèse qui tienne. Comme pour le chat : ça ne devait pas être le
même, il n'y a pas d'escalier de service, et l'ascenseur est en panne,
ça devait être juste un chat qui ressemblait à l'autre chat. J'en
parlerai au syndic. De l'escalier, pas du chat.
Dernier étage : treize, quatorze... Quatorze ? Alors, le dernier étage a lui
aussi quatorze marche ? Ni une ni deux, je sonne, ils ont bien dû
le remarquer eux aussi qu'il leur manquait une marche, ils viendront
sans doute avec moi, au syndic...
C'est un mec débraillé qui m'ouvre, sa chemise compte sept boutons,
seul le troisième est fermé, et son caleçon en a deux (ouverts). Ca me
paraît un peu étrange, mais je rentre quand même et je tombe sur sa
femme, elle complètement nue.
Si je leur dis qu'il leur manque une marche, ils vont croire qu'il me
manque une case, alors, dans un éclair de génie, je leur demande, l'air
de rien :
" C'est à vous le chat qui se promène dans les escaliers ?"
Je ne suis pas si maniaque que ça, d'habitude, je ne compte pas les
boutons des chemises, les stations de métro, ni les marches entre les
étages, d'ailleurs d'habitude, je prends l'ascenseur. Mais là, il va
falloir que j'en parle au syndic !
Il y avait un petit panneau en bas : "ascenseur en réparation", ça ne
m'a pas tellement gêné d'ailleurs, guilleret, je suis monté jusqu'au
cinquième ; ça ne me dérangeait pas de faire un peu d'exercice ; et
puis c'était la première fois que je découvrais les autres paliers,
même s'ils ressemblaient tout à fait au mien, sauf le second où il y
avait une poussette et un vélo.
Ca s'est compliqué au dernier étage. J'ai tout redescendu, tout
remonté, trois fois, et je me suis rendu à l'évidence : le dernier
étage avant d'arriver chez moi n'a que quatorze marches ! C'est bizarre
quand même, je me suis dit qu'il faudrait en parler au syndic... Et
comme il n'y avait pas d'autre solution, je suis monté jusqu'en haut
pour tout vérifier. J'en suis au 17ème.
Faisons le point : j'ai bien compté cinq vélos, trois poussettes un bac
d'hortensia - que faisait-il là ? - et deux chats - à moins d'être
tombé deux fois sur le même ? - , mais à chaque fois quinze marches,
sauf à mon étage. C'est quand même étrange que ça tombe sur moi, cette histoire...
C'est totalement incompréhensible. Il s'est passé quoi, une erreur sur
un plan d'architecte, une étourderie de maçon, un effondrement
localisé d'une marche du milieu de l'immeuble ? Il n'y a pas tellement
d'hypothèse qui tienne. Comme pour le chat : ça ne devait pas être le
même, il n'y a pas d'escalier de service, et l'ascenseur est en panne,
ça devait être juste un chat qui ressemblait à l'autre chat. J'en
parlerai au syndic. De l'escalier, pas du chat.
Dernier étage : treize, quatorze... Quatorze ? Alors, le dernier étage a lui
aussi quatorze marche ? Ni une ni deux, je sonne, ils ont bien dû
le remarquer eux aussi qu'il leur manquait une marche, ils viendront
sans doute avec moi, au syndic...
C'est un mec débraillé qui m'ouvre, sa chemise compte sept boutons,
seul le troisième est fermé, et son caleçon en a deux (ouverts). Ca me
paraît un peu étrange, mais je rentre quand même et je tombe sur sa
femme, elle complètement nue.
Si je leur dis qu'il leur manque une marche, ils vont croire qu'il me
manque une case, alors, dans un éclair de génie, je leur demande, l'air
de rien :
" C'est à vous le chat qui se promène dans les escaliers ?"
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Désolé moi aussi pour le retard. Egalement des problème d'ordi (j'ai dû tout tapé dans l'éditeur de texte, d'où la mise en page un peu bizarre...)
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Un grand merci à Orakeï pour sa première participation en tant que MC, et pour sa proposition d'exo !Merci à tous pour la participation !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
SAHKTI : Ca alors, la chute avec le coup de la mouette dans la gueule, j'ai adoré :-) Je me suis demandé où tu nous amenais avec ce début très sombre, et j'ai adoré l'humour noir !
BERTRAND : Quelle fin magnifique aussi :-) Le lyrique conjugué à l'humour marche très bien. Pas choqué par le temps des verbes à la lecture...
CHARLES : Un poil téléphoné, peut-être une phrase de trop dans l'intro et une de trop vers la fin (pour le rythme) mais quand même bien construit et très très amusant. Le coup des copains autour est bien rendu. On s'y croirait ! (la prochaine fois que tu viens à Paris, t'es obligé d'essayer ! :-)
YALI : J'avais rien compris, puis ai regardé "fourches caudines" (sur le tlf) :-). Du coup, joli jeu avec les contraintes à ta façon, et vraie ambiance, un maximum de thème très condensé. J'aime beaucoup quand tu abordes ce genre de sujet !
ORAKEI : Très très bon ce texte ! A peine deux trois détails de syntaxe, à peine, et longueur et densité dans un temps court, bravo ! Il y a une vraie direction, une unité dans l'ensemble, bref, je suis emballé !
NUMERIPLUME : Bravo pour cette première participation ! J'espère vraiment que tu t'es amusé avec nous, et j'espère que tu recommenceras la prochaine fois !
Pour le texte : ça tient fort bien tout ça ! Une revisitation biblique originale, légère, agréable à lire. Peut-être un peu trop de retours à la ligne dans la présentation... Bravo pour ce premier exo, je le trouve très réussi !
NINA : Tu prends le temps de nous mettre dans l'atmosphère, dans le paysage. Une vraie ballade ! Tout ça est déroulé dans le récit peut-être un peu trop "causalement", mais ça roule. J'adore la fin où tu restes sur le toit avec le chaton, et j'aurais meme bien vu le texte s'arrêter là-dessus !
ENcore bravo à tous pour vos participations, j'ai pris sincèrement beaucoup de plaisir à vous lire !
BERTRAND : Quelle fin magnifique aussi :-) Le lyrique conjugué à l'humour marche très bien. Pas choqué par le temps des verbes à la lecture...
CHARLES : Un poil téléphoné, peut-être une phrase de trop dans l'intro et une de trop vers la fin (pour le rythme) mais quand même bien construit et très très amusant. Le coup des copains autour est bien rendu. On s'y croirait ! (la prochaine fois que tu viens à Paris, t'es obligé d'essayer ! :-)
YALI : J'avais rien compris, puis ai regardé "fourches caudines" (sur le tlf) :-). Du coup, joli jeu avec les contraintes à ta façon, et vraie ambiance, un maximum de thème très condensé. J'aime beaucoup quand tu abordes ce genre de sujet !
ORAKEI : Très très bon ce texte ! A peine deux trois détails de syntaxe, à peine, et longueur et densité dans un temps court, bravo ! Il y a une vraie direction, une unité dans l'ensemble, bref, je suis emballé !
NUMERIPLUME : Bravo pour cette première participation ! J'espère vraiment que tu t'es amusé avec nous, et j'espère que tu recommenceras la prochaine fois !
Pour le texte : ça tient fort bien tout ça ! Une revisitation biblique originale, légère, agréable à lire. Peut-être un peu trop de retours à la ligne dans la présentation... Bravo pour ce premier exo, je le trouve très réussi !
NINA : Tu prends le temps de nous mettre dans l'atmosphère, dans le paysage. Une vraie ballade ! Tout ça est déroulé dans le récit peut-être un peu trop "causalement", mais ça roule. J'adore la fin où tu restes sur le toit avec le chaton, et j'aurais meme bien vu le texte s'arrêter là-dessus !
ENcore bravo à tous pour vos participations, j'ai pris sincèrement beaucoup de plaisir à vous lire !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Salut Orakei et la bande.
Je ne ferais pas l'exo car j'ai déjà écrit sur cette thématique avant hier en intro d'une ébauche de nouvelle érotico-comique.
Pet-être reprendrai-je cette intro un jour pour en faire un truc a part entière avec glissé dedans le cadre fixé par orakei.Cela n'aura donc plus rien à voir avec un exo live.
Un truc me travaille: il manque Gobu, et je m'en vais de ce pas vous en parler sur "la vie du site".
Bonne Journée.
Je ne ferais pas l'exo car j'ai déjà écrit sur cette thématique avant hier en intro d'une ébauche de nouvelle érotico-comique.
Pet-être reprendrai-je cette intro un jour pour en faire un truc a part entière avec glissé dedans le cadre fixé par orakei.Cela n'aura donc plus rien à voir avec un exo live.
Un truc me travaille: il manque Gobu, et je m'en vais de ce pas vous en parler sur "la vie du site".
Bonne Journée.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Je ne t'aime plus
Je ne t’aime plus, elle a dit.
Bizarrement, sur le coup, la seule image qui m’est venue était celle d’un parapluie.
J’ai demandé :"plu" comme "il a plu" ?
C’est ça, fais le guignol, elle a dit, tu riras moins tout à l’heure.
Ploc ploc, faisait la pluie sous mon crâne.
Je l’ai regardée s’éloigner dans sa petite robe blanche comme un lys du Japon ondulant sous la bise.
Bise.
Plu.
Je ne t’aime plus.
" Plu" comme "tu m’as plu" ?
Il ne pleuvait pas. J’ai marché. J’ai marché jusqu’à ce rocher surplombant la mer, celui de notre dernier coucher de soleil. Il lui avait tant plu.
Je suis resté là, à cultiver quelques pensées sauvages, bien à l’abri dans un coin de ma tête. Ces fleurs sont taciturnes.
Je jardinais en silence.
La nuit est venue et j’ai jardiné encore un peu dans la nuit.
Ensuite, de gros nuages ont masqué la lune et la mer à mes pieds s’est éteinte.
Je ne t’aime plus.
Il y avait tout ce noir qui m’entourait. Tout ce noir si vide.
J’ai allumé une cigarette et son bout rouge faisait comme un trou dans le néant. Ça me rassurait. Je me suis levé et j’ai avancé tout au bord du précipice.
Alors, à pleins poumons, j’ai hurlé : éh bien, si tu veux savoir, moi non plus, je ne t’aime plus !
Puis j’ai jeté ma clope dans la mer et j’ai encore hurlé : et puis d’ailleurs, je ne fume plus non plus !
Et juste à ce moment, il a plu.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Un mauvais rêve. Alors, je me suis relevée pour poster.
Merci Orakei.
Merci Orakei.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Sahkti : bien aimé. Te connaissant, j'ai deviné la fin dès que tu as parlé de falaises ... serait curieux de savoir si quelqu'un qui ne connait pas tes penchants meurtriers a vu le coup venir :-)) Peut être que le paragraphe Je me rappelle de tout. Je me dis juste que... [ ... ]une autre fois... un autre. Qui sait! pourrait être améliorer. me semble que le procédé de succession des phrases courtes pour les petites pensées rapides est un peu surexploité, là ? Maintenant, on sait un truc, faut pas aller se promener au bord d'une falaise avec toi ! M'en vais prévenir quelqu'un à la TSR ;-))) Assassin !
Bertrand : Belle écriture. J'aime de plus en plus ton style, tu m'as apprivoisé ;-)
A ce stade-là, je note déjà 2 morts ! :-)
Yali : j'ai apprécié le travail des mots pour cette courte histoire. Je connaissais "caudines" mais je n'en avais pas le sens en tête donc petite recherche et me coucherai moins bête ;-)
Orakei : Pleurer tellement qu'elle m'énervait, le mois qu'on commence, Noirs qu'ils étaient ... je comprends bien que certaines expressions, tournures de phrases sont volontaires pour accentuer le côté "pensées" du narrateur, idem pour la longueur et la progression par "paliers" de certaines phrases mais me semble que ça dessert (zut, sais plus l'ortho ...) un peu ton texte parce que peut être trop ... peut être la phrase Monsieur le juge est de trop car finallement, ce récit ne corresponde pas vraiment à la façon dont on raconterai un évènement à un juge, non ? A part ça, de jolies images, un rythme qui me plait, assez lent avec quelques éclairs ...
3ème cadavre !
Numériplume : ça sonne comme le récit d'un rêve :-) J'étais dans la forêt, j'ai eu envie de monter sur l'arbre le plus grand et ...Il doit y avoir un truc freudien là derrière :-)))) Bienvenue dans les exos ! Le récit au présent et le fait que tu enchaines les évènements très rapidement, sans apparté, donne un peu l'impression que ça va un peu trop vite, que l'ambiance n'a pas assez de temps pour prendre. Dommage parce que l'histoire est là, les phrases sont clairs, les mots bien choisis ... Bref, tout est à garder mais il y a peut être des choses à ajouter (ceci dit, dur dans un live avec temps limité !)
Nina : manque peut être une petite transition pédale de frein - gorge du verdon. J'ai bien apprécié cette histoire, fluide, juste et j'ai aimé le fait que tu ne tues ni le chat, ni la narratrice :-)) je m'attendais à un drame ...je me disais "pas le chat, non, pas le chat" :-)) et puis, une jolie fin, rigolote.
LoupBleu : Bien ri ! bien croqué, ce personnage ! Très réussi !
Kilis : plu, plus, pensées, fleurs, jardiner pendant la nuit ... Un sujet plutôt triste et pourtant, ça m'a collé un sourire tant les "jeux" sur la sémantique sont réussis. Et puis le narrateur qui réalise plus tard, beaucoup plus tard, le sens et se met à hurler ... :-)))
Bon, finallement, seulement trois morts ... je m'attendais à plus et Nina a bien évité d'en ajouter deux ... pour le narrateur de Loup, peut être qu'il va y passer mais bon ... ;-))
Bertrand : Belle écriture. J'aime de plus en plus ton style, tu m'as apprivoisé ;-)
A ce stade-là, je note déjà 2 morts ! :-)
Yali : j'ai apprécié le travail des mots pour cette courte histoire. Je connaissais "caudines" mais je n'en avais pas le sens en tête donc petite recherche et me coucherai moins bête ;-)
Orakei : Pleurer tellement qu'elle m'énervait, le mois qu'on commence, Noirs qu'ils étaient ... je comprends bien que certaines expressions, tournures de phrases sont volontaires pour accentuer le côté "pensées" du narrateur, idem pour la longueur et la progression par "paliers" de certaines phrases mais me semble que ça dessert (zut, sais plus l'ortho ...) un peu ton texte parce que peut être trop ... peut être la phrase Monsieur le juge est de trop car finallement, ce récit ne corresponde pas vraiment à la façon dont on raconterai un évènement à un juge, non ? A part ça, de jolies images, un rythme qui me plait, assez lent avec quelques éclairs ...
3ème cadavre !
Numériplume : ça sonne comme le récit d'un rêve :-) J'étais dans la forêt, j'ai eu envie de monter sur l'arbre le plus grand et ...Il doit y avoir un truc freudien là derrière :-)))) Bienvenue dans les exos ! Le récit au présent et le fait que tu enchaines les évènements très rapidement, sans apparté, donne un peu l'impression que ça va un peu trop vite, que l'ambiance n'a pas assez de temps pour prendre. Dommage parce que l'histoire est là, les phrases sont clairs, les mots bien choisis ... Bref, tout est à garder mais il y a peut être des choses à ajouter (ceci dit, dur dans un live avec temps limité !)
Nina : manque peut être une petite transition pédale de frein - gorge du verdon. J'ai bien apprécié cette histoire, fluide, juste et j'ai aimé le fait que tu ne tues ni le chat, ni la narratrice :-)) je m'attendais à un drame ...je me disais "pas le chat, non, pas le chat" :-)) et puis, une jolie fin, rigolote.
LoupBleu : Bien ri ! bien croqué, ce personnage ! Très réussi !
Kilis : plu, plus, pensées, fleurs, jardiner pendant la nuit ... Un sujet plutôt triste et pourtant, ça m'a collé un sourire tant les "jeux" sur la sémantique sont réussis. Et puis le narrateur qui réalise plus tard, beaucoup plus tard, le sens et se met à hurler ... :-)))
Bon, finallement, seulement trois morts ... je m'attendais à plus et Nina a bien évité d'en ajouter deux ... pour le narrateur de Loup, peut être qu'il va y passer mais bon ... ;-))
Charles- Nombre de messages : 6288
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Sahkti :
J’aime assez le côté cynique du propos et regrette quelques lourdeurs dans le récit :
« je veux me rendre compte par moi-même ». »J'ai jamais pu aimer les mouettes…
Bertrand :
joli mélange et final qui prête à sourire.
Charles :
belle collection de touristes pochtrons, je rejoins Loup dans sa critique : un brun téléphoné, mais plaisant à lire.
Orekei :
Un bon texte, même si je regrette un peu la dernière phrase, sans elle ça marchait aussi. J’aurais tendance à dire aussi, attention aux influences, on sent des marquages nets, mais ceci est un débat que nous pouvons reprendre ailleurs ☺
Numériplume :
Bon, j’ai un problème tout de même, les baobabs poussent rarement, mais alors très rarement en pleine jungle. Enfin, chaque fois que j’en ai vu un, sa périphérie était désertique ou presque :-) Et bienvenue.
Nina :
Faudrait peut-être habiller tout ça d’un peu plus d’expression écrite, ici, j’aurais tendance à dire que nous sommes à l’oral.
Loup :
Ahahahhaha j’adore ! Logique implacable et humour surréaliste.
P.S. : S’il manque une marche à certain étage, c’est sans doute qu’elle s’est effacée sous le poids du piano.
Kilis :
Il m’a plu ton texte.
J’aime assez le côté cynique du propos et regrette quelques lourdeurs dans le récit :
« je veux me rendre compte par moi-même ». »J'ai jamais pu aimer les mouettes…
Bertrand :
joli mélange et final qui prête à sourire.
Charles :
belle collection de touristes pochtrons, je rejoins Loup dans sa critique : un brun téléphoné, mais plaisant à lire.
Orekei :
Un bon texte, même si je regrette un peu la dernière phrase, sans elle ça marchait aussi. J’aurais tendance à dire aussi, attention aux influences, on sent des marquages nets, mais ceci est un débat que nous pouvons reprendre ailleurs ☺
Numériplume :
Bon, j’ai un problème tout de même, les baobabs poussent rarement, mais alors très rarement en pleine jungle. Enfin, chaque fois que j’en ai vu un, sa périphérie était désertique ou presque :-) Et bienvenue.
Nina :
Faudrait peut-être habiller tout ça d’un peu plus d’expression écrite, ici, j’aurais tendance à dire que nous sommes à l’oral.
Loup :
Ahahahhaha j’adore ! Logique implacable et humour surréaliste.
P.S. : S’il manque une marche à certain étage, c’est sans doute qu’elle s’est effacée sous le poids du piano.
Kilis :
Il m’a plu ton texte.
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
J'oubliais.
Yali :
Pour qui ne connait pas l'expression "Passer sous les fourches Caudines", ce texte est incompréhensible !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Fourches_Caudines
Yali :
Pour qui ne connait pas l'expression "Passer sous les fourches Caudines", ce texte est incompréhensible !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_des_Fourches_Caudines
Yali- Nombre de messages : 8624
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Pour être tout à fait honnète, je m'aperçois que j'ai repris cette histoire de la marche qui manque d'un début de chronique de Jean-Jacques Vannier sur inter (la suite était différente).
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
sahkti impression première : quelle horreur bien organisée. Un esprit malade n'aurait jamais pu inventer pareil scénario.
charles : l'exercice semble difficile. L'ensemble est séduisant et bon enfant.
yali : souvenir personnel avec la fourche à claudine. Tu étais présent dans le champ, ou bien tu inventes tout, même la mise en bouche ? Pardon j'ai ri spontanément.
charles : l'exercice semble difficile. L'ensemble est séduisant et bon enfant.
yali : souvenir personnel avec la fourche à claudine. Tu étais présent dans le champ, ou bien tu inventes tout, même la mise en bouche ? Pardon j'ai ri spontanément.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
BERTRAND: Un style qu'on te connaît moins. J'aime le côté conté avec emphase, j'aime un peu moins le lyrisme de certaines phrases, mais au final, je trouve qu'il y un rythme et des sonorités agréables et puis j'apprécie ce ton désabusé qui se dégage de tout cela.
CHARLES: hé hé hé, j'ai souri devant les références si réelles du tourisme "toureiffelien", c'est affreux d'aller voir ce truc :-( Un peu plus grinçant m'aurait plu, mais déjà comme ça, j'aime bien, ça me parle.
YALI: La répétition du mot madone me plaît moyennement, sensation toute personnelle bien sûr. Sinon, je le trouve moins surprenant ou travaillé que d'autres de tes textes, même si la Yali's touch est là et bien là, avec ce qu'elle comporte de qualité.
ORAKEI: Suis partagée. J'aime beaucoup ton texte mais je me demande si je ne l'aurais pas préféré plus court, sans la partie avec la fille qui tombe. J'ai trouvé lé début poétique et sensible, plein de jolies images; la suite me séduit moins.
NUMERIPLUME: Ha ha! Tu arrives à restituer une tension assez forte et puis j'aime la pointe d'humour de la fin. Juste que je trouve superflues quelques remarques pratiques, quelques détails mais dans l'ensemble, j'aime comme tu racontes cette ascension, c'est très vivant.
NINANANERE: Une histoire toute simple, avec son brin de tendresse et d'humour. On sent, une fois de plus, que tu aimes raconter les récits détaillés et vivants, tu leur donnes un style particulier. Juste un léger bémol pour quelques tournures que je trouve un peu figées, comme "il avait été organisé", par exemple.
LOUPBLEU: De bleu, j'adore! Loup, c'est génial, je n'ai rien à redire, juste que j'ai aimé et que tu développes là, avec humour et une belle plume, une chouette idée. Hahaha, je relis et je souris encore plus!
KILIS: Haaa cette plume Kilissienne, j'en redemande des comme ça, j'aime beaucoup! De beaux instants fixés avec des mots, une sensibilité mêlée à une forme d'ironie, bravo.
CHARLES: hé hé hé, j'ai souri devant les références si réelles du tourisme "toureiffelien", c'est affreux d'aller voir ce truc :-( Un peu plus grinçant m'aurait plu, mais déjà comme ça, j'aime bien, ça me parle.
YALI: La répétition du mot madone me plaît moyennement, sensation toute personnelle bien sûr. Sinon, je le trouve moins surprenant ou travaillé que d'autres de tes textes, même si la Yali's touch est là et bien là, avec ce qu'elle comporte de qualité.
ORAKEI: Suis partagée. J'aime beaucoup ton texte mais je me demande si je ne l'aurais pas préféré plus court, sans la partie avec la fille qui tombe. J'ai trouvé lé début poétique et sensible, plein de jolies images; la suite me séduit moins.
NUMERIPLUME: Ha ha! Tu arrives à restituer une tension assez forte et puis j'aime la pointe d'humour de la fin. Juste que je trouve superflues quelques remarques pratiques, quelques détails mais dans l'ensemble, j'aime comme tu racontes cette ascension, c'est très vivant.
NINANANERE: Une histoire toute simple, avec son brin de tendresse et d'humour. On sent, une fois de plus, que tu aimes raconter les récits détaillés et vivants, tu leur donnes un style particulier. Juste un léger bémol pour quelques tournures que je trouve un peu figées, comme "il avait été organisé", par exemple.
LOUPBLEU: De bleu, j'adore! Loup, c'est génial, je n'ai rien à redire, juste que j'ai aimé et que tu développes là, avec humour et une belle plume, une chouette idée. Hahaha, je relis et je souris encore plus!
KILIS: Haaa cette plume Kilissienne, j'en redemande des comme ça, j'aime beaucoup! De beaux instants fixés avec des mots, une sensibilité mêlée à une forme d'ironie, bravo.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Mes commentaires vont arriver, je passe en coup de vent, j'ai un tas de choses à faire !
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Sakhti : Joli texte, tu as choisi la falaise, je crois que c'était l'endroit le plus en proie aux clichés. Et des clichés, il y en a dans ton texte, beaucoup beaucoup : pelouse, froid, mouettes, océan (pourquoi ne pas imaginer une falaise moins habituelle, une falaise au soleil, avec de l'herbe sèche du sable, une falaise qui débouche sur autre chose que sur de l'eau ). mais bon, tu as choisit la falaise rien ne t'interdisait d'utiliser des clichés qui, par ailleurs, permettent au lecteur de mieux recadrer le récit (surtout pour un texte court). De plus, le peu de temps t'as peut-être empêcher d'imaginer une autre falaise que celles qu'on a l'habitude de voir ou lire. M'enfin j'ai aimer ton texte.
Bertrand : Comme Yali, tu n'as pas imaginé une falaise très originale, :néanmoins ton texte à quelque chose de particulier, comme un rythme innocent, maîtriser, une musique qui ne permet pas au lecteur de prendre du recul, et ça, je pense, que cela a du bon. J'ai adoré la derniers phrase : l' Homme face à l' Homme, aux éléments, à lui même; quand il ne veut plus qu'on prenne des photos il se bat avec tout ça; je pourrais en parler pendant une journée entière de cette phrase. Cette phrase qui contient tout ce qui me fascine dans la littérature. Très beau texte...
Charles : L'alcool et les potes, une mine pour l'écrivain et le lecteur. Quel beau moment de vie ! Charles tu as écrit la vie à l'état pur, le rire communicatif, l'amour de l'amitié et du n'importe quoi. Un pote vient de lire ton texte et on se remémore à l'instant même des morceaux de soirées surréalistes. J'aime ce genre de scène, quand l' alcool génère de l'absurde, du beau... Merci Charles !
Yali : Je n'ai pas très bien saisit le rapport avec le sujet, j'ai lu trois fois. Bien écrit, malgré une répétition un peu répétitive ( :-D ) de « Madone ». Je ne peux en rajouter plus.
Numériplume : Non, là je tique. Prose ou poème, poème en prose... J'ai beaucoup de mal avec ce genre de texte. Tu colles bien au sujet et ton expression est agréable. Cela ne m'a pas fait décoller. C'est ton 7ème message, je me dit que je ne te connais pas assez, je pense que je peux apprécier tes futurs texte. Merci d'avoir participer à ton premier exo. ;-)
Ninanère : Je suis rentré, très bien, très bien rentré. Mal sorti, malheureusement, je trouve la fin un peu longue. Je me serais arrêter avant. Sinon le style est, selon moi, très bon. Tu guides bien le lecteur sans le laisser sur le bord. Tu es un peu comme Sarkozy, « tu ne laisses personne au bord de la route » :-D
Loupbleu : Ah oui ! Loup je me suis régalé, malgré l'heure, j'ai aimé ce ton enjoué et malicieux. très bon texte !
Kilis : Comme d'habitude, je suis un grand fan ! Quelle malice, un peu comme Loupbleu, ton écrite étonne. Le coup du « il a plu » est excellent. Quelle intelligence littéraire, cela me fait penser à Madame de Sévigné : J' a-d-o-r-e !
Bertrand : Comme Yali, tu n'as pas imaginé une falaise très originale, :néanmoins ton texte à quelque chose de particulier, comme un rythme innocent, maîtriser, une musique qui ne permet pas au lecteur de prendre du recul, et ça, je pense, que cela a du bon. J'ai adoré la derniers phrase : l' Homme face à l' Homme, aux éléments, à lui même; quand il ne veut plus qu'on prenne des photos il se bat avec tout ça; je pourrais en parler pendant une journée entière de cette phrase. Cette phrase qui contient tout ce qui me fascine dans la littérature. Très beau texte...
Charles : L'alcool et les potes, une mine pour l'écrivain et le lecteur. Quel beau moment de vie ! Charles tu as écrit la vie à l'état pur, le rire communicatif, l'amour de l'amitié et du n'importe quoi. Un pote vient de lire ton texte et on se remémore à l'instant même des morceaux de soirées surréalistes. J'aime ce genre de scène, quand l' alcool génère de l'absurde, du beau... Merci Charles !
Yali : Je n'ai pas très bien saisit le rapport avec le sujet, j'ai lu trois fois. Bien écrit, malgré une répétition un peu répétitive ( :-D ) de « Madone ». Je ne peux en rajouter plus.
Numériplume : Non, là je tique. Prose ou poème, poème en prose... J'ai beaucoup de mal avec ce genre de texte. Tu colles bien au sujet et ton expression est agréable. Cela ne m'a pas fait décoller. C'est ton 7ème message, je me dit que je ne te connais pas assez, je pense que je peux apprécier tes futurs texte. Merci d'avoir participer à ton premier exo. ;-)
Ninanère : Je suis rentré, très bien, très bien rentré. Mal sorti, malheureusement, je trouve la fin un peu longue. Je me serais arrêter avant. Sinon le style est, selon moi, très bon. Tu guides bien le lecteur sans le laisser sur le bord. Tu es un peu comme Sarkozy, « tu ne laisses personne au bord de la route » :-D
Loupbleu : Ah oui ! Loup je me suis régalé, malgré l'heure, j'ai aimé ce ton enjoué et malicieux. très bon texte !
Kilis : Comme d'habitude, je suis un grand fan ! Quelle malice, un peu comme Loupbleu, ton écrite étonne. Le coup du « il a plu » est excellent. Quelle intelligence littéraire, cela me fait penser à Madame de Sévigné : J' a-d-o-r-e !
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Du tout! J'avais envie de voir ma falaise comme ça et pas autrement! Je la voulais avec de l'eau, de l'herbe, une pierre. Je la voulais pleine de clichés, pour raconter une histoire elle-même pleine de clichés, s'étendant sur un fil linéaire prévisible en partie mais pas en tout. Le temps n'a jamais été une contrainte pour moi dans les exos live, au contraire.Orakei a écrit:Sakhti : De plus, le peu de temps t'as peut-être empêcher d'imaginer une autre falaise que celles qu'on a l'habitude de voir ou lire.
Les falaises avec de l'herbe sèche et du sable, que je ne trouve en rien originales ceci dit, n'auraient rien changé ou arrangé dans mon histoire.
Je pense que tu n'as pas tout à fait saisi la philosophie de ma participation à ces exos live :-)) Ni même ma conception de l'écriture, d'ailleurs...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Excuse moi, je ne suis là que depuis 2 mois... Pardon de t'avoir froissé :-(
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Suis pas froissée du tout, t'en fais pas! :-))Orakei a écrit:Pardon de t'avoir froissé :-(
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Bonsoir tout le monde,
Je voudrais vous remercier pour les critiques concernant mon texte, car je les considère comme constructives.
Synthèse :
Ma présentation laisse à désirer et je compte y remédier dans mes textes futurs.
Le manque d’ambiance résulte du faite que je n’ai pas toujours le sens du détail et par conséquent je m’attache plus à la dynamique du texte en prenant soins de choisir le mot juste.
Je sais que les baobabs se trouvent rarement dans la jungle, mais considérant que c’est un texte imaginaire, je me suis permis ce genre d’improbabilité pensant que l’on n’y prêterait pas attention. Comme le mot baobab et le mot Babel allaient bien ensemble, je les ai donc inclus dans mon histoire.
Prose ou poème, poème en prose. Je dirais que j’écris depuis peu, et donc je n’ai pas encore trouvé mon propre style (je me cherche encore dans l’écriture).
Conclusion : la passion de l’écriture est là, mais le style reste à définir…
Je voudrais vous remercier pour les critiques concernant mon texte, car je les considère comme constructives.
Synthèse :
Ma présentation laisse à désirer et je compte y remédier dans mes textes futurs.
Le manque d’ambiance résulte du faite que je n’ai pas toujours le sens du détail et par conséquent je m’attache plus à la dynamique du texte en prenant soins de choisir le mot juste.
Je sais que les baobabs se trouvent rarement dans la jungle, mais considérant que c’est un texte imaginaire, je me suis permis ce genre d’improbabilité pensant que l’on n’y prêterait pas attention. Comme le mot baobab et le mot Babel allaient bien ensemble, je les ai donc inclus dans mon histoire.
Prose ou poème, poème en prose. Je dirais que j’écris depuis peu, et donc je n’ai pas encore trouvé mon propre style (je me cherche encore dans l’écriture).
Conclusion : la passion de l’écriture est là, mais le style reste à définir…
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Vraiment très bien ton sujet Orakei, je n'ai pas résisté à le faire en différé.
Quand l'automne se pointe, moi c'est simple: je me tire. Ces mois d'hiver se rapprochent, ceux dont la blancheur immaculée contraste avec le fait que nous vivons dans un monde d'enculés. Acculé à cette idée il me faut en général prendre de la hauteur, sans toutefois aller vérifier si bouffer des pissenlits par les racines s'effectue quelque part par-delà le seuil des nuages. Les feuilles mortes amènent avec leur cellulose déstructurée les premières calembredaines participatives, et non plus seulement celles qui se promettent encre noire sur support indéfini: action. Mon premier essai me fait marrer de son ridicule: faire valser le panneau "attention sol mouillé" des chiottes dans la rivière. Et merde, c'est quand même à cette place qu'il prend tout son sens. J'ai peine à expliquer cela aux trois flics hindous qui essayent en vain de me coller une amende: il n'est pas de loi qui empêche la natation des panneaux indicateurs de danger dans les latrines. Finalement ils se marrent et me lâchent la grappe: je suis déçu, j'aurais bien défendu mon concept devant un officier supérieur.
Si les flics ont de l'humour maintenant, il va falloir revisiter les façons de foutre le bordel. Vexé de mon résultat minable, je me casse dans une tristesse punitive: le titre de roi des cons n'est pas encore attribué à. Dans cette solitude caractéristique de celui qui tient sa compagne par la main, je veux escalader un silo. Ouais, un silo, cette espèce de tour branlante dont on se doute bien qu'il contient quelque chose.Un suppositoire architectural dont apparemment personne n'a la moindre intention d'apposer un label : "Je suis un silo, je contiens ce mois-ci du sable”. Ce devrait être obligatoire. L'architecture de merde devrait justifier ses formes au public.
On se casse au nord tant l'Urbain me les casse. Et au nord, il y a des silos partout. J'en prends un au hasard. Il y a une échelle qui parcourt son flanc, vous savez, celle qui ressemble à une ossature de carlingue d'avion sur laquelle la fibre de carbone n'aurait pas encore été apposée. Cylindrique, minimaliste, on retrouve sa silhouette sur les cheminées des hauts-fourneaux, des grues de chantier et des silos.Je m'attelle à son escalade, ce chemin aux étoiles: être un peu plus près de E.T. me réchauffe le coeur. Putain, l'odeur qui rayonne de là-dedans ne rappelle en rien les hortensias.Lassée, ma muse s'est tirée. Ou alors seulement endormie. Je ne vois déjà pas le sol que ce miasme affreux me prend la gorge: Dans ce container vertical ,il y a surement un truc en décomposition organique: il me faut vérifier ça. Je grimpe, toujours plus haut, oh con, j'ai le vertige qui m'empêche tout regard vers le bas. J'arrive enfin sur mon toit du monde : victoire sur l'Everest (il n'est pas de petite référence). Je regarde par la trappe ce que contient cette fusée creuse: un magma tiède d'ensilage végétal qui se transformera au temps choisi en éthanol pour faire rouler les Toyota du monde entier.
Oui aux nouvelles énergies, je plonge d'un coup vers ces 20 tonnes de débris végétaux. Je tombe, pas moins débris, et floc , je me retrouve la gueule à moitié immergée dans 4 milliard de copeaux. la puanteur est insoutenable, la température agréable, je suis dans un foetus géant de matière organique.Après la plongée:la natation, je fais quelques brasses dans cette farine chiasseuse qui me rappelle l'épaisseur de l'eau des grands fonds.J'ai retrouvé le confort du liquide amniotique. J'en pousserai même un cri originel. L'orgasme passé, je tiens mon scoop: je téléphone aux flics: j'ai mon sujet de discussions de gardé à vue. Violation de propriété privée, entrée par effraction dans une structure industrielle. Si les flics sont dotés d'un frais sens de l'humour, il convient à présent de leur inculquer certaines notions de poésie.Je prends mon mobile dans une poche arrière recouverte de fibre végétale. J'appelle police-secours. C'est con à dire, mais je ne choppe pas le réseau. En plus d'être moche, un silo, c'est vraiment épais.
PW
Grain d'automne
Quand l'automne se pointe, moi c'est simple: je me tire. Ces mois d'hiver se rapprochent, ceux dont la blancheur immaculée contraste avec le fait que nous vivons dans un monde d'enculés. Acculé à cette idée il me faut en général prendre de la hauteur, sans toutefois aller vérifier si bouffer des pissenlits par les racines s'effectue quelque part par-delà le seuil des nuages. Les feuilles mortes amènent avec leur cellulose déstructurée les premières calembredaines participatives, et non plus seulement celles qui se promettent encre noire sur support indéfini: action. Mon premier essai me fait marrer de son ridicule: faire valser le panneau "attention sol mouillé" des chiottes dans la rivière. Et merde, c'est quand même à cette place qu'il prend tout son sens. J'ai peine à expliquer cela aux trois flics hindous qui essayent en vain de me coller une amende: il n'est pas de loi qui empêche la natation des panneaux indicateurs de danger dans les latrines. Finalement ils se marrent et me lâchent la grappe: je suis déçu, j'aurais bien défendu mon concept devant un officier supérieur.
Si les flics ont de l'humour maintenant, il va falloir revisiter les façons de foutre le bordel. Vexé de mon résultat minable, je me casse dans une tristesse punitive: le titre de roi des cons n'est pas encore attribué à. Dans cette solitude caractéristique de celui qui tient sa compagne par la main, je veux escalader un silo. Ouais, un silo, cette espèce de tour branlante dont on se doute bien qu'il contient quelque chose.Un suppositoire architectural dont apparemment personne n'a la moindre intention d'apposer un label : "Je suis un silo, je contiens ce mois-ci du sable”. Ce devrait être obligatoire. L'architecture de merde devrait justifier ses formes au public.
On se casse au nord tant l'Urbain me les casse. Et au nord, il y a des silos partout. J'en prends un au hasard. Il y a une échelle qui parcourt son flanc, vous savez, celle qui ressemble à une ossature de carlingue d'avion sur laquelle la fibre de carbone n'aurait pas encore été apposée. Cylindrique, minimaliste, on retrouve sa silhouette sur les cheminées des hauts-fourneaux, des grues de chantier et des silos.Je m'attelle à son escalade, ce chemin aux étoiles: être un peu plus près de E.T. me réchauffe le coeur. Putain, l'odeur qui rayonne de là-dedans ne rappelle en rien les hortensias.Lassée, ma muse s'est tirée. Ou alors seulement endormie. Je ne vois déjà pas le sol que ce miasme affreux me prend la gorge: Dans ce container vertical ,il y a surement un truc en décomposition organique: il me faut vérifier ça. Je grimpe, toujours plus haut, oh con, j'ai le vertige qui m'empêche tout regard vers le bas. J'arrive enfin sur mon toit du monde : victoire sur l'Everest (il n'est pas de petite référence). Je regarde par la trappe ce que contient cette fusée creuse: un magma tiède d'ensilage végétal qui se transformera au temps choisi en éthanol pour faire rouler les Toyota du monde entier.
Oui aux nouvelles énergies, je plonge d'un coup vers ces 20 tonnes de débris végétaux. Je tombe, pas moins débris, et floc , je me retrouve la gueule à moitié immergée dans 4 milliard de copeaux. la puanteur est insoutenable, la température agréable, je suis dans un foetus géant de matière organique.Après la plongée:la natation, je fais quelques brasses dans cette farine chiasseuse qui me rappelle l'épaisseur de l'eau des grands fonds.J'ai retrouvé le confort du liquide amniotique. J'en pousserai même un cri originel. L'orgasme passé, je tiens mon scoop: je téléphone aux flics: j'ai mon sujet de discussions de gardé à vue. Violation de propriété privée, entrée par effraction dans une structure industrielle. Si les flics sont dotés d'un frais sens de l'humour, il convient à présent de leur inculquer certaines notions de poésie.Je prends mon mobile dans une poche arrière recouverte de fibre végétale. J'appelle police-secours. C'est con à dire, mais je ne choppe pas le réseau. En plus d'être moche, un silo, c'est vraiment épais.
PW
Invité- Invité
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Sahkti : Un texte cruel qui se lit comme un bonbon acidulé.
Bertrand : J'aime, avec juste ce qu'il faut de triste.
Charles : Une contrainte prise au pied de la lettre, et j'ai trouvé ça très drôle. Oui, c'est téléphoné lorsque l'on connait la contrainte de départ. Sinon, ça passe.
Yali : Je crois avoir saisi le sens caché. Mais je crains d'être passéé à côté d'autres niveau de lectures...
Oarkei : Au début je me suis dit : Tiens,il fait un mélange de genre entre le langage normale et le parlé enfant, jusqu'à ce qu'un doute m'envahisse. C'est bien vu, peut-être juste la fin.
Numériplume : Un texte comme une blague. Mais je ne suis pas certaine de l'existence des hortensias dans la jungle.
Loup : Un texte qui part dans l'absurde (un peu comme Gogol) et drôle (plus que Gogol).
Kilis : De la tristesse mais aussi de la tendresse pour cet homme ...
Panda : Totalement loufoque. Mais j'ai trouvé des petites longueurs.
Merci encore à Orakei. Tu as su trouver de chouettes idées. Et un nouvel MC, un.
Merci encore à vous autres pour les commentaires...
Bertrand : J'aime, avec juste ce qu'il faut de triste.
Charles : Une contrainte prise au pied de la lettre, et j'ai trouvé ça très drôle. Oui, c'est téléphoné lorsque l'on connait la contrainte de départ. Sinon, ça passe.
Yali : Je crois avoir saisi le sens caché. Mais je crains d'être passéé à côté d'autres niveau de lectures...
Oarkei : Au début je me suis dit : Tiens,il fait un mélange de genre entre le langage normale et le parlé enfant, jusqu'à ce qu'un doute m'envahisse. C'est bien vu, peut-être juste la fin.
Numériplume : Un texte comme une blague. Mais je ne suis pas certaine de l'existence des hortensias dans la jungle.
Loup : Un texte qui part dans l'absurde (un peu comme Gogol) et drôle (plus que Gogol).
Kilis : De la tristesse mais aussi de la tendresse pour cet homme ...
Panda : Totalement loufoque. Mais j'ai trouvé des petites longueurs.
Merci encore à Orakei. Tu as su trouver de chouettes idées. Et un nouvel MC, un.
Merci encore à vous autres pour les commentaires...
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
PW : loufoque effectivement, complètement barré mais sympa à lire une fois le style apprivoisé
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 49
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Orakei : le subversif et le jubilatoire, rapproche ton texte de celui de sakhti, sous sa forme la plus cynique. Un avantage de taille et d'actualité : si vous êtes présumés malades mentaux, vous serez relachés après le jugement. Ton écriture est lâche (dans le sens relachée), disponible.
Numériplume : ô toi qui communique avec les Dieux (ici le Dieu), pourras-tu lui transmettre mon souhait de détourner l'esprit du (renard) malin qui s'en prend à mes poules ? S'il ne comprend pas tu lui traduira en plusieurs langues. Merci d'avance.
Belle ascension que voilà. N'y avait-il pas de fruits au sommet de ton arbre ?
Ninananère : je me suis laissé prendre à ton jeu. La surprise est excellente. Ton promontoire aussi bas soit-il, ne pouvait s'enorgueillir d'une chute plus subtile que la tienne.
Loupbleu : le compte est bon. J'aime bien l'avant dernière strophe, le rythme de tes phrases, la méthodique obsession de ton personnage à découvrir les nombres.
Tu aurais du mettre en valeur cette situation qui achève ton récit et ressemble à un coup d'épée dans l'eau.
Kilis : c'est du léger, du pimpant, du vif à friser l'abstrait de tes connections imagées. Frais, frais, ton air frais transporte les embruns chargés de réveils matin que tu reçois en pleine figure.
Simple et efficace.
Pandaworks . Seule incohérence et de taille l'entrée dans le silo. Pour y avoir malencontreusement vécu ce genre d'aventure, la syncope fut spontanée. L'ivresse des hauteurs rejoignit celle des puanteurs. A moins de préciser que tu sautes avec un masque, tu ne t'en sortiras pas indemne, l'ami.
Ton texte fuse dans le sens des eclaircies hatives soucieuses de capter la lumière des mots qui chantent.
Numériplume : ô toi qui communique avec les Dieux (ici le Dieu), pourras-tu lui transmettre mon souhait de détourner l'esprit du (renard) malin qui s'en prend à mes poules ? S'il ne comprend pas tu lui traduira en plusieurs langues. Merci d'avance.
Belle ascension que voilà. N'y avait-il pas de fruits au sommet de ton arbre ?
Ninananère : je me suis laissé prendre à ton jeu. La surprise est excellente. Ton promontoire aussi bas soit-il, ne pouvait s'enorgueillir d'une chute plus subtile que la tienne.
Loupbleu : le compte est bon. J'aime bien l'avant dernière strophe, le rythme de tes phrases, la méthodique obsession de ton personnage à découvrir les nombres.
Tu aurais du mettre en valeur cette situation qui achève ton récit et ressemble à un coup d'épée dans l'eau.
Kilis : c'est du léger, du pimpant, du vif à friser l'abstrait de tes connections imagées. Frais, frais, ton air frais transporte les embruns chargés de réveils matin que tu reçois en pleine figure.
Simple et efficace.
Pandaworks . Seule incohérence et de taille l'entrée dans le silo. Pour y avoir malencontreusement vécu ce genre d'aventure, la syncope fut spontanée. L'ivresse des hauteurs rejoignit celle des puanteurs. A moins de préciser que tu sautes avec un masque, tu ne t'en sortiras pas indemne, l'ami.
Ton texte fuse dans le sens des eclaircies hatives soucieuses de capter la lumière des mots qui chantent.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct jeudi 8 Novembre 2007 à 21h
Sahkti: J’ai bien aimé le ton détaché, décalé par rapport à l’acte prémédité, la froide détermination, la logique implacable de l’assassin. J’ai pensé à Patricia Highsmith dont j’adore les romans.
Bertrand-mô: Suis restée en dehors, perplexe. Je n’ai pas compris le propos. C’est sûrement dû à moi, puisque tous les autres semblent avoir compris.
Ceci dit, je trouve ton écriture soignée.
Charles: Un récit amusant et bien mené. On s’y croirait.
Yali: Un texte champêtre, érudit avec filigrane coquin . Tout ça en si peu de mots, faut le faire.
Cependant je préfère quand tu dilues un peu plus.
Orakei: Comme Loup, je suis emballée. J’apprécie vraiment l’ambiance et le ton très personnel de tes textes.
Numeriplume: Bravo pour ta première participation. On sent déjà dans ce premier texte que tu as le goût d’écrire. C’est le principal moteur. Le reste, c’est du travail.
Nina: Un peu trop descriptif pour moi, Nina. Et je reprends à mon compte la remarque de Yali. Tu ne manques pas d’idées, d’histoires à raconter, mais manque une manière, une écriture qui éveille et soutient l’intérêt. C’est juste du travail, Nina J
Loup : Un plaisir de texte ! J’ai adoré.
Panda : J’ai eu du mal en entrer dedans, pas dans le silo, mais dans ton texte. Je veux dire que le premier paragraphe m’a paru indigeste.
Après, me suis laissée mener avec plaisir là où tu voulais, au fond du trou ;-)
Bertrand-mô: Suis restée en dehors, perplexe. Je n’ai pas compris le propos. C’est sûrement dû à moi, puisque tous les autres semblent avoir compris.
Ceci dit, je trouve ton écriture soignée.
Charles: Un récit amusant et bien mené. On s’y croirait.
Yali: Un texte champêtre, érudit avec filigrane coquin . Tout ça en si peu de mots, faut le faire.
Cependant je préfère quand tu dilues un peu plus.
Orakei: Comme Loup, je suis emballée. J’apprécie vraiment l’ambiance et le ton très personnel de tes textes.
Numeriplume: Bravo pour ta première participation. On sent déjà dans ce premier texte que tu as le goût d’écrire. C’est le principal moteur. Le reste, c’est du travail.
Nina: Un peu trop descriptif pour moi, Nina. Et je reprends à mon compte la remarque de Yali. Tu ne manques pas d’idées, d’histoires à raconter, mais manque une manière, une écriture qui éveille et soutient l’intérêt. C’est juste du travail, Nina J
Loup : Un plaisir de texte ! J’ai adoré.
Panda : J’ai eu du mal en entrer dedans, pas dans le silo, mais dans ton texte. Je veux dire que le premier paragraphe m’a paru indigeste.
Après, me suis laissée mener avec plaisir là où tu voulais, au fond du trou ;-)
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
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